Un projet de loi britannique propose une surveillance du chiffrement de bout en bout

Un projet de loi britannique propose une surveillance du chiffrement de bout en bout

Un projet de loi britannique propose une surveillance du chiffrement de bout en bout

45 experts en sécurité et ONG, dont des membres de la Global Encryption Coalition, publient une lettre ouverte « soulignant leurs préoccupations face à la menace que le projet de loi britannique sur la sécurité en ligne [Online Safety Bill, ndlr] représente pour le chiffrement de bout en bout ».

Ils s'inquiètent en particulier du fait que l'OFCOM, le régulateur britannique des communications, puisse « ordonner à un fournisseur d'un service d'utilisateur à utilisateur, qui comprend des plateformes de messagerie, "d'utiliser une technologie accréditée" pour identifier les contenus d'exploitation et d'abus sexuels d'enfants (CSEA), y compris sur les plateformes de messagerie privées » : 

« Une telle analyse ne peut pas être effectuée sur des services chiffrés de bout en bout pour la simple raison que personne, y compris le fournisseur, n'a accès au contenu transporté sur ce service, à l'exception de l'expéditeur et du ou des destinataires prévus. »

Ils rappellent à ce titre qu'Apple avait fini par annuler ce type de surveillance proactive « en raison des risques inhérents à la confidentialité et à la sécurité qui auraient résulté de la mise en œuvre d'une telle politique » : 

« Loin de protéger les enfants, une telle exigence obligerait les fournisseurs de services, grands et petits, à introduire des vulnérabilités dans leurs plates-formes qui compromettent non seulement la sécurité des appareils, mais mettent également en danger les droits de tous les utilisateurs, y compris les enfants. »

Ils craignent en effet que cette mesure « ouvre la possibilité que des approches similaires soient adoptées pour infiltrer les canaux de communication privés à d'autres fins, tant au Royaume-Uni que dans le monde, y compris pour violer davantage les droits de l'homme ».

Commentaires (9)


Et pendant ce temps, Boris Johnson encourage les russes à utiliser un VPN.



pour identifier les contenus d’exploitation et d’abus sexuels d’enfants (CSEA)




Ils ont oublié le terrorisme !


Que se passe-t-il si WhatsApp, par exemple, ne respecte pas ces obligations ? L’application serait interdite au RU ?


Les droits de l’homme, c’est tellement has been. Aujourd’hui, il suffit d’un petit virus pour oublier toutes ces vilaines choses démodées. :troll:


Toujours les mêmes poncifs, avec une variante cette fois, les pédo passent avant le terrorisme.
Macron veut faire pareil en France. Tous ces psychopathes qui ne se cachent même plus d’être anti-démocratie me donnent la nausée.



Ricard a dit:


Toujours les mêmes poncifs, avec une variante cette fois, les pédo passent avant le terrorisme. Macron veut faire pareil en France. Tous ces psychopathes qui ne se cachent même plus d’être anti-démocratie me donnent la nausée.




Faut ratisser large pour faire le plein de voix…


Étonnant, moi j’aurais dit que c’est pour mieux débusquer les espions russes, ça passerait mieux de nos jours.
Sont cons ces rosbeef quand même.


Ça avec le projet de déportation des immigrés clandestins au Rwanda le Royaume Unis ça fait rêver :fou3:



the_frogkiller a dit:


Ça avec le projet de déportation des immigrés clandestins au Rwanda le Royaume Unis ça fait rêver :fou3:




Je viens d’apprendre cette “idée” abjecte :cartonrouge:



Humainement c’est abject, écologiquement c’est une hérésie, actuellement du pain béni pour poutine et consorts.


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