Un nouveau round de débats se prépare. Alors que l’examen du projet de loi sur l’école doit reprendre lundi en séance publique, les députés LFI viennent de redéposer leur amendement en vertu duquel l’Éducation nationale serait contrainte de proposer uniquement des logiciels libres aux élèves – du système d’exploitation à la suite bureautique, en passant par le navigateur.
Les communistes proposent de leur côté que ces logiciels pouvant être librement étudiés, copiés et modifiés soient utilisés « en priorité », de même que les « formats ouverts ». Stéphane Peu et ses collègues se justifient en soutenant que les caractéristiques du logiciel libre « garantissent une véritable autonomie à l’égard des grands éditeurs, une meilleure sécurité, mais aussi une plus grande flexibilité aux systèmes d’informations gérés publiquement ».
Lors de la précédente législature, le gouvernement comme la majorité s’étaient opposés à une telle « priorisation » au sein de l’Éducation nationale (voir notre article).
Commentaires (10)
#1
Demain : Amendements refusés par les députés de la majorité. " />
Je préfère la vision communiste, utiliser en priorité les logiciels libres plutôt que de n’utiliser QUE ça.
Mais pour l’instant, les logiciels libres ne sont JAMAIS utilisés.
Quand j’étais au collège, c’était du Windows, lycée, du Windows…y’a que en BTS info, c’était du GNU/Linux (normal en même temps).
Donc LFI c’est un peu con de proposer d’utiliser que du libre, mais aujourd’hui on utilise que du propriétaire…
#2
Déjà que le référentiel général d’interopérabilité (en v2 avec ODF seul format recommandé depuis 2016) n’est quasiment jamais respecté, je doute de l’utilité de publier de nouvelles lois si elles ne sont pas suivies
#3
Mettre en avant des critères fonctionnels tels que le droit de copier, étudier, modifier et redistribuer les modifications me semble l’approche la plus saine. Une école ne devrait jamais pousser ses élèves à accepter un CLUF.
#4
Les lobbyistes du libre n’en démordent pas. Ils vont forcer et forcer encore.
#5
#6
Bof.
L’école doit préparer les étudiants au marché du travail où les solutions propriétaires sont majoritaires.
Inonder le marché du travail de gens pas ou peu formés aux logiciels les plus utilisés n’est pas le meilleur moyen de résoudre les problèmes de chômage des jeunes.
Une meilleure option serait de les former sur les fonctionnalités globales avec du propriétaire et leur montrer par la suite (ce qui prendra bien moins de temps) comment ces fonctionnalités sont utilisables dans du logiciel libre plus ou moins équivalent.
#7
#8
Moi c’était Explorer avec Office. " />
#9
#10
L’école devrait surtout se préoccuper à préparer des gens à utiliser toutes sortes de logiciels, qu’ils connaissent ou non, et à s’adapter. S’adapter, en informatique, c’est le plus important.
Moi j’suis développeur et systématiquement, partout où je suis passé, j’ai dû apprendre à des gens censés maîtriser la suite Office comment on doit l’utiliser… alors que moi-même je ne l’utilise pas. Pourquoi ? Parce que je réfléchis et je suis habitué à me démerder avec Google (ou équivalent). S’ils se bougeaient un peu les miches, les collègues… j’aurais jamais eu à toucher à Word ou Excel de ma vie.
Les logiciels libres feraient donc très bien l’affaire dans la majorité des cas en bureautique, et ils coûtent moins cher, en prime.