Les propositions de ce plan sont issue des travaux d’un groupe de travail qui avait comme objectif de « réduire nos consommations d’énergie de 10 % en deux ans pour [par rapport à 2019, ndlr], à court terme, garantir notre sécurité d’approvisionnement dans le contexte de guerre en Ukraine et, à plus long terme, sortir la France des énergies fossiles ».
L’engagement proposé par le gouvernement porte sur deux grands axes. Le premier concerne le fonctionnement interne d’une entreprise du secteur numérique :
- « Suivre Engager l’entreprise dans le suivi de sa consommation d’énergie pour identifier les économies.
- Agir sur la gestion des locaux (chauffage, climatisation, éclairage).
- Organiser le stockage et la gestion des données au sein de l’entreprise.
- Maîtriser la consommation des postes de travail et outils de connectivité.
- Associer les collaborateurs dans cette démarché de transition énergétique. »
Le second point concerne les « produits et services fournis par l’entreprise ». Il est ainsi demandé aux fournisseurs de cloud de « couper les serveurs non-utilisés », « déployer des disques durs grande capacité », « améliorer les systèmes technologiques de refroidissement des serveurs » et, si la température est en dessous de 23 °C évaluer la possibilité de la baisser de 1 à 3 °C.
D’autres pistes sont mises en avant, notamment « éteindre les fréquences capacitaires lorsque le trafic le permet » pour les opérateurs télécoms. Pour les plateformes de streaming, « mettre à disposition des utilisateurs des fonctionnalités leur permettant de comprendre leurs habitudes de visionnage et de mieux contrôler la façon dont ils regardent les vidéos sur mobile ; généraliser le contrôle de lecture automatique ».
25 entités sont référencées dans la liste des signataires (au 6 octobre).
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