#Le brief du 15 avril 2022

Le revers énergétique « de la rapidité en traitement de l’information »

Le revers énergétique « de la rapidité en traitement de l’information »

Le 15 avril 2022 à 07h22

L’Institut de physique du CNRS revient sur cette question, par l’intermédiaire de Ludovic Bellon, chercheur CNRS à l’ENS Lyon. 

Il explique que « traiter l’information a un coût énergétique qui s’exprime de façon ultime, quel que soit le dispositif utilisé, par une limite thermodynamique en deçà de laquelle on ne peut aller ».

« En simulant expérimentalement l’effacement du contenu d’une mémoire, les physiciens démontrent ici dans quelle mesure l’on s’éloigne de cette limite en agissant vite, même dans le cas où l’on supprime toute dissipation ». Les détails sont donnés par ici.

Le 15 avril 2022 à 07h22

Le revers énergétique « de la rapidité en traitement de l’information »

L’ANSSI peine à recruter

L'ANSSI peine à recruter

Le 15 avril 2022 à 07h22

« Cybersécurité : l'Anssi peine à attirer des profils gradés », titre La Lettre A, qui rappelle que le problème avait déjà été identifié par le Sénat en 2018, alors que l'agence « avait échoué à pourvoir 17 postes ».

Des postes seraient en effet toujours à pourvoir « depuis plus de deux ans », même et y compris sur des profils pas particulièrement pointus, « comme ceux chargés de faire le lien entre administrations et entreprises » : 

« Le cyberpompier attend toujours ses coordonnateurs "institutions publiques" et "Télécoms". Signe du turn-over important, l'Anssi recrute pour les postes de coordonnateur "cybersécurité", "enseignement recherche", "finance" et "santé et affaires sociales". »

Le 15 avril 2022 à 07h22

L’ANSSI peine à recruter

Rachat de Twitter : Elon Musk précise sa pensée, le Conseil est dans un « processus rigoureux »

Rachat de Twitter : Elon Musk précise sa pensée, le Conseil est dans un « processus rigoureux »

Le 15 avril 2022 à 07h22

Hier, Elon Musk annonçait officiellement son intention de racheter Twitter en intégralité, puis de sortir le réseau social de la bourse. Depuis, il a donné quelques précisions, tandis que le conseil d’administration de Twitter n’a pour le moment pas réagi officiellement.

« Ce n’est pas une façon de gagner de l’argent […] Ma conviction profonde est qu’il est extrêmement important pour l’avenir de notre civilisation d’avoir une plateforme publique avec une confiance maximale et fortement inclusive », comme le rapporte CNN.

Il revient ensuite sur les questions de modération et les algorithmes liés. « Le code source devrait être sur Github afin que les gens puissent le parcourir et dire : "Je vois un problème ici", "Je ne suis pas d'accord avec cela". Ils pourraient mettre en évidence des problèmes, suggérer des modifications ».

The Verge explique que Parag Agrawal (CEO de Twitter) s’est prêté à une session de questions/réponses avec les employés du réseau social, sans apporter de réponse précise sur le sujet du jour, que ce soit sur les délais ou l’orientation vers laquelle penche actuellement la balance.

Seules certitudes : un « processus rigoureux » et une décision qui sera prise « dans le meilleur intérêt des actionnaires ». Selon The Information, le Conseil d’administration ne verrait pas cette offre d’un bon œil et pourrait décider de la « combattre ». Différentes pistes seraient sur la table selon Bloomberg.

Pour Elon Musk, « il serait totalement impensable de ne pas soumettre cette offre au vote des actionnaires. Ils sont propriétaires de l'entreprise, pas le conseil d'administration ». Bref, chacun commence déjà à avancer ses pions.

Et si le rachat devait échouer ? Le patron de Tesla et SpaceX affirme avoir d’autres idées « diverses », mais refuse pour le moment d’en dire davantage sur le sujet. 

Le 15 avril 2022 à 07h22

Rachat de Twitter : Elon Musk précise sa pensée, le Conseil est dans un « processus rigoureux »

Un projet de loi britannique propose une surveillance du chiffrement de bout en bout

Un projet de loi britannique propose une surveillance du chiffrement de bout en bout

Le 15 avril 2022 à 07h22

45 experts en sécurité et ONG, dont des membres de la Global Encryption Coalition, publient une lettre ouverte « soulignant leurs préoccupations face à la menace que le projet de loi britannique sur la sécurité en ligne [Online Safety Bill, ndlr] représente pour le chiffrement de bout en bout ».

Ils s'inquiètent en particulier du fait que l'OFCOM, le régulateur britannique des communications, puisse « ordonner à un fournisseur d'un service d'utilisateur à utilisateur, qui comprend des plateformes de messagerie, "d'utiliser une technologie accréditée" pour identifier les contenus d'exploitation et d'abus sexuels d'enfants (CSEA), y compris sur les plateformes de messagerie privées » : 

« Une telle analyse ne peut pas être effectuée sur des services chiffrés de bout en bout pour la simple raison que personne, y compris le fournisseur, n'a accès au contenu transporté sur ce service, à l'exception de l'expéditeur et du ou des destinataires prévus. »

Ils rappellent à ce titre qu'Apple avait fini par annuler ce type de surveillance proactive « en raison des risques inhérents à la confidentialité et à la sécurité qui auraient résulté de la mise en œuvre d'une telle politique » : 

« Loin de protéger les enfants, une telle exigence obligerait les fournisseurs de services, grands et petits, à introduire des vulnérabilités dans leurs plates-formes qui compromettent non seulement la sécurité des appareils, mais mettent également en danger les droits de tous les utilisateurs, y compris les enfants. »

Ils craignent en effet que cette mesure « ouvre la possibilité que des approches similaires soient adoptées pour infiltrer les canaux de communication privés à d'autres fins, tant au Royaume-Uni que dans le monde, y compris pour violer davantage les droits de l'homme ».

Le 15 avril 2022 à 07h22

Un projet de loi britannique propose une surveillance du chiffrement de bout en bout

RSF attaque au Conseil d’État la passivité de l’Arcom (CSA) face à CNews

RSF attaque au Conseil d’État la passivité de l’Arcom (CSA) face à CNews

Le 15 avril 2022 à 07h22

Reporters sans frontières (RSF) vient de saisir le Conseil d’État « pour sanctionner l’inaction de l’Arcom face aux manquements de CNews à ses obligations », explique l’ONG dans un long communiqué. Elle reproche à l’autorité, CSA recarrossé depuis le 1er janvier, d’avoir refusé d’agir à l’encontre de CNews. 

En novembre 2021, elle avait réclamé au CSA d’agir à l’encontre de la chaîne de TV, pour la mettre en demeure de respecter ses obligations légales. Le CSA, devenu ARCOM depuis le 1er janvier, n’ayant pas donné suite favorable, RSF attaque cette passivité devant la haute juridiction administrative. 

« Dans un courrier du 5 avril 2022, l’Arcom reste silencieuse sur des éléments majeurs de la demande, en particulier sur l'ingérence de l'actionnaire de CNews, et tend même à justifier son inaction en renvoyant à la loi de 1986 » explique RSF.

« L’Arcom ne donne pas de contenu véritable aux obligations d’indépendance, de pluralisme et d’honnêteté de l'information dont elle est garante », et qui sont rappelées dans la convention passée entre l’autorité et CNews.

Pour RSF, CNews n’est plus une chaîne d’information, mais « s’est transformée sous la houlette de Vincent Bolloré en un média qui diffuse des opinions de manière massive et orientée - relevant souvent de la discussion de comptoir, au mépris régulièrement de l’indépendance, de l’honnêteté et du pluralisme de l’information ». Elle considère « que la nature de la chaîne s’est radicalement transformée en un média d’influence au service d’un agenda politique précis, celui de M. Bolloré ».  

Le recours relève les travaux de François Jost, sémiologue et professeur émérite en sciences de l'information et de la communication à l'université Sorbonne-Nouvelle. « Celui-ci démontre, sur la base d’une observation des programmes de CNews sur une semaine (du 31 janvier au 4 février 2022), et d’une analyse du volume des séquences d’information proprement dites, de la sélection des informations et leur hiérarchie, de la place de l’animateur dans les débats et du pluralisme des invités, que la chaîne ne peut plus être considérée comme une chaîne d’information ». 

Quand la convention de CNews évoque le pluralisme, RSF relève que « trois-quarts des invités [sont] de droite ou d’extrême droite ». 

Représentée par Me Patrice Spinosi, RSF demande au Conseil d’État de soumettre au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité sur les rouages de la loi de 1986 sur l’audiovisuelle, que l’association juge « à l’évidence confuse, vague et lacunaire ». Sa rédaction « donne à CNews une latitude pour s’affranchir des règles du pluralisme et de l’honnêteté de l’information, comme à Vincent Bolloré, et même s’il s’en défend, pour exercer son influence en violation du principe d’indépendance ».

Le 15 avril 2022 à 07h22

RSF attaque au Conseil d’État la passivité de l’Arcom (CSA) face à CNews

Reprise de Sigfox : le tribunal de commerce de Toulouse repousse d’une semaine sa décision

Reprise de Sigfox : le tribunal de commerce de Toulouse repousse d’une semaine sa décision

Le 15 avril 2022 à 07h22

Placée en redressement judiciaire au début de l’année (pour six mois), la société est à la recherche d’un repreneur. Le Service public rappelle que cette procédure « est applicable aux entreprises qui sont en état de cessation des paiements, mais qui peuvent continuer à maintenir les activités et l'emploi ».

LeMagIT rappelle que trois candidats sont toujours en lice : Actility, UnaBiz et OTEIS France. UnaBiz aurait la préférence des salariés, selon le Comité social et économique (CSE), mais cette société est basée à Singapour. « Pour que la reprise soit possible, le ministère de l’Économie doit délivrer une autorisation d’investissements étrangers en France (IEF) », expliquent nos confrères. Selon le ministère, le dossier est toujours en cours d’instruction.

« Différentes sources proches du dossier ont indiqué au CSE de Sigfox que le ministère de l’Économie temporisait et ne donnerait pas son accord avant le second tour de l’élection présidentielle prévu le 24 avril. Problème : le tribunal de Commerce de Toulouse doit rendre sa décision ce jeudi 14 avril », ajoute LeMagIT. Henri Bong, co-fondateur et co-CEO d’UnaBiz a publié une lettre ouverte destinée à Emmanuel Macron.

Finalement, « le tribunal de commerce de Toulouse a décidé de repousser sa décision d'une semaine, au 21 avril. Le tribunal a confirmé que Bercy n'a pas délivré l'autorisation IEF à UnaBiz et s'accorde donc un délai d'une semaine pour rendre son verdict », indiquent enfin nos collègues.

Le 15 avril 2022 à 07h22

Reprise de Sigfox : le tribunal de commerce de Toulouse repousse d’une semaine sa décision

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