#Le brief du 03 avril 2023

Le code barre fête ses 50 ans

Le code barre fête ses 50 ans

Le 03 avril 2023 à 05h43

Le brevet de cette suite de lignes verticales a été déposée dans les années 50, mais « les grands noms de l’industrie et du commerce ont sélectionné le code à barres comme un standard le 3 avril 1973 », explique LSA-Conso.

« Et c’est le 26 juin 1974 que le premier bip retentit en caisse, à Troy, dans l’Ohio, pour l’achat d’une barre de chewing-gum », ajoutent nos confrères. « Le code-barre EAN/UPC sera ensuite adopté en Europe et en France en 1977 », indique IBM.

Pourquoi IBM en parle ? La société s’explique : « C’est le 20 octobre 1949 que N. Joseph Woodland, qui travaillait à l’époque au Drexel Institute of Technology, avant de devenir un IBMer, présenta la première demande de brevet sur la technologie des codes-barres, brevet qu’il obtint avec Bernard Silver le 7 octobre 1952 ».

« Aujourd’hui, le code-barres est toujours le code adopté par la grande distribution, il continue à faire l’objet d’innovation telle que le lancement du code-barre 2D [QR-Code par exemple, ndlr]. Celui-ci va permettre aux consommateurs de scanner directement ses articles à l’aide de son téléphone portable », ajoute IBM.

Le 03 avril 2023 à 05h43

Le code barre fête ses 50 ans

Sundar Pichai promet d’améliorer son IA Bard : « Nous avons clairement des modèles plus performants »

Sundar Pichai promet d’améliorer son IA Bard : « Nous avons clairement des modèles plus performants »

Le 03 avril 2023 à 05h43

Dans la course aux chatbot, Google est arrivée il y a quelques jours seulement avec Bard, en préversion.

Nos confrères de The Verge expliquent que les comparaisons avec ChatGPT d’OpenAI et le chatbot Bing de Microsoft n’étaient « pas flatteuses » pour Bard. Dans une interview au podcast Hard Fork du New York Times, Sundar Pichai est venu jouer les pompiers. 

« Très bientôt, peut-être pendant la mise en ligne de ce [podcast], nous mettrons à niveau Bard vers certains de nos modèles PaLM [Pathways Language Model, ndlr] les plus performants, ce qui apportera plus de capacités ; que ce soit dans le raisonnement, le codage, les réponses aux questions de mathématiques. Vous verrez donc des progrès au cours de [cette] semaine ».

Sundar Pichai joue aussi la carte de la prudence pour expliquer le « retard » de son intelligence artificielle : « Pour moi, il était important de ne pas mettre en place un modèle plus performant avant de pouvoir nous assurer que nous pouvions bien le gérer ». 

Rappelons que les grands modèles de langage inquiètent plusieurs institutions et autorités à travers le monde, la CNIL italienne a même pris la décision de bloquer ChatGPT sur fond de non-respect du RGPD.

Le 03 avril 2023 à 05h43

Sundar Pichai promet d’améliorer son IA Bard : « Nous avons clairement des modèles plus performants »

Google supprime la limite des 5 millions d’éléments sur son Drive

Google supprime la limite des 5 millions d’éléments sur son Drive

Mise à jour : Dans un tweet, Google annonce que cette limite a finalement été supprimée. L'éditeur ajoute que cette mesure ne concernait qu'un petit nombre de personnes, mais qu'il explore d'autres pistes pour assurer une « excellente expérience pour tous ».

Le 03 avril 2023 à 05h43

Article original : Cette limitation a été découverte par un utilisateur sur Reddit, et confirmée à CNET par un porte-parole de Google Worskpace. Elle concerne aussi bien les comptes gratuits que payants.

Selon nos confrères, OneDrive Entreprise et Dropbox n’ont pas ce genre de limitation. Une solution mise en avant sur Reddit concernant Google Drive est de regrouper des fichiers dans une archive compressée, ne comptant alors que pour un élément. 

Il est dans tous les cas dommage que Google n’ait pas officiellement communiqué sur ce changement, qui semble avoir été mis en place aux alentours de mi-février, suivant des retours d’utilisateurs.

Le 03 avril 2023 à 05h43

Google supprime la limite des 5 millions d’éléments sur son Drive

Les Parisiens ont voté à 89,03 % pour la fin des trottinettes en libre-service à Paris

Les Parisiens ont voté à 89,03 % pour la fin des trottinettes en libre-service à Paris

Le 03 avril 2023 à 05h43

Ce dimanche, de 9 h à 19 h, « les Parisiennes et Parisiens inscrits sur les listes électorales étaient invités à voter "Pour ou contre les trottinettes en libre-service" dans l’un des 203 bureaux de vote déployés pour l’occasion », rappelle la capitale

Le taux de participation n’est pas bien élevé : Sur 1 382 322 inscrits (listes électorales parisiennes), 103 084 électeurs ont pris part au scrutin. Le résultat est par contre sans appel : « 91 385 votants soit 89,03 % des suffrages exprimés ».

Pour Anne Hidalgo, maire de Paris, le message « très clair devient dès à présent notre feuille de route. Avec mon équipe, nous donnerons suite à leur décision comme je m’y étais engagée ». 

Le 03 avril 2023 à 05h43

Les Parisiens ont voté à 89,03 % pour la fin des trottinettes en libre-service à Paris

Lille cyberattaquée : « moins de 2% du total des données » dérobées, une partie publiées sur le darkweb

Lille cyberattaquée : « moins de 2% du total des données » dérobées, une partie publiées sur le darkweb

Le 03 avril 2023 à 05h43

La ville était victime d’une cyberattaque au début du mois, avec une fuite de données, comme cela a été par la suite confirmé.

De nouvelles précisions ont été mises en ligne :

« Le volume des données volées revendiqué par les hackeurs et confirmé par les experts qui travaillent aux côtés de la Ville depuis le 1er mars représente moins de 2% du total des données de la Ville […] Une partie de ces données copiées ont été publiées sur le darkweb […] Comme cela a été déjà dit, ces données peuvent avoir un caractère personnel ».

Le risque est toujours le même en pareille situation : des tentatives de phishing. La ville de Lille rappelle quelques règles élémentaires face à un message suspect : ne pas répondre, ne pas cliquer sur les liens, ne pas ouvrir les pièces jointes et changer le mot de passe de la messagerie est recommandé.

Dernière précaution prise par la ville : « Par mesure de sécurité, les messageries électroniques (e-mail) des élus et des agents de la Ville ont été temporairement désactivées ».

Le 03 avril 2023 à 05h43

Lille cyberattaquée : « moins de 2% du total des données » dérobées, une partie publiées sur le darkweb

Le formulaire d’« opt-out » publicitaire de Meta permettra quand même la publicité ciblée

Le formulaire d'« opt-out » publicitaire de Meta permettra quand même la publicité ciblée

Le 03 avril 2023 à 05h43

« Meta permettra aux utilisateurs européens, à partir de mercredi, de choisir une version de ses services qui ne les ciblera qu'avec des publicités basées sur des catégories larges, telles que leur tranche d'âge et leur localisation générale, sans utiliser, comme c'est le cas actuellement, des données telles que les vidéos qu'ils regardent ou le contenu sur lequel ils cliquent à l'intérieur des applications de Meta », rapporte le Wall Street Journal :  

« Les utilisateurs qui souhaitent se désengager devront remplir un formulaire en ligne pour s'opposer à l'utilisation par Meta de leur activité dans l'application à des fins publicitaires, et l'entreprise évaluera ensuite l'objection de l'utilisateur avant de valider et mettre en œuvre leur modification. »

Le Wall Street Journal relève à ce titre que cette option, proposée en réponse aux plaintes de noyb instruites par la Commission irlandaise de protection des données, « pourrait limiter l'effet du changement sur l'activité publicitaire de Meta et ne pas satisfaire certains régulateurs et défenseurs de la vie privée ». Avec l’option décochée, le ciblage sera certes moins précis qu’avant, mais toujours existant avec l’age et la localisation par exemple.

Meta, qui disposait d'un délai de trois mois pour se conformer au RGPD suite à la décision du régulateur irlandais, publiée en janvier, n'en a pas moins décidé de faire appel de sa condamnation et des amendes qui lui ont été infligées, et maintient qu'elles ne l'empêchent pas de proposer des publicités ciblées, rapporte le Wall Street Journal :

« L'approche de Meta, qui consiste à utiliser une option de refus plutôt qu'à rechercher activement un consentement explicite, pourrait donner lieu à de nouvelles plaintes, dont la résolution pourrait prendre des années. »

Près du quart des 114 milliards de dollars de recettes publicitaires générées par Meta émaneraient de l'Union Européenne. Un mémo daté d'octobre dernier et consulté par le Wall Street Journal estime que « le nombre élevé de désistements rend difficile la diffusion d'annonces personnalisées pertinentes et crée des vents contraires en termes de revenus », l'entreprise devant passer « d'un monde où nous pouvons utiliser toutes les données à des fins publicitaires à un monde où les consommateurs devront donner leur consentement explicite pour l'utilisation de données par des tiers et même, dans certaines juridictions, [par le site qui affiche les publicités] ».

Le 03 avril 2023 à 05h43

Le formulaire d’« opt-out » publicitaire de Meta permettra quand même la publicité ciblée

À Moscou, la reconnaissance faciale permet aussi l’arrestation préventive d’opposants à la guerre

À Moscou, la reconnaissance faciale permet aussi l'arrestation préventive d'opposants à la guerre

Le 03 avril 2023 à 05h43

« La vidéosurveillance à grande échelle permet d’arrêter à titre préventif toute personne qui pourrait manifester contre la guerre en Ukraine ou exprimer une position contraire à celle du Kremlin », rapporte une enquête fleuve de Reuters, basée sur « près de 2 000 affaires », et une vingtaine de témoignages de personnes « fichées » pour avoir pris position contre la guerre en Ukraine, rapporte 01Net : 

« Un degré supplémentaire dans la répression des oppositions serait donc franchi, puisque ces caméras intelligentes permettraient non pas d’arrêter des personnes qui ont commis des crimes ou des infractions, mais celles qui risquent, potentiellement, d’en commettre. Parmi ces crimes : exprimer son opposition à une position du Kremlin. »

La ville de Moscou s'était en effet vantée, en 2017, de disposer d'un réseau de 160 000 caméras, dont 3 000 connectées à son système de reconnaissance faciale biométrique, utilisé notamment lorsque les usagers franchissent les portillons, afin de leur facturer leurs billets... mais aussi de pouvoir alerter la police de la présence de ceux qu'elle pourrait interpeller.

Le système aurait « joué un rôle important dans l’arrestation de centaines de manifestants », précise Reuters : « à chaque fois que des manifestations seraient prévues, ou que le sentiment anti-guerre serait particulièrement fort, comme cela a été le cas lors des campagnes de recrutement de l’armée, ces arrestations préventives, faites grâce à la vidéosurveillance, auraient été particulièrement intenses ».

Le système reposerait entre autres sur des GPU de Nvidia et CPU d'Intel, « notamment utilisés pour entraîner des systèmes de reconnaissance faciale à identifier des images avec précision ». Les deux entreprises américaines rétorquent ne plus commercialiser leurs composants en Russie depuis mars 2022.

Le 03 avril 2023 à 05h43

À Moscou, la reconnaissance faciale permet aussi l’arrestation préventive d’opposants à la guerre

Fermer