Ben en fait il y en a pas mal, Portugal, Espagne, Norvège, Suisse, Islande, Luxembourg, …
ok, il n’y en a aucun qui soit vraiment parfait, mais la France place la barre tellement bas…
Le
23/08/2023 à
07h
47
Les boîtes noires restent en tout cas une très bonne raison de ne pas faire héberger ses serveurs en France… sérieusement, ce pays empile tellement les textes liberticides que ça commence à vraiment être de la folie que d’y héberger encore de services. Entre les coupures arbitraires, les hacks légaux, et vos services de renseignements en complète roue libre (RIP CNTCR) …
Le
23/08/2023 à
07h
41
Sans-doutes il y a 20 ans…
Le
21/08/2023 à
18h
47
Dans la mesure où c’est sans intervention d’un juge … Enfin, ils n’en sont pas encore à exiger l’envoi par le navigateur de toutes les URL consultées… mais ça ne saurait tarder.
Le
21/08/2023 à
15h
38
Dans le fond, pourquoi les autorités françaises se titreraient pas les doigts du cul et pondraient des extensions pour les navigateurs? Au lieu d’exiger d’intégrer gratuitement leurs lubilles directement dans du code utilisé partout dans le monde?
Le
21/08/2023 à
15h
31
Quand tu exige des fabricants de fourchettes qu’ils s’assurent que tu ne puisse plus les utiliser pour manger les cuisses de poulet du Cora, lot 2023-07-0312
Pour ménager la CM, il y a aussi l’option du watercooling: la masse du radiateur est vissée au boîtier et non à la carte mère.
Maintenant, si çe boîtier a une parenté avec le SilentBase 802, je ne recommande pas pour du watercooling intégral (processeur+CG), car bien que massif, le 802 est assez mal pensé et placer plusieurs radiateurs, ou un réservoir+pompe vertical, peut être un vrai défi.
(quote:2148454:Tsi-na-pah) Humain dont les œuvres seront invisibles car noyées dans la masse d’œuvres générées par IA puisqu’elles ne sont pas protégées.
Je ne vois pas en quoi offrir une protection par le droit d’auteur aux œuvres générées par I.A. freinerait la prolifération de celles-ci… au contraire, dès qu’il y a protection, il y a matière à augmenter la cadence de production car il y a valeur marchande, alors que si le contenu ne peut être protégé, il sa valeur marchande est moindre.
De même, en protégeant les œuvres générées par I.A, on ouvre la porte à des “copyright trolls” pour que ceux-ci génèrent à tour de bras des “œuvres” afin de pouvoir ensuite attaquer un maximum de créateurs humains pour plagiat… Tu entraîne ton I.A. avec la musique d’un compositeur très en vue, puis tu fais générer quelques milliers de titres basés sur cet entraînement, tu les déposes, tu les publie sur un service de streaming, et tu épluches toute nouvelle production de ta cible pour voir si tu peux l’attaquer en justice pour plagiat.
Le
23/08/2023 à
16h
24
(quote:2148426:Tsi-na-pah) Je ne vois pas de débat : si les œuvres générées par IA ne sont pas protégées alors ce sera une forme de concurrence déloyale envers les artistes humains.
Au contraire, sans protection, pas de possibilité de se protéger contre la réutilisation de l’œuvre, ça oblige à passer par un humain si on veut une protection.
Au-delà des questions techniques et juridiques, l’art a en premier lieu vocation a être un moyen d’expression et de communication de l’humain : laisser les IA déposséder l’humain de l’art en ne protégeant pas les œuvres générées par IA, en les laissant inonder le monde de leurs créations artificielles…
Tu inonde mais tu ne peux pas toucher des droits dessus… si tu veux des droits, engage un humain pour faire le taf.
ce serait aller à contresens de la volonté ayant créé les lois protégeant l’art pour en protéger les auteurs, les artistes.
Si tu veux protéger les artistes, donne à ceux-ci le monopole du droit d’auteur… ne permet pas aux entreprises de déposer des œuvres générées algorithmiquement.
Le
23/08/2023 à
14h
35
tpeg5stan a dit:
Tu voudrais que dans les musiques des supermarchés tu aies une pause et une personne qui liste les morceaux qui viennent d’être joués, en citant l’auteur, le compositeur, l’interprète ?
Lister les titres diffusés est pourtant la seule manière équitable de rémunérer les artistes… mais bon, rémunérer équitablement les artistes n’est pas dans l’ADN du droit d’auteur français donc on se contente de n’arroser ceux qui passent le plus sur les grosses radio.
Le
23/08/2023 à
11h
49
tpeg5stan a dit:
edit : la musique n’était pas générée par une ia je précise, mais elle était libre de droits
En France, on parle de droit d’auteur pour justifier de taxer la pause pipi, par contre respecter le souhait d’un auteur de ne pas voir une œuvre monétisée, c’est une hérésie…
Le droit d’auteur tient plus de la religion que de l’équité, et malheur aux infidèles.
vu comment ça partait au début, je crois que c’était du style “ouaip, on tape sur les russes parce-qu’ils sont russes et que les français sont les laquais des ricains donc il passent leur temps à taper sur les russes”. Dans tous les cas, tu n’as pas raté grand-chose.
Oui, c’est vrai qu’il y a trop de fans de poutine ici pour se lâcher un bon coup…
Le
21/08/2023 à
13h
14
Bon, blague à part, vu le nombre de swords, j’ai l’impression que les trolls ici devaient être plus intéressants que la nouvelle en elle-même… un peu déçu de les avoir ratés…
Le logiciel n’a accusé personne. Les vrais responsables sont les policiers qui n’ont pas fait les vérifications nécessaires avant d’accuser. J
La responsabilité des policiers est indéniable puisqu’ils sont responables de tout le processus, mais cela n’exonère pas la solution de reconnaissance faciale qui s’est trompée.
Il est en outre normal de s’interroger sur les éventuelles variations de fiabilité de la solution selon qu’il s’agisse de personnes blanches ou racisées.
Le
13/08/2023 à
19h
59
fred42 a dit:
Mais encore une fois, il faut accuser les policiers qui n’ont pas fait correctement leur boulot, pas l’outil.
On peut tout à fait faire l’un et l’autre… si l’outil a exactement les mêmes défauts que les incompétents qui l’utilisent, c’est quoi la valeur ajoutée?
Allez je vais me faire des potes mais le monde de l’open source nous fait chier avec des licences toujours plus complexes…
Fais du bien à martin, il te chiera dans la main…
Le
11/08/2023 à
09h
17
Certes, mais les fonctionnalités ne sont pas complètement inédites, et sous Linux ça reste au prix d’une gestion mémoire assez agressive et d’une intégration limitée… pour un serveur de stockage, je ne dis pas mais pour un poste de travail, j’éviterais.
Pour les alternatives natives sous linux:
intégrité (détection du bit-rot): dm-integrity, qui permet de s’intercaler entre le disque et le filesystem. Peut aussi être utilisé pour une base de donnée utilisant directement le disque sans filesystem.
snapshot: lvm
volumes logiques: lvm avec des volumes logiques de type thin-pool
Ce n’est évidemment pas la panacée, mais ce n’est pas non-plus le désert, et l’avantage de ces solutions est d’être intégré au noyau sans chipotage et sans monopoliser trop de ressources.
Le
11/08/2023 à
06h
50
(reply:2146442:Fab’z)
Quand on rentre dans des obligations au delà de 5 ans, on rentre dans des processus d’archivage assez coûteux où les données doivent être stockées en plusieurs exemplaires et revérifiées périodiquement. En général, on utilise des bandes magnétiques type LTO. Sinon, il y a aussi le M-Disc, qui est une variation sur DVD/Blu-ray et qui doit être gravé avec un enregistreur spécial et est chimiquement inerte (donc pas d’oxydation) et qui est qualifié de stable par le NIST jusqu’à 100 ans…
En pratique, quelque soit le format, on vérifiera la disponibilité des lecteurs au fil du temps et on se préparera toujours à migrer vers un autre format.
Le
10/08/2023 à
22h
39
(quote:2146438:alex.d.) C’est une erreur qui est souvent rencontrée sur les forums : il ne faut pas l’accord de chacun des développeurs individuellement, il faut l’accord de l’employeur de ces gens à l’époque où ils ont fait le code ; c’est plus compliqué. Surtout quand c’est Oracle.
Pour être exact, il faut l’accord de toutes les personnes détenant des droits sur tout ou partie du code. Dans certains cas, c’est facile car l’entreprise à l’origine du projet a forcé tous les contributeurs à donner un droit perpétuel et illimité de redistribuer le code et ses dérivés, permettant à l’entreprise de changer la licence, y compris vers une licence propriétaire… dans ce camp on retrouve MongoDB, Cups, …
Dans d’autres cas, seuls les propriétaires du code ont le droit de changer la licence, et du coup tout le monde sans exception doit être d’accord (ou il faut réécrire les bouts de code produits par ceux qui ont refusé)… dans ce camp on retrouve le noyau Linux et de nombreux projets communautaires.
Le
10/08/2023 à
20h
49
(reply:2146433:Cyber Sinh)
La distribution de binaires est une zone grise dans laquelle Ubuntu s’est aussi engouffré. A priori ça pourrait être légal. Il ne s’agit pas d’un d’une intégration directe du code d’OpenZFS dans le noyau, juste d’un module tiers compilé et distribué sous GPL2.
Le
10/08/2023 à
20h
45
(quote:2146432antonQ-Robespierre) Le problème de licence, à mon avis, est secondaire : si les devs d’OpenZFS le voulaient vraiment, ils pourraient changer leur licence pour la GPL2 ou équivalent (CC ?)…
Pour faire un changement de licence, il faut que toutes les parties détenant la propriété du code soient d’accord de changer la licence. SI une seule refuse, c’est foutu.
…à moins que Oracle ait tout prévu, et tout mis en place au niveau légal pour que ce ne soit jamais, jamais, jamais (…navigué ?) le cas…?
Si oracle ne veut pas changer, rien ne peut l’y forcer. Et même s’il le faisait, il reste l’épée de Damoclès que représentent la cinquantaine de brevets qu’Oracle détient sur ZFS. En l’absence d’une déclaration d’ouverture de ces brevets, OpenZfs sous GPL2 serait juste un appât pour déclencher un procès (de préférence contre une grosse entreprise)
Le
10/08/2023 à
16h
15
“Son absence aujourd’hui s’explique surtout par les réactions épidermiques de Linus Torvalds sur le sujet.”
Non, la licence est la raison n°1, ramener le débat à une question de ressenti alors que tout le monde s’accorde sur la nature du problème, c’est déformer une position basée sur des contraintes légales pour en faire une position irrationnelle, et ce n’est pas très honnête.
La licence n’est pas compatible, elle empêche catégoriquement d’intégrer openzfs dans le code source du noyau, car cela violerait la licence GPL2 de ce dernier: si ça fait partie du noyau, il est obligatoire que ce soit distribué sous GPL2. Cela violerait aussi la CDDL qui a aussi cette exigence (limitée au code source, ce qui permet à Ubuntu de livrer des binaires zfs sous GPL2).
Donc à moins que le noyau ne passe en CDDL ou qu’OpenZFS ne passe en GPL2, c’est juste impossible…
Maintenant, il est aussi évident que vu le comportement passé et présent d’Oracle, même si OpenZFS passait en GPL2, de nombreux membres de la Linux Foundation feraient barrage contre l’inclusion d’OpenZFS si Oracle n’ouvre pas aussi ses brevets (en temps de paix, personne de censé ne consent à laisser quelqu’un enterrer des mines antipersonnelles dans son propre jardin). Aucune des grandes entreprises impliquées dans Linux n’a envie de se faire trainer en justice pour violation de brevets par Oracle.
Honnêtement, qu’ils fassent juste faillite. Disney est devenu le fossoyeur du 7è art en s’accaparant une large part de tout l’héritage cinématographique, en mettant tout ce catalogue dans son ‘coffre fort’ et en ne laissant presque plus les films se faire diffuser en dehors de son offre Dis-nay+ .
Avec cette approche, il devient périlleux d’essayer d’organiser des festivals ou des rétrospectives en salle dès que les œuvres ciblées font partie d’un des catalogues que Disney a acquis.
Et ne parlons pas des contraintes qu’ils imposent aux salles…
Et si avec ça on regarde ce qu’ils veulent faire avec l’I.A. … on se rend compte à quel point ils sont occupés à essayer d’enterrer le passé et à désosser le futur.
Hmm, je me demande combien d’anti vax fans de Musk vont se faire implanter une puce avec gps capable de changer leur comportement ou leur personnalité…
Pas le bon film… le 4 c’est avec les baleines et la célèbre scène où Scotty parle dans la souris d’un Mac en croyant que c’est le micro de l’ordinateur
Ça n’enlève rien au langage, simplement il a raté le coche pour être un langage de programmation généraliste et grand public.
En fait, je pense que si l’idée est d’avoir un orienté objet compilé, il pourrait encore se faire sa place.
Ce qui lui manque pour le moment, c’est un gros projet opensource basé sur ce langage.
Le
03/08/2023 à
22h
14
Oui, c’est franchement un langage bien propre. Je ne comprend pas qu’il n’ait pas plus de succès…
Le
02/08/2023 à
20h
38
(quote:2145619antonQ-Robespierre) Mais bon, aujourd’hui tu parles de Basic, ou de XUL, tu te fais tirer dessus…
Xul c’était un langage de description et de gestion d’évènement d’interface, on pouvait l’utiliser en JS, le Basic c’est encore une autre question. On m’a forcé, vers 2002⁄2003 à développer des applis système en VB, alors que j’avais un background C/C++ … c’était un peu l’horreur (pas que je ne savais pas le faire, mais juste que je me sentais sale d’avoir programmé avec cet outil) … après ça a été la déchéance … VBS, PHP, … J’ai dû suivre une thérapie en ADA pour ensuite revenir à petite doses à l’orienté objet avec Java, puis ça a été la rechute avec python… là je suis en cure de désintox avec du 2000mg de Rust par jour…
Le
02/08/2023 à
15h
58
(reply:2145613antonQ-Robespierre) Il y a bien longtemps, au boulot, j’avais dit naïvement “et si on faisait une interface XUL pour ça?”
… on me l’a resservi pendant les 10 années suivantes …
Ils nous ont juste fait un grand classique du monde d’entreprise: changer les objectifs du projet juste au moment de livrer pour que tous les objectifs soient atteints :)
Le
08/08/2023 à
07h
53
C’est effectivement étrange… ça donne l’impression qu’ils n’avaient pas confiance et ont choisi de ne pas faire le test jusqu’au bout…
Quand on est en mesure de montrer qu’on a avancé sur un projet aussi coûteux et tellement en retard, on le fait. La concurrence est beaucoup trop féroce pour ne pas montrer qu’on est encore en vie…
Bref, ça donne l’impression qu’ils craignaient le désassemblage rapide non-planifié.
Dans la réalité, certains chauffeurs de taxi se font rémunérer par les restaurants, hotels et autres bars quand ils leur amènent des touristes.
Oui, mais ça, ça fait partie alors d’un service que l’hôtel ou le restaurant gère, avec un budget, dans une optique d’assurer la meilleure expérience à ses clients.
Et comme dans ce qui est relaté dans l’article, les choses ne sont pas complémentaires car un chauffeur de taxi trouvera toujours des courses à faire.
Je suppose que le fait que le chauffeur de taxi soit payé par le restaurant ou l’hôtel assure une forme de priorité, et une réciprocité, genre quand un client a besoin d’un taxi pour se déplacer on appelle pas n’importe quel taxi. Au final, on reste dans un mécanisme commercial simple.
Maintenant, imaginons que le restaurateur ou l’hôtel exige de se faire payer par les taxis qui déposent des clients…
Ici un réseau social sans matière à raconter, c’est la mort assurée aussi.
Oui, mais de là à croire que les gens ont désespérément besoin de la presse pour raconter des choses. Il suffit de regarder TikTok et Instagram.
Bon je sais bien que le néant recherchait par les amateurs de réseaux sociaux, ferait qu’ils continueraient à exister. Mais ce ne sont pas ces internautes la que recherchent les annonceurs publicitaires.
Les revenus publicitaires de Twitter se sont effondrés, mais ça n’est pas lié au partage de liens de presse sur la plateforme..
Le
05/08/2023 à
15h
22
(quote:2145850:consommateurnumérique) C’est un sujet plutôt secondaire.
Non, c’est le cœur du problème, on un secteur d’activité qui a vu qu’il existe un service complémentaire se met à exiger que le second lui verse une partie de ses revenus sous prétexte que sans le premier le second aurait moins de succès.
C’est le chauffeur de taxi qui trouve que le restaurant devrait le payer parcequ’il amène des clients au restaurant, c’est le coup du patron du restaurant qui pense que le taxi devrait lui verser une part de sa course car sans le restaurant le taxi n’aurait pas pu vendre cette course…
Au final les deux vivent dans le déni d’une réalité où les choses seraient complémentaires.
Le
05/08/2023 à
14h
04
Moi je dis juste, si les miniatures sont en cause, autant les désactiver pour tous les sites qui se plaignent d’un préjudice… au lieu de disserter dans le vide, cela permettra de voir si ça n’avait aucune valeur ajoutée pour les sites qui s’en plaignent.
Le
04/08/2023 à
21h
53
(quote:2145802:127.0.0.1) Ou pas. Pas certain que les sites de presse soient tous contents que Twitter limite leur pré-visibilité aux seuls abonnés payants de twitter. Et que donc leur dédommagement se fasse seulement sur la base des seuls abonnés payants.
La question est de savoir si le but devrait être de les satisfaire entièrement, ou juste de s’en tenir à la loi tout en payant le moins possible et en faisant comprendre que la négociation n’est pas l’art d’accepter toutes les demandes en face?
Le
04/08/2023 à
10h
10
Tu ne fais pas payer l’accès au lien, mais si tu fais payer l’accès à la prévisualisation, tu profites indûment du contenu d’un site qui ne t’appartient pas, ça s’apparente à de la contrefaçon.
S’ils veulent afficher une prévisualisation, ça me parait assez logique qu’ils payent le site d’origine. Sinon ils n’ont qu’à juste laisser le lien.
Ben oui, il faut absolument couper la prévisualisation, les sites de presse n’ont qu’à découvrir si les gens cliquent plus sur les liens avec prévisualisation ou sans prévisualisation. Cela leur permettra de mesurer le sois-disant préjudice.
Le
04/08/2023 à
10h
08
Toutes ces questions ont déjà été balayées, c’est la plateforme qui paye, et qui doit négocier avec les organes de presse pour savoir combien elle devra payer.
Reléguer l’affichage des prévisualisations dans une offre payante serait une tactique de négociation qui pourrait marcher:
on fait payer objectivement pour le service et vous touchez une part du gâteau ( Par exemple Blue+ à 1€ de plus que Blue normal, et la différence intégralement reversée à la presse)
plus on a d’abonnées Twitter Blue+, plus vous touchez,donc vous avez intérêt à dire du bien de cette offre.
Le
04/08/2023 à
09h
39
(quote:2145767:127.0.0.1) Je pense que @Gamble dit que ca serait un argument en faveur de l’AFP: si Twitter fait payer la prévisualisation c’est que ça a de la valeur. Ca voudrait donc dire que Twitter “vole” cette valeur à l’AFP, qui serait en droit de réclamer un dédommagement.
J’ai une info qui va sûrement te surprendre: on a dépassé ce point de discussion puisque le principe de compensation est déjà dans la loi et l’AFP est tout à fait dans son droit d’exiger paiement…
Si la preview dérange l’AFP, il suffit d’une règle “Twitterbot disallow” dans son robot.txt.
Les ayants droits avec le soutient des politicards ont déjà exprimé le fait qu’ils n’ont pas à obéir à ces principes techniques d’opt-out .
La ca ressemble plutôt a la tactique beurre-et-argent-du-beure des sites de presse: on veut être visible gratuitement ET on veut être rémunéré quand on nous voit.
Oui, on peut débattre si on veut, mais la loi, aussi injuste ou stupide soit-elle, existe et doit être respectée. Le culte du droit d’auteur a gagné encore une fois.
Le
04/08/2023 à
08h
59
Probable que ce soit encore moins légal, car avec cette solution, tu fais payer un service dont tu n’es pas le propriétaire
Euh, je ne comprend pas ton raisonnement.
L’affichage de la prévisualisation est un service de la plateforme, et dans ce cas ci la plateforme ferait payer ce service à une classe d’abonnés. En aucun cas Twitter ne ferait pas payer l’accès au lien en lui-même, juste à la prévisualisation du contenu sur le site ciblé.
Le
04/08/2023 à
08h
09
Ou juste fermer les comptes des sites de presse comme ce qui a été déjà fait par le passé pour des journalistes.
Ce serait la mauvaise manœuvre: les sites de presse seraient toujours liés par les utilisateurs, les miniatures s’afficheraient toujours et les sites de presse pourraient toujours réclamer compensation.
Alors que si tu n’a pas peur de foutre ton service en l’air (et l’histoire montre que Musk n’a peur de rien et ose tout), tu peux juste prendre un service précédemment gratuit (la prévisualisation de liens) et le rendre payant (vu qu’il y a déjà une formule payante, on ne peut pas accuser X de la créer pour l’occasion) , en plus ce sera difficile pour les sites de presse d’attaquer une décision de ce type car c’est une adaptation d’une offre commerciale, pas une pure mesure de rétorsion.
Le
04/08/2023 à
08h
04
L’utilisateur met un lien dans son message, le moteur de twitter affiche une miniature.
Cette histoire de rémunération est clairement abusive dans la mesure où ça fait vendre de l’abonnement aux sites de presse.
Mais bon, dans notre capitalisme en phase terminale, on doit verser des droits d’auteurs pour la pause pipi, alors je ne m’étonne plus de rien.
Le
04/08/2023 à
07h
53
Etape 1, inventaire des sites de presse français, étape 2, désactiver la prévisualisation d’articles de ces sites pour tout le monde étape 3, création d’un Twitter Blue+ avec un tarif plus élevé et rétablissement de la prévisualisation seulement pour les utilisateurs ayant un abonnement à ce niveau.
Idée reçue №3 : une situation déplorable résulte toujours d’une volonté affirmée. L’absence d’intérêt/de prise de décision est bien souvent plus destructrice. L’absence de choix est un choix.
Idée reçue N¨4: faire une phrase bien construite mais pas en lien avec l’argumentaire précédent et s’y rattachent le moins possible donne l’impression d’être posé et réfléchi.
Le
05/08/2023 à
21h
03
Bravo, tu m’as complètement cerné, ainsi que mon expérience professionnelle ! Maintenant, je t’invite à retourner au primaire et apprendre à lire. On parlait de config de base, lors d’un déploiement initial donc. Je veux bien croire que pour de multiples raisons organisationnelle une infra soit laissée à l’abandon dans une grande entreprise (j’ai juste bossé plus de 10 ans dans la cybersécurité de grandes boites), mais par contre qu’une infra soit déployée dans une configuration de base non sécurisée, ça par contre c’est criminel.
Donc ton post est intéressant à lire, et représente bien la réalité dans de nombreuses boites, mais n’a rien à voir avec ce qui a été dit avant.
J’avoue que j’ai aimé le temps que j’ai passé à bosser pour une banque Luxembourgeoise, où si la sécu dit non, le projet s’arrête tant que les problèmes de sécurité identifiés ne sont pas réglés. En même temps, le patron peut très bien aller en taule s’il y a un problème, pas comme en France.
Perso, j’ai bossé pour une banque luxembourgeoise; et comme dans beaucoup de banques, tu pouvais te brosser pour voir un projet bloqué pour une raison de sécurité… genre “c’est stratégique”, “on a des délais à tenir”, “nos partenaires s’impatientent” … on fait une fiche de risque et on la classe verticalement …
Et les pires transgressions que j’ai vu question sécurité dans le monde bancaire… venaient de projets sécurité où quelqu’un avec trop de budget à dépenser achetait des solutions “sécurité” mal ficelées qui obligeaient à casser la sécurité des systèmes pour pouvoir marcher … “ah non, ça ne marche pas avec selinux actif”, “ah non, ‘nosuid’ sur la partition /home, ça bloque la solution”, “non, il faut changer les permissions sur /etc/shadow car l’outil doit pouvoir écrite dedans”, “vous devez désactiver iptables ou notre outil ne peut pas détecter les applications vulnérables” … ou encore mon préféré: “Non, c’est un projet sécurité, c’est urgent, tu dois donner accès root sur tous les systèmes à ce consultant pour qu’il puisse faire tourner ses rootkits outils partout, et non tu n’as pas à auditer son code avant, mais bien sûr c’est ta responsabilité s’il casse un truc”
Le
05/08/2023 à
15h
07
Tu serais bien malheureux toi dans une grande organisation (voir toute organisation finalement) dont l’objectif premier n’est pas l’informatique.
Dès que tu as des contraintes budgétaires et que tu passes par une DAF dont l’unique but est de maximiser le profit, je peux te garantir que tu peux aller te brosser pour aller appliquer tes préceptes…
Tu as tellement de raisons plus ou moins légitimes de devoir utiliser de vieilles versions d’outils que j’ai sincèrement du mal à croire que tu te sois déjà confronté au monde du travail un jour…
Allez, j’ai trois exemples pour toi que j’ai rencontrés/subis à titre perso:
Solution de téléphonie abandonnée (Alcatel Omni PCX) de 2009 qui tourne sur un vieil hyperviseur tournant sous VMWare ESX 2.
Budget de màj ? 40-50k€ pour 0 bénéfice sinon subir une attaque avec toutes les conséquences que l’on suppose… comparé à une séparation du réseau tel+tel admin via des vlan avec un filtrage des flux pour 0€ en attendant de migrer sur une solution concurrente… Tu risques d’avoir du mal à vendre ton option de màj… (et franchement, tu risquerais de te faire jeter en un rien de temps si tu voulais forcer)
Vieille appliance d’archivage legal de factures de 2010 qui impose un maintien réglementaire de +10 ans et qui ne supporte que du SSLv3 avec de vieux cipher bloqués par tous les navigateurs depuis au moins 5 ans maintenant… Cette appliance n’est plus maintenue et l’éditeur ne propose pas de migration (en sachant que les accès se font depuis une application métier qu’il faudrait également modifier derrière. Application métier qui a été décommiossionnée et n’est plus utilisée que pour des accès de consolidation/litige. T’imagines pas à combien ça peut chiffrer et combien ça peut être compliqué à gérer et puis bonne chance pour avoir l’aval de ta direction derrière…
Alors on est bien d’accord qu’idéalement, ces applications devraient être suivies et budgétées mais tu peux rencontrer des problèmes qui font que ça passe pas (boite qui coule, boite qui se fait racheter, équipes qui se font délocaliser/redispatcher sans prise en compte de l’ensemble de leurs missions/équipes qui partent sans transfert de compétence/…)
Ensuite, pour te montrer que rien n’est jamais simple et qu’il faut toujours se concerter et s’adapter aux autres :
Je suis en train de me battre en ce moment avec l’un de nos logiciels MFT (version qui date de Mars 2023 pourtant) qui utilise un client java sftp incompatible avec le serveur d’un de nos partenaires…
J’ai appris aujourd’hui qu’il venait d’être màj par un type qui s’est cru tout seul dans son coin et a appliqué bêtement, j’imagine, un tuto précisant la suite de protocoles réputés fiables sans en comprendre le fonctionnement… /taunt
Changement fait sans concertation avec nous évidement et sans change/passage devant un CAB et sans procédure de retour arrière évidement… Ce qui n’est franchement pas étonnant car j’ai du mal à imaginer qu’une personne capable de bloquer toute une série de clients pour assouvir ses envies les plus nobles puisse savoir ce que c’est que de travailler en équipe.
Donc par dogmatisme, nous avons un serveur sftp qui a été màj pour n’autoriser que l’algo “ssh-ed25519” pour la phase “HostKey algorithms” (me demande pas pourquoi, ce truc est toujours en draft à l’ietf)
là ou nous supportons que : rsa-sha2-256 rsa-sha2-512 ssh-dss ssh-rsa
Tout ça sans que nous n’ayons eu connaissance (j’ai du m’installer python + script ssh_scan sur mon poste pour tout te dire…)
¯_(ツ)_/¯
Bref. Je te suggère sincèrement de redescendre un peu sur Terre, d’arrêter de prendre les gens de haut et d’accepter que le monde ne tourne pas autour de ton serveur nginx et de ton site web
/cheers
L’argument “mon objectif premier n’est pas l’informatique” pour justifier une mauvaise gestion, ça soulève pas mal de questions relatives aux périls qui pèsent sur l’activité.
Par exemple, pour reprendre le coup de la VM avec l’Alcatel Omni PCX sur ESX2, en partant du fait qu’ils ne doivent plus avoir de support ni pour le logiciel, ni pour la technologie de virtualisation … il se passe quoi si l’infra sur laquelle ça tourne claque? C’est quoi les objectifs RTO/RPO ? L’entreprise peut-elle juste se permettre de dire que cette infrastructure n’a jamais existé et que ce n’est pas grave, ou faudra t’il la reconstruire à l’identique? L’import des données/ de la configuration dans une nouvelle version du logiciel est-il possible?
Pareil pour le stockage de factures. Le problème n’est pas juste le fait que c’est du sslv3, de maintenir des interfaces obsolètes, … mais de savoir ce qui se passe en cas de perte de l’infrastructure ou de corruption des données.
Souvent le problème de compatibilité de la sécurité des protocoles est juste la partie visible d’un problème bien plus grave, quand un logiciel ou une infrastructure ne suivent plus aucun cycle de vie, c’est qu’ils ne sont plus viables.
Le
04/08/2023 à
21h
56
Toute application qui utiliserait les librairies natives de Windows “Secure Channel” …
Le
04/08/2023 à
16h
25
Dans ce cas autant y accéder en HTTP, ça pose moins de soucis.
Chez moi j’ai de vieux devices (antennes wifi) qui ne supportent pas le TLS 1.2 (seulement la 1.0), ben j’ai basculé en HTTP. Sinon il faut à chaque fois réactiver le support sur les navigateurs récents et c’est… chiant.
Selon le type de matos, on peut mettre l’interface de gestion sur un segment réseau différent, ce qui peut permettre de parquer les interfaces à problème sur un environnement séparé, voir carrément non routé…
Le
04/08/2023 à
08h
28
Ce n’est pas problématique, ce qui est problématique est de vouloir gérer ce genre de système sans investir dans la compétence nécessaire pour le faire.
3766 commentaires
Mozilla lance une pétition contre le projet de loi français de filtrage au niveau du navigateur
21/08/2023
Le 24/08/2023 à 01h 08
Ben en fait il y en a pas mal, Portugal, Espagne, Norvège, Suisse, Islande, Luxembourg, …
ok, il n’y en a aucun qui soit vraiment parfait, mais la France place la barre tellement bas…
Le 23/08/2023 à 07h 47
Les boîtes noires restent en tout cas une très bonne raison de ne pas faire héberger ses serveurs en France… sérieusement, ce pays empile tellement les textes liberticides que ça commence à vraiment être de la folie que d’y héberger encore de services. Entre les coupures arbitraires, les hacks légaux, et vos services de renseignements en complète roue libre (RIP CNTCR) …
Le 23/08/2023 à 07h 41
Sans-doutes il y a 20 ans…
Le 21/08/2023 à 18h 47
Dans la mesure où c’est sans intervention d’un juge … Enfin, ils n’en sont pas encore à exiger l’envoi par le navigateur de toutes les URL consultées… mais ça ne saurait tarder.
Le 21/08/2023 à 15h 38
Dans le fond, pourquoi les autorités françaises se titreraient pas les doigts du cul et pondraient des extensions pour les navigateurs? Au lieu d’exiger d’intégrer gratuitement leurs lubilles directement dans du code utilisé partout dans le monde?
Le 21/08/2023 à 15h 31
Quand tu exige des fabricants de fourchettes qu’ils s’assurent que tu ne puisse plus les utiliser pour manger les cuisses de poulet du Cora, lot 2023-07-0312
be quiet! lance son boîtier Shadow Base 800 et annonce ses ventirads Dark Rock Pro 5 et Elite
23/08/2023
Le 23/08/2023 à 19h 15
Pour ménager la CM, il y a aussi l’option du watercooling: la masse du radiateur est vissée au boîtier et non à la carte mère.
Maintenant, si çe boîtier a une parenté avec le SilentBase 802, je ne recommande pas pour du watercooling intégral (processeur+CG), car bien que massif, le 802 est assez mal pensé et placer plusieurs radiateurs, ou un réservoir+pompe vertical, peut être un vrai défi.
USA : les « créations » des intelligences artificielles ne peuvent pas être copyrightées
23/08/2023
Le 23/08/2023 à 18h 37
Je ne vois pas en quoi offrir une protection par le droit d’auteur aux œuvres générées par I.A. freinerait la prolifération de celles-ci… au contraire, dès qu’il y a protection, il y a matière à augmenter la cadence de production car il y a valeur marchande, alors que si le contenu ne peut être protégé, il sa valeur marchande est moindre.
De même, en protégeant les œuvres générées par I.A, on ouvre la porte à des “copyright trolls” pour que ceux-ci génèrent à tour de bras des “œuvres” afin de pouvoir ensuite attaquer un maximum de créateurs humains pour plagiat… Tu entraîne ton I.A. avec la musique d’un compositeur très en vue, puis tu fais générer quelques milliers de titres basés sur cet entraînement, tu les déposes, tu les publie sur un service de streaming, et tu épluches toute nouvelle production de ta cible pour voir si tu peux l’attaquer en justice pour plagiat.
Le 23/08/2023 à 16h 24
Au contraire, sans protection, pas de possibilité de se protéger contre la réutilisation de l’œuvre, ça oblige à passer par un humain si on veut une protection.
Tu inonde mais tu ne peux pas toucher des droits dessus… si tu veux des droits, engage un humain pour faire le taf.
Si tu veux protéger les artistes, donne à ceux-ci le monopole du droit d’auteur… ne permet pas aux entreprises de déposer des œuvres générées algorithmiquement.
Le 23/08/2023 à 14h 35
Lister les titres diffusés est pourtant la seule manière équitable de rémunérer les artistes… mais bon, rémunérer équitablement les artistes n’est pas dans l’ADN du droit d’auteur français donc on se contente de n’arroser ceux qui passent le plus sur les grosses radio.
Le 23/08/2023 à 11h 49
En France, on parle de droit d’auteur pour justifier de taxer la pause pipi, par contre respecter le souhait d’un auteur de ne pas voir une œuvre monétisée, c’est une hérésie…
Le droit d’auteur tient plus de la religion que de l’équité, et malheur aux infidèles.
Luna-25, la sonde russe, s’écrase sur la Lune
21/08/2023
Le 22/08/2023 à 07h 50
Oui, c’est vrai qu’il y a trop de fans de poutine ici pour se lâcher un bon coup…
Le 21/08/2023 à 13h 14
Bon, blague à part, vu le nombre de swords, j’ai l’impression que les trolls ici devaient être plus intéressants que la nouvelle en elle-même… un peu déçu de les avoir ratés…
Le Royaume-Uni lance un fonds d’un milliard de livres pour ses FinTech
18/08/2023
Le 19/08/2023 à 10h 38
Ce qui serait intéressant de savoir, c’est si les Fintech vont aussi devoir implémenter des portes dérobées dans leurs protocoles…
En tout cas, avec la législation “Online Safety”, les Techs pas “Fin” son occupées à évaluer un redéploiement géographique en dehors du R.U. …
Tiens , en parlant de tarés sécuritaires, elle en est où la SREN ?
Veilid, un nouveau framework open source d’applications peer-to-peer chiffrées de bout en bout
14/08/2023
Le 14/08/2023 à 12h 14
Ce n’est pas à voir comme un Tor, je verrais bien ce protocole pour de l’IOT de confiance.
Accusée à tort par un algorithme de reconnaissance faciale
11/08/2023
Le 14/08/2023 à 08h 28
La responsabilité des policiers est indéniable puisqu’ils sont responables de tout le processus, mais cela n’exonère pas la solution de reconnaissance faciale qui s’est trompée.
Il est en outre normal de s’interroger sur les éventuelles variations de fiabilité de la solution selon qu’il s’agisse de personnes blanches ou racisées.
Le 13/08/2023 à 19h 59
On peut tout à fait faire l’un et l’autre… si l’outil a exactement les mêmes défauts que les incompétents qui l’utilisent, c’est quoi la valeur ajoutée?
Systèmes de fichiers : (Open)ZFS, ses grandes capacités et ses mystères
10/08/2023
Le 12/08/2023 à 14h 34
Fais du bien à martin, il te chiera dans la main…
Le 11/08/2023 à 09h 17
Certes, mais les fonctionnalités ne sont pas complètement inédites, et sous Linux ça reste au prix d’une gestion mémoire assez agressive et d’une intégration limitée… pour un serveur de stockage, je ne dis pas mais pour un poste de travail, j’éviterais.
Pour les alternatives natives sous linux:
Ce n’est évidemment pas la panacée, mais ce n’est pas non-plus le désert, et l’avantage de ces solutions est d’être intégré au noyau sans chipotage et sans monopoliser trop de ressources.
Le 11/08/2023 à 06h 50
Quand on rentre dans des obligations au delà de 5 ans, on rentre dans des processus d’archivage assez coûteux où les données doivent être stockées en plusieurs exemplaires et revérifiées périodiquement. En général, on utilise des bandes magnétiques type LTO. Sinon, il y a aussi le M-Disc, qui est une variation sur DVD/Blu-ray et qui doit être gravé avec un enregistreur spécial et est chimiquement inerte (donc pas d’oxydation) et qui est qualifié de stable par le NIST jusqu’à 100 ans…
En pratique, quelque soit le format, on vérifiera la disponibilité des lecteurs au fil du temps et on se préparera toujours à migrer vers un autre format.
Le 10/08/2023 à 22h 39
Pour être exact, il faut l’accord de toutes les personnes détenant des droits sur tout ou partie du code. Dans certains cas, c’est facile car l’entreprise à l’origine du projet a forcé tous les contributeurs à donner un droit perpétuel et illimité de redistribuer le code et ses dérivés, permettant à l’entreprise de changer la licence, y compris vers une licence propriétaire… dans ce camp on retrouve MongoDB, Cups, …
Dans d’autres cas, seuls les propriétaires du code ont le droit de changer la licence, et du coup tout le monde sans exception doit être d’accord (ou il faut réécrire les bouts de code produits par ceux qui ont refusé)… dans ce camp on retrouve le noyau Linux et de nombreux projets communautaires.
Le 10/08/2023 à 20h 49
La distribution de binaires est une zone grise dans laquelle Ubuntu s’est aussi engouffré. A priori ça pourrait être légal. Il ne s’agit pas d’un d’une intégration directe du code d’OpenZFS dans le noyau, juste d’un module tiers compilé et distribué sous GPL2.
Le 10/08/2023 à 20h 45
Pour faire un changement de licence, il faut que toutes les parties détenant la propriété du code soient d’accord de changer la licence. SI une seule refuse, c’est foutu.
Si oracle ne veut pas changer, rien ne peut l’y forcer. Et même s’il le faisait, il reste l’épée de Damoclès que représentent la cinquantaine de brevets qu’Oracle détient sur ZFS. En l’absence d’une déclaration d’ouverture de ces brevets, OpenZfs sous GPL2 serait juste un appât pour déclencher un procès (de préférence contre une grosse entreprise)
Le 10/08/2023 à 16h 15
Non, la licence est la raison n°1, ramener le débat à une question de ressenti alors que tout le monde s’accorde sur la nature du problème, c’est déformer une position basée sur des contraintes légales pour en faire une position irrationnelle, et ce n’est pas très honnête.
La licence n’est pas compatible, elle empêche catégoriquement d’intégrer openzfs dans le code source du noyau, car cela violerait la licence GPL2 de ce dernier: si ça fait partie du noyau, il est obligatoire que ce soit distribué sous GPL2. Cela violerait aussi la CDDL qui a aussi cette exigence (limitée au code source, ce qui permet à Ubuntu de livrer des binaires zfs sous GPL2).
Donc à moins que le noyau ne passe en CDDL ou qu’OpenZFS ne passe en GPL2, c’est juste impossible…
Maintenant, il est aussi évident que vu le comportement passé et présent d’Oracle, même si OpenZFS passait en GPL2, de nombreux membres de la Linux Foundation feraient barrage contre l’inclusion d’OpenZFS si Oracle n’ouvre pas aussi ses brevets (en temps de paix, personne de censé ne consent à laisser quelqu’un enterrer des mines antipersonnelles dans son propre jardin). Aucune des grandes entreprises impliquées dans Linux n’a envie de se faire trainer en justice pour violation de brevets par Oracle.
Publicité, tarifs, partage de compte : Disney+ sur les traces de Netflix
11/08/2023
Le 11/08/2023 à 10h 50
Honnêtement, qu’ils fassent juste faillite. Disney est devenu le fossoyeur du 7è art en s’accaparant une large part de tout l’héritage cinématographique, en mettant tout ce catalogue dans son ‘coffre fort’ et en ne laissant presque plus les films se faire diffuser en dehors de son offre Dis-nay+ .
Avec cette approche, il devient périlleux d’essayer d’organiser des festivals ou des rétrospectives en salle dès que les œuvres ciblées font partie d’un des catalogues que Disney a acquis.
Et ne parlons pas des contraintes qu’ils imposent aux salles…
Et si avec ça on regarde ce qu’ils veulent faire avec l’I.A. … on se rend compte à quel point ils sont occupés à essayer d’enterrer le passé et à désosser le futur.
Implants neuronaux : Neuralink lève 280 millions de dollars
08/08/2023
Le 08/08/2023 à 19h 56
Hmm, je me demande combien d’anti vax fans de Musk vont se faire implanter une puce avec gps capable de changer leur comportement ou leur personnalité…
Blague à part, pour les implants, n’oubliez pas le cas de l’Argus II avant de vous faire rajouter des composants par curiosité…
https://spectrum.ieee.org/bionic-eye-obsolete
Comment les sondes Voyager communiquent avec la Terre à 20 milliards de km
07/08/2023
Le 08/08/2023 à 10h 50
Pas le bon film… le 4 c’est avec les baleines et la célèbre scène où Scotty parle dans la souris d’un Mac en croyant que c’est le micro de l’ordinateur
C’est le premier avec v’ger …
Firefox 116 disponible avec quelques améliorations
02/08/2023
Le 08/08/2023 à 09h 00
En fait, je pense que si l’idée est d’avoir un orienté objet compilé, il pourrait encore se faire sa place.
Ce qui lui manque pour le moment, c’est un gros projet opensource basé sur ce langage.
Le 03/08/2023 à 22h 14
Oui, c’est franchement un langage bien propre. Je ne comprend pas qu’il n’ait pas plus de succès…
Le 02/08/2023 à 20h 38
Xul c’était un langage de description et de gestion d’évènement d’interface, on pouvait l’utiliser en JS, le Basic c’est encore une autre question. On m’a forcé, vers 2002⁄2003 à développer des applis système en VB, alors que j’avais un background C/C++ … c’était un peu l’horreur (pas que je ne savais pas le faire, mais juste que je me sentais sale d’avoir programmé avec cet outil) … après ça a été la déchéance … VBS, PHP, … J’ai dû suivre une thérapie en ADA pour ensuite revenir à petite doses à l’orienté objet avec Java, puis ça a été la rechute avec python… là je suis en cure de désintox avec du 2000mg de Rust par jour…
Le 02/08/2023 à 15h 58
… on me l’a resservi pendant les 10 années suivantes …
Ariane 6 : deux pas en avant, un pas en arrière…
08/08/2023
Le 08/08/2023 à 08h 43
Ils nous ont juste fait un grand classique du monde d’entreprise: changer les objectifs du projet juste au moment de livrer pour que tous les objectifs soient atteints :)
Le 08/08/2023 à 07h 53
C’est effectivement étrange… ça donne l’impression qu’ils n’avaient pas confiance et ont choisi de ne pas faire le test jusqu’au bout…
Quand on est en mesure de montrer qu’on a avancé sur un projet aussi coûteux et tellement en retard, on le fait. La concurrence est beaucoup trop féroce pour ne pas montrer qu’on est encore en vie…
Bref, ça donne l’impression qu’ils craignaient le désassemblage rapide non-planifié.
L’AFP attaque Twitter/X sur les droits voisins
04/08/2023
Le 08/08/2023 à 07h 16
Oui, mais ça, ça fait partie alors d’un service que l’hôtel ou le restaurant gère, avec un budget, dans une optique d’assurer la meilleure expérience à ses clients.
Je suppose que le fait que le chauffeur de taxi soit payé par le restaurant ou l’hôtel assure une forme de priorité, et une réciprocité, genre quand un client a besoin d’un taxi pour se déplacer on appelle pas n’importe quel taxi. Au final, on reste dans un mécanisme commercial simple.
Maintenant, imaginons que le restaurateur ou l’hôtel exige de se faire payer par les taxis qui déposent des clients…
Oui, mais de là à croire que les gens ont désespérément besoin de la presse pour raconter des choses. Il suffit de regarder TikTok et Instagram.
Les revenus publicitaires de Twitter se sont effondrés, mais ça n’est pas lié au partage de liens de presse sur la plateforme..
Le 05/08/2023 à 15h 22
Non, c’est le cœur du problème, on un secteur d’activité qui a vu qu’il existe un service complémentaire se met à exiger que le second lui verse une partie de ses revenus sous prétexte que sans le premier le second aurait moins de succès.
C’est le chauffeur de taxi qui trouve que le restaurant devrait le payer parcequ’il amène des clients au restaurant, c’est le coup du patron du restaurant qui pense que le taxi devrait lui verser une part de sa course car sans le restaurant le taxi n’aurait pas pu vendre cette course…
Au final les deux vivent dans le déni d’une réalité où les choses seraient complémentaires.
Le 05/08/2023 à 14h 04
Moi je dis juste, si les miniatures sont en cause, autant les désactiver pour tous les sites qui se plaignent d’un préjudice… au lieu de disserter dans le vide, cela permettra de voir si ça n’avait aucune valeur ajoutée pour les sites qui s’en plaignent.
Le 04/08/2023 à 21h 53
La question est de savoir si le but devrait être de les satisfaire entièrement, ou juste de s’en tenir à la loi tout en payant le moins possible et en faisant comprendre que la négociation n’est pas l’art d’accepter toutes les demandes en face?
Le 04/08/2023 à 10h 10
Ben oui, il faut absolument couper la prévisualisation, les sites de presse n’ont qu’à découvrir si les gens cliquent plus sur les liens avec prévisualisation ou sans prévisualisation. Cela leur permettra de mesurer le sois-disant préjudice.
Le 04/08/2023 à 10h 08
Toutes ces questions ont déjà été balayées, c’est la plateforme qui paye, et qui doit négocier avec les organes de presse pour savoir combien elle devra payer.
Reléguer l’affichage des prévisualisations dans une offre payante serait une tactique de négociation qui pourrait marcher:
Le 04/08/2023 à 09h 39
J’ai une info qui va sûrement te surprendre: on a dépassé ce point de discussion puisque le principe de compensation est déjà dans la loi et l’AFP est tout à fait dans son droit d’exiger paiement…
Les ayants droits avec le soutient des politicards ont déjà exprimé le fait qu’ils n’ont pas à obéir à ces principes techniques d’opt-out .
Oui, on peut débattre si on veut, mais la loi, aussi injuste ou stupide soit-elle, existe et doit être respectée. Le culte du droit d’auteur a gagné encore une fois.
Le 04/08/2023 à 08h 59
Euh, je ne comprend pas ton raisonnement.
L’affichage de la prévisualisation est un service de la plateforme, et dans ce cas ci la plateforme ferait payer ce service à une classe d’abonnés. En aucun cas Twitter ne ferait pas payer l’accès au lien en lui-même, juste à la prévisualisation du contenu sur le site ciblé.
Le 04/08/2023 à 08h 09
Ce serait la mauvaise manœuvre: les sites de presse seraient toujours liés par les utilisateurs, les miniatures s’afficheraient toujours et les sites de presse pourraient toujours réclamer compensation.
Alors que si tu n’a pas peur de foutre ton service en l’air (et l’histoire montre que Musk n’a peur de rien et ose tout), tu peux juste prendre un service précédemment gratuit (la prévisualisation de liens) et le rendre payant (vu qu’il y a déjà une formule payante, on ne peut pas accuser X de la créer pour l’occasion) , en plus ce sera difficile pour les sites de presse d’attaquer une décision de ce type car c’est une adaptation d’une offre commerciale, pas une pure mesure de rétorsion.
Le 04/08/2023 à 08h 04
L’utilisateur met un lien dans son message, le moteur de twitter affiche une miniature.
Cette histoire de rémunération est clairement abusive dans la mesure où ça fait vendre de l’abonnement aux sites de presse.
Mais bon, dans notre capitalisme en phase terminale, on doit verser des droits d’auteurs pour la pause pipi, alors je ne m’étonne plus de rien.
Le 04/08/2023 à 07h 53
Etape 1, inventaire des sites de presse français,
étape 2, désactiver la prévisualisation d’articles de ces sites pour tout le monde
étape 3, création d’un Twitter Blue+ avec un tarif plus élevé et rétablissement de la prévisualisation seulement pour les utilisateurs ayant un abonnement à ce niveau.
étape 3 … euh … profit … ?
TLS 1.0 et 1.1 disparaîtront de Windows 11 avec la prochaine mise à jour majeure
04/08/2023
Le 06/08/2023 à 14h 00
Idée reçue N¨4: faire une phrase bien construite mais pas en lien avec l’argumentaire précédent et s’y rattachent le moins possible donne l’impression d’être posé et réfléchi.
Le 05/08/2023 à 21h 03
Perso, j’ai bossé pour une banque luxembourgeoise; et comme dans beaucoup de banques, tu pouvais te brosser pour voir un projet bloqué pour une raison de sécurité… genre “c’est stratégique”, “on a des délais à tenir”, “nos partenaires s’impatientent” … on fait une fiche de risque et on la classe verticalement …
Et les pires transgressions que j’ai vu question sécurité dans le monde bancaire… venaient de projets sécurité où quelqu’un avec trop de budget à dépenser achetait des solutions “sécurité” mal ficelées qui obligeaient à casser la sécurité des systèmes pour pouvoir marcher … “ah non, ça ne marche pas avec selinux actif”, “ah non, ‘nosuid’ sur la partition /home, ça bloque la solution”, “non, il faut changer les permissions sur /etc/shadow car l’outil doit pouvoir écrite dedans”, “vous devez désactiver iptables ou notre outil ne peut pas détecter les applications vulnérables” … ou encore mon préféré: “Non, c’est un projet sécurité, c’est urgent, tu dois donner accès root sur tous les systèmes à ce consultant pour qu’il puisse faire tourner ses
rootkitsoutils partout, et non tu n’as pas à auditer son code avant, mais bien sûr c’est ta responsabilité s’il casse un truc”Le 05/08/2023 à 15h 07
L’argument “mon objectif premier n’est pas l’informatique” pour justifier une mauvaise gestion, ça soulève pas mal de questions relatives aux périls qui pèsent sur l’activité.
Par exemple, pour reprendre le coup de la VM avec l’Alcatel Omni PCX sur ESX2, en partant du fait qu’ils ne doivent plus avoir de support ni pour le logiciel, ni pour la technologie de virtualisation … il se passe quoi si l’infra sur laquelle ça tourne claque? C’est quoi les objectifs RTO/RPO ? L’entreprise peut-elle juste se permettre de dire que cette infrastructure n’a jamais existé et que ce n’est pas grave, ou faudra t’il la reconstruire à l’identique? L’import des données/ de la configuration dans une nouvelle version du logiciel est-il possible?
Pareil pour le stockage de factures. Le problème n’est pas juste le fait que c’est du sslv3, de maintenir des interfaces obsolètes, … mais de savoir ce qui se passe en cas de perte de l’infrastructure ou de corruption des données.
Souvent le problème de compatibilité de la sécurité des protocoles est juste la partie visible d’un problème bien plus grave, quand un logiciel ou une infrastructure ne suivent plus aucun cycle de vie, c’est qu’ils ne sont plus viables.
Le 04/08/2023 à 21h 56
Toute application qui utiliserait les librairies natives de Windows “Secure Channel” …
Le 04/08/2023 à 16h 25
Selon le type de matos, on peut mettre l’interface de gestion sur un segment réseau différent, ce qui peut permettre de parquer les interfaces à problème sur un environnement séparé, voir carrément non routé…
Le 04/08/2023 à 08h 28
Ce n’est pas problématique, ce qui est problématique est de vouloir gérer ce genre de système sans investir dans la compétence nécessaire pour le faire.