Oui, enfin, le support est un truc relatif pour l’utilisateur lambda. Les formations pour les logiciels privateurs ne sont pas magiquement gratuites et pour le support, dans les deux cas, l’utilisateur lambda s’en remettra surtout à la communauté.
La gratuité dans l’ensemble est un mauvais débat, ce qui par contre est important, c’est le coût de ne pas bénéficier des libertés du LL et de l’enfermement propriétaire.
Reste que l’éducation nationale devrait avoir l’obligation de travailler avec des outils accessibles au plus grand nombre et au moindre coût, et s’abstenir d’être un avant-poste de diffusion pour des logiciels nécessitant aux élèves de devoir signer des contrats avec adobe, microsoft et les autres.
Le
18/02/2019 à
15h
51
Oui enfin, il y a deux cas de figure: l’outil est une fin en sois (par exemple dans le cadre d’un bac pro en gestion), ou l’outil est un support à l’apprentissage (à peu près tout le reste). Hormis le premier cas, la question ne devrait pas être de choisir “ce que veulent les entreprises”.
De toutes façons, définir sa carrière sur une version d’un outil à un moment donné n’est pas une approche très sage. Développer une culture, un esprit critique, y compris par le prisme des libertés du LL, est un plus dans le cadre d’une carrière surtout quand on doit faire des choix sur ses outils.
Le
18/02/2019 à
15h
27
Bah, le gouvernement français va régler ça comme le réchauffement climatique… il y aura bien un organisme unepte (jeu de mot intentionnel) pour nommer Macron “champion du libre”… juste pour voir deux couches de GAFA tartinées sur l’éducation nationale.
Mon lien était pour donner la liste des députés européens français et leur dernière position connue à propose de la didrective… la dernière position connue de la dame dans ta vidéo est un peu hors contexte.
Je pensais plutôt à l’article 11, qui, il me semble, ne comporte aucune exception épargnant les encyclopédies en ligne.
Si mettre des liens ou des citations n’est plus permis, Wikipedia devra sans doutes fermer en U.E. le temps de tout nettoyer…
Le
15/02/2019 à
14h
57
A terme donc, adieu le semblant de liberté d’expression chez les Gafa, bonjour l’internet décentralisé dans ses formes les plus extrêmes.
Si la directive passe, il faudra repenser le rôle de la technologie au service de la liberté d’expression quitte à rendre la première incontrôlable par nos démocratures.
Démocratures qui ne tarderont de toutes façons pas à devenir de vrais dictatures totalitaires grâce à l’Article 11 qui rendra la lutte contre les Fake News plus inégale que jamais.
Adieu aussi Wikipedia qui devra passer par une phase de mutilation profonde ou se rendre définitivement indisponible sur le vieux continent.
Aux élections européennes, n’oubliez pas qui a voté pour cette directive.
Et donc en cas d’écran fendu, plus de son ou puissance sonore réduite?
C’est une fonctionnalité inventée lors d’un brainstorming dont le thème était “comment maximiser les dégâts en cas de chute et rendre la réparation du téléphone encore moins intéressante face à l’achat d’un nouveau?”
Le fait de tester ou s’entrainer sur le territoire national ne signifie pas que ces moyens seront utilisés pour surveiller le territoire national.
On voudrait y croire… mais bon… c’est comme l’état d’urgence, les LBD40, … une fois que le pouvoir y goûte…
Le
12/02/2019 à
11h
03
“Il y a une raison pour laquelle on sépare l’armée et la police. L’une combat les ennemis de l’État, l’autre sert et protège les citoyens. Lorsque l’armée remplit les deux tâches, alors les ennemis de l’État ont tendance à devenir les citoyens eux-mêmes.” W. Adama
Pour l’accessibilité, le problème est qu’en général, les contenus sur une page se propagent vers le bas, en colonne, alors que la navigation dans une table se fait de manière horizontale puis verticale. Dans de nombreux cas, cela rend la navigation très pénible pour l’utilisateur de réglette braille, qui devra explorer plusieurs cellules pour obtenir la suite de ce qu’il lisait.
Le
11/02/2019 à
14h
35
Réponse sérieuse: les tables ne sont à utiliser que si on a vraiment une table à afficher, et encore. Pour avoir un site qui s’adapte à l’écran, les CSS nous offrent des méthodes bien plus efficaces et puissantes que ce que le pourcentage d’une table peut obtenir.
Un bon usage du CSS peut donner du très dynamique sans avoir recours à du javascript.
Aussi, il faut éviter les tables pour présenter du contenu car cela entrave lourdement l’accessibilité du site pour les malvoyants.
Le
11/02/2019 à
11h
16
Il manque aussi dans le livre d’or,le commentaire obligatoire de l’abonné Comuserve qui râle parceque le site met longtemps à charger dans Mosaic et somme les webmasters de remédier au problème car ‘il paye pour le service’, convaincu que tous les sites web sont faits par Compuserve…
Ne riez pas, c’est du vécu.
Le
11/02/2019 à
10h
41
C’est clair, dans les années 90, un site comme celui-ci aurait été construit avec des éléments “table” imbriqués à en rendre chèvre un chercheur en théorie des cordes.
Mettre en avant des critères fonctionnels tels que le droit de copier, étudier, modifier et redistribuer les modifications me semble l’approche la plus saine. Une école ne devrait jamais pousser ses élèves à accepter un CLUF.
“Bonjour, ici l’Université des Antilles, on fait des trucs qui impactent négativement les perspectives d’avenir de certains jeunes et on voudrait pouvoir continuer à le faire à l’abri des regards.”
Les contributions de Microsoft sont énormes quantitativement, mais regarder juste le nombre de personnes ou de commits sur GitHub pour élire un roi, c’est peut-être un peu rapide en besogne.
Microsoft investi énormément dans l’écosystème opensource car leurs produits privateurs seuls ne peuvent soutenir la croissance qu’ils désirent dans les solutions IAAS, PAAS, … Dans le monde de l’ “infrastructure as a code”, documenter les api, les étendre, créer de nouveaux outils et de nouvelles raisons pour consommer leurs solutions IAAS, PAAS, … est primordial pour ne pas se faire bouffer par Amazon.
Maintenant, ces technologies sont relativement éloignées des outils généralement utilisées dans l’enseignement. De même, je ne voudrais pas que mes enfants aient l’obligation scolaire d’ouvrir un compte azur/facebook/google et d’accepter leurs conditions d’utilisation.
Le
01/02/2019 à
16h
15
Toorist a écrit :
Et pour qu’elle raison serait il interdit d’utiliser Matlab, parce que encore une fois on ne parle pas de promotion du libre mais d’interdiction du propriétaire et c’est fondamentalement différent !
Un des gros problèmes dans le processus d’adoption du libre dans l’enseignement, c’est la puissance de Microsoft dans le noyautage des cercles enseignants. Il ne faut pas se leurrer, en l’absence de volonté de pousser le libre en avant, on laisse éduquer les enfants et les adolescents à être des consommateurs de logiciel privateur.
L’éducation nationale ne devrait pas servir de vitrine pour des entreprises commerciales, ne devrait pas pousser les enfants à devoir accepter des CLUFS pour pouvoir continuer leur devoirs à domicile, … c’est aussi une question de neutralité.
Ah, c’est certain, il faut découpler le vote de la personne. A aucun moment l’identité du votant ne peut être associée à son vote, et à aucun moment le votant ne récupère de référence de transaction lui permettant de consulter un vote anonyme.
Le
29/01/2019 à
15h
42
Je pense ne pas avoir été assez explicite, la confusion était normale (et salutaire)…
Le
29/01/2019 à
15h
08
On est d’accord, ça ne règle pas tout, et c’est une usine à gaz naïve. Je voyais plutôt cela comme début de discussion au sujet du vote électronique que comme fin.
Certaines de ces vérifications pourraient être mise en œuvre par des non-informaticiens après quelques heures de formation théorique, mais au final, ça reste une remise du contrôle démocratique dans les mains de quelques milliers de personne (là où la solution privatrice remet le contrôle à une dizaines de personnes tenues au secret), ce qui reste difficile à avaler d’un point de vue démocratique.
Le
29/01/2019 à
13h
48
Le fait seul que ce soit libre ne suffit pas, mais le fait que cela soit privateur devrait être disqualifiant.
Pour avoir une véritable chaîne de confiance, il faudrait un processus un peu du genre de celui ci-dessous:
Avant l’élection:
- le code source est ouvert en phase de développement à la communauté
- pendant une période de quelques mois, une branche stable privée est mise en place, les correctifs de sécurité sont sont intégrés.
- le code source final est audité par deux organismes indépendants
- les binaires finaux sont générés par compilation déterministe du code final et leurs sommes de contrôle sont publiées.
Le matin du vote:
- les bureaux de vote testent l’intégrité des binaires (y compris BIOS et OS) déployés sur des machines impliquées dans le processus pour prouver la conformité. Les résultats des collectes sont notés et archivés de manière infalsifiable (signé par la clef du président du bureau de vote). Une procédure manuelle pouvant être lancée depuis n’importe quelle distribution GN/Linux est également mise à disposition des observateurs. En cas d’anomalie, les systèmes sont régénérés.
Après le vote:
- les données brutes des votes sont publiées de sorte que tout un chacun puisse vérifier le décompte
-> en prérequis de ce point, il faut que les données soient créées et stockées en utilisant des techniques empêchant la falsification à posteriori (contrôle cryptographique genre blockchain, GCM ou autre)
- un décompte officiel est fait par bureau de vote, en parallèle, tout-un-chacun peut contrôler l’intégrité des données et refaire son décompte à domicile.
Après l’élection:
- le code source tel qu’utilisé pour générer les binaires pendant l’élection est publié, comme la compilation déterministe permet à tout un chacun de contrôler que le code produit bien des binaires conformes aux sommes de contrôle publiées avant le scrutin.
- une période d’audit citoyen est ouverte sur toutes les données, codes sources, sommes de contrôle collectées, … est ouverte. En cas de problème grave pouvant avoir mené à une manipulation du scrutin, un processus de remédiation démarre ( pouvant aller jusqu’à l’annulation de l’élection si la fraude est de grande ampleur)
… dans le cas du vote en ligne, il faudrait une cérémonie similaire autour des serveurs applicatifs …
Le
29/01/2019 à
12h
58
Bon, du coup on est d’accord sur pas mal de choses.
Par contre pour le grand débat, je pense qu’en l’absence d’autorité de contrôle il faut se méfier de ce que ce processus va produire.
Personnellement, en cas de fraude de la part de l’état, je ne m’attendrais pas à un truc aussi évident qu’un plébiscite du président et de son gouvernement. Par contre je crains la manipulation menant à renforcer ou mettre sur le devant de la scène des mesures “plébiscitées par le peuple” pour remplir un certain agenda.
Faire les choses dans les règles avec une autorité neutre aurait été un bon moyen de calmer un peu le jeu et de renforcer la démocratie. Avec l’approche actuelle, la valeur démocratique en pâtis de fait, et cela va contribuer à radicaliser les contestataires (mais peut-être est-ce le but? je n’ai pas l’impression que la désescalade soit une approche trouvant grâce aux yeux du pouvoir)
Le
29/01/2019 à
12h
39
Je sais, et ça montre pas mal de choses sur la véritable nature de LREM et de l’idéologie d’Emmanuel Macron.
Le
29/01/2019 à
12h
15
Pour le grand débat, l’anonymat serait également le bien venu faire une proposition ou voter pour la proposition ne devrait pas avoir de conséquence privée.
Mais bon, objectivement, ce truc n’est qu’une grosse farce, la qualité n’est pas un critère. Au besoin, Hanouna viendra animer une émission edu-divertissement propagandiste, et expliquer pourquoi “il faut être raisonnable et que c’était soit la démocratie au rabais, soit une baisse du smic et que le gouvernement a su prendre ses responsabilités pour le bien être des enfants Français.”
Le
29/01/2019 à
12h
05
Moi, ce que je ne comprend pas, c’est cet acharnement que tu met à vouloir absolument prêcher la confiance aveugle dans un domaine crucial pour nos sociétés et pour lequel des procédures et des garanties, certes imparfaites, on pu être mises en place pour éviter, tant que faire se peut, et les fraudes et les contestations à n’en plus finir. On a les outils, on a les principes, pourquoi les jeter? Pourquoi se priver des processus supposés garder l’élection honnête?
Rien que les 6 derniers mois, on a pu constater à maintes reprises des problèmes électoraux liés à des conflits d’intérêt, des faudes, … de la Géorgie à la RDC.
En Géorgie, par exemple, le gouverneur sortant avait décidé d’organiser lui-même l’élection de son successeur tout en étant lui-même candidat à sa succession. De fait de nombreux dysfonctionnements lors du vote (et ils furent anormalement nombreux) sont perçus par les opposants au gouverneur réélu comme constitutifs d’une fraude électorale (et il est très probable que fraude il y ait eu)
Une démocratie se doit d’avoir un processus électoral au dessus de tout soupçons, exempt de conflits d’intéret.
Le
29/01/2019 à
11h
19
Paraplegix a écrit :
Dans le cas d’une mise en place d’une démocratie plus directe via la mise en place de votes consultatifs des citoyens : es ce que tous les votes doivent être secret?
Sans secret du vote, le sélecteurs peuvent être soumis à pression ou représailles.
Pression de l’employeur
Pression de membres de la famille
Pression de l’entourage, du voisinage
Comme mis plus haut, cela évite aussi de vendre son vote.
C’est pour cela qu’il est interdit de prendre des photos dans l’isoloir
Concernant le contrôle de l’intégrité des votes, permettre à chacun de vérifier son vote n’est pas nécessaire. On ne le faisait pas avec le vote papier. Retrouver qui a voté pour qui va dans le sens opposé d’un vote libre et de son plein gré.
Le
29/01/2019 à
10h
11
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La vache, c’est de la liste…
Le
29/01/2019 à
09h
06
SebGF a écrit :
Question : Comment pratiquer le contrôle citoyen d’une implémentation logicielle, quand bien même celle-ci serait-elle ouverte et libre ?
Par défaut, à mon sens, si j'ai pas un accès en visu à la BDD et au serveur d'appli, c'est une boîte noire.
En pratique, il est difficile de mettre en place un contrôle citoyen, mais je dirais que ne travailler qu'avec des composants signés cryptographiquement et permettre aux membres du bureau de vote (observateurs inclus) de faire un teste d'intégrité sur le bios et le logiciel serait un strict minimum. Cela permettrait au moins de dire 'toutes les machines sont conformes sur tel critère, on garanti que la version qui tourne est celle que les citoyens et les associations ont/vont disséquer. L'usage de compilation déterministe sur tous les composants est bien entendu un prérequis.
Maintenant, cela fait beaucoup de contrôles, d’incertitudes, et cela garde un caractère excluant. Est-ce bien raisonnable?
D’un point de vue stockage et historisation des transaction, le blockchain peut être une approche…
Le vote pose plusieurs problèmes:
il doit être intègre
il doit être secret
il doit être vérifiable par le citoyen
Les deux premiers points peuvent être mis en place assez facilement,d’un point de vue technique. Il y a au niveau académique énormément de recherche sur le sujet. Le blockchain et le chiffrement isomorphique sont des technologies très importantes sur ce point. Par contre cela pose problème car les techniques mises en œuvre pour garantir les deux premiers points ne se prêtent pas à un contrôle citoyen.
Le contrôle du dépouillement serait sans-doutes le plus facile: on pourrait publier les DB de chaque bureau de vote afin que n’importe quel citoyen puisse effectuer un recomptage, refaire les tests d’intégrité sur les chaînes cryptographiques.
Par contre le contrôle du vote lui-même est beaucoup plus ardu, voir impossible, et certainement bien moins à la portée du citoyen, surtout si le vote se fait via internet et sur une longue durée.
Le
29/01/2019 à
01h
28
carbier a écrit :
Tu n’en as pas marre de creuser toujours plus loin dans la démagogie. Avec ta suspicion permanente de corruption de tout ce qui touche de près ou de loin à l’Etat, … bla bla bla…
Il n’y a rien de démagogique à exiger que dans un cadre démocratique, le citoyen ait le droit d’exercer son droit de contrôle. Dès lors que l’on retire le citoyen du processus de contrôle du vote et du processus de contrôle du dépouillement, il y a un doute légitime. Or un processus démocratique se doit d’être au delà de tout doute raisonnable de fraude, et l’élimination de ce doute passe par une confiance établie par l’existence à minima d’une possibilité de contrôle direct par le citoyen.
Le vote électronique est déjà en sois un problème pour l’exercice de ce contrôle, même avec le code source ouvert, alors il n’y a rien qui justifie moralement d’accepter une solution privatrice (le mot convient particulièrement bien ici vu les droits dont elle prive le citoyen).
La confiance ça se construit de manière bilatérale, sinon on ne parle pas de confiance mais de Foix.
Le
28/01/2019 à
21h
17
carbier a écrit :
Ben non… Cela n’a rien à avoir: on peut parfaitement auditer un logiciel propriétaire pour vérifier qu’il fait son job. Mais dans un cas comme dans l’autre, cet audit ne permettra pas d’affirmer qu’une main extérieure n’a pas corrompu le code pour le détourner.
S’il n’y a pas de contrôle citoyen du processus démocratique, ce n’est pas un procvessus démocratique. Un audit à huit-clos du logiciel par des professionnels sous couvert du secret commercial n’est constitutif que d’un hold’up démocratique.
Tu dis juste dans le cahier des charges que la licence du logiciel doit permettre:
la liberté de faire fonctionner le programme comme vous voulez, pourn’importe quel usage (liberté 0) ;
la liberté d’étudier le fonctionnement du programme, et de le modifier pourqu’il effectue vos tâches informatiques comme vous le souhaitez(liberté 1) ; l’accès au code source est une condition nécessaire ;
la liberté de redistribuer des copies, donc d’aider les autres (liberté 2) ;
la liberté de distribuer aux autres des copies de vos versions modifiées(liberté 3) ; en faisant cela, vous donnez à toute la communauté unepossibilité de profiter de vos changements ; l’accès au code source est unecondition nécessaire.
et ce afin d’atteindre les objectifs pédagogiques.
Pour que cela soit de la diffamation, ne faut-il pas qu’il y ait un préjudice lié au fait que des personnes pourraient croire que l’information est rée… oups…
Si ton flux RSS est celui de NXI, pas de problème… si tu consomme un flux tiers pointant vers NXI, l’auteur de ce flux tiers devrait payer… dans le cadre de ton usage personnel, aucun impact.
Le
28/01/2019 à
12h
34
carbier a écrit :
Ah bon, il est impossible d’aller directement sur le site des éditeurs ?
On est forcément obligé de passer par les Gafa pour avoir accès à l’information ?
Ce qui est drole c’est que tu actes le fait que les GAFA et notamment Google ait DEJA le droit de vie ou de mort des sites d’information: en effet à partir du moment où c’est DEJA une entreprise privée qui te fournit les liens pour s’informer qu’est ce qui l’empeche de monnayer ces liens ou de choisir les liens à afficher en fonction de ses propres intérêts ?
Et donc tu trouves qu’il ne s’agit pas la d’un problème au minimum aussi important que le droit voisin ?
Il y a une différence entre constater le problème et le régler de manière intelligente. Ce texte ne règle pas le problème, il l’empire.
Comme tout produit du solutionnisme de comptoir, cette loi est une solution simple, élégante, facile à comprendre et est totalement inadaptée. C’est comme mettre du désherbant pour retirer un gros cailloux de la pelouse.
Si on veut résoudre les problèmes que posent les GAFA, il faut leur imposer un vrai cadre pour limiter leur influence, les scinder via les lois antitrust et les affaiblir en favorisant la diversité dans leurs secteurs. Créer de nouvelles relations symbiotiques entre les GAFA et des acteurs en position de force dans le secteur de la presse ne fera qu’empirer le problème.
Quand à taxer ou soumettre à autorisation les liens et citations que des individus utilisent dans l’exercice de leur liberté d’expression, c’est une atteinte inacceptable aux droits fondamentaux, et une preuve supplémentaire du caractère profondément antisocial des industries du droit d’auteur.
Le
28/01/2019 à
11h
53
Les articles de wikipedia contiennent et citations et liens vers des articles de presse dans leurs références bibliographiques.
Si ces deux pratiques sont couvertes par le droit voisin que le sénat essaye de mettre en place, Wikipedia devra retirer toute citation et tout lien vers les articles de presse dans les limites imposées par la loi.
Cela représente un travail colossal d’inventaire et de modification, et cela pourrait mener à la suppression pure et simple de paragraphes voir d’articles entiers si les sources ne peuvent plus être citées de manière suffisante.
Le
27/01/2019 à
23h
35
Que Google ait tant de pouvoir est très inquiétant, que le législateur mette le droit de citation et le droit de publier des liens, c’est une atteinte aux fondements de la démocratie et des droits fondamentaux.
Personnellement, je préfèrerais de loin voir Google faire une démonstration puérile par l’absurde qui se termine par l’abandon de ce texte criminel que de voir Google, Facebook et les autres rentrer dans le système et voir la liberté d’expression ne plus être licite que via les GAFA.
De plus, une fois les GAFA en position de monopole sur l’accès à l’information de même qu’en contrôle des flux financiers à l’attention de la presse, leur pouvoir serait absolu sur l’information. Avec ce texte effroyable ainsi que les Articles 11 et 13, le législateur vend en fait la liberté d’expression et la presse aux GAFA.
Le
25/01/2019 à
16h
07
Si la concurrence doit payer au même titre que Google, alors Google gagne haut la main car ses économies d’échelle sont sans commune mesure. Qwant, duckduck et les autres devront cracher au bassinet tout comme Google.
Par contre, ce que les Google et Facebook et autres pourraient faire, si ces lois passent, c’est bloquer les sites de presse et ensuite les faire payer un à un pour avoir le privilège d’être indexé: tu veux poster un lien vers liberation.fr sur ta page facebook => bloqué car pas d’accord. Tu poste sur la même page un lien vers RT, pas de problème,selon le gouvernement ce n’est pas un organe de presse.
L’attitude ‘tout travail mérite salaire’ est très intéressante quand on peut vraiment chiffrer les choses, qu’on veut mettre un terme à un préjudice, mais elle met aussi un terme à la collaboration et la bonne volonté. Se faire indexer deviendra un privilège payant pour les sites de presse.
Au reste, le texte vise tous les sites, pas juste les agrégateurs d’information., et frappe donc le droit de citation ou de référence bibliographique.
Ce texte est un texte absolutiste, sans la moindre considération citoyenne, sans le moindre projet positif pour la société.
Le
25/01/2019 à
14h
46
Dans le contexte de la loi, les liens et citations ne seraient plus vu comme du contenu propre mais comme de la contrefaçon si l’encyclopédie ne paye pas ses sources…
Par contenu propre, je parlais du texte que les éditeurs rédigent pour mettre entre les liens et les citations.
Donc que reste t’il à la fin? des citations traduites et des liens vers des sites anglophones?
Le
25/01/2019 à
14h
29
Merci pour la précision…
Je pense que si ce texte passe, ça ne va en tout cas pas être joyeux.
Il serait urgent d’implémenter un filtre bloquant tout nouveau lien vers les sites de presse française, voir européenne si on veut que le contenu propre de Wikipedia puisse survivre.
Le
25/01/2019 à
14h
13
Kiurg a écrit :
‘Tain mais évidemment que c’est une liberté fondamentale c’est littéralement le fonctionnement du HTML que de lier des contenus -_-
Une fonctionnalité n’est pas un droit. Par contre ce qu’ils foutent en l’air, c’est le droit de citation, la liberté d’information et la liberté d’expression.
C’est un pilier de la démocratie qui est occupé à s’abattre, pas juste une norme de l’IETF.
Le
25/01/2019 à
14h
01
Je me demande si Wikipedia France va fermer ou juste virer tous ses liens vers la presse de la république populaire du droit d’auteur.
A priori, il faudrait carrément tout virer, y compris des historiques des articles, un travail colossal pour ne pas devoir cracher au bassinet
Le
25/01/2019 à
13h
23
Ne pas pouvoir citer ses sources, ne pas pouvoir citer un article, ne pas pouvoir publier un lien vers un article… c’est juste la mort de la démocratie. C’est un cri de haine contre l’éducation, contre les fondements du rôle de la presse dans une démocratie, contre la liberté d’expression, contre le citoyen.
Après ça, il ne faudra pas se plaindre de la désinformation des fake news, des rumeurs, de la calomnie, …
Bien sûr, avec un tel niveau de stupidité criminelle étatique, la réponse aux fake news est toute trouvée: on ne discute pas, on ne montre pas les sources, on arrête directement les gens et on les punis s’ils ont dit une connerie.
L’initiative est louable mais j’ai dans l’idée que si ça ne se règle pas au niveau européen, cela ne sera que des gesticulations inutiles vouées à s’échouer sur les rivages de la justice européenne.
Sinon, une entreprise qui se fait taxer dans 21 pays de 5% de son chiffre d’affaire global, elle paye combien à la fin?
3768 commentaires
L’Assemblée rejette les amendements sur le logiciel libre à l’école
18/02/2019
Le 19/02/2019 à 08h 22
Oui, enfin, le support est un truc relatif pour l’utilisateur lambda. Les formations pour les logiciels privateurs ne sont pas magiquement gratuites et pour le support, dans les deux cas, l’utilisateur lambda s’en remettra surtout à la communauté.
La gratuité dans l’ensemble est un mauvais débat, ce qui par contre est important, c’est le coût de ne pas bénéficier des libertés du LL et de l’enfermement propriétaire.
Reste que l’éducation nationale devrait avoir l’obligation de travailler avec des outils accessibles au plus grand nombre et au moindre coût, et s’abstenir d’être un avant-poste de diffusion pour des logiciels nécessitant aux élèves de devoir signer des contrats avec adobe, microsoft et les autres.
Le 18/02/2019 à 15h 51
Oui enfin, il y a deux cas de figure: l’outil est une fin en sois (par exemple dans le cadre d’un bac pro en gestion), ou l’outil est un support à l’apprentissage (à peu près tout le reste). Hormis le premier cas, la question ne devrait pas être de choisir “ce que veulent les entreprises”.
De toutes façons, définir sa carrière sur une version d’un outil à un moment donné n’est pas une approche très sage. Développer une culture, un esprit critique, y compris par le prisme des libertés du LL, est un plus dans le cadre d’une carrière surtout quand on doit faire des choix sur ses outils.
Le 18/02/2019 à 15h 27
Bah, le gouvernement français va régler ça comme le réchauffement climatique… il y aura bien un organisme unepte (jeu de mot intentionnel) pour nommer Macron “champion du libre”… juste pour voir deux couches de GAFA tartinées sur l’éducation nationale.
Droit d’auteur : ce que prévoit l’article 13 en fin de négociations européennes
15/02/2019
Le 19/02/2019 à 08h 12
Mon lien était pour donner la liste des députés européens français et leur dernière position connue à propose de la didrective… la dernière position connue de la dame dans ta vidéo est un peu hors contexte.
Le 15/02/2019 à 16h 41
https://saveyourinternet.eu/fr/
Le 15/02/2019 à 16h 39
Je pensais plutôt à l’article 11, qui, il me semble, ne comporte aucune exception épargnant les encyclopédies en ligne.
Si mettre des liens ou des citations n’est plus permis, Wikipedia devra sans doutes fermer en U.E. le temps de tout nettoyer…
Le 15/02/2019 à 14h 57
A terme donc, adieu le semblant de liberté d’expression chez les Gafa, bonjour l’internet décentralisé dans ses formes les plus extrêmes.
Si la directive passe, il faudra repenser le rôle de la technologie au service de la liberté d’expression quitte à rendre la première incontrôlable par nos démocratures.
Démocratures qui ne tarderont de toutes façons pas à devenir de vrais dictatures totalitaires grâce à l’Article 11 qui rendra la lutte contre les Fake News plus inégale que jamais.
Adieu aussi Wikipedia qui devra passer par une phase de mutilation profonde ou se rendre définitivement indisponible sur le vieux continent.
Aux élections européennes, n’oubliez pas qui a voté pour cette directive.
Un faux profil sur un site de rencontres peut transformer un acte sexuel consenti en viol
15/02/2019
Le 15/02/2019 à 14h 30
“Les enquêteurs découvrent alors que l’internaute est âgé de 68 ans. Il
s’avère surtout qu’il est déjà connu des services de police pour des
affaires similaires, classées sans suite.”
Il y a clairement un bug dans le chef de la justice si on peut utiliser le pluriel.
Crystal Sound OLED : LG transforme l’écran du G8 ThinQ en haut-parleur
15/02/2019
Le 15/02/2019 à 10h 15
Et donc en cas d’écran fendu, plus de son ou puissance sonore réduite?
C’est une fonctionnalité inventée lors d’un brainstorming dont le thème était “comment maximiser les dégâts en cas de chute et rendre la réparation du téléphone encore moins intéressante face à l’achat d’un nouveau?”
L’armée autorisée à faire des tests de surveillance en France
12/02/2019
Le 12/02/2019 à 12h 06
Le 12/02/2019 à 11h 03
“Il y a une raison pour laquelle on sépare l’armée et la police. L’une combat les ennemis de l’État, l’autre sert et protège les citoyens. Lorsque l’armée remplit les deux tâches, alors les ennemis de l’État ont tendance à devenir les citoyens eux-mêmes.” W. Adama
Article 13 de la directive droit d’auteur : quand la France milite pour un filtrage généralisé
11/02/2019
Le 11/02/2019 à 19h 47
Faut dire que pour le moment, le régime se défoule…
Allez, un petif fiché pour la route… Twitter
Un site officiel tout droit sorti des années 90 pour Captain Marvel
11/02/2019
Le 11/02/2019 à 14h 59
Pour l’accessibilité, le problème est qu’en général, les contenus sur une page se propagent vers le bas, en colonne, alors que la navigation dans une table se fait de manière horizontale puis verticale. Dans de nombreux cas, cela rend la navigation très pénible pour l’utilisateur de réglette braille, qui devra explorer plusieurs cellules pour obtenir la suite de ce qu’il lisait.
Le 11/02/2019 à 14h 35
Réponse sérieuse: les tables ne sont à utiliser que si on a vraiment une table à afficher, et encore. Pour avoir un site qui s’adapte à l’écran, les CSS nous offrent des méthodes bien plus efficaces et puissantes que ce que le pourcentage d’une table peut obtenir.
Un bon usage du CSS peut donner du très dynamique sans avoir recours à du javascript.
Aussi, il faut éviter les tables pour présenter du contenu car cela entrave lourdement l’accessibilité du site pour les malvoyants.
Le 11/02/2019 à 11h 16
Il manque aussi dans le livre d’or,le commentaire obligatoire de l’abonné Comuserve qui râle parceque le site met longtemps à charger dans Mosaic et somme les webmasters de remédier au problème car ‘il paye pour le service’, convaincu que tous les sites web sont faits par Compuserve…
Ne riez pas, c’est du vécu.
Le 11/02/2019 à 10h 41
C’est clair, dans les années 90, un site comme celui-ci aurait été construit avec des éléments “table” imbriqués à en rendre chèvre un chercheur en théorie des cordes.
Nouveaux amendements pour favoriser le logiciel libre à l’école
08/02/2019
Le 08/02/2019 à 12h 45
Mettre en avant des critères fonctionnels tels que le droit de copier, étudier, modifier et redistribuer les modifications me semble l’approche la plus saine. Une école ne devrait jamais pousser ses élèves à accepter un CLUF.
Algorithmes de Parcoursup : l’université des Antilles veut se pourvoir en cassation
07/02/2019
Le 07/02/2019 à 10h 32
“Bonjour, ici l’Université des Antilles, on fait des trucs qui impactent négativement les perspectives d’avenir de certains jeunes et on voudrait pouvoir continuer à le faire à l’abri des regards.”
Rejet de l’amendement sur les logiciels libres à l’école
01/02/2019
Le 01/02/2019 à 17h 19
Les contributions de Microsoft sont énormes quantitativement, mais regarder juste le nombre de personnes ou de commits sur GitHub pour élire un roi, c’est peut-être un peu rapide en besogne.
Microsoft investi énormément dans l’écosystème opensource car leurs produits privateurs seuls ne peuvent soutenir la croissance qu’ils désirent dans les solutions IAAS, PAAS, … Dans le monde de l’ “infrastructure as a code”, documenter les api, les étendre, créer de nouveaux outils et de nouvelles raisons pour consommer leurs solutions IAAS, PAAS, … est primordial pour ne pas se faire bouffer par Amazon.
Maintenant, ces technologies sont relativement éloignées des outils généralement utilisées dans l’enseignement. De même, je ne voudrais pas que mes enfants aient l’obligation scolaire d’ouvrir un compte azur/facebook/google et d’accepter leurs conditions d’utilisation.
Le 01/02/2019 à 16h 15
Facebook bloque les extensions liées à la transparence des publicités politiques
30/01/2019
Le 30/01/2019 à 13h 05
Sérieusement, vu les dégâts que Facebook a déjà fait à la démocratie, vu sa ligne éthique et toutes ses activités du genre de celle-ci:https://techcrunch.com/2019/01/29/facebook-project-atlas/
Ou encore son rôle dans la création de l’article 13 de la nouvelle directive sur le droit d’auteur.
Je pense qu’il est temps de bloquer ce truc au niveau européen.
Plateforme du « Grand débat » : Chantal Jouanno dénonce les choix du gouvernement
28/01/2019
Le 29/01/2019 à 23h 34
Ah, c’est certain, il faut découpler le vote de la personne. A aucun moment l’identité du votant ne peut être associée à son vote, et à aucun moment le votant ne récupère de référence de transaction lui permettant de consulter un vote anonyme.
Le 29/01/2019 à 15h 42
Je pense ne pas avoir été assez explicite, la confusion était normale (et salutaire)…
Le 29/01/2019 à 15h 08
On est d’accord, ça ne règle pas tout, et c’est une usine à gaz naïve. Je voyais plutôt cela comme début de discussion au sujet du vote électronique que comme fin.
Certaines de ces vérifications pourraient être mise en œuvre par des non-informaticiens après quelques heures de formation théorique, mais au final, ça reste une remise du contrôle démocratique dans les mains de quelques milliers de personne (là où la solution privatrice remet le contrôle à une dizaines de personnes tenues au secret), ce qui reste difficile à avaler d’un point de vue démocratique.
Le 29/01/2019 à 13h 48
Le fait seul que ce soit libre ne suffit pas, mais le fait que cela soit privateur devrait être disqualifiant.
Pour avoir une véritable chaîne de confiance, il faudrait un processus un peu du genre de celui ci-dessous:
Avant l’élection:
- le code source est ouvert en phase de développement à la communauté
- pendant une période de quelques mois, une branche stable privée est mise en place, les correctifs de sécurité sont sont intégrés.
- le code source final est audité par deux organismes indépendants
- les binaires finaux sont générés par compilation déterministe du code final et leurs sommes de contrôle sont publiées.
Le matin du vote:
- les bureaux de vote testent l’intégrité des binaires (y compris BIOS et OS) déployés sur des machines impliquées dans le processus pour prouver la conformité. Les résultats des collectes sont notés et archivés de manière infalsifiable (signé par la clef du président du bureau de vote). Une procédure manuelle pouvant être lancée depuis n’importe quelle distribution GN/Linux est également mise à disposition des observateurs. En cas d’anomalie, les systèmes sont régénérés.
Après le vote:
- les données brutes des votes sont publiées de sorte que tout un chacun puisse vérifier le décompte
-> en prérequis de ce point, il faut que les données soient créées et stockées en utilisant des techniques empêchant la falsification à posteriori (contrôle cryptographique genre blockchain, GCM ou autre)
- un décompte officiel est fait par bureau de vote, en parallèle, tout-un-chacun peut contrôler l’intégrité des données et refaire son décompte à domicile.
Après l’élection:
- le code source tel qu’utilisé pour générer les binaires pendant l’élection est publié, comme la compilation déterministe permet à tout un chacun de contrôler que le code produit bien des binaires conformes aux sommes de contrôle publiées avant le scrutin.
- une période d’audit citoyen est ouverte sur toutes les données, codes sources, sommes de contrôle collectées, … est ouverte. En cas de problème grave pouvant avoir mené à une manipulation du scrutin, un processus de remédiation démarre ( pouvant aller jusqu’à l’annulation de l’élection si la fraude est de grande ampleur)
… dans le cas du vote en ligne, il faudrait une cérémonie similaire autour des serveurs applicatifs …
Le 29/01/2019 à 12h 58
Bon, du coup on est d’accord sur pas mal de choses.
Par contre pour le grand débat, je pense qu’en l’absence d’autorité de contrôle il faut se méfier de ce que ce processus va produire.
Personnellement, en cas de fraude de la part de l’état, je ne m’attendrais pas à un truc aussi évident qu’un plébiscite du président et de son gouvernement. Par contre je crains la manipulation menant à renforcer ou mettre sur le devant de la scène des mesures “plébiscitées par le peuple” pour remplir un certain agenda.
Faire les choses dans les règles avec une autorité neutre aurait été un bon moyen de calmer un peu le jeu et de renforcer la démocratie. Avec l’approche actuelle, la valeur démocratique en pâtis de fait, et cela va contribuer à radicaliser les contestataires (mais peut-être est-ce le but? je n’ai pas l’impression que la désescalade soit une approche trouvant grâce aux yeux du pouvoir)
Le 29/01/2019 à 12h 39
Je sais, et ça montre pas mal de choses sur la véritable nature de LREM et de l’idéologie d’Emmanuel Macron.
Le 29/01/2019 à 12h 15
Pour le grand débat, l’anonymat serait également le bien venu faire une proposition ou voter pour la proposition ne devrait pas avoir de conséquence privée.
Mais bon, objectivement, ce truc n’est qu’une grosse farce, la qualité n’est pas un critère. Au besoin, Hanouna viendra animer une émission edu-divertissement propagandiste, et expliquer pourquoi “il faut être raisonnable et que c’était soit la démocratie au rabais, soit une baisse du smic et que le gouvernement a su prendre ses responsabilités pour le bien être des enfants Français.”
Le 29/01/2019 à 12h 05
Moi, ce que je ne comprend pas, c’est cet acharnement que tu met à vouloir absolument prêcher la confiance aveugle dans un domaine crucial pour nos sociétés et pour lequel des procédures et des garanties, certes imparfaites, on pu être mises en place pour éviter, tant que faire se peut, et les fraudes et les contestations à n’en plus finir. On a les outils, on a les principes, pourquoi les jeter? Pourquoi se priver des processus supposés garder l’élection honnête?
Rien que les 6 derniers mois, on a pu constater à maintes reprises des problèmes électoraux liés à des conflits d’intérêt, des faudes, … de la Géorgie à la RDC.
En Géorgie, par exemple, le gouverneur sortant avait décidé d’organiser lui-même l’élection de son successeur tout en étant lui-même candidat à sa succession. De fait de nombreux dysfonctionnements lors du vote (et ils furent anormalement nombreux) sont perçus par les opposants au gouverneur réélu comme constitutifs d’une fraude électorale (et il est très probable que fraude il y ait eu)
Une démocratie se doit d’avoir un processus électoral au dessus de tout soupçons, exempt de conflits d’intéret.
Le 29/01/2019 à 11h 19
Le 29/01/2019 à 10h 11
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La vache, c’est de la liste…
Le 29/01/2019 à 09h 06
Le 29/01/2019 à 08h 52
D’un point de vue stockage et historisation des transaction, le blockchain peut être une approche…
Le vote pose plusieurs problèmes:
Les deux premiers points peuvent être mis en place assez facilement,d’un point de vue technique. Il y a au niveau académique énormément de recherche sur le sujet. Le blockchain et le chiffrement isomorphique sont des technologies très importantes sur ce point. Par contre cela pose problème car les techniques mises en œuvre pour garantir les deux premiers points ne se prêtent pas à un contrôle citoyen.
Le contrôle du dépouillement serait sans-doutes le plus facile: on pourrait publier les DB de chaque bureau de vote afin que n’importe quel citoyen puisse effectuer un recomptage, refaire les tests d’intégrité sur les chaînes cryptographiques.
Par contre le contrôle du vote lui-même est beaucoup plus ardu, voir impossible, et certainement bien moins à la portée du citoyen, surtout si le vote se fait via internet et sur une longue durée.
Le 29/01/2019 à 01h 28
Le 28/01/2019 à 21h 17
À l’Assemblée, l’utilisation des logiciels libres à l’école (à nouveau) en débat
29/01/2019
Le 29/01/2019 à 16h 18
Tu dis juste dans le cahier des charges que la licence du logiciel doit permettre:
et ce afin d’atteindre les objectifs pédagogiques.
Quand l’Office de lutte contre la cybercriminalité exige le retrait d’un photomontage visant Macron
29/01/2019
Le 29/01/2019 à 15h 48
Pour que cela soit de la diffamation, ne faut-il pas qu’il y ait un préjudice lié au fait que des personnes pourraient croire que l’information est rée… oups…
Pour le Sénat, les sites doivent payer les éditeurs pour la reprise d’articles de presse
25/01/2019
Le 28/01/2019 à 15h 15
Perdu…
Si ton flux RSS est celui de NXI, pas de problème… si tu consomme un flux tiers pointant vers NXI, l’auteur de ce flux tiers devrait payer… dans le cadre de ton usage personnel, aucun impact.
Le 28/01/2019 à 12h 34
Le 28/01/2019 à 11h 53
Les articles de wikipedia contiennent et citations et liens vers des articles de presse dans leurs références bibliographiques.
Si ces deux pratiques sont couvertes par le droit voisin que le sénat essaye de mettre en place, Wikipedia devra retirer toute citation et tout lien vers les articles de presse dans les limites imposées par la loi.
Cela représente un travail colossal d’inventaire et de modification, et cela pourrait mener à la suppression pure et simple de paragraphes voir d’articles entiers si les sources ne peuvent plus être citées de manière suffisante.
Le 27/01/2019 à 23h 35
Que Google ait tant de pouvoir est très inquiétant, que le législateur mette le droit de citation et le droit de publier des liens, c’est une atteinte aux fondements de la démocratie et des droits fondamentaux.
Personnellement, je préfèrerais de loin voir Google faire une démonstration puérile par l’absurde qui se termine par l’abandon de ce texte criminel que de voir Google, Facebook et les autres rentrer dans le système et voir la liberté d’expression ne plus être licite que via les GAFA.
De plus, une fois les GAFA en position de monopole sur l’accès à l’information de même qu’en contrôle des flux financiers à l’attention de la presse, leur pouvoir serait absolu sur l’information. Avec ce texte effroyable ainsi que les Articles 11 et 13, le législateur vend en fait la liberté d’expression et la presse aux GAFA.
Le 25/01/2019 à 16h 07
Si la concurrence doit payer au même titre que Google, alors Google gagne haut la main car ses économies d’échelle sont sans commune mesure. Qwant, duckduck et les autres devront cracher au bassinet tout comme Google.
Par contre, ce que les Google et Facebook et autres pourraient faire, si ces lois passent, c’est bloquer les sites de presse et ensuite les faire payer un à un pour avoir le privilège d’être indexé: tu veux poster un lien vers liberation.fr sur ta page facebook => bloqué car pas d’accord. Tu poste sur la même page un lien vers RT, pas de problème,selon le gouvernement ce n’est pas un organe de presse.
L’attitude ‘tout travail mérite salaire’ est très intéressante quand on peut vraiment chiffrer les choses, qu’on veut mettre un terme à un préjudice, mais elle met aussi un terme à la collaboration et la bonne volonté. Se faire indexer deviendra un privilège payant pour les sites de presse.
Au reste, le texte vise tous les sites, pas juste les agrégateurs d’information., et frappe donc le droit de citation ou de référence bibliographique.
Ce texte est un texte absolutiste, sans la moindre considération citoyenne, sans le moindre projet positif pour la société.
Le 25/01/2019 à 14h 46
Dans le contexte de la loi, les liens et citations ne seraient plus vu comme du contenu propre mais comme de la contrefaçon si l’encyclopédie ne paye pas ses sources…
Par contenu propre, je parlais du texte que les éditeurs rédigent pour mettre entre les liens et les citations.
Donc que reste t’il à la fin? des citations traduites et des liens vers des sites anglophones?
Le 25/01/2019 à 14h 29
Merci pour la précision…
Je pense que si ce texte passe, ça ne va en tout cas pas être joyeux.
Il serait urgent d’implémenter un filtre bloquant tout nouveau lien vers les sites de presse française, voir européenne si on veut que le contenu propre de Wikipedia puisse survivre.
Le 25/01/2019 à 14h 13
Le 25/01/2019 à 14h 01
Je me demande si Wikipedia France va fermer ou juste virer tous ses liens vers la presse de la république populaire du droit d’auteur.
A priori, il faudrait carrément tout virer, y compris des historiques des articles, un travail colossal pour ne pas devoir cracher au bassinet
Le 25/01/2019 à 13h 23
Ne pas pouvoir citer ses sources, ne pas pouvoir citer un article, ne pas pouvoir publier un lien vers un article… c’est juste la mort de la démocratie. C’est un cri de haine contre l’éducation, contre les fondements du rôle de la presse dans une démocratie, contre la liberté d’expression, contre le citoyen.
Après ça, il ne faudra pas se plaindre de la désinformation des fake news, des rumeurs, de la calomnie, …
Bien sûr, avec un tel niveau de stupidité criminelle étatique, la réponse aux fake news est toute trouvée: on ne discute pas, on ne montre pas les sources, on arrête directement les gens et on les punis s’ils ont dit une connerie.
C’est du fanatisme.
Article 13 de la directive droit d’auteur : la France vent debout contre l’exception PME
28/01/2019
Le 28/01/2019 à 12h 44
La France, ce pays où le droit d’auteur ne relève pas de la démocratie mais du droit divin…
Holî, c’est fini : les réveils Bonjour ne seront plus livrés, les serveurs vont être coupés
23/01/2019
Le 23/01/2019 à 20h 15
Lapidation par e-waste, voilà la sanction qui devrait s’appliquer.
L’Espagne met le cap vers une taxe sur les géants du numérique, la France dans ses pas
21/01/2019
Le 21/01/2019 à 13h 50
L’initiative est louable mais j’ai dans l’idée que si ça ne se règle pas au niveau européen, cela ne sera que des gesticulations inutiles vouées à s’échouer sur les rivages de la justice européenne.
Sinon, une entreprise qui se fait taxer dans 21 pays de 5% de son chiffre d’affaire global, elle paye combien à la fin?