Alors que ce week-end, de nombreux utilisateurs de Twitter ont été touchés par une limite de tweets lisibles par jour, le réseau social annonce la sortie de la nouvelle version de TweetDeck, outil très prisé des community managers et qui permet une analyse plus fine du réseau social.

Si l'entreprise signale que TweetDeck prend, enfin, en charge les fonctionnalités qui ont été petit à petit implémentées sur le site central du réseau comme la gestion des « Spaces », des vidéos ou des sondages, elle en profite aussi pour rendre cette plateforme payante, ou plutôt incluse dans le fameux abonnement « Twitter Blue ». Le réseau social laisse la possibilité de tester la nouvelle version de son TweetDeck gratuitement pendant 30 jours avant de n'autoriser l'accès qu'à ces clients payants. 

À noter que la fonctionnalité « Teams » de TweetDeck, permettant à plusieurs personnes de partager un même compte Twitter sans partager leur mot de passe, a été désactivée temporairement dans la nouvelle version du site.

Autant dire que les retours des utilisateurs ne sont pas enthousiastes… entre la perte du multicompte et le passage de TweetDeck pour les abonnés payants, le peu de nouveautés n’a pas vraiment de quoi combler la différence. 

Dans une tribune publiée par le Financial Times, Ciaran Martin, qui a dirigé le NCSC (l'ANSSI britannique) de 2016 à 2020, vient d'ajouter sa voix à la déjà longue liste de ceux qui déplorent le caractère illusoire et irréaliste du projet de loi Online Safety Bill visant à scanner les terminaux des utilisateurs afin de détecter des contenus pédopornographiques.

Il note que le Royaume-Uni et l'Australie se sont d'ores et déjà dotés de pouvoirs leur permettant d'ordonner aux géants de la technologie de « modifier leur technologie afin de permettre aux autorités publiques d'y accéder ». 

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Or, souligne-t-il, « à notre connaissance, ces pouvoirs n'ont jamais été utilisés, car il n'y a jamais eu de mécanisme permettant de donner accès aux gouvernements sans affaiblir la sécurité » : 

« Les parlementaires devraient donc être informés des détails d'un projet de règlement réalisable avant de voter. Si ce n'est pas le cas, ce pouvoir controversé sera adopté, mais il est probable qu'il ne sera jamais utilisé. »

Il déplore également que ce projet, « extrêmement controversé », porte atteinte à la réputation de la Grande-Bretagne en matière de sécurité en ligne : « Si l'on permet à des démocraties responsables d'analyser les messages à la recherche d'images d'abus d'enfants, on risque de permettre à des autocraties d'utiliser les mêmes outils pour détecter toute dissidence politique. »

Ciaran Martin rappelle en outre que le directeur de WhatsApp a menacé de quitter le pays, les Britanniques ne représentant que 2 % des utilisateurs de la messagerie : « Le Royaume-Uni, superpuissance technologique en devenir, pourrait-il rejoindre la Chine, la Corée du Nord, la Syrie et l'Iran sur la liste des pays où WhatsApp est effectivement interdit ?  »

Le service de streaming musical va augmenter légèrement ses tarifs, passant de 9,99 à 10,99 euros au 1er août. Il suit la même trajectoire qu’Apple Music, qui a ouvert une vaste brèche dans le sacro-saint « 10 euros par mois » pour ce type de service, mais après Deezer. Amazon avait enchainé trois mois après Apple.

Bonne nouvelle en revanche pour les mélomanes, puisque le format audio FLAC débarque actuellement dans les versions bêta des applications. En qualité « Max », le son monte jusqu’en 192 kHz et 24 bits.