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HarmattanBlow

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5048 commentaires

Le 25/03/2013 à 05h 04







Jonathan Chibois a écrit :









Il est évident que la présence du député n’a que peu d’influence sur le choix de l’électeur. Mais c’est vrai aussi bien pour les jeunes que pour les électeurs plus âgés, pour les urbains que pour les ruraux, même si les motivations du vote différent sans doute entre ces groupes. La seule chose que j’ai voulu affirmer, c’est que l’âge élevé ou le fait d’habiter dans un environnement rural ne doivent pas faire tant de différence que cela en ce qui concerne NosDéputés.fr.



Cela dit l’absentéisme du député ne motive peut-être que peu le choix du vote mais je n’exclus pas qu’il joue davantage sur la présence au vote d’une part, et l’image globale du député d’autre part.



Concernant la seconde partie, je reconnais tout à fait que bon nombre de ces usages sont des transcriptions dans le virtuel de comportements déjà existants dans le réel. C’est presque toujours le cas avec Internet qui ne fait “que” faciliter (il est plus facile d’aller sur Youtube que d’obtenir la retranscription des séances en commission) et enrichir (indexation, agrégation de statistiques, mise en liaisons des contenus, commentaires, etc).


Le 23/03/2013 à 17h 15

Bonjour et merci de passer sur PCI pour répondre aux commentaires. <img data-src=" />









Jonathan Chibois a écrit :



C’est précisément ce que je veux dire par : « Elle est certes tout à fait louable, parce que si l’on veut agir il faut bien commencer quelque part, et composer avec les outils disponibles » <img data-src=" />





Au temps pour moi, je n’avais pas mémorisé cette phrase.





C’est intéressant ça ! Pour ma part je n’en ai pas rencontré. Alors, que cherchent-ils ces “michus du terroir” sur NosDéputés.fr ? Tu pourrais en dire plus ?



Et bien j’imagine qu’ils ont, comme beaucoup d’autres, regardé avant les législatives l’activité de leur député et sa présence. Et peut-être occasionnellement son vote sur telle loi qui les concerne. Ce site n’est jamais venu dans la discussion mais enfin, comme partout ailleurs, beaucoup de gens s’intéressent à la politique (ce qui doit d’ailleurs aller de pair avec l’âge plus élevé que la moyenne), ils s’informent (souvent via un journal local mais sa lecture est alors quotidienne) et ils utilisent régulièrement Internet malgré des compétences informatiques limitées. Plusieurs heures de surf par semaine, ça n’a rien de rare aujourd’hui chez des 40+ ruraux peu diplômés et mal à l’aise avec l’info.



Puisque l’intérêt est là, qu’ils sont actifs vis-à-vis du sujet et qu’ils en ont les compétences techniques, pourquoi ne pas y aller à l’occasion des législatives, voire d’une loi particulière, entre deux visites du boncoin.fr ? Les seuls facteurs qui jouent en leur défaveur c’est qu’on entend davantage parler de ce se site sur des médias qu’ils doivent moins visiter que les autres (actus sur Internet notamment) et que leur fréquentation moyenne d’Internet reste quand même inférieure à celle des jeunes urbains.



Pour ma part j’ai été assez surpris à mon arrivée dans le coin. Entre la mamie abonnée à la newsletter de la mairie, un papy qui va voir des vidéos parlementaires ou un autre qui écume légifrance et autre sites officiels pour les besoins de sa charge de conseiller municipal, j’ai rencontré des usages surprenants de la part de personnes a priori peu disposées à cela. En fait je trouve cette appropriation de l’Internet par des techno-réticents, souvent avec une forte dimension locale, et les réponses des pouvoirs locaux à cela, très vivante et très intéressante.


Le 23/03/2013 à 14h 42

J’ai trouvé l’entretien très intéressant : il offre une remise en perspective bienvenue des débats en cours dans la réalité de la pratique parlementaire et son histoire. Notamment la partie sur Parlement & Citoyens (qui m’intéresse davantage que l’irruption de Twitter) m’a parue très pertinente.



Deux petits bémols :

* Une des remarques adressées à Parlement et Citoyens est que le parlement n’est que rarement l’initiateur des projets de lois. C’est incontestable mais l’initiative est en elle-même une volonté de transformation institutionnelle.

* Concernant NosDéputés.fr, comme tous les sites Internet il est davantage fréquenté par les jeunes et les urbains mais à mon avis l’intérêt pour la politique est un trait plus saillant dans la constitution de leur audience. Et je vis dans un zone plutôt rurale où quelques “michus du terroir” que je connais pourraient bien être allés voir ce site.

Le 24/03/2013 à 17h 46







luxian a écrit :



En gros, l’homme vit pour niquer. S’il a inventé le baise main (marque de sociabilité et de courtoisie), ce n’est que pour mieux niquer.





Historiquement, avant d’inventer le baise-main, on claquait d’une main ferme le derrière de madame. Évidemment cela créait quelques tensions quand celle-ci était mariée, d’où l’invention du duel. C’est aux débuts de la guerre de cent ans, alors qu’il ne restait presque plus de chevaliers pour aller guerroyer, qu’on s’est dit qu’il fallait vraiment changer les usages.







L’auteur nie toute responsabilité dans l’éventualité où certains décideraient de voir quoi que ce soit d’authentique dans cette histoire.


Le 24/03/2013 à 15h 49







Ph11 a écrit :



Je pense que tu confonds le prix et la valeur. La valeur est quelque chose de subjectif alors que le prix est une contrepartie objective demandée d’un actif liquide nommé monnaie et sert de signal concernant l’offre et la demande.





Certes, “prix” aurait été plus adapté. Incontestablement au moins concernant le prix tendanciel pour les acteurs de marchés.





De plus, comment distingues-tu l’investissement de la spéculation ?



J’aurais envie de dire que l’un crée quelque chose au passage (l’or monte, j’investis dans une mine) et pas l’autre (l’or monte, j’achète pour revendre dans trois mois). Le second a peut-être créé une valeur ajoutée bidon dans les livres de compte mais celle-ci a alors simplement été prise à quelqu’un qui l’avait vraiment créée.



Cela dit on s’en cogne, j’aurais dû écrire demande financière, ou demande d’épargnants, etc. Je garderai quand même spéculation pour la suite des choses, parce que ce terme ne me sera pas nécessaire ailleurs et générera donc moins de confusion une fois cette convention posée. L’essentiel est que certains biens normalement destinés à un usage réel voient leur prix dominés ou grandement déformés par une demande de nature financière plutôt que par le seul jeu de l’offre et de la demande des usagers.





Tu vois, j’ai l’impression qu’en faisant cette distinction, on cherche à mettre des étiquettes de moralité sur ces activités, ce qui est purement arbitraire et suit aussi une logique mystique de sacrifice individuel sur l’autel d’un soi disant intérêt collectif abstrait aux voies impénétrables.



Non, à nouveau c’est toi et toi seul qui tente de donner un trait moral à mon discours. Tout ce qui m’importe moi c’est que les prix de certains biens se voient déformés d’une façon qui nuit à l’utilité sociale.



Si l’on prend l’immobilier, un ménage au second décile y consacrait 20% de son revenu en moyenne en 70, il y consacre 40% aujourd’hui. Il y a certes eu une baisse de la taille du ménage et une amélioration de la qualité du logement mais les gains de productivité depuis cette époque aurait dû conduire à une baisse des prix. On peut aussi mentionner, pour rester sur des exemples très flagrants, les ressources alimentaires pour lesquelles la Banque Mondiale et toutes les assos humanitaires pointent du doigt les conséquences catastrophiques de l’ouverture de ces marchés à des acteurs purement financiers : hausses des prix sans raisons, volatilité insupportable pour les petits exploitants des pays en voie de développement avec destruction rapide des tissus ruraux dans ces économies majoritairement primaires, etcétéra.





Le mérite de la spéculation est de permettre la distribution des ressources et de donner un prix de marché en phase avec cette distribution, cela permettant aux producteurs de réajuster leurs prix.



Cette demande spéculative est une demande additionnelle. Dans un marché où l’offre est contrainte par les limites physiques, l’ajout d’une demande additionnelle fait nécessairement augmenter les prix. Si bien que les rendements augmentent, attirant encore plus de demande. Pour des prix encore plus haut.



Tu affirmes que le spéculateur ne ferait que réguler, tirant les prix vers le haut quand ils sont bas et réciproquement. C’est pourtant tout l’opposé qu’on observe : plus il y a de comportements spéculatifs sur un marché, plus celui-ci est volatil et sujet aux bulles. A nouveau parce que dans un tel marché on a une hausse rapide des prix du fait de la demande spéculative auto-entretenue.



A cela tu réponds que les prix ne montent pas jusqu’au ciel. Mais si ! Oh ! Au bout d’un moment on se dit que 300% en dix ans c’est beaucoup, qu’il y a sans doute une bulle, et les prix redescendent de 10% ou 20% en trois ans, avant de repartir à +2030% par an. Tout simplement parce que le seul facteur qui limite la hausse est psychologique. Comme je le disais, tu n’as pas besoin que les ménages aient les moyens de s’acheter ces logements, la demande spéculative suffit à faire tourner le marché.



Remarques :




  1. Je simplifie le marché de l’immobilier, l’idée est d’insister sur les effets produits par cette demande spéculative.



  2. Il est bien certain que les taux d’intérêts quasi-nuls des banques centrales ont à voir avec l’explosion du capital en recherche de rendement. Mais la multiplication des fonds de pension et la hausse de la part des dividendes dans la valeur ajoutée jouent également. Enfin, quelle que soit l’origine des sommes, le fait est qu’on voit le résultat lorsque des acteurs spéculatifs deviennent prépondérants sur un marché.



  3. Tu continues à penser que les prix ne sont pas arbitraires. Je le répète donc : l’offre est contrainte, la demande, elle, ne l’est pas (ou sinon par la masse totale de capital sur les marchés). La demande spéculative appelle la demande spéculative, et les prix sont la conséquence de cette folie.





    C’est une vision simpliste. Perdre un travail n’est pas perdre la vie.

    Tu as beau dire que tu n’es pas marxiste (…)



    Je songeais à la mort d’une exploitation, pas à la mort du fermier. A nouveau tu as voulu y voir autre chose.





    Sur quoi bases-tu ce prix équitable ? Comment l’estimes-tu équitable ? Cette estimation se basera sur un étalon de prix et celui-ci est le marché.



    Je ne proposais pas un nouveau système de fixation des prix, je m’opposais simplement à la sacralisation du prix du marché et ces histoires de libre consentement pour enfants.





    Enfin et pour préciser, entendons-nous bien : je ne suis pas fan de la finance, je porte un jugement moral négatif sur les très hauts salaires et bonus. Sauf que :

    * Quand on me parle de super-taxation des riches, je m’en cogne : de toute façon qu’on le fasse ou non ça ne changera pas grand chose à l’économie de la France. Mais puisque le résultat est plutôt négatif, j’y suis défavorable. Je suis plus attaché aux résultats qu’aux moyens.

    * Je reconnais pleinement l’utilité de la majorité des institutions financières, de leurs mécanismes et de leurs instruments.

    * Je n’assimile pas “capital” à “gros riche fumant son cigare” car je n’ignore pas la place de l’assurance-vie du petit cadre sur les marchés. Et quand je parle de demande spéculative sur l’immobilier, ça inclue le petit prof qui veut se faire une rente. Et pour cette raison je n’ai aucun placement dans l’immobilier.


Le 23/03/2013 à 16h 05







Ph11 a écrit :









J’ai essayé d’expliquer deux choses.





  1. Le terme ajuster laisse accroire à une valeur sous-jacente à laquelle les marchés chercheraient à coller. Peut-être parce que l’intuition à la peau dure, peut-être du fait d’une confusion avec la valeur tendancielle que les traders s’efforcent de deviner. Or une telle valeur sous-jacente n’existe pas. Je ne crois pas que nous soyons en désaccord là-dessus.



  2. Une demande de nature spéculative vient faire concurrence aux autres formes de demande, avec un effet significatif sur les prix. C’est le cas sur les ressources et sur l’immobilier. L’offre y est bien contrainte physiquement mais pas la demande spéculative.



    2.1) Or, quand la demande spéculative domine les prix, puisque celle-ci repose sur l’anticipation des prix, alors la demande spéculative détermine la demande spéculative. Et on tombe dans l’arbitraire.



    2.2) Contrairement à la caricature de marxiste mal dégrossi que tu fais de moi, mon problème n’est pas tant moral qu’utilitaire.





    Remarques en vrac :

  3. Le concurrent n’est pas le seul à pouvoir faire baisser les prix. L’acheteur le peut aussi si le rapport de force est à son avantage, il suffit de regarder la grande distribution où trois acteurs détiennent un pouvoir de vie et de mort sur le producteur d’oeufs.



  4. Tu estimes que le prix du marché est le bon. D’autres peuvent penser que le prix équitable entre les parties est le bon. Une partie n’est-elle pas lésée quand elle ne touche qu’une maigre part de la valeur ajoutée, et pas assez pour vivre correctement de son travail alors que la valeur de celui-ci est reconnue ?


Le 23/03/2013 à 15h 00

Au secours : “il” a encore frappé.









olivier4 a écrit :



je ferais remarquer que c’est aussi depuis qu’on essaie d’elever les hommes a devenir des gendres idéales qu’ils usent de la violence et se comportent comme de sales machos qui ne respectent pas la femme.





Oui, c’est sûr, la violence conjugale n’existait pas avant qu’on l’interdise. Et le patriarcat était vachement plus respectueux des femmes, tu penses bien. Tout ça c’est comme la délinquance, ça n’existait pas avant mai 68. Merci pour cette analyse historique pointue.



Signé Olivier4 !







olivier4 a écrit :



ah oui il y a aussi un phénomene que les feministes ne comprennent pas. le second degrés.





Une femme explique que, chaque fois qu’on pointe le harcèlement dont elles peuvent être victimes, des boulets affirment qu’elles ne comprennent pas l’humour. Un homme lui répond qu’elle ne comprend pas l’humour.



Second degré ? Non. Signé Olivier4 !





ca reste un jeu. or le jeu n’es pas la réalité vous etes bien d’accord?



Balancer des insultes sexistes c’est grave, sauf si c’est dans un jeu vidéo. J’adore. Signé Olivier4 !


Le 23/03/2013 à 14h 05







Ph11 a écrit :



Il finit toujours par s’ajuster.





Le terme ajusté est trompeur car il laisse à penser que le marché reflète une valeur “réelle” sous-jacente. Mais nous avons des biens qui sont quasiment devenus de purs produits financiers, comme l’immobilier ou l’or. Dans ces cas-ci l’offre et la demande sont avant tout de nature financière. Il n’y a pas de correction possible par rapport à une valeur “réelle” sous-jacente. Le marché n’a pas besoin que des ménages puissent acheter des logements ou y habiter, il suffit que d’autres investisseurs financiers veuillent acheter (je simplifie pour mieux illustrer).



Si demain le marché de l’or s’écroule, le marché ne se sera pas ajusté. Il aura simplement arbitrairement changé d’avis.





Le prix est une question de négociation et de consentement mutuel.

Je possède des oeufs, tu possèdes du lait, j’ai besoin de ton lait, tu as besoin de mes oeufs. Si on se met d’accord sur 1l lait pour 6 oeufs, c’est que j’estime queton litre de lait vaut plus que mes 6 oeufs parce qu’il m’est plus utile que mes 6 oeufs et que tu estimes que mes 6 oeufs valent plus qu’ 1l de ton lait parce qu’ils te sont plus utiles que ton litre de lait.



Tu affirmes que tu estimes le litre de lait au-dessus de six oeufs parce qu’il t’es plus utile que ceux-ci. Mais parfois le marché te permet de payer trois oeufs seulement. C’est là que le vendeur de lait se sent lésé : il sait qu’en termes d’utilité son lait vaut plus que trois oeufs.



Cela dit je ne voulais pas ouvrir un débat là-dessus et ma vision du sujet est loin d’être marxiste. Si tu te rappelles bien je ne faisais que reformuler les propos de Nithril tout en te donnant raison.


Le 23/03/2013 à 13h 45







Elwyns a écrit :



Pourquoi se casser la tête sur un sujet si “primaire”





Rahan, pourquoi est-ce que tu cherches à faire du feu, à quoi ça pourrait bien t’avancer de toute façon ? Un jour tu vas faire brûler toute la savane et le monde sera désert après ça.



Plus sérieusement, je ne connais pas de sujet moins primaire que l’esprit humain, où réside la compulsion sexuelle. C’est un sujet fascinant et effrayant, le dernier territoire vierge chez l’être humain, qui questionne toute notre nature et notre comportement et ce que nous croyons en savoir.







Drepanocytose a écrit :









Tu m’expliques pourquoi elle existe (la réponse était assez évidente), pas ce qu’elle est. Et au passage ça n’a rien à voir avec le grégarisme : la compulsion sexuelle est présente dans tout le règne animal, de l’huître jusqu’aux animaux solitaires.


Le 23/03/2013 à 13h 21







Elwyns a écrit :



tout simplement car elles (…) n’aiment pas les femmes





Bien entendu mais ça ne répond pas à la question. ;)



Qu’est-ce qui fait que je trouve du plaisir à contempler le galbe de la jambe d’une femme, la fragilité de sa nuque, le vertige de sa chute de reins et la forme de ses seins ?



A ma connaissance aucune approche intellectuelle n’est parvenue à saisir le mystère de la compulsion sexuelle, cet effrayant abîme si familier et pourtant insondable.


Le 23/03/2013 à 13h 02







Ph11 a écrit :



Au fait, si tu es certain que les prix sont mal-évalués par le marché, qu’est-ce que tu attends pour investir en bourse ? Va-z-y ! Tu t’enrichira très vite puisque les prix sont mal évalués.





Tu ne t’enrichiras que si le marché finit par reconnaître son erreur (de gré ou de force). <img data-src=" />



Quant aux prix et aux salaires, c’est une affaire de rapport de force. Pas une affaire de valeur intrinsèque. C’est ce que voulait dire Nithril au début je pense, même si sa réaction me semblait déplacée : le patron peut certes se planter dans l’appréciation du coût d’une maternité mais celui-ci n’en demeure pas moins réel, comme tu l’avais justement expliqué.







Drepanocytose a écrit :



Je m’amuse à lire les “Jeune et Jolie”, “20 ans”, etc qui sortent avant l’été.

Systématiquement tu as un sondage marronnier qui demande “Peut-on se passer des mecs ?”

Réponse systématique, constatée depuis que je fais ca : un “OUI” écrasant.





Personnellement je n’ai jamais réussi à comprendre que les femmes ne soient pas toutes lesbiennes, mais ce doit être un biais d’homme hétéro.

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Le 23/03/2013 à 12h 31

D’un côté je suis un des premiers à être choqué par plusieurs comportements de la “communauté geek” (disons celle autour de l’info), de l’autre je redoute une chasse aux sorcières qui réfrénerait à l’excès les comportements. Qu’on le veuille ou non, l’objetification existera toujours, de même que la guerre des sexes, de même que les représentations fantasmatiques, etcétéra. Ça répond à un besoin, s’opposer ça est stérile. Au mieux on peut baliser les limites, et encore en étant très prudent.



Après, sur la forme, beaucoup de choses m’ont fait rire (le passage en revue des corps de Lara Croft par Joystick, chapeau), mais quand je vois mentionnés des “cis-hétéros” (référence à la théorie du genre), j’ai simplement envie d’arrêter la lecture. Sur le fond c’est un article fleuve où l’on recense tout et n’importe quoi, où l’on fait des amalgames en série. Le propos s’égare et se disperse.

Le 23/03/2013 à 16h 25







Tarpan a écrit :



Mais bien sur bande de bisounours : des éleveurs vont continuer à élever, nourrir, soigner, vacciner des bêtes qui ne leur rapporteront rien… !!!





Pour le formuler plus raisonnablement : dans nos pays la quasi-totalité de l’espace est occupé par l’homme. Si bien que la faune n’a que peu de possibilités d’exister si elle contrevient à nos besoins. Or un boeuf d’une demi-tonne est rarement compatible avec nos usages de l’espace.


Le 23/03/2013 à 12h 05

Les pubs pour les steaks restent autorisés en revanche, il est vrai que la consommation de viande ne représente que quelques centaines de millions de boeufs tués par an après des années d’élevage dans des cages étriquées, rien à voir avec cette horreur insupportable qu’est la tauromachie.



On me susurre qu’il restera aussi possible de publier des vidéos expliquant pourquoi les femmes sont à l’origine de tous les pêchés de l’humanité et autres preuves que la France sera musulmane dans dix ans et que les juifs sont les maîtres secrets du monde.



En revanche, rassurez-vous, les odieuses images d’allaitement où l’on voit des seins resteront soigneusement prohibées, non mais ! L’internaute devra se contenter de contenus décents, comme les clips de hip hop.



Ah ! Les règles Google…

Le 22/03/2013 à 17h 17

J’ai déjà répondu à presque tout, je ne vais pas me répéter.









tmtisfree a écrit :



On croirait lire un alarmiste du pic pétrolier, uranium, gaz, etc en train de défendre le non-sens qu’est le calcul du ERoEI : tu devrais arrêter de manger du pain parce que l’énergie produite pour le fabriquer dépasse largement celle contenue dans celui-ci (et c’est valable pour tout ce qui est produit, même naturel).





Toi tu as lu ce papier stupide de Forbes ou je ne sais plus quel autre magazine populo de la droite ricaine sans brancher ton esprit critique. Laisse-moi t’expliquer :




  • Si tu veux produire de l’énergie pour extraire des ressources, l’EROEI est primordial.

  • Sinon on s’en cogne. Donc pour le pain on s’en cogne.



    Personne n’a jamais prétendu autre chose, contrairement à ce qu’affirmait ce tribun décérébré auquel tu te réfères.





    De toute manière, cela n’est pas reflété dans les prix des commodities qui n’est que la traduction de l’offre et de la demande



    Le coût de production contraint l’offre. C’est pourtant de l’économie élémentaire.





    Et ? Si une matière première ne convient pas ou plus (càd trop chère, ou non rentable, ou passé de mode, etc), on en change et on s’adapte. Il n’existe pas de cas où la rareté physique d’une matière première n’aie pas conduit à mieux et moins cher.



    Discours religieux.





    C’est la rengaine favorites (ie le mythe) des déplétistes alarmistes à courte vue.



    Je n’ai pas mentionné de pic, ni de courbe de Hubert. Ces modèles sont forcément exacts en substance dans un monde fini mais il est impossible de dire si le pic est passé ou arrivera dans mille ans (ou des milliards d’années si l’exploitation spatiale pouvait un jour être viable en masse - ce dont je doute), et il peut y avoir plusieurs pics, les courbes réelles n’ayant rien à avoir avec la courbe idéale. Et l’on ne peut pas déduire le futur d’une ressource par son passé.



    Voilà pourquoi je n’ai à aucun moment parlé de pic de production. Je te parle simplement de ce que tu trouves dans les rapports de Total, à savoir l’obligation de se tourner vers des gisements plus complexes à exploiter (et, en l’occurrence, plus coûteux). Alors peut-être que tous les employés de Total, Shell et compagnie sont des abrutis new-age mais je crois plutôt que le problème vient de toi.



    Je me suis borné à mentionner une réalité que n’importe quel minier ou pétrolier t’expliquera.





    Les prix ont certes augmenté (c’est en partie cyclique et suivant la demande), mais ils ne sont pas plus cher qu’il y a 30-40 ans ou même en remontant plus loin dans le temps



    Arrête de te fixer sur les prix d’il y a quarante ans, ils ne disent rien des prix des quarante prochaines années. Ceux-ci augmenteront pour certaines ressources (comme le pétrole), ils pourraient tout à fait diminuer pour d’autres, tout dépend de l’état respectif des gisements, de l’élasticité de la demande vis-à-vis des prix, des gains de productivité qui pourraient potentiellement compenser la hausse des coûts d’extraction, etcétéra.



    Je n’ai pas dit : les prix vont augmenter. J’ai dit : les gisements sont de plus en plus pauvres et difficiles à exploiter, ce qui est une contribution négative à la croissance, et dont l’ampleur est exponentielle. Essaie de comprendre ce que ça veut dire et tu réaliseras que c’est incontestable.





    Resources are not, they become[/url]

    Oui, je connais, c’est un papier brillant. Mais il faut en percevoir les limites : si demain l’aluminium, le cuivre, l’or, et autres deviennent inabordables, que tout ce que tu as sous la main c’est du carbone et de l’hydrogène, tu es dans une sacrée mouise ! Et il y a une limite aux alternatives possibles car, pour citer une autre phrase brillante de justesse : physics is a bitch.



    [quote]C’est apparemment logique, mais c’est faux parce que cela se base sur le modèle linéaire (et simpliste) d’innovation. Comme l’a l’a très justement fait remarquer Shumpeter :



    On s’en cogne. D’abord ça n’aide en rien dans le problème dont nous discutons, ensuite Schumpeter est un économiste du XIXème. Autrement dit un type qui ne voit l’innovation que de très loin et qu’il attribue avant tout à l’entrepreneur (en bon économiste qu’il est), et ensuite un type dont les conclusions reposent sur le XIXème siècle et qui n’intègre pas du tout les changements survenus depuis dans la formation de l’innovation. Si tu veux comprendre l’innovation, lis plutôt Thomas Kuhn.



    Maintenant ce que je dis c’est que pour accroître la productivité, le plus efficace est de donner aux humains des transports rapides, des communications instantanées, une vie longue, une société de la connaissance, des machines fortes et rapides comme mille hommes et de les libérer des tâches ménagères. Une fois que c’est fait tu te retrouves avec une société dont les coûts se situent désormais dans la gestion de la complexité. Problèmes qui ne peuvent être en général résolus que par toujours plus de complexité, d’où des rendements décroissants. La croissance de la taille des équipes dans le développement logiciel en est un excellent exemple.



    Je ne dis pas qu’à partir de là tu ne peux pas avoir de percée (les IA sont la réponse évidente). Je dis simplement qu’il est normal de voir des rendements décroissants grandir et s’opposer à la croissance.





    Une étude de 2007 ne dit pas autrement :



    Si tu souhaites discuter du sujet, évite de prendre le premier article trouvé sous Google alors que celui-ci aborde le sujet sous l’angle de la comptabilité. Ce que manifestement tu n’as pas saisi, comme tout le reste de l’article.



    Car le passage que tu cites ne concerne que les retours directs sur investissement des dépenses publiques de R&D (pour les universités elles-mêmes), alors qu’un peu plus loin l’auteur explique très clairement que les fruits de ces investissements se retrouvent dans le privé. Ou, pour citer sa conclusion : “Many elements of university and government research have very low returns, overwhelmingly contribute to economic growth only indirectly, if at all, and do not belong in investment.”



    Encore une fois, le souci de l’auteur est l’examen de la comptabilité. La signification de cet article que tu n’as pas du tout compris, c’est que les dépenses de R&D ne doivent pas être comptabilisées comme investissements mais comme capital au même titre que les infrastructures.





    Donc progrès scientifique n’implique non seulement absolument pas innovation mais il est même caractérisé par une déconnexion complète de la chose économique.



    Ces propos sont aberrants. Penser que l’innovation et la compréhension du monde n’ont rien à voir avec l’IRM ou des transistors nanométriques… C’est fou.





    Ta formation et ton égo, tout le monde s’en … moi le premier.



    Tu trouvais pourtant ça pertinent dans ton dernier post.





    Thanks for playing.



    La moquerie est chez toi un cache-misère.


Le 22/03/2013 à 06h 43







tmtisfree a écrit :



C’est l’objet même du lien de prouver que non seulement la répartition n’est pas un système stable et juste





Ton lien :




  • Prouve qu’il a fallu léser la toute première génération de cotisants (de façon bénigne)

  • Ne prouve pas que le rendement actuel doit être inférieur à l’épargne, tout vient du rendement infini des premiers pensionnés n’ayant pas cotisé.

  • Ne prouve pas que le système serait instable.





    Je ne discute pas d’autre système que celui par répartition, n’importe quel autre étant de toute manière meilleur et plus juste puisque laissant le choix. Tu peux continuer tout seul de discuter entre toi-même.



    Tu prônes l’abandon d’un système au profit d’un autre tout en refusant d’examiner si ce nouveau système est meilleur, simplement en regardant les défauts du premier ?





    Encore du charabia, c’est ta spécialité. Change de crémerie.



    En quoi est-ce du charabia ? On n’a pas vu d’augmentation de la rémunération du capital dans la valeur ajoutée depuis trente ans ? Les chiffres sont disponibles et limpides. Ou alors que contestes-tu exactement ?





    1/ C’est faux pour la plupart des matières premières qui sont récupérables de manière économiquement rentable et dont les réserves sont non seulement plus importantes que jamais, mais avec des prix en baisse continue depuis 30 ans (par exemple les métaux).



    Je n’ai à aucun moment écrit que leur extraction n’était pas économiquement rentable (surtout qu’on s’en tape : le problème est de savoir s’il y a de l’uranium bon marché pour tous, pas de savoir si l’extraction est rentable en vendant à prix d’or). J’ai dit qu’il fallait de plus en plus d’énergie pour extraire, c’est à dire de plus en plus de ressources pour extraire de nouvelles ressources.



    Je n’ai pas non plus dit que les ressources étaient épuisées, en revanche les gisements sont de plus en plus pauvres et difficiles à exploiter.



    Quant aux prix des ressources, pendant longtemps les gisements de qualité et faciles à exploiter étaient nombreux et il suffisait d’aller vers ceux-ci pour répondre à l’accroissement de la demande. Depuis dix ans, avec l’arrivée de la Chine et des autres, les prix ont explosé car la demande n’a pu être satisfaite qu’en allant vers des gisements de moindre qualité. Et plus le temps passera, plus nous devrons exploiter ces gisements pauvres. Je ne sais pas si le résultat en sera un pic de production ou non. En revanche je sais que c’est un facteur de baisse de la productivité dont l’amplitude augmente exponentiellement.





    3/ Le progrès scientifique n’a qu’un rapport lointain (quand on en trouve) avec l’innovation/développement économique et la création de valeur qui en découle.



    Pas d’accord mais on va zapper.





    De plus personne n’a de boule de cristal pour savoir si “l’essentiel des gains de productivité ont déjà été réalisés”, toi moins que les autres au vu de tes ‘spécialités’.



    Le ralentissement de la croissance est pourtant dans l’ordre des choses : d’abord on résout les problème simples à résoudre, puis restent les problèmes chiants, nécessitant beaucoup de ressources, de complexité, etcétéra. C’est logique. Encore certains pourraient avancer que chaque connaissance engendre de nouvelles connaissances mais dans la mesure où tu penses pour ta part qu’innovation et progrès scientifique n’ont rien à voir…



    Mais bon, j’admets que la proposition ne peut être ni confirmée ni infirmée.



    Quant à ma formation, je pense qu’étant physicien à l’origine, et aujourd’hui dans le développement logiciel, j’ai eu l’occasion de voir de nombreuses facettes de l’innovation. Or j’ai constaté l’omniprésence des rendements décroissants dans les deux domaines.





    Let’s try something else. HarmattanBlow to Earth: biiiip, doesn’t compute as I was exclusively writing about the collectivist regime, nothing else. Understood?



    Relis donc ton précédent message et tu verras qui de nous deux s’est emmêlé les pinceaux.


Le 21/03/2013 à 14h 54







tmtisfree a écrit :



Les réponses sont données dans le lien, que tu n’as manifestement pas lu





Si tu fais référence à la partie selon laquelle il faut qu’une génération soit perdante, en effet, il y en a eu une : celle des premiers cotisants qui a fourni le magot de départ en tant que contribuable. J’insiste donc : rien dans ton lien ne prouverait que le système est condamné. Relis-le donc toi-même.



Par ailleurs tu as admis qu’il faudrait aussi léser des générations pour abandonner le système par répartition au profit d’un système par capitalisation. Donc tu prônes que nous lésions de façon importante les pensionnés actuell au motif que dans le passé la première génération a été lésé (de façon bénigne au vu du nombre de pensionnés d’alors).





On n’est pas en train de discuter du système de capitalisation mais de l’insolvabilité chronique et irréversible de la répartition.



Tu as avancé cette hypothèse (fausse) pour démontrer qu’il nous faut basculer dans un système par capitalisation. Je remets les choses dans leur globalité en montrant que les vrais problèmes qui affectent le système par répartition (et qui ne sont pas ceux que tu décris) affectent également le système par capitalisation. Davantage ou moins, je ne sais pas, tout dépend du risque de le retraite par capitalisation.





Relis ta phrase : “monde parfait” et “monde imparfait” et 2 fois “ce à quoi nous avons assisté” pour chacun : il faudrait savoir. Ton explication démontre par ailleurs simplement les tares du système actuel.



Je ne vois pas quelle contradiction tu veux pointer. Qui plus est les tares ne sont pas celles du système actuel mais celles de tout système où la croissance n’accélère pas d’année en année. C’est à dire de tout système économique vraisemblable, en particulier au vu des contraintes physiques (indépendantes du système économique) que je détaille plus loin (partie sur les rendements décroissants).





Le capital est à la base de l’activité économique et les dividendes ne font de payer l’investissement en capital comme d’autres sont payés pour leur temps, produits ou services. Qui investirait pour ne rien en retirer ?



Le problème est que le capital exige un rendement de plus en plus élevé et capte une part de plus en plus grande de la valeur ajoutée. Et ce alors même qu’à la base on n’avait pas besoin de plus de capital puisqu’on n’avait pas davantage d’opportunités d’investissement à lui proposer (moins en fait, puisque la croissance a diminué).





De plus, il n’y a rien d’étonnant à ce que la croissance diminue (…)



Oui mais pas à cause du méchant gouvernement. C’est le fait de rendements décroissants.

* Des matières premières dont l’extraction est de plus en plus coûteuse énergétiquement. Au point qu’extraire un kilo de pétrole nécessite aujourd’hui de brûler quasiment un kilo de pétrole.

* Des progrès scientifiques de plus en plus difficiles (un homme pour le vaccin contre la rage, mille pour le vaccin contre la grippe).

* Des progrès scientifiques de moins en moins utiles : une fois que l’homme mange à satiété, se déplace à 50 km/h, peut soulever des milliers de tonnes avec une grue et assembler des chaînes pondant une voiture en trois minutes, l’essentiel des gains de productivité ont déjà été réalisés.





Eh bien non, et c’est même le problème principal : on les force à cotiser alors que ce n’est pas dans leur intérêt. (…)



Je suis ravi de voir que tu reconnais qu’il y a bien des cotisations forcées dans le système par capitalisation. Mais comment cela affecte t-il ta défense de ce système ? Au moins dans le système par répartition les cotisations s’accompagnent d’ouverture de droits.





Personne ne cotise à dix régimes (…)



En effet, cela veut-il dire que tu reconnais avec moi que l’épargnant encourt un risque significatif en cotisant à un système par capitalisation ? Risque qui affecte nécessairement son rendement.


Le 21/03/2013 à 13h 04







tmtisfree a écrit :



Je constate que tu n’a rien à opposer à la démonstration mathématique que le système par répartition est une chaîne de Ponzi : c’est heureux.





Mais parce que tu modifies arbitrairement la définition du schéma de Ponzi. Il a fallu provisionner la première année de cotisation avant de démarrer le système, d’où un déséquilibre créé à l’année 0, oui. Tu sais très bien que ça n’a rien à voir avec un schéma de Ponzi qui n’est viable que tant que la base des cotisants s’élargit. Tu pourras répéter autant de fois que tu veux que le bleu est rouge, il n’en sera pas moins bleu pour autant.





Ces opportunités dépendent du niveau de liberté économique (…)



Quand bien même ce serait la faute du méchant gouvernement, le fait est que le système doit fonctionner dans le réalité présente et non pas dans le monde merveilleux des licornes et du libéralisme. Et de toute façon, même dans ce dernier, dès lors que le rendement du capital n’augmente pas chaque année, le problème reste le même.





Je ne sais pas d’où tu as recopié ce charabia sans nom, qui est non seulement logiquement incohérent, mais est parfaitement incompréhensible, mais c’est une belle performance de non-sens.



Le vieillissement déstabilise le système, il faut donc soit augmenter les cotisations, soit diminuer les pensions, soit accroître les rendements en augmentant par exemple la part des dividendes dans la valeur ajoutée, ce qui se fait au détriment des salaires. En quoi est-ce illogique ou incohérent ? Les trois solutions ont été mises en œuvre au cours des trente dernières années dans les pays ayant recours à la capitalisation.





Au moins il y a peu de fautes d’orthographe.



J’ai malencontreusement écrit “perte” au lieu de “part” et oublié le pluriel de crise mais il n’y avait aucune faute d’orthographe. Pour un message rédigé à minuit, ça se comprend.



Mais puisque le sujet te tient à cœur, laisse-moi te signaler que dans ton propre message je compte :




  • Une faute de conjugaison (“veux” au lieu de “veut”)

  • Une construction illogique (“mais est parfaitement incompréhensible, mais c’est une belle performance de non-sens”)

  • Plusieurs fautes de ponctuation.



    Inutile de me remercier.





    Non. On capitalise librement en qualité comme en quantité.



    Tu ne prends en compte que les pensions en omettant le fait que les actifs cotisent aussi indirectement, que ce soit via des dividendes toujours plus élevés au détriment des salaires, des loyers toujours plus coûteux, etcétéra. La rémunération du capital a augmenté en même temps que la croissance diminuait, au détriment des actifs, et ce alors que l’offre de capital croissait plus vite que la demande.



    Et maintenant j’imagine que tu vas prétendre que le salarié et le locataire versent ces cotisations indirectes au bénéfice d’autrui de leur plein gré.





    Je ne connais aucun investisseur sérieux à long terme qui ne mise que sur une seule société ou un seul type d’investissement : c’est la ruine assurée à échéance.



    Tant que le cotisant confie son épargne à dix régimes de retraite différents, au moins un survivra au terme de ces quatre-vingt années ? Donc pas de problème ?





    L’intérêt propre de chacun est dans l’intérêt de tous : effectivement, il n’y a pas rationnel d’argument à opposer à cela, ce que tu exemplifies comme à ton habitude de bien belle manière.



    Sauf que tu utilises un vilain petit tour : les libéraux affirment que c’est lorsque tous suivent leur intérêt propre que l’intérêt général est réalisé, toi tu es en train d’affirmer que ton intérêt propre est identique à l’intérêt général.


Le 20/03/2013 à 23h 27







tmtisfree a écrit :



1/ Une preuve mathématique suffira. Dans le système par capitalisation, tu retires ce que tu y as mis plus les intérêts. Il n’y a pas à voler Pierre pour payer Paul. Il est donc toujours en équilibre à la différence du système actuel.





Apparemment tu n’as pas compris ce que je disais. En effet tu zappes un petit détail : d’où vient l’argent des pensions dans le système par capitalisation ? De l’économie, c’est à dire des actifs. Donc les rentes versées aux personnes âgées, même dans le système par capitalisation, viennent des actifs.



Maintenant, à l’époque où les retraités étaient rares et mourraient jeunes, le capital injecté par les cotisants représentait un faible volume, et les pensionnés n’extrayaient aussi qu’un faible volume. Mais que se passe t-il lorsque le capital et les besoins sont multipliés par dix alors qu’a priori les opportunités d’investissement demeurent en nombre égal ? Dans un univers parfait les rendements diminuent et pour y remédier on augmente la perte des dividendes dans la valeur ajoutée au détriment de celle des salaires, ce à quoi nous avons assisté ces trente dernières années. Dans un univers imparfait cet excès de capital déforme les prix, entraînant crise et destructions de valeur. Un mélange des deux aboutirait à une diminution des salaires et des pensions, exactement ce à quoi nous avons assisté.



Tout comme le système par répartition, le système par capitalisation ponctionne les actifs. Un peu moins si le capital qu’il apporte permet de créer plus de valeur ajoutée, mais passé ce point il est probable qu’il aboutisse en fait à détruire de la valeur ajoutée.



Dernier détail : si je cotise à vingt ans, la société existera t-elle toujours à mes cent ans ? L’espérance de vie des sociétés est plus courte que cela, même si les sociétés financières tendent à durer plus longtemps.





2/ Elles sont médiocres pour la simple raison que viser l’intérêt propre de chacun, c’est viser l’intérêt de tous parce seul les individus connaissent leurs besoins.



Donc tu vises évidemment ton intérêt propre, et c’est par ce moyen que tu vises l’intérêt général. J’adore les libéraux. Ok, je passe, face à la foi la raison ne saurait avoir de prise.


Le 22/03/2013 à 15h 30







FURYO a écrit :



automédication = 100.000 morts par an…





En France ? Ça sort de quel chapeau ce chiffre aberrant ?





En attendant sur la parapharmacie…. vive la vraie concurrence, mais dans des vraies pharmacies



Pouquoi la parapharmacie devrait-elle être exclusive aux pharmacies ? Je ne vois même pas ce que ça vient faire dans une pharmacie (à part permettre la rentabilité et le maintien en zone rurale). Ce n’est pas comme si il fallait des conseils particuliers avant de se tartiner une crème anit-peau d’orange au collagène, du moins pas plus qu’avant de bouffer du pamplemousse ou de boire des boissons énergisantes.


Le 22/03/2013 à 15h 22



Bénéfique pour la santé publique à plus d’un titre : d’abord parce qu’il est certain qu’avec des marges réduites, les sites de vente vont faciliter l’accès aux médicaments, et donc à la santé, d’un certain nombre de patients, sans qu’il faille pour autant en déduire qu’il y aura surconsommation.



Ça c’est du pipeau. Soit les médicaments concernés sont ceux disponibles sans ordonnance et ça n’aura aucun effet sur la santé (ou alors légèrement négatif), soit on pourra acheter les médicaments interdits en France ou seulement sur ordonnance et là les conséquences négatives sur la santé l’emporteront de très loin.



Quant à l’argument sur les prix, bon, disons que ça permettra en moyenne une économie de 1€ par an et par foyer. Sacré progrès.



Je ne suis pas contre (tant qu’on parle uniquement des médicaments librement disponibles en France). Mais “une victoire pour les patients”, laissez-moi rire.





Après je me demande vraiment ce que vient foutre sur PCI cette tribune d’avocats ayant des intérêts financiers dans l’affaire. A la fois parce que ce n’est pas dans les habitudes de PCI (contrairement aux quotidiens nationaux qui exposent souvent des opinions partisanes contradictoires) et parce les enjeux n’ont qu’un lointain rapport avec le champ de PCI que sont les nouvelles technologies pour simplifier.

Le 22/03/2013 à 15h 13







loser a écrit :



Moi je trouve ça énome. 17000 demandes par an: ça fait 50 par jour en moyenne. Est-ce qu’une comission rogatoire est obligatoire pour faire ces demandes? Est-ce que les CR sont accordées pour les délits, ou seulement pour les crimes, ou pour ce qui est en rapport avec le terrerisme par exemple?





S’il s’agit d’obtenir l’IP attachée à un email, un simple délit suffit, et c’est tout à fait normal. Même pour une simple injure en public on doit pouvoir poursuivre un internaute masqué derrière un pseudo.



Maintenant la grande majorité des demandes doit vraisemblablement relever de la veille contre le terrorisme. Autrement dit la surveillance de tous les propos extrémistes et menaçants, que ce soit en politique ou en religion. Il s’agit de connaître les noms des personnes et leurs contacts afin de repérer des réseaux et des individus dangereux.



Le nombre final de demandes me semble raisonnable. Je suis davantage surpris, et désagréablement, par l’absence de requêtes de contenus.



PS : Je trouve les sociétés américaines beaucoup plus transparentes lorsqu’il s’agit de dévoiler les requêtes gouvernementales que lorsqu’il s’agit de leurs propres opérations lucratives.


Le 22/03/2013 à 14h 56

Dans la série fausses bonnes idées…



Et d’une j’en ai ma claque d’entendre parler d’obsolescence programmée vu que lorsqu’on la pointe du doigt, dans 95% des cas, ça n’en n’est pas.



Ensuite je m’avance sans doute mais je suis à peu près certain qu’il est impossible de faire une bonne loi sur le sujet. Exemples de propositions à la con…





  1. Les listes techniques avec durée de vie minimale selon les appareils ? C’était déjà idiot sur les lampes, j’imagine les hordes de fonctionnaires qu’il va falloir pour mettre à jour ces listes dont les spécifications reflèteront en définitive le nombre de couleuvres que l’industrie aura réussi à faire avaler (vu qu’ils sont les seuls à détenir les infos nécessaires), listes qui finiront par être obsolètes et incapables de suivre l’innovation, défavorisant celle-ci en forçant de nouveaux produits dans des carcans innapropriées faute de case adaptée.



  2. Une jolie loi très simple rendant illégal le fait d’intégrer une limite de durée de vie dans les contraintes de conception. Sauf qu’une fois ce joli texte écrit, comment prouver en justice que le choix de tel composant grillé après deux ans ne relevait pas d’une simple gestion des coûts ? On aura peut-être un jour une condamnation parce que des mecs n’y auront pas été assez finement et voilà tout, basta, en pratique ça n’empêchera absolument pas de faire de l’obsolescence programmée.



  3. Obligation d’afficher une durée de vie moyenne sur les produits. Et hop ! Un petit coup dans les rotules pour nos jeunes pousses dont certaines devront faire produire N prototypes et payer des types pour les faire fonctionner en boucle, le tout en retardant la mise en production.

Le 22/03/2013 à 10h 39







olivier4 a écrit :



dieudonné n’est pas vraiment antisémite.





Donc on n’est pas antisémite si on pense que les juifs sont responsables de tous les malheurs des noirs, qu’ils sont les principaux artisans de la traite négrière, et complotent pour empêcher d’autres mémoires de venir leur faire concurrence ?



Il faut tuer des juifs pour être considéré comme antisémite ?







olivier4 a écrit :



lep en n’est pas franchement antisémite.





Pour Le Pen je ne sais pas. Pour le FN, je pourrais te faire une réponse du même acabit qu’avec Dieudonné. Dans le meilleur des cas Le Pen a été plus que complaisant avec l’antisémitisme.


Le 22/03/2013 à 07h 23







olivier4 a écrit :



on en est arrivé a un point ou on peut plus rie ndire sur le sujet sans se faire taxer d’antisémite ou de nazi

et cest pas seulement sur la shoah en particulier

mais sur le nazisme et toute la période de l’histoire.





Oui il y a un problème là-dessus en occident où chaque parole sur le judaïsme ou Israël est regardée au travers du filtre de l’antisémitisme.



Mais ça n’a rien à voir avec l’ostracisation du FN au temps de Jean-Marie Le Pen qui était, elle, le résultat des idées des membres du FN où l’antisémitisme était presque un marqueur idéologique officieux. Il ne faut pas tomber dans le travers inverse de celui que tu décris et gober des couleuvres : tous ceux qui prétendent vouloir simplement exprimer de banales idées ne sont pas innocents d’intentions antisémite.





Voila la vérité. alors que dieudo provoque et en joue. , que ca choque. ben c’est fait expres. et traiter dieudo ensuite dantisémite et parle de haine

cest exactement aller dans le sens de ce qu’il voulait.



Mais Dieudonné ne fait pas que jouer avec quelques sketches ici et là enfin ! Quand tu fais un spectacle-tribune politique où tu invites Faurisson pour faire un sketch avec lui, tu ne fais pas que faire de la provoc’ pour l’humour, c’est un geste politique en faveur du négationnisme. Et les pires des débordements sont ceux réalisés en-dehors des spectacles, sous une forme là aussi politique et sans chercher à faire preuve du moindre humour.



Et puis, bon, regarde le fond de son discours : il y a la partie sur certaines associations juives (notamment certaines proches de la droite Israëlienne) qui pourrait passer si deux ou trois détails ne faisaient pas tiquer. Mais à côté de ça il y a aussi toute la partie paranoïaque où les juifs sont rendus responsables de la traite négrière et de tous les malheurs des noirs en général. Et enfin il y a le caractère obsessionnel et militant. Et il ne serait pas antisémite ?


Le 21/03/2013 à 17h 06







olivier4 a écrit :



qu’est ce qu’on entend a longueur de journée dans les médias si ce n’est pas la propagande france 2 tf1 anti fn que tu reprends?





On entend à longueur de journée une propagande anti-FN sur TF1 ? C’est quoi cette blague ? C’est sans doute la chaîne ayant le plus de pro-FN. Marine Le Pen n’aborde jamais les juifs, elle ne cible que les musulmans et les étrangers, et ça ça plaît beaucoup à droite et dans les médias de droite. Bon sang, depuis que la fille de Le Pen cherche à faire du FN un UMP bis, il n’a jamais été aussi tendance de défendre le FN ! Zemmour, chantre des médias, qui lui offrent cinq tribunes quotidiennes, est devenu le héraut de ses idées. L’ennemi de mon ennemi…



Le FN était diabolisé dans les médias à l’époque où il était le parti fourre-tout des antisémites, des cathos intégristes, des anti-impôts, et des nostalgiques de l’Action Française et de l’ordre patriarcal. Aujourd’hui il est avant tout le parti des islamophobes et, ça, c’est mainstream. Quant aux anciens, ils ont été priés de se faire discrets, ou ont été virés lors du hold-up de l’héritière et de son mari sur le parti. Quant à toi ton discours est parsemé des éléments de langage de Nabé et de Le Pen, et tu reprends le discours victimaire du FN qui sous-tend leurs élans Poujadistes. Alors qui ici suit comme un abruti ce qu’il entend ?





alors s’il te plait remets toi en cause et cherche un peu a etre plus intelligent quand tu veux parler d’un sujet tel que la politique.



A nouveau tes complexes ressortent. Tu ne peux pas écrire un post sans dire aux autres qu’ils doivent être plus intelligents. Quand on lit ça on ne se dit pas que tu dois être un gars drôlement intelligent, on se demande à quoi sont dus tous ces complexes. Autant te dire que les possibles hypothèses ne sont pas avantageuses.





TU NE SAIS PAS POURQUOI TU NE RESPECTES PAS LE FN



Des kilomètres de faits t’ont été présentés mais tu les ignores.





mais un peu de culture ca te ferait du bien aussi. car pour penser a soi meme faut déja avoir un minimum de culture et une conscience si on veut etre libre.



Tu sais ce qu’on dit de la culture ? Moins on en a, plus on l’étale. Et encore une fois tu n’as pas donné l’image d’un homme cultivé dans ce débat, loin de là.





par exemple au lieu de diaboliser dieudo jessaie de comprendre son cheminement de pensée et jévite le scaricatures qui reposent sur des réputations ou des préjugés



C’est très bien d’éviter les préjugés et de se méfier du ouï-dire. Mais si cette réputation est fondée et que tu es incapable de regarder les faits en face, à quoi est-ce dû ?


Le 21/03/2013 à 13h 20







gavroche69 a écrit :



Avec cependant un très gros doute sur Céline, sont talent n’empêchant pas qu’il ait pu être probablement un gros con ou/et un gros salopard lui aussi.





A mon avis le fait qu’il ait été un gros con a en fait à voir avec son talent. Difficile de trancher avec le reste de la production culturelle si on n’a pas un esprit qui tranche lui-même avec le reste de l’humanité. Ce qui n’implique pas forcément d’être un gros con mais c’est une des voies possibles.







olivier4 a écrit :



le probleme c’et pas de pas avoir lu nietzsche mais c’est la répons que vous me faites. lisez nietzsche et arretez de repeter ce qu’on entend en boucle a la téloche.





J’ai lu Nietzsche sans doute avant que tu ne sois né et je n’ai pas de télé. Si l’arrogance pouvait tuer tu serais déjà six pieds sous terre. Je ne réponds pas au reste de tes délires où l’on découvre que la Licra est antisémite et le père Le Pen une victime du système médiatique qui diffuse Zemmour sur sept médias.


Le 21/03/2013 à 08h 12







olivier4 a écrit :



“mes opinions” ? ou tes obessions





Le fait est qu’en général, quand un type te parle des maîtres secrets de la France, qu’il se poile un écoutant les blagues juives de Dieudonné et défend Le Pen, et bien, curieusement, il se trouve que les maîtres en question de ses fantasmes sont juifs.



Ce n’est absolument pas ton cas ? Si tu le dis. Mais ne vient pas me dire qu’il n’y a aucun lien entre antisémitisme, Dieudonné et FN, et que tout ça relève de nos simples obsessions.





“soumissions a lepen’? qu’est ce que cela veut dire ?



Tu nous affirmais que les opposants à Le Pen étaient soumis au gouvernement. C’était idiot. J’ai donc retourné ton propos afin que son idiotie te marque. Apparemment ça a fonctionné.





je ne défends pas lepen ni dieudonné je dénonce ceux qui tombent dans le politiquement correct et reprennent la propagande du systeme qu’on entend sur tf1 france 2 et ailleurs



La propagande du système ?! Non mais il faudrait il faudrait arrêter de se foutre de la gueule du monde deux secondes ! Si le FN a une réputation d’antisémitisme ce n’est pas à cause de la vilaine propagande des méchants journalistes de Télérama mais parce que :





  • Parmi ses membres fondateurs et d’origine on trouve une pelletée de type ouvertement antisémites ou provenant de telles organisations (Victor Barthélémy, François Duprat, François Brigneau, etcétéra), y compris un ancien de la Waffen SS.



  • Que Le Pen père n’a au cessé de tenir des propos négationnistes et qu’on a une liste longue comme le bras de déclarations antisémites provenant de membres haut placés du FN.



  • Et la charge est encore plus féroce dans National Hebdo, l’hebdo qui n’est indépendant que sur le papier mais qui a bien plus que des liens avec le FN, jusqu’à un appel aux chrétiens à partir en guerre contre le judaïsme afin que leurs petits enfants étudient la Bible et non la Torah (tu as remarqué ? Ils ont remplacé Torah par Coran depuis).



    Alors prétendre que l’antisémitisme du FN serait une invention des médias, c’est soit une grossière manipulation, soit une sacrée ignorance ! Et ne viens pas davantage me dire que Dieudonné, qui se place en borderline en permanence, traîne avec tout ce que la France compte d’antisémites et de négationnistes, et a pour sujet principal Israël, n’a absolument rien contre les juifs et que tout ça relève de simples coïncidences et que seuls les “inquisiteurs antiracistes” et les “professionels de la repentance” peuvent y voir quelque chose à redire.



    Si ça en a le goût, l’odeur, l’aspect et la forme, c’est que ça en est.



    PS : J’avoue humblement ne pas avoir en tête l’intégrale des citations de Nietzsche. Mais à vrai dire il faudra plus qu’une obscure citation pour m’impressionner, surtout lorsque celui qui la reprend semble prêter autant d’attention et de valeur à cet acte.


Le 20/03/2013 à 23h 10







olivier4 a écrit :



tu vois quand je disais que le antiracistes sont souvent des malades antisémites. ils ont les memes symptomes.





Si c’est à propos de la fin, tu n’as apparemment pas compris que je caricaturais ce que je crois être tes opinions ? Probablement parce que ça te semblait sensé là où n’importe qui d’autre aurait décelé le sarcasme.


Le 20/03/2013 à 13h 57







olivier4 a écrit :



je pense que chier et cracher constamment sur dieudonné c’est un peu déja la marque de sfaibles d’esprit.

(…)

Ensuite c’estfranchement de la naiveté voire un acte collaborationniste

(…)

et puis ca ressemble a de la délation quand on montre la personne du doigt

c’est meme de la lacheté voire de la crapulerie quand on sait

(…)

En quelques sortes ceux qui veulent affronter personnellement dieudo en l’insultant sont réellement des malades voire meme des malades antisémites.





Ceux qui critiquent Dieudonné sont donc collabos lâches, délateurs, faibles d’esprits et antisémites. Dieudonné, plus qu’un comique : un prophète, un messie. On a au moins le droit de ne pas le trouver drôle avec ses private jokes de beauf sur les quenelles ?





c’est comme cracher sur marine lepen (…) c’est plutot une soumission a ceux qui commandent



SI critiquer Le Pen revient à se soumettre au gouvernement, j’en conclus que prendre sa défense signifie se soumettre à Le Pen. Simple logique.



A part ça j’ai du mal à voir en quoi une avocate, héritière de la fortune et du parti de son papa, vivant encore chez celui-ci, parlementaire à l’UE, dont le parti réunit ses cinq cents signatures d’élus depuis cinq présidentielles, et qui a commencé à négocier les alliances électorales avec l’UMP pour les prochaines municipales, serait anti-système. J’ai plutôt l’impression qu’elle nage dans le système depuis qu’elle est gamine et qu’elle a bien compris qu’en crachant dessus elle ferait son beurre. Mais j’imagine que ce n’est que parce que j’ai subi un odieux lavage de cerveau de Télérama et que, contrairement à toi, je n’ai pas appris à penser par moi-même ?



Dernière petite chose : son père était anti-système car il ne voulait pas que le FN exerce un jour le pouvoir, il voulait qu’il demeure un instrument de contestation. Sa fille n’a pas les mêmes ambitions et les siennes impliquent beaucoup de concessions et de compromis. Beaucoup.





apres au lieu de se demander pourqui je vote aux elections faudrait plutot se poser la question de savoir: qui prend les décisions dans ce pays. c’est certainement plus intéressant que de mettre un bulletin dans l’urne

et de raler pendant 5ans.



Je ne sais pas pourquoi, quelque chose me dit que tes maîtres de l’ombre en question comptent quelques Rotschild parmi eux, non ?


Le 19/03/2013 à 23h 22







coolspot a écrit :



C’est d’ailleurs assez drole qu’en 2013 il y est encore tant de monde à croire à la mascarade FN = Nazi <img data-src=" />





Je n’ai pas vu qui que ce soit ici assimiler le FN au Nazisme, et je ne vois guère de monde le faire de nos jours. En revanche le FN a toujours eu des sympathies pour l’antisémitisme, le négationnisme, et des connexions avec les mouvements néo-nazis et skinheads, avec des allées et venues entre les deux. Ce sont des faits.



Cela étant les principales caractéristiques du FN aujourd’hui (la précision est importante) sont le poujadisme et l’islamophobie. Le reste du programme est plus flou puisque très variable d’une année à l’autre : un coup proche des cathos traditionalistes, laïc le lendemain, un coup en faveur de la fin de la progressivité de l’IR (programme 2007), le lendemain promouvant plus de progressivité (programme 2012). On pourrait dire que la troisième dominante du FN c’est l’opportunisme. Ou l’absence de cohérence et de consistance si on veut être optimiste.





C’est les même qui vote à longueur d’années pour les parti fasciste que sont l’UMP, le PS, les écolos, le FDG, etc…



Il est intéressant d’apprendre que ce sont des partis fascistes. Je trouve déjà l’usage du mot absurde à propos du FN puisque impropre, mais son usage à propos des autres partis a de quoi me laisser pantois. Souhaites-tu nous éclairer ?





Le FN n’a certe pas 100% de bonne idées mais c’est l’un des 3 seul parti (avec DLR et l’UPR) à avoir un programme économique et politique réalisable et non tiré dans le fantasme et les promesses de ouioui des autres partie.



Un programme économique réalisable ?

* Le jour où ils auront précisé comment exactement ils comptent mettre en oeuvre la sortie de l’euro, nous en rediscuterons. Sortir de l’euro est faisable mais la façon dont Le Pen en parle revient à jouer à la roulette russe avec une seule balle manquante dans le barillet.

* Quant aux promesses de renégocier avec le reste de l’UE les traités pour sortir de du dogme de la concurrence libre et non faussée, nous savons tous que c’est du pipeau, que ce soit Mélenchon ou Le Pen qui l’affirme. Or, sans ce point, une bonne part du programme économique et sécuritaire (Schengen) du FN est infaisable.





Non parce que c’est à mourrir de rire de lire les programme économique des autre parti alors qu’ils sont tous pro-européen et donc qu’il leur sera impossible d’appliquer la moindre de leur mini réforme promisse car prisonniers des traités. <img data-src=" />



Le FN ne propose pas de sortir de l’UE, seulement de l’Euro. Ils seraient donc tout autant prisonniers des traités que les autres. C’est bien là tout le paradoxe de ce programme qui prétend demeurer dans l’UE mais tout en la transformant (pipeau) et en se faisant une UE à la carte où ils rejetteraient tout ce qui ne leur plaît pas pour n’appliquer que ce qui leur convient, comme si les autres pays allaient s’asseoir en regardant faire.



Car si demain la France se lance dans un bras de fer pour une renégociation d’absolument tout ou presque, comment s’y prend t-elle ? Elle demande poliment ? Elle menace d’une sortie de l’UE alors même qu’elle aura déjà une forte inflation et que la dette augmentera rapidement du fait de l’envolée des taux obligataires ? La menace sera t-elle crédible d’une part, et nos partenaires accepteront-ils d’autre part de se soumettre à la volonté du FN, ou bien préfèreront-ils se séparer de la France ? Ou alors se contentera t-elle de faire sa boudeuse qui ferme les frontières ? Auquel cas la réplique est évidente : la fermeture des frontières d’autre part et la ségrégation de la France. Or dans la mesure où Le Pen ne propose pas la sortie de l’UE, c’est qu’apparemment elle ne juge pas ça souhaitable.



C’est ce que j’appelle le grand flou artistique du FN.





De toute façon même si le FN avait le pire des programme je pense que je voterai pour eux rien que par le fait de faire un gros doigt à cette mascarade “démocratie” basé sur les élections, à cette fumisterie d’arc républicains et pour faire rager tous ces gros cons d’étudiants pseudo-rebelle qui veulent nous apprendre la vie. <img data-src=" />



Voter pour emmerder le monde quitte à sacrifier ton propre avenir ? Tu n’aurais pas du sang Italien ?


Le 22/03/2013 à 10h 26

Addendum : après vérification il semble que ce ne soit pas causé par la rBGH.

Le 22/03/2013 à 10h 20







Drepanocytose a écrit :



L’hormone est une saleté, mais elle n’a pas grand chose à voir avec les mammites.





A vrai dire je ne savais pas exactement ce qu’il en était. Après vérification tu as raison (je n’en doutais pas) mais les vaches sous hormones développent tout de même 80% plus souvent des mastites.



PS : Outre les cas de mammites, les photos Google dans mon lien montrent aussi des vaches qui ressemblent à tout sauf à des vaches.


Le 21/03/2013 à 15h 47

Je trouve injuste cette comparaison entre ACTA et TAFTA. Dans TAFTA il y a en plus de la vache élevée aux hormones avec de vraies mamelles purulentes. Et ça c’est le petit détail en plus qui fait plaisir.



Pour un petit aperçu…

Le 21/03/2013 à 15h 52







RaYz a écrit :



T’es au courant que tu viens d’insulter plus d’un million de personne ? Pas mal !





Ce qui laisse 6,999 milliards de personnes que je n’ai pas traités d’abrutis, c’est plutôt charitable.


Le 21/03/2013 à 13h 12







Tidus93 a écrit :



Si cela ne te plaît pas, n’achètes pas. Personne ne te met un couteau sous la gorge.





Je n’ai pas l’intention d’acheter mais ce qui me désole c’est que comme à chaque fois des millions vont le faire. Et le résultat sera, encore et toujours, une baisse de la qualité des jeux car il est plus rentable de ne vendre qu’aux millions de consommateurs les plus abrutis grâce aux économies réalisées par ce sacrifice. Voir Sim City.


Le 21/03/2013 à 11h 42

En gros nous aurons désormais le choix entre un jeu final en version bêta à 90€ ou alors un jeu en version alpha crashant toutes les 30s pour 30€. Super !



De nouvelles offres pour des consommateurs toujours plus stupides.

Le 21/03/2013 à 08h 30







tnetennba a écrit :



Mais c’est exactement le principe du brevet, mon cher !

Mettre les connaissances à la disposition de tous ; et acquérir une protection d’un maximum de 20 ans (dans la plupart des cas, beaucoup moins) pour l’exploitation de ce brevet.





Sauf que dans le cas du brevet logiciel, le principe est plutôt de faire connaître au monde entier des réponses triviales qu’ils ne demandaient pas, et ensuite d’empêcher les autres de les utiliser.







tnetennba a écrit :



Le monde du libre m’épate, c’est vrai. Je n’ai pas réussi à savoir comment ce modèle était viable à long terme (motivation des membres, ressources financières…). Si on peut le développer tant mieux, je n’ai rien contre.





De nos jours le libre est avant tout soutenu par des acteurs commerciaux vendant soit des produits complémentaires de ces ces logiciels (souvent une assistance technique ou une expertise, mais parfois le logiciel libre vient répondre à un besoin sur une plateforme proprio).



Du côté des bénévoles la motivation initiale est presque toujours la passion (programmer peut aussi être un loisir) mais peut ensuite évoluer pour devenir une partie du boulot (le contributeur devenu expert du système peut par exemple s’être fait recruter pour cette qualité et désormais faire évoluer le système par rapport aux besoins de son employeur). Ces dix dernières années on a aussi vu que la construction d’une réputation professionnelle devenait un élément de motivation même si le rapport coût/bénéfice est douteux, sauf peut-être pour un étudiant ayant de toute façon du temps libre et une forte passion. Ou pour les consultants ! Enfin on pourrait citer la dimension pédagogique : vouloir comprendre comment fonctionne tel système, ou bosser sur un projet conçu par des types plus expérimentés, mais là aussi on retombe typiquement sur l’étudiant.


Le 21/03/2013 à 06h 36

Les données personnelles ? Facile !




  1. Interdiction de les vendre

  2. Définition la plus large possible.



    Ça entraînera la faillite de centaines de milliers de PME dans le monde ? Rendra impossible la gratuité de nombreux services ? Rien à battre ! C’est ça ou un futur qui fera passer Orwell pour un doux idéaliste. Le choix est vite fait.

Le 20/03/2013 à 23h 33

Dans dix ans nous recevrons des amendes pour avoir été filmé en train de traverser en-dehors du passage piéton. Big Brother is watching you.

Le 20/03/2013 à 14h 23

Pourvu qu’ils reprennent les mamies en déambulateur et la physique improbable du 1er opus, où nos bagnoles se retrouvaient parfois à faire des bonds de vingt mètres de haut. J’en garde de très bons souvenirs.

<img data-src=" />

Le 20/03/2013 à 14h 19







divide a écrit :



Je n’ai pas compris la même chose: dans la démo ils disent que l’ensemble des donnés de base (géométrie, textures, animations, etc) est compressé en 400MB.





Une partie de ce volume est proportionnel à la durée des animations. Ici les animations se répètent mais si ton jeu a vingt heures de jeu d’acteur motion-capturé, ça doit représenter un joli volume de données pour l’animation du visage.


Le 20/03/2013 à 13h 01







DudeOlive a écrit :



J’y vois d’avantage la qualité de la (micro-motion) capture. Et pour le rendu ils balancent des données brutes (super gourmandes niveau mémoire) sur un morph-target.

Donc niveau hardware, ce que je vois c’est une bande passante de ouf.



Pour une application du type jeu vidéo, ont est encore loin (à moins de vouloir télécharger des jeux d’1TB, ET d’avoir RAM et disque qui puissent répondrent)





<img data-src=" />


Le 20/03/2013 à 13h 13

Des années que j’attendais ça ! A moi le spam de gifs animés débiles !

Mouahahahahah.

Le 20/03/2013 à 13h 10







Jarodd a écrit :



Le béta-test continue <img data-src=" />





Avec un jeu hors-ligne on aurait au moins pu espérer le voir un jour à peu près débogué. Mais là, le jour où il atteindra ce stade, EA fermera les serveurs.


Le 20/03/2013 à 13h 07







Drepanocytose a écrit :



Maestro parlait de cancer “un peu recalcitrant” : on est là dans de l’experimental.





Je n’ai pas voulu faire de distinction entre recherche pure et développement avec les essais cliniques. Simplement je n’ai pas l’impression qu’une fraction significative des cancéreux, même pour les cancers récalcitrants, bénéficierait de ces traitements expérimentaux. Sans doute en Île de France mais, dans ma région, si ton cancer est récalcitrants j’ai plutôt l’impression que tu réserves ta concession au cimetière et basta.





Sinon +1, les labos ne font pas pression sur les médecins : ils font juste des “cadeaux” <img data-src=" />. Ceci via les visiteurs.



En effet, et il y aurait beaucoup à dire sur ces cadeaux et ceux qui les acceptent. <img data-src=" />

Tu veux assister à des colloques sur une île tropicale ? Fais médecine.


Le 20/03/2013 à 12h 51







maestro321 a écrit :



Les hôpitaux sont très largement fréquenté par les représentent d’industries pharma.

Officiellement pour de bonne raison (présentation des nouvelles machines, nouveau traitements, nouveaux médicaments etc…)

Mais malheureusement la nature commerciale de ces interventions prend trop souvent le pas.





Évidemment que ce sont des interventions commerciales mais tu parlais de pressions et je te répondais que les labos n’avaient aucun moyen de pression sur la majorité des médecins, notamment sont ceux qui ne sont pas impliqués dans la recherche.





Si tu as un cancer un peu récalcitrant dans un hopital lambda, tu as toutes les chances pour que ton traitement soit décidé non pas par un médecin mais par une commission composée en partie par des représentant des industries pharma qui doivent venter les vertus de leurs nouveau produit inti-cancereux tout juste sortie de l’oeuf.



Comme Durthu l’a expliqué, les compagnies pharmas n’interviennent pas dans les prescriptions, sauf parfois dans certains CHU. Encore une fois, via la recherche.


Le 20/03/2013 à 08h 12







maestro321 a écrit :



Le principal problème, de mon point de vue, ce sont les médecins qui prescrivent bien trop de médicaments.



Le 14 des “maladies” sont soignable avec des placebos.



Voila de quoi faire de belles économies de médicaments / antidépresseurs / somnifères etc..





Les psychotropes sont prescrits à des patients qui expriment un mal-être. Ça ne se soigne pas avec des placebos. Les psychotropes prescrits ne sont peut-être pas la bonne solution dans bien des cas, mais ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de problème ou que renvoyer le patient avec un placébo suffirait.



Par ailleurs l’essentiel des consultations ne représentent pas l’essentiel des dépenses de santé. Celles-ci sont représentées par les affections longue durée. Or on ne traite pas un malade cardiaque, diabétique ou sidéen avec des placébos. Dans plusieurs de ces affections le médicament n’est pas toujours indispensable, il est même pour beaucoup d’entre elles secondaire par rapport à l’hygiène de vie, mais sur dix millions de personnes traitées ces médicaments préviennent des milliers ou dizaines de milliers de décès par an. La loi des grand nombres.







maestro321 a écrit :



Je te donne pas de sources, y’en a plein partout.





De quel type de sources parle t-on ? Type homéopathie, ostéopathie et phonothérapie à base de youkoulélé ?





Sans doute du aux pressions du milieu pharmaceutique sur les médecins pour prescrire toujours plus.



Des pressions peuvent être exercées ici ou là mais les labos n’ont aucun moyen de pression sur la majorité des médecins (ceux qui ne sont pas chercheurs, etcétéra).



C’est plutôt sur l’information qu’ils ont un avantage. D’abord parce que réaliser une étude clinique sur cinq ans avec dix mille patients (pour avoir trente infarctus dans le groupe témoin afin de vérifier si le médicament réduit ce risque) coûte quelques centaines de millions, ou quelques milliards. Donc elles sont le plus souvent réalisées par le privé, qui ne financera que les études dont le sujet et le protocole seront sans doute à l’avantage de leurs médicaments. Or le médecin a une obligation morale à suivre les seules donnée disponibles, même insatisfaisantes, plutôt qu’à agir à l’aveugle.



Ensuite, en France, il n’y a pas d’information publique, elle est privée. Or les labos financent évidemment la plupart des colloques et revues. Et il n’y a guère de sous publics pour ce genre d’activités. Des solutions existent, certains médecins font plus d’efforts que d’autres, mais enfin ce n’est pas facile non plus, les réponses scientifiques n’étant que rarement claires dans le domaine du vivant (on a inventé un truc appelé l’éthique qui empêche de prendre les patients et de leur faire subir tout ce qu’on veut, comment veux-tu bosser dans ces conditions ?).



Enfin la plus grosse pression exercée sur le médecin lambda, c’est celle du patient qui exerce une pression morale (la même qu’un vendeur de bagnoles sur un acheteur, ou que celle du type avec qui tu parles depuis cinq minutes qui te demande un euro), et le risque juridique. Si l’Association Européenne des Diabétiques a formulé telle recommandation et que le prescripteur s’en écarte, il devra s’en défendre lors d’un procès au cours duquel son droit d’exercer sera en jeu.







Drepanocytose a écrit :



C’est bien dommage qu’en France, les pharmaciens ne puissent pas delivrer le nombre de pilules précises, sans plus. Obligés de fournir des boites entières…





Oui, cela dit ça resterait accessoire. Encore une fois, sur le gros des dépenses, les affections longue durée, ton traitement est perpétuel ou quasiment, donc aucune perte.



En revanche les prix des médicaments en France sont singulièrement plus élevés que dans le reste de l’Europe. Il semble y avoir un problème dans la façon dont sont menées les négociations avec les labos, et il semble que ce soit bien un simple problème de mauvaise gestion plutôt que de politique industrielle sous la table (“je t’achète ton médoc 10€ la boîte mais tu crées un labo de recherche en France, ok coco ?”)


Le 19/03/2013 à 23h 35







durthu a écrit :



Par exemple, pour les somnifères c’est un comprimé le soir. Si l’ordonnance comporte plus de 28cp/mois (un mois = 4 semaines pour la sécu), on peut supposer qu’il y a une surconsommation.





Je doute qu’un seul médecin fasse des ordonnances avec plus de 28 comprimés, à moins de vouloir un procès pour négligence suite au suicide de son patient. Et comme je l’ai dit ça ne permettrait de toute façon pas de sanctionner ces hypothétiques médecins puisque les ordonnances seraient anonymes.


Le 20/03/2013 à 07h 40

Tout ça est la faute d’Origin, la preuve : CAD comic

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