#Le brief du 18 avril 2024

Au tour de l’hôpital de Cannes d’être victime d’une cyberattaque

Au tour de l’hôpital de Cannes d’être victime d’une cyberattaque

Le 18 avril 2024 à 07h46

C’est via un message sur les réseaux sociaux que l’hôpital de Cannes Simone Veil CHC-SV explique avoir été la cible d’une cyberattaque mardi matin, sans plus de détails pour l’instant. Les hopitaux français sont régulièrement la cible de pirates ces dernières années.

L’hôpital précise qu’il est « contraint de reporter l’activité programmée non urgente n’entraînant pas de perte de chance. Les consultations non urgentes sont également reportées jusqu’à retour à la normale ». Les autres activités, notamment les urgences, restent en place.

Le pôle administratif fonctionne lui aussi en « mode dégradé » précise le Figaro : « Le parcours de santé du patient n'est plus informatisé mais noté sur papier ». L’hopital explique à nos confrères que « la réouverture normale des services d’informations ne se fera qu’avec l’aval de l’ANSSI. C’est elle qui donnera le feu vert ».

Le 18 avril 2024 à 07h46

Au tour de l’hôpital de Cannes d’être victime d’une cyberattaque

Une analyse (très) détaillée du hardware de la Freebox Ultra par Deus Ex Silicium

Une analyse (très) détaillée du hardware de la Freebox Ultra par Deus Ex Silicium

Le 18 avril 2024 à 07h31

Au début de l’année, Free présentait sa nouvelle Freebox Ultra, permettant d’obtenir un débit symétrique de 8 Gb/s en fibre optique. Nous avions alors analysé les nouvelles et anciennes offres. Nous avions également démonté la Freebox Ultra et comparé ses performances dans les machines virtuelles avec celle de la Freebox Delta.

La vidéo était attendue depuis que Stéphane Marty avait reçu la Freebox Ultra pour la passer au crible. Elle est désormais en ligne et propose, comme à son habitude, une présentation rapide de la box avant de plonger dans les mesures électriques, thermiques, électromagnétiques…

Le 18 avril 2024 à 07h31

Une analyse (très) détaillée du hardware de la Freebox Ultra par Deus Ex Silicium

Des ondes gravitationnelles de la « fusion d’une étoile à neutrons et d’un objet compact inconnu »

Des ondes gravitationnelles de la « fusion d’une étoile à neutrons et d’un objet compact inconnu »

Le 18 avril 2024 à 07h19

Dans un communiqué, l’Observatoire de Paris explique que des chercheurs ont observé « une fusion particulière de deux astres [...], GW230529, dont l’une des composantes de nature incertaine a une masse plus grande que ce qui est attendu pour des étoiles à neutrons et plus faible que ce qui est attendu pour des trous noirs ».

La détection des ondes gravitationnelles de cet événement remonte au 29 mai 2023, durant la première partie de la quatrième période d’observation des détecteurs LIGO-Virgo-KAGRA. Dans le cas présent, seul LIGO-Livingston a détecté des ondes gravitationnelles.

Cela fait maintenant des années que les scientifiques pensent qu’il n’existe pas d’astre compact (étoile à neutrons, trou noir…) dont la masse se situe entre trois et cinq masses solaires, c’est ce qu’on appelle le « mass gap ». « La raison en est que les étoiles à neutrons ont une masse maximale autour de 3 masses solaires et que la formation d’un trou noir stellaire avec une masse aussi faible est difficile ».

« GW230529 est le premier candidat pour un système binaire avec une composante dans ce "mass gap" » explique l’Observatoire de Paris, car un des deux objets a une masse de 3,6 Soleils. Si la probabilité que ce soit une étoile à neutrons est faible, elle n’est pas nulle reconnaissent les chercheurs. Le second est très certainement une étoiles à neutrons dont la masse serait entre 1,2 et 2 masses solaires.

Le 18 avril 2024 à 07h19

Des ondes gravitationnelles de la « fusion d’une étoile à neutrons et d’un objet compact inconnu »

Pegasus : près de 600 Polonais auraient été espionnées par l’ancien gouvernement conservateur

Pegasus : près de 600 Polonais auraient été espionnées par l’ancien gouvernement conservateurNSO Group

Le 18 avril 2024 à 07h07

578 personnes, dont des responsables politiques de l’opposition « voire des fidèles du gouvernement », précise Euractiv, ont été espionnées, entre 2017 et 2022, grâce au logiciel espion Pegasus de la société israélienne NSO. Cela s’est passé sous le précédent gouvernement conservateur et eurosceptique Droit et Justice (PiS), classé à droite ou à l'extrême droite de l'échiquier politique, a déclaré le ministre polonais de la Justice et procureur générale Adam Bodnar.

Le recours à Pegasus ne se serait pas borné aux seules figures politiques, mais aurait été « étendu au monde des arts et, plus largement, à la société civile polonaise », y compris « afin de déstabiliser » les rivaux de l'ancien ministre de la Justice et cacique du PiS Zbigniew Ziobro « au sein de son propre parti », ainsi que le Premier ministre de l’époque, Mateusz Morawiecki, « voire le président Andrzej Duda ».

Ancien défenseur des droits civiques (2015 - 2021), Adam Bodnar, a pris ses fonctions en décembre 2023 dans le gouvernement de Donald Tusk après la victoire des partis démocrates aux élections législatives. Il expliquait il y a quelques jours au Monde que le recours à Pegasus n’était « qu’une pièce d’un puzzle qui montre un contexte plus large, celui de la construction progressive en Pologne, à partir de 2015 [date d’arrivée au pouvoir du PiS, le parti national conservateur Droit et justice], d’un système autoritaire sur le modèle hongrois, où la mise sous surveillance, certains mécanismes de répression ou d’intimidation étaient utilisés comme des méthodes de gouvernance » :

« Tout cela était lié à un fort sentiment d’impunité, car ces choses n’étaient jamais censées voir le jour, comme si le PiS devait rester au pouvoir éternellement. C’était un élément de la mise au pas politique des services de renseignement, du parquet et des tribunaux.
L’affaire Pegasus est sans doute la plus symbolique. Si on pouvait mettre sur écoute le chef de campagne électorale du principal parti d’opposition, une procureure, un avocat célèbre, cela veut dire qu’il n’y avait quasiment aucune limite dans la déstabilisation des adversaires politiques. Nous sommes déterminés à tout clarifier. »

Le 18 avril 2024 à 07h07

Pegasus : près de 600 Polonais auraient été espionnées par l’ancien gouvernement conservateur

TikTok Lite sous pression de la Commission européenne

TikTok Lite sous pression de la Commission européenne

Le 18 avril 2024 à 07h05

Alors que ByteDance a lancé ce mois-ci une version Lite de son application TikTok en France et en Espagne, Thierry Breton, Commissaire européen au Marché intérieur, lui a donné 24 h pour répondre à ses questions, explique Reuters.

La Commission lui demande notamment des détails sur l'évaluation des risques que ByteDance aurait dû faire avant de lancer l'application : « cela concerne l'impact potentiel du nouveau programme 'Task and Reward Lite' sur la protection des mineurs, ainsi que sur la santé mentale des utilisateurs, et en particulier la stimulation potentielle des comportements addictifs ».

Cette fonctionnalité de la nouvelle application permet à ses utilisateurs d'être rémunérés en bons d'achat Amazon pour leur temps passé et leurs actions sur TikTok. Dans sa communication, l'entreprise a expliqué que cette possibilité était réservée à ses utilisateurs majeurs ayant soit envoyé leur carte d'identité, soit donné leur empreinte bancaire, soit envoyé un selfie sur lequel l'application aura estimé l'âge.

Le 18 avril 2024 à 07h05

TikTok Lite sous pression de la Commission européenne

Solidaires informatiques alerte contre le « spectre du gamergate »

Solidaires informatiques alerte contre le « spectre du gamergate »

Le 18 avril 2024 à 07h05

Sweet Baby Inc. est une entreprise installée à Montréal et spécialisée dans le développement narratif. Elle fournit toutes sortes de services, dont une activité, mineure, de conseil.

Dans certains cas, des studios y recourent donc pour s’assurer que leur manière de montrer un personnage issu d’une minorité (par exemple, LGBTQ+) ou leur manière de traiter un sujet sensible ne soit pas caricaturale.

Il n’en a pas fallu plus pour qu’un groupe soit créé début 2024 sur Steam, puis un second sur Discord, pour recenser l’ensemble des jeux sur lesquels la société aurait travaillé, dans le but de les éviter.

Selon Solidaires Informatiques, les quelque 300 000 personnes qui y prennent part, « prétendant « détecter » les jeux « woke » sur laquelle la société aurait travaillé », se partagent en réalité des cibles à cyberharceler, développeurs et journalistes défendant les activités de sensitivity reading de Sweet Baby Inc. se retrouvant rapidement noyés d’insultes et de menaces.

Le syndicat alerte sur le fait que des youtubeurs francophones d’extrême-droite sont en train de transférer la « panique morale » en territoire francophone et dénonce « cette vague de harcèlement ainsi que les mécaniques d’oppression qu’elle soutient ».

Il s'inquiète du phénomène, qu'il compare aux « vagues du Gamergate », cette campagne de harcèlement contre des développeuses de jeu vidéo et des vidéastes féministes qui avait secoué l’univers vidéoludique en 2014.

En cas de cyberharcèlement, Solidaires informatiques enjoint à se référer au guide de l’association Féministes contre le cyberharcèlement.

Le 18 avril 2024 à 07h05

Solidaires informatiques alerte contre le « spectre du gamergate »

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