#Le brief du 13 avril 2023

Cache-cache fiscal, montage immobilier et prime exceptionnelle de Patrick Drahi

Cache-cache fiscal, montage immobilier et prime exceptionnelle de Patrick Drahi

Le 13 avril 2023 à 05h33

Reflets, Blast et StreetPress ont continué leur enquête sur le président d'Altice, Patrick Drahi, qui s'appuyait sur les documents publiés par les hackers russes Hive. Cache-cache fiscal du propriétaire du groupe Altice, opération immobilière sur les sièges sociaux de SFR et BFM, délocalisation...

Ces nouvelles révélations sur l'homme d'affaire donnent aussi des détails sur une opération nommée en interne « projet Neymar », la distribution d'une prime exceptionnelle aux actionnaires de SFR d'un montant supérieur à 3,5 fois la valeur d’achat de Neymar, le joueur de foot dont le transfert au PSG avait fait sensation en 2017. L'enquête des trois médias raconte aussi les difficultés financières de l'une des chaines d'info du groupe Altice I24 News.

Le 13 avril 2023 à 05h33

Cache-cache fiscal, montage immobilier et prime exceptionnelle de Patrick Drahi

Timnit Gebru demande des régulations ex ante de l’intelligence artificielle

Timnit Gebru demande des régulations ex ante de l’intelligence artificielle

Le 13 avril 2023 à 05h33

Quelques jours après la publication d’une lettre ouverte signée par plusieurs pontes de l’industrie numérique et appelant à une pause de six mois des laboratoires de recherche en intelligence artificielle, les chercheuses Angelina McMillan-Major, Margaret Mitchell, Emily Bender et Timnit Gebru ont publié leur propre réponse.

En 2020, les quatre femmes avaient cosigné l’article « À propos des dangers des perroquets stochastiques : les modèles de langages peuvent-ils être trop gros ? 🦜 » qui alertait, déjà, contre les multiples problématiques posées par les grands modèles de langages (LLM).

À l’époque, cet article avait valu à Margaret Mitchell et Timnit Gebru d’être licenciées par Google : la première travaille désormais chez Hugging Face et la seconde a co-fondé l’institut de recherche indépendant DAIR (Distributed AI Research Institute).

Dans un entretien accordé à Politico, Timnit Gebru revient sur le fond du message que ses collègues et elle souhaitent faire passer.

Pour la scientifique, les constructeurs de modèles d’IA générative comme OpenAI partent de plusieurs hypothèses sujettes à débat, à commencer par celle qu’il faudrait « un modèle susceptible de fonctionner pour tout le monde, partout, pour que nous n’ayons à payer qu’une ou deux entreprises pour accomplir littéralement toutes les tâches de notre quotidien ». Or, ce présupposé n’a rien d’obligatoire, selon elle.

Par ailleurs, le vocabulaire employé dans la lettre ouverte initiale et dans les prises de parole d’acteurs comme Sam Altman, co-fondateur d’OpenAI, laisse entendre qu’il faudrait « adapter » la société pour faire face aux « perturbations » que les LLM créent pour la démocratie.

« Ça me paraît ridicule » déclare l’informaticienne, qui rejette l’idée de présenter ces innovations comme des technologies qui doivent nécessairement exister, plutôt que comme des outils destinés « à nous aider à exister comme nous souhaitons exister ».

Recadrant le débat dans ses propres termes – ceux de technologies créées par les humains, et donc sur lesquelles les humains ont la main –, la chercheuse appelle donc à des régulations qui s’appliqueraient aux entreprises plutôt qu’aux usagers, et qui demanderaient auxdites sociétés de prouver avant commercialisation que leurs produits d’IA remplissent un certain nombre de prérequis fixés par les législateurs.

Le 13 avril 2023 à 05h33

Timnit Gebru demande des régulations ex ante de l’intelligence artificielle

Première bêta pour Android 14, sans grandes nouveautés

Première bêta pour Android 14, sans grandes nouveautés

Le 13 avril 2023 à 05h33

Traditionnellement, la première bêta d’un Android marque l’arrivée de nombreuses fonctions tournées vers les utilisateurs, contrairement aux Developer Previews qui présentent davantage d’apports sous le capot.

Cette Beta 1 est cependant discrète en nouveautés. On y trouve notamment une nouvelle expérience de retour dans la navigation, avec une flèche plus visible et s’adaptant au thème utilisé. Elle embarque également une feuille de partage que les développeurs pourront personnaliser, la feuille pouvant aussi se servir d’un plus grand nombre d’informations sur le contexte pour présenter la ou les destinations les plus probables.

Google évoque en outre de « nouvelles fonctions graphiques », dont des paths pouvant être appelés et interpolés.

Notez qu’à l’instar des Developer Previews, cette bêta ne peut être installé que sur les Pixel encore supportés (à partir du 4a).

Au moins trois autres bêtas seront fournies par Google d’ici juillet. Il n’y a pas encore de date pour la version finale.

Le 13 avril 2023 à 05h33

Première bêta pour Android 14, sans grandes nouveautés

Forum international de la cybersécurité : Avisa tente de s’affranchir de la tutelle de la gendarmerie

Forum international de la cybersécurité : Avisa tente de s'affranchir de la tutelle de la gendarmerie

Le 13 avril 2023 à 05h33

La gendarmerie, qui avait créé le Forum international de la cybersécurité (FIC) avec la société Avisa, a appris la semaine passée que son édition 2024 s'appellera Forum InCyber Europe, rapporte La Lettre A.

La marque « FIC » appartient en effet à la gendarmerie, ce pourquoi Avisa a déposé « InCyber », dont elle se sert déjà pour ses salons à Montréal et San Antonio (Texas) afin de se prémunir de tout divorce à venir avec le ministère de l'Intérieur, alors que ce dernier, ainsi que l'ANSSI et l'armée, ont boycotté l'édition 2023. 

Avisa veut également exporter l'évènement, la nouvelle appellation étant « plus vendeuse à l'international », explique LLA :

« Des arguments marketing que les services de la gendarmerie n'ont pas eu l'occasion d'entendre : ils n'avaient pas été prévenus de ce changement de nom et l'ont découvert en même temps que les visiteurs du salon. »

Le 13 avril 2023 à 05h33

Forum international de la cybersécurité : Avisa tente de s’affranchir de la tutelle de la gendarmerie

Elon Musk a licencié 80 % des employés de Twitter, qui ne sont plus que 1 500

Elon Musk a licencié 80 % des employés de Twitter, qui ne sont plus que 1 500

Le 13 avril 2023 à 05h33

Dans une interview à la BBC, Elon Musk explique avoir licencié plus de 6 000 personnes, soit 80 % des 8 000 employés de Twitter, qui n'en emploierait plus que 1 500, relève CNN

Des licenciements qu'il a justifiés au motif que l'entreprise, qui aurait été gérée jusque-là comme une entreprise non-commerciale, risquait de faire faillite et n'avait plus que quatre mois d'espérance de vie. 

Musk avance également que la majeure partie des annonceurs serait revenue, ou aurait annoncé être bientôt de retour, que les discours de haine et la désinformation auraient baissé depuis son rachat, et que Twitter serait désormais « à peu près à l'équilibre ».

Le 13 avril 2023 à 05h33

Elon Musk a licencié 80 % des employés de Twitter, qui ne sont plus que 1 500

La Chine veut aussi nous protéger des astéroïdes, comme la mission DART

La Chine veut aussi nous protéger des astéroïdes, comme la mission DART

Le 13 avril 2023 à 05h33

La Chine projette de viser en 2025 l'astéroïde 2019 VL5 pour le percuter avec un impacteur lancé à bord d'une fusée Longue Marche 3B, rapporte Space News. Comme la mission DART de la NASA, le but affiché de l'agence spatiale chinoise est de voir si elle est capable de dévier un astéroïde qui arriverait vers la Terre. La fusée chinoise doit envoyer l'impacteur, mais aussi, spécificité de la mission chinoise, un vaisseau d'observation muni de diverses sondes qui lui permettront de rapporter rapidement les résultats de l'impact.

En effet, si la NASA a bien réussi à dévier l'astéroïde Dimorphos qu'elle visait avec la mission DART, l'observation précise des effets sur l'astéroïde par le satellite Hera de l'agence spatiale européenne (ESA) n'est prévue que dans un second temps, en 2026.

Ici, la Chine prévoit de faire d'une fusée deux coups en envoyant l'impacteur et l'observateur.

Le 13 avril 2023 à 05h33

La Chine veut aussi nous protéger des astéroïdes, comme la mission DART

Étiqueté « financé par le gouvernement », NPR cesse d’utiliser Twitter

Étiqueté « financé par le gouvernement », NPR cesse d’utiliser Twitter

Le 13 avril 2023 à 05h33

Le réseau national américain de radio publique NPR a déclaré cesser d’utiliser Twitter et redirige ses followers vers d’autres canaux (LinkedIn, TikTok, diverses newsletters, son application, etc) où suivre ses publications.

L’annonce a été faite une semaine après que Twitter a ajouté à son profil le qualificatif de « média affilié au gouvernement », précision aussi ajoutée sur le compte de la BBC, radiodiffuseur public britannique.

Selon les propres textes de Twitter, les libellés relatifs aux « comptes de médias gouvernementaux » concernent « les médias dont le contenu éditorial est contrôlé par cet État par l'intermédiaire de ressources financières, de pressions politiques directes ou indirectes et/ou d'un contrôle sur la production et la distribution » – RT en Russie ou la Xinhua News Agency en Chine, par exemple.

Or, si elles sont des institutions publiques, la NPR et la BBC sont indépendantes éditorialement.

Depuis le début de l’affaire, Twitter a fait évoluer leur étiquette pour les qualifier de « médias financés par le gouvernement », quand bien même la NPR reçoit moins de 1 % de son budget annuel de différents programmes gouvernementaux.

Cliquer sur l’étiquette continue toutefois de renvoyer vers la définition propre aux médias « affiliés » à un gouvernement.

La NPR a donc décidé de cesser d’utiliser un réseau social qui « œuvre à abimer notre crédibilité en impliquant à tort que nous ne sommes pas indépendants éditorialement », selon les mots de sa directrice de la communication, Isabel Lara.

En France, ni le compte de Radio France, ni celui de France Télévision ne se sont vus pour le moment accoler de précision autre que leur statut d’ « entreprise de média et d’information ».

D’autres médias recevant divers degrés de financements publics, comme la Canadian Broadcasting Corporation, n’ont pas non plus subi d’évolution sur leur compte Twitter.

Le 13 avril 2023 à 05h33

Étiqueté « financé par le gouvernement », NPR cesse d’utiliser Twitter

WhatsApp teste un « mode compagnon » dans sa version Android bêta

WhatsApp teste un « mode compagnon » dans sa version Android bêta

Le 13 avril 2023 à 05h33

Le mode compagnon est une fonction que nombre d’utilisateurs de WhatsApp attendent depuis un bon moment.

Il consiste à permettre l’utilisation du service sur d’autres smartphones. C’est en quelque sorte le même fonctionnement que les appareils liés, en autorisant l’accès au service sans que le téléphone principal soit connecté à Internet.

Les appareils liés sont cependant limités à la version web, aux ordinateurs et tablettes. Il manquait donc une fonction pour faire de même avec d’autres smartphones, ce qu’est justement le mode compagnon.

Cette fonction serait en travaux depuis plusieurs mois, selon WABetaInfo. Elle est en tout cas disponible dans la dernière version bêta de WhatsApp pour Android (2.23.8.2) pour les personnes éligibles, disponible depuis le Play Store.

Le 13 avril 2023 à 05h33

WhatsApp teste un « mode compagnon » dans sa version Android bêta

ChatGPT invente un cas de harcèlement sexuel et accuse une personne réelle

ChatGPT invente un cas de harcèlement sexuel et accuse une personne réelle

Le 13 avril 2023 à 05h33

Les modèles d’IA générative à la ChatGPT ne sont pas sans risques pour l’écosystème de l’information. Nouvelle illustration avec une récente « hallucination », comme les appellent les chercheurs, de ChatGPT.

Alors qu’un avocat californien demandait à ChatGPT de générer une liste de juristes accusés de harcèlement sexuel, celui-ci a produit le nom de Jonathan Turley. Citant un article publié en mars 2018 par le Washington Post, le robot produit un texte dans lequel il est expliqué que Jonathan Turley aurait attouché sexuellement une étudiante pendant un voyage en Alaska.

Problème : il n’y a pas eu de voyage en Alaska, pas plus que d’article dans le Washington Post. Et si Jonathan Turley avait déjà fait corriger des interviews, cette fois-ci, il n’y avait aucun journaliste ni aucune rédaction à appeler.

L’affaire a été rapportée par le Washington Post (pour de vrai, cette fois-ci) à peine quelque jours après que le maire de Hepburn Shire, en Australie, avait menacé de porter plainte pour diffamation.

Dans son cas, la machine d’OpenAI avait formulé un texte déclarant, à tort, que l’homme avait passé du temps en prison pour corruption.

Dans ces affaires, non seulement la machine diffuse de fausses informations, mais elle les rend d’autant plus crédibles qu’elle fournit aussi de fausses citations sur lesquelles appuyer son propos.

Par ailleurs, le Washington Post a reformulé la requête initiale de l’avocat californien et constaté que la version gratuite de GPT-4 ne lui donnait plus la même réponse.

Du côté de Bard, en revanche, le modèle de Google, les journalistes ont de nouveau obtenu de fausses accusations au sujet de Jonathan Turley.

En citation pour appuyer son texte, la machine a notamment fourni la tribune bien réelle du juriste, publiée dans USA Today… mais dans laquelle il explique précisément avoir été victime d’une fausse information.

Le 13 avril 2023 à 05h33

ChatGPT invente un cas de harcèlement sexuel et accuse une personne réelle

Tesla attaquée pour le partage par ses salariés de vidéos de caméra embarquées

Tesla attaquée pour le partage par ses salariés de vidéos de caméra embarquées

Le 13 avril 2023 à 05h33

Reuters a publié récemment une enquête révélant que des salariés de Tesla s'étaient partagé des vidéos portant sur des moments privés de ses clients filmés par les caméras embarquées de ses voitures.

Un recours collectif (« class action », en anglais) a maintenant été déposé [PDF] auprès de la cour du district nord de Californie, explique l'agence de presse. « Tesla enregistre des personnes vulnérables sur leur propre propriété, dans leur propre garage et même dans leur propre maison, dont au moins un cas où les caméras Tesla ont filmé un homme nu dans sa maison », dénonce le plaignant. Celui-ci, possédant un Modèle Y de Tesla, déplore que les salariés de la firme automobile ont pu accéder à ces vidéos et images pour leur « divertissement de mauvais goût et délictueux » et « l'humiliation de ceux qui ont été enregistrés subrepticement ».

Selon son avocat interrogé par Reuters, « Tesla doit être tenu responsable de ces intrusions et de lui avoir présenté de façon déformée ses pratiques laxistes en matière de protection de la vie privée ainsi qu’à d'autres propriétaires de Tesla ».

La plainte précise que l’action collective pourrait inclure les personnes qui ont possédé ou loué une Tesla aux États-Unis au cours des quatre dernières années.

Le 13 avril 2023 à 05h33

Tesla attaquée pour le partage par ses salariés de vidéos de caméra embarquées

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