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crocodudule

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2757 commentaires

Le 29/01/2018 à 17h 22

Ben quoi, faire de l’innovation dans la blockchain ça peut aussi recouvrir l’escroquerie.



La délinquance en col blanc peut très bien se lancer dans les startups et jouer au babyfoot !



Ah on me signale dans l’oreillette que c’est le cas depuis des lunes et que c’est pas que dans les cryptomonnaies…, on pourrait les repérer facilement parce qu’ils disent “disruptif” toutes les deux phrases pour attraper du gogo, pardon pour “catcher du Kevin”. <img data-src=" />

Le 29/01/2018 à 17h 13

Encore un coup des chinois du FBI !

Le 29/01/2018 à 15h 47







WereWindle a écrit :



Pour la similarité avec le droit à l’image : oui et non encore : ça me semble un peu plus compliqué et il va vraiment falloir se creuser la tête pour éviter des catastrophes. (la jurisprudence, c’est un moyen qui en vaut un autre mais ça implique qu’un abus a déjà été commis… Dans l’utilisation frauduleuse d’une photo et sauf cas de revenge porn, les dégâts sont relativement limités. Par ailleurs, je soupçonne que ladite jurisprudence s’est construite à base d’affaires impliquant des célébrités. Des lambdas pour lesquels on aura abusé quant à l’utilisation des données perso - d’ailleurs, on parle des données brutes ou aussi de celles qui seront apparus par croisement ? - auront-ils le même écho ?)





Tout va dépendre de ce que tu veux mettre dans le terme “abus”. Moi je parle d’usage créant un dommage et donc sans une dimension frauduleuse.



L’autre intérêt du renvoi au droit à l’image est que tu ne peux pas céder quelques choses ad-vitam et moins encore céder ton image pour des usages qui ne seraient pas clairement déterminés au jour de ton consentement. Précisément, bien souvent lorsque tu valides sans avoir lu les CGU ton accès à gmail ou FB, tu le fais pour des dons futurs de données, voire pour des données qui n’existent pas au moment où tu t’engages auprès du GAFAS, mais que tu généreras dans le futur.



En d’autre terme, se référer au droit à l’image n’est pas tellement intéressant pour l’aspect financier (le renvoi à l’ultralibéralisme sur la question de la propriété des données vient du fait qu’il est repris aujourd’hui parce cette école de pensée, à l’époque où l’idée a été énoncée c’était pas le cas), mais pour l’interdiction de collecte et traitement de données futures, voire pour faire cesser une collecte et traitement pourtant préalablement acceptée.



En l’état du droit lié à la protection des données persos, tu ne peux que demander à faire cesser un usage non accepté des données et très éventuellement démontrer que tu as subi un préjudice (j’ai bien dit démontrer, donc il faut savoir ce que le GAFA en a fait et comment cela a pu te nuire).



A l’inverse en se référant au droit à l’image, tu pourras remettre en cause quelques choses qui a été consenti au départ, par exemple parce que les données n’existaient pas au moment où tu as consenti où que l’usage n’était pas expressément prévu (les termes vagues des CGU…). Et là le simple fait de continuer à collecter et/ou traiter tes données doit ouvrir à une indemnisation (même symbolique).



Après, je te l’accorde c’est une construction délicate entre des notions qui se définissent parfois comme des libertés parfois comme des droits. Mais l’avantage d’un tel rapprochement avec le droit à l’image est que cela permet de saisir une Juridiction civile utilement (et pas un Tribunal correctionnel épuisé et débordé, saisi par citation directe où le parquet va dire que cela ne le concerne pas, s’en remettant à la sagesse du Tribunal…).


Le 29/01/2018 à 13h 51

C’est une idée peut être “ancienne” mais je la partage depuis des années.



Reconnaître un droit de propriété aux données persos sera je le pense le seul moyen de reprendre la main sur les GAFAS.



Il ne peut s’agir naturellement d’une propriété liée à une chose, mais un droit inspiré du droit à l’image (qui n’est autre qu’un dérivé du droit au respect de la vie privée, ainsi la filiation n’aurait rien d’aberrante).



Les arguments du CNN (et du Maître conf.) sont d’ailleurs totalement à coté de la plaque, d’une part c’est la Jurisprudence qui a dégagé le principe de droit à l’image et a intégré tel ou tel élément dans ce droit, d’autre part c’est bien parce qu’on ne reconnait aucune valeur à nos données que l’on ne peut pas saisir une juridiction pour obtenir une condamnation et une indemnisation.

Le 29/01/2018 à 14h 14







methos1435 a écrit :



Moi j’ai surtout l’impression qu’ils laissent les choses se dégrader en espérant que les fournisseurs de service payeront le réseau à leur place.&nbsp;

Tout bénef pour free: eux ils encaissent le fric et s’engraissent pendant que les autres payent le réseau…



Que de gros consommateurs de bande passante comme netflix aident les FAI pour assurer de la fluidité c’est normal. Mais en ce qui concerne netflix ils proposent déja une solution. C’est juste que free veut du cash, rien de plus.&nbsp;





Sans pouvoir être formel sur la date, je dirai que de mémoire c’est comme ça depuis de 2011-2012. Autant te dire que j’ai pris le large sur certains abonnements, notamment dès que la fibre (la vraie) était dispo chez d’autres opérateurs. (Mon dernier abonnement chez free est mon perso, y a la fibre depuis quelques mois dans ma rue, si d’ici cet été y a toujours aucune offre chez free, j’irai chez la concurrence).


Le 29/01/2018 à 14h 10







linkin623 a écrit :



Elle a l’air bien cette freebox révolution !



Mais entre l’absence de free sur le réseau fibre de mon quartier (fibré depuis 4 ans…) et l’impossibilité de lire une vidéo ailleurs que sur dailymotion, ça reste un super attrape poussière !





+1 également: y a la fibre dans mon quartier au boulot (la vraie chez orange), et la fibre dans mon quartier chez moi. Pour l’un c’est depuis des années, pour l’autre depuis quelques mois.



J’ai beau aller sur l’interface de free… impossible d’avoir une offre avec la fibre.



Free et la fibre c’est vraiment l’arlésienne (l’histoire ayant débuté à l’époque où j’avais fait avaler à ma copro d’accepter que free fibre, il y a des années de cela… on attend d’avoir des nouvelles depuis ^^ ).


Le 29/01/2018 à 14h 06







methos1435 a écrit :



On a le débit ou on ne l”a pas. Différencier de la sorte reviendrait à dire au revoir à la neutralité du net.&nbsp;




Les clients payent un abonnement à un fournisseur de tuyau. L'argent sert justement à élargir le tuyau si ce dernier est trop petit. Et ce qui passe par ce dernier ne les concernent pas.&nbsp;    

&nbsp;







+1, et précisément j’ai le sentiment que l’investissement se fait moyen moyen ces dernières années …


Le 29/01/2018 à 14h 02







tifounon a écrit :



Malheureusement, les systèmes enregistrent tout (sauf le contenu des échanges) mais la liste des sites est conservée et cela nous a déjà servi dans le cadre d’une réquisition.





Je sais que c’est le cas pour tous les logs que j’ai pu connaître dans des dossiers, mais paradoxalement et indifféremment de l’infraction justifiant l’accès, la personne objet de l’enregistrement “trop large” pourrait à son tour poursuivre le responsable du traitement. (Pour l’instant j’étais toujours du bon coté du manche, mais si j’étais de l’autre, je ne manquerai pas de dénoncer l’irrégularité du log).


Le 29/01/2018 à 13h 29







tifounon a écrit :



A défaut tu conserves tout.





Tout non. Avec certitude l’IP, ID de la personne utilisant l’accès, terminal & adresse MAC avec un horodatage complet.

&nbsp;

Il n’est pas demandé de stocker un élément d’identification de l’utilisateur, mais uniquement des infos techniques (ceci en parfaite contradiction avec d’autres textes notamment en cas de responsabilité pénale…).



A contrario, conserver l’historique des sites visités est prohibé (pénalement), au même titre que le contenu des échanges de mails ou conversation en ligne etc…



Aujourd’hui la question est de savoir s’il est proportionné de conserver systématiquement pendant un an la liste d’infos visées au début.&nbsp; La réglementation Européen pourrait clairement dire que non, car cela ne devrait être le cas que pour des infractions graves.



Le problème me semble difficilement soluble techniquement; par définition un log stocke toutes les infos demandées ou il ne stocke rien, il ne juge pas ce qui est fait.



Certains proposent une solution intermédiaire avec des logs cryptés ne permettant la lecture qu’en cas de demande des services habilités.



Néanmoins c’est une solution imparfaite puisque par définition pour l’administration et la sécurisation du système, il faut avoir des logs accessibles, la différence étant que la conservation peut être plus courte.


Le 29/01/2018 à 11h 34







aldebourg a écrit :



Question idiote à propos du wifi invité : si on utilise ce wifi invité pour une location (chambre d’hôte ou air bnb) y a t il conservation de l’historique de navigation dans la box ? Un gestionnaire de parc info m’avait dit que quand on crée un wifi public on se doit de conserver l’historique de navigation de chaque compte qui se connecte pendant 3 ans si jamais la police fait une perquisition : c’est vrai ?





Je ne sais pas si l’historique est présent, en revanche l’obligation de conservation (qui doit être indiquée à l’intéressé, sinon attention la CNIL pan pan cul cul) est de un an, le problème étant qu’il y a un gros débat sur le fait de savoir ce qui doit être conservé ou non…


Le 26/01/2018 à 16h 40







Jarodd a écrit :



&nbsp;

On ne peut pas mettre ça sur le dos de la CNIL. Au contraire elle a un discours rassurant, il n’y aura pas d’amende le 1er jour d’application, elle fait plein de pédagogie,… Bref ça continuera comme aujourd’hui, avec des sanctions rares, seulement dans les cas où il y a de la mauvaise foi, et où rien n’a été fait malgré les multiples mises en garde.





Je le sais parfaitement, la CNIL n’a pas l’intention (qui serait totalement contre productive) de massacrer à tour de bras les entreprises à compter du 25 mai.



A l’inverse (et comme souvent dans son histoire), elle souhaite faire preuve de pédagogie et que les gens dont les pros, se préoccupent de protéger les données persos.



Mais le problème est que le discours qui a le plus d’audience, n’est pas celui de la CNIL, mais celui de certains conseils/prestataires dans ce domaine, qui dispensent l’idée qu’à partir du 25, les amendes vont pleuvoir, que les pros pourront pas les régler et devront fermer, sauf à recourir aux services des conseils/prestataires en question qui naturellement contre espèces sonnantes et trébuchantes vont les aider.



Rien que sur la question de l’audit de conformité et alors qu’il n’y a pas à ce jour d’infraction à sa non mise en œuvre, certains présentent cet audit comme obligatoire sinon l’entreprise aura nécessairement une amende de 4% du CA !



C’est faux et archi faux, l’absence d’audit n’est pas en lui-même punissable, il faudra en outre démontrer qu’il y a un manquement à la réglementation.



En revanche, l’audit (qui peut pour l’essentiel être mené en interne) est un excellent moyen de voir là où des choses doivent être faites. Pour l’essentiel des boites, c’est largement faisable.


Le 26/01/2018 à 11h 05

“Que nous n’ayons pas suffisamment de ressources pour faire le métier”



C’est un peu l’histoire de la CNIL, jusqu’en 2004 elle n’était que fantomatique et quasi inexistante, après la Loi de 2004 elle a pris un peu plus d’importance, mais elle reste largement inefficace face à de grands groupes internationaux qui sont des dangers véritables pour les données persos et plus largement notre vie privée.



S’il est enfin heureux que les entreprises prennent connaissance de leurs obligations en ce domaine, c’est souvent fait de façon très contestable: un discours anxiogène (qui va jusqu’au spam et fax publicitaire d’escrocs), un tableau volontairement noirci par certains prestataires qui se comportent volontairement en Cassandre pour fourguer leurs conseils et/ou leurs outils etc…



Dans ma profession y a une véritable vague de peur, du coup on organise un colloque gratuit avec différents intervenants pour expliquer que la RGPD n’a rien de révolutionnaire, qu’il faut simplement enfin répondre aux obligations posées depuis des décennies, à charge pour les pros de s’interroger sur les outils qu’ils utilisent et comment les sécuriser concrètement. (et ça gonfle les vautours que je citais plus haut… rien que ça c’est plaisant ^^ ).



La CNIL doit reprendre la main dans la communication sur ce sujet, à défaut la crispation naissante sur la RGPD mettra le texte en échec, ceci à la faveur d’un politique qui voudra rassurer à bon compte les entreprises.

Le 26/01/2018 à 09h 48







Patch a écrit :



A la base, aucun parent n’y connait rien avant le 1er gosse : ils apprennent sur le tas…





C’est sévère pour la mère, elle n’est pas moche, elle pas un physique facile c’est tout.



(C’est calme ce matin, j’aime pas trop beaucoup ça J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme …)


Le 25/01/2018 à 17h 53







Commentaire_supprime a écrit :



A voir. La fonction calendrier m’intéresse, par exemple (le mien est chez GMX pour le moment)



Et puis, l’application pour les factures et la banque, ça me parle. A suivre.





+1 j’y suis depuis ce WE, c’est sympa mais pour l’essentiel je me débrouille déjà avec mes hébergements / services perso. En revanche, je n’ai rien trouvé de satisfaisant pour l’agenda/calendrier à installer sur mon raspberry.



Donc je table beaucoup sur cette fonctionnalité via cozy


Le 25/01/2018 à 16h 34







M4lyk a écrit :



https://lite.qwant.com/ <img data-src=" />





Cool merci, j’avais pas vu l’info :)


Le 23/01/2018 à 15h 51







barthous a écrit :



Que Qwant enleve les liens sponsorisés en tete de gondole, il sera plus crédible.





Accessoirement je trouve que l’ajout perpétuel de fonctionnalités/d’infos donne aujourd’hui une interface hyper lourde, notamment sur les notebook au point où je l’ai abandonné sur mon portable


Le 23/01/2018 à 15h 01

Ca me semble surtout relever du champ d’action de la Commission Européenne.

&nbsp;

Mais l’amendement à au moins l’intérêt de faire parler de ce que fait google même s’il n’arrive pas à bon port.

Le 25/01/2018 à 09h 27

Cool ! Je teste ce soir, merci David :)

Le 25/01/2018 à 09h 25







Ohmydog a écrit :



Le &nbsp;fait de devoir passer par une association agréée en effet n’est pas des plus simples. Mais d’un autre côté, une personne à titre individuel n’intentera jamais une action en réparation de son préjudice.&nbsp;





Sauf si les parquets poursuivent, la victime en sera avisée et pourra solliciter réparation.



C’est classique, on le fait par centaines tous les jours en France dans nos tribunaux, mais s’agissant de données perso les parquets ne poursuivent que très rarement.



Pourtant c’est autrement plus efficace que l’usine à gaz de l’action groupée.


Le 23/01/2018 à 16h 27

Mouai, j’aimerai plutôt que les parquets se saisissent de ces difficultés et poursuivent les responsables au pénal (ce qui permet aux éventuelles victimes de demander réparation), plutôt que de compter sur une hypothétique association parisienne qui lancera une action groupée.




Ceci au passage ne changeant rien au fait que chaque victime devra démontrer l'existence d'un préjudice pour être accueillie en sa demande d'indemnisation.&nbsp; (Oui contrairement à la légende, on doit démontrer la réalité du préjudice, pas simplement prétendre qu'il y a en un et mettre en face un chiffre pour que la somme soit effectivement allouée, action collective ou individuelle ca ne change rien).     






Bref, on est encore dans l'accumulation législative en réaction à une actualité, là où le dispositif existant est (très) largement suffisant... mais uniquement si on se donne la peine de l'appliquer ... (A charge pour nos ministres d'aller un peu moins sur les plateaux télés pour avoir le temps de mettre  l'accent sur les données perso dans leurs circulaires de politique pénales qu'appliquent par la suite les parquets...).

Le 22/01/2018 à 17h 36







Quiproquo a écrit :



OK, mais seulement si c’est normalisé par HL-7&nbsp;! <img data-src=" />





<img data-src=" />


Le 22/01/2018 à 17h 35







Mihashi a écrit :



Je tiens à signaler que la proposition de la députée, c’est de permettre une étude pour voir si l’utilisation de la blockchain est possible et utile dans ce cas là. Ça me paraît être raisonnable comme approche, vu que seul un expert en état civil et en blockchain (ce qui ne doit pas courir les rues) pourrait répondre tout de go…





L’innovation se fait sur les deniers publics, il parait logique que l’on se préoccupe à amont de l’intérêt d’investir même à titre expérimental dans une techno.



Si l’argument consistant à dire qu’aucun autre pays européen ne le fait est pas pertinent (et encore un état civil européen est bien à l’étude donc la nécessité d’harmoniser), d’autres le sont:

. Il ne suffit de dire à la fin de sa phrase “innovation” et “expérimentation” pour que ça démontre l’intérêt de la dépense publique,

. En quoi une techno qui a comme principal intérêt la traçabilité décentralisée d’opérations pourrait répondre à une problématique de gestion de l’Etat civil, lequel a pour finalité de centraliser et retranscrire naissance, mariage (&co) divorces (&co)&nbsp; et enfants, décès par l’Etat ?


Le 22/01/2018 à 17h 00







letter a écrit :



Cette techno devrait plutôt être déployée au niveau santé pour les ordonnances.

Cela permettrait au médecin, l’infirmière, la pharmacie, le patient et la sécu d’être alignés. Et quand le médecin se plante, il le modifie sans que personne n’ait à se déplacer.

Ma compagne est infirmière libérale et sa vie est un enfer à ce niveau là. Elle passe au moins 1x / jour chez un médecin qui s’est planté dans une ordonance car le patient ne peut pas se déplacer. Et si elle ne fait pas corriger, elle n’est pas payé ce qu’il faut par la sécu.





Ca serait surtout intéressant s’agissant des obligations de sécurisation et de protection de la vie privée en matière de santé.



Si tu regardes les obligations des tiers techniques certifiés/agréés en terme de sécurité dans le domaine de la santé, tu peux pour le coup y répondre par un système de blockchain bien foutu.



Ca sera pour une fois un usage utile de cette techno qui est à l’inverse est souvent mise en avant pour tout et n’importe quoi (comme la proposition de la député par exemple).


Le 22/01/2018 à 16h 55







lateo a écrit :



Le recours à la preuve par le travail (à la bitcoin) semble difficilement transposable aux administrations.

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C’est con mais j’ai ri ^^


Le 22/01/2018 à 16h 54







fred42 a écrit :



Je suis d’accord avec toi, mais là, il était un peu trop de mauvaise foi. Je pense qu’il y a adhésion sur les processus informatiques conduisant à l’établissement de l’impôt (je ne parle pas forcément de la déclaration en ligne). S’il y a parfois une certaine incompréhension, c’est du côté législatif qui n’est pas toujours simple. On l’a vu par exemple en discutant du cas de la taxe d’habitation récemment.



Pour en revenir à la blockchain et l’état civil, je n’en vois pas l’intérêt par rapport à un système centralisé. Et je suis assez d’accord pour dire que c’est plus complexe à appréhender.





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Le 22/01/2018 à 16h 53







fred42 a écrit :



J’ai l’impression que tu confonds 2 sujets :




  • celui-ci où il s’agit de dématérialiser (éventuellement avec la blockchain) les actes d’état civil des Français de l’étranger.

  • celui de mardi dernier (et pas vendredi) sur l’identité numérique.





    Sans pouvoir être formel, il me semble logique de penser que l’identité numérique reposera sur un check de l’état civil numérique.


Le 22/01/2018 à 16h 14







fred42 a écrit :



Va jusqu’au bout de ta pensée et ne les paie pas. <img data-src=" />





Bien que le raisonnement “je ne comprend pas donc je n’en veux pas” soit pas super pertinent, néanmoins il est aussi l’expression d’un réel problème: tu peux pas mettre en place des dispositifs informatiques sans avoir l’adhésion/la confiance d’une bonne partie de la population en ces systèmes.



A défaut, aussi fiable et sécurisé soit le système informatique choisi, cela sera un échec.


Le 22/01/2018 à 15h 56







127.0.0.1 a écrit :



Blockchain. Blockchain everywhere.





Oui c’est un peu le formule à la mode du moment! Mais faut dire “innovation dans la blockchain” pour être complet, ca veut rien dire mais c’est stylé ! <img data-src=" />


Le 22/01/2018 à 15h 53







127.0.0.1 a écrit :



L’historique des modifications est une composante essentielle du registre d’état-civil, ne serait-ce parce que l’état civil d’une personne change au cours du temps.



Cela dit, je rejoins tes doutes sur l’intérêt de la techno blockchain pour tenir un registre administratif.





Cf ma réponse précédente, l’objectif n’est pas que de dématérialiser l’état civil, mais encore permettre une authentification de la personne (que cela soit avec les administrations, mais encore pour contracter).


Le 22/01/2018 à 15h 51







le podoclaste a écrit :



Je ne vois pas trop quel problème pose la traçabilité sur un registre d’état civil <img data-src=" />



Perso, la question que je me pose est : a-t-on déjà un registre numérique des états civils et marche-t-il bien ? Si oui, le seul avantage de la blockchain serait d’empêcher un administrateur indélicat de faire disparaître ou apparaître des gens dans l’état civil national.





En réalité si, car l’objectif n’est pas que de rendre numérique l’état civil mais aussi de permettre de s’identifier pour contracter au travers de ce système (cf news de vendredi de mémoire). Dans ce cas et si on se calque sur le principe des blockchains, l’entreprise pourrait non pas avoir uniquement une authentification “certaine” du cocontractant, mais encore une partie de la vie de la personne s’identifiant.


Le 22/01/2018 à 12h 24

Ma question va peut être paraitre con, mais quel est l’intérêt d’aller chercher la blockchain ici là où un empreinte chiffrée (avec le bon algo, pas des facteurs 7 3 1 plus modulo 10 comme maintenant) permet l’authentification voulue sans la lourdeur des méthodes liées aux blockchains mais encore sans la traçabilité des “opérations” que permettent les blockchains, traçabilité qui si elle est appliquée à l’identité me fait invariablement penser aux flicages ?

Le 22/01/2018 à 12h 14







127.0.0.1 a écrit :



Tout le problème de cette phrase c’est le mot “responsable (du site)” à la place de “propriétaire/locataire” du domaine.



Je trouve normal qu’un propriétaire/locataire de site doit être identifiable par les autorités compétentes. Est-ce que son identité doit être publique (whois), je dirais que c’est un choix personnel au moment de l’inscription (=contrat passé avec le vendeur/loueur)





C’est une nuance qui a du sens, car effectivement celui qui enregistre le nom de domaine n’est pas nécessairement le responsable du site. Dans ce cas, le whois pourrait indiquer le nom du mandant.


Le 19/01/2018 à 18h 43







Quiproquo a écrit :



Je ne comprends pas ce qui te déplait dans la solution utilisée par les bureaux d’enregistrements européens (masquage total des coordonnées auprès des registres le permettant, masquage partiel sinon), puisque tu dis toi-même qu’ils répondent aux requêtes. Ça me parait plus sain que d’inonder les registres de fausses informations.





C’est l’antinomie qu’il y a vouloir s’adresser au public en créant un site et à prétendre dans le même temps que si le lecteur/visiteur peut prendre connaissance par lui-même du nom et mail de contact du responsable il y a là une atteinte intolérable à protection des données à caractère perso. (ceci d’ailleurs sans considération d’un éventuel démarchage commercial ou encore de menace où dans ce dernier cas d’autres dispositifs existent comme en matière de presse classique).



Après comme indiqué, la modification envisagée ne change pas grand chose pour moi, par contre les bureaux d’enregistrement vont devoir faire le boulot. D’un autre coté après quelques condamnations, ça les poussera peut être à enfin s’assurer de l’identité de leurs clients et à réactualiser les infos régulièrement (Pour l’UE ils répondent mais parfois des infos erronées ou plus d’actualité, bien souvent c’est soit avec l’IP utilisée pour se loguer sur l’interface d’administration ou encore avec la transac bancaire qu’on retrouve la vraie identité).


Le 19/01/2018 à 16h 31







PtiDidi a écrit :



Voir le commentaire #8

Mettre de vrai info à dispo en publique, c’est s’exposer au spam.



Pourquoi as tu personnellement besoin d’identifier l’“éditeur” d’un site?

Le fait que les infos ne soient plus publiques n’empechera pas la police par exemple d’identifier l’éditeur





Parce qu’une partie de mon boulot c’est de poursuivre des gens qui diffament, injurient, harcèlent etc… d’autres via le net.



Donc j’en ai besoin, ou plus exactement le Proc. ou le Juge d’instruction en a besoin, et qu’il est très courant qu’ils ne parviennent pas à identifier les responsables d’un site.



Ma statistique personnelle sur l’année passée, c’est 50% non identifié, soit par non réponse du registrar et/ou hébergeur et/ou tiers de confiance (je n’ai jamais eu une réponse d’un tiers de confiance non européen), soit parce que les infos détenues par le registrar et/ou hébergeur sont fausses (ou non actualisées).



A ce jour je n’ai eu vraiment qu’un seul dossier où le type avait tout fait pour se protéger (proxy, adresse jetable, paiement par bitcoin etc…), pour tout le reste c’est simplement le non respect de la Loi par les intermédiaires qui plante tout. (A l’inverse, je n’ai jamais eu de difficulté avec les prestataires UE).



Il me semble qu’avoir au moins une adresse email valide et testée régulièrement (mon hébergeur le fait) devrait être obligatoire. Peu importe que l’adresse soit directement accessible où par un formulaire proposé par le prestataire.


Le 19/01/2018 à 15h 50







ben5757 a écrit :



Ah parce qu’on ne devrait pas pouvoir monter un site sous pseudonymat ?





C’est une pratique souhaitée et soutenue par certains, notamment par la CNIL, mais qui est un parfait non sens au regard des obligations posées par la Loi de 1881 et la LCEN, puisque si un non professionnel peut ne pas indiquer ses coordonnées pour entrer en contact avec lui, mais celles de son hébergeur (par exemple ou tout tiers de confiance), ce dernier se retrouve en première ligne s’il n’est pas en mesure de fournir la véritable identité de responsable de publication et/ou éditeur (j’entre pas dans le détail de la responsabilité en cascade revisitée par la LCEN etc…).



Comme en pratique, l’hébergeur a souvent des infos bidons, et au mieux une transaction bancaire, il va charger au titre des infractions prévues par la LCEN notamment.



Au final, si on généralise la pratique de la pseudonisation des whois,&nbsp; les bureaux d’enregistrement vont crouler sur les demandes d’ID et bien souvent je le pense de condamnation, tout ça pour préserver l’anonymat d’une personne qui a décidé de s’adresser au public.



(Perso mes sites (pros et perso) sont sous mon nom, avec un email valide et je n’ai jamais été emmerdé).


Le 18/01/2018 à 18h 23







Stéphane Bortzmeyer a écrit :



Les informations actuelles sont souvent incorrectes parce que c’est la seule façon dont l·e·a titulaire d’un domaine dans les TLD ICANN peut protéger sa vie privée. Si elle ne sont plus distribuées aussi largement, les titulaires seront peut-être plus motivé·e·s pour donner des renseignements exacts.






Mouai. En pratique, je me rabats sur le whois lorsque je ne trouve aucune mention sur le site, généralement si le type en est là c'est qu'il souhaite empêcher l'identification.     





Après ca va pas changer grand chose, juste donner plus de boulot aux bureaux d’enregistrement, lesquels vont en revanche plus exposer leur responsabilité.



Cependant, je trouve qu’on se trompe de raisonnement: si quelqu’un entend monter un site c’est qu’il souhaite s’adresser au public, dans ce cas et comme l’exige la Loi de 1881 (et avec elle la LCEN), on doit pouvoir immédiatement identifier, l’intérêt d’empêcher un tel traitement de données s’il n’est pas croisé avec d’autres infos m’échappe totalement.



Après avoir avec le système du tiers de confiance. De mon expérience, le tiers de confiance canadien attend toujours de bien vouloir répondre à la Juge d’instruction depuis 2 ans ^^


Le 18/01/2018 à 18h 02

Déjà qu’on galère pour trouver des infos utiles (hébergement, responsable de publication) dans les mentions légales, si les whois sont purgés les bureaux d’enregistrement vont crouler sous les demandes d’identifications…

Le 18/01/2018 à 15h 58







revker a écrit :



Toutes les décisions prises pour simplifier et alléger la paperasse administrative sont bonnes à prendre. Je pense que personne ne s’en plaindra.





Si c’est comme les réformes précédentes depuis 2010 de simplification, ca n’a fait qu’ajouter à la complication ^^


Le 18/01/2018 à 14h 05







Dj a écrit :



C’est ce qu’on a en Belgique avec la “BCSS” (banque carrefour de la sécurité sociale)



Oui enfin, c’est pas toujours simple l’administration en Belgique :

youtube.com YouTube(Pardon aux familles toussa)


Le 18/01/2018 à 14h 02







loser a écrit :



Apparemment déceptif signifie “trompeur”. Du coup je ne vois pas ce qu’a voulu dire Guérini…





J’ai vu mais visiblement les “disruptifs startupeurs” l’utilisent pour dire déception, démontrant une maîtrise de l’anglais approximative, mais c’est pas grave, ca fait tellement b2b de l’innovation dans la blockhain et finalement c’est ça qui compte (enfin pour eux ^^ )


Le 18/01/2018 à 11h 57







loser a écrit :



“Chacun a vécu le caractère “déceptif” des exceptions de Dites-le nous une fois”



Gné?





La prochaine grande reconquête, va être celle de la langue pour enfin dire des choses qui ont du sens et pas un verbiage marketeux qui “tâche d’ennoblir la pauvreté des moyens par l’importance des objets” (Merci B.)


Le 18/01/2018 à 11h 38







skankhunt42 a écrit :



+1000

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L'A380 est un échec commercial même avec quelques commandes de riches prince arabes pour faire un tour avec 2 fois par en aménagé comme un hôtel volant. Le tgv il évolue plus vraiment non plus, c'est un monopole d'état et il y à de plus en plus de retard.







Je peux te dire que pour vivre au cœur d’airbus ville, si l’A380 est un échec commercial (pas technique car énormément de choses développées pour lui sont implantées sur le reste de la gamme) il est loin de mettre sur les genoux la boite et que l’essentiel du dynamisme de la ville découle bien de cette boite (et ses sous-traitants, j’ai même envie de dire surtout car la R&D y est très forte).



Pour le TGV si nos élites dont les actuelles, ne le plantaient pas il continuerait à être déployé (et pas qu’en France). Par ailleurs, la SNCF (via je sais plus quel groupe) a pris des parts dans l’hyperloop donc ils sont pas totalement à la ramasse non plus.



Enfin, je comprends mal ce que vous reprochez à notre système de création d’entreprise:

. tu peux enregistrer tes statuts en 10 min en ligne et faire ta publication dans un journal,

. tu as un guichet unique pour pas mal d’administration,

. tu as pléthores de formation gratuites dispensées par les administrations mais encore les avocats, experts comptables, CCI etc… sans compter le statut d’étudiant entrepreneur.

. tu peux bénéficier de pas mal d’abattement pendant les deux premières années, voire pendant 5 ans si tu consacres une bonne partie de ton chiffre à R&D,

. enfin tu as toute une offre de crédits pour “l’innovation” via la BPI (qui finance parfois des trucs… tu te demandes…), sans compter les banques qui surfent sur le mouvement et proposent des financements (là encore pour des trucs parfois à la ramasse, genre application de QRCODE promotionnel comme si on en manquait).



En admettant que la pression fiscale était un frein (on parle pour les entreprises), le MACRON a bien amputé l’IS, lequel diminuera encore jusqu’en 2020.



Il faut faire quoi de plus pour que nos génies de l’innovation se développent ? Lesquels pour en connaitre pas mal dans ma ville, usent et abusent de stagiaires, ont des méthodes de management intolérables et accessoirement ne comptent que 27% de filles dans les effectifs (l’une des plus basses), généralement à des postes de créatifs ou de relation publique mais surtout pas à la direction. Le tout avec comme pratique le fait de retarder telle ou telle fonctionnalité pour en faire un prétexte à la prochaine levée de fonds, ne cherchant pas à achever l’outil qu’ils devraient développer mais mettant tout sur la valorisation de la boite car l’objectif est de revendre le bousin au prix fort.


Le 18/01/2018 à 11h 02







spidermoon a écrit :



Un cheval fait aussi bien l’affaire <img data-src=" />





C’est pas faux, je vais étudier la question (et apprendre à faire du cheval ^^ )


Le 17/01/2018 à 18h 17







ulhgard a écrit :



Il ne faut pas rêver.&nbsp; Il n’y aura pas d’innovation technologique en France (avec une application commerciale derrière s’entend). Il y aura comme d’habitude tout un tas de lois et d’interdis en tout genre. Les entreprises qui développeront avec succès ce genre de véhicules le feront dans un premier temps à l’étranger, deviendrons des mastodontes du secteur et nos politiques viendront ensuite pleurer pour les taxer afin de financer la recherche, le développement et l’innovation dans notre pays. La French Tech.






 Ben heureusement qu'on a la chance que les airbus poussent seuls dans nos champs et que les TGV se cueillent dans les pommiers, sinon on serait bien dans la merde en France ! Gérard remet nous la même c'est ma tournée, je m'en tape je rentre avec Dave !

Le 17/01/2018 à 18h 07







Yutani a écrit :



tu feras moins le rêveur quand ta bagnole te dira “Désolé Dave, je ne peux pas faire ça” <img data-src=" />





Ouai ben je vais lui donner des raisons de faire les yeux rouges à Dave s’il me cherche dans cet état ^^


Le 17/01/2018 à 17h 51

“puis une délégation de conduite partielle avant d’être entièrement autonomes”



J’en rêve, finir rond comme une queue de pelle et ramené au chaud par un bidule à volant que j’ai pas à conduire !

Le 17/01/2018 à 11h 36







KP2 a écrit :



J’aimerais tellement être dans le bureau du dircom de Lactalis en ce moment. Ca doit être la totale panique et personne n’ose lui dire de ne justement rien faire à part lâcher 1 ou 2 CP bien bateaux et faire le dos rond le temps que ça passe.



Et plus ils se débattent, plus ils s'enfoncent...








Là le mal est fait, autant ne plus rien toucher le temps qu'on passe à autre chose, et communiquer par les canaux classiques (qui accessoirement me semblent plus crédibles pour tenir informer d'une enquête que des tweet à la con) (Oui je déteste twiter de base )

Le 17/01/2018 à 11h 33

Je n’aime pas la com léchée de certaines grosses boites et pour tout dire je trouve que tweeter n’est rien d’autre qu’un ripolinage marketing généralisé sans le moindre intérêt, de sorte que pour moi ne pas y être est loin d’être une preuve qu’une Société est arriérée qui refuse la “TarteUpNation”.



En revanche, si une boite décide d’y être, autant le faire en gardant un minimum de crédibilité, pas comme ici…

Le 16/01/2018 à 17h 45







hellmut a écrit :



le problème c’est la biométrie, pas le fait de vouloir simplifier les démarches administratives en ligne.






Euh oui j'ai jamais dit le contraire

Le 16/01/2018 à 17h 38







Soriatane a écrit :



Les prototypes seront Open-Source ?? Histoire que l’on puisse auditer comment notre identité est chiffrée dans les flux.





Open quoi ? <img data-src=" />