#Le brief du 08 avril 2024

Les enseignants utilisant des IA pour noter leurs élèves et étudiants posent eux aussi problème

Les enseignants utilisant des IA pour noter leurs élèves et étudiants posent eux aussi problème

Le 08 avril 2024 à 07h04

Des enseignants utilisent l'IA pour corriger les dissertations, relève CNN, qui note que cela soulève cela dit plusieurs questions éthiques.

Un rapport du cabinet de conseil en stratégie Tyton Partners, parrainé par la plateforme de détection de plagiat Turnitin censée aider les enseignants à identifier quand les devoirs sont rédigés par ChatGPT et d'autres IA, a en effet révélé que la moitié des étudiants utilisaient des outils d'IA à l'automne 2023. De plus, le pourcentage de professeurs utilisant, eux aussi, des IA était passé à 22 % dans le même temps, contre 9 % au printemps 2023.

Les enseignants se tourneraient vers des outils et plateformes tels que ChatGPT, Writable, Grammarly et EssayGrader, pour les aider à noter les devoirs, rédiger des commentaires, élaborer des plans de cours et créer des devoirs, quiz, sondages, vidéos et contenus interactifs afin d'améliorer ce qu'ils proposent en classe.

Or, si certaines écoles ont élaboré des politiques sur la manière dont les élèves peuvent ou non utiliser l’IA pour leurs travaux scolaires, beaucoup n’ont pas de lignes directrices à l’intention des enseignants.

Et ce, alors que l'IA permettrait aux enseignants de « noter les devoirs plus rapidement et de manière plus cohérente et d'éviter la fatigue ou l'ennui », relève Dorothy Leidner, professeur d’éthique des affaires à l’Université de Virginie.

Or, souligne Leidner, « un enseignant devrait être responsable de la notation, mais peut confier une certaine responsabilité à l'IA », alors que la notation devrait être « personnalisée » afin que les enseignants puissent fournir des commentaires plus spécifiques et témoigner du travail des élèves et, par conséquent, leur permettre de progresser au fil du temps.

Le 08 avril 2024 à 07h04

Les enseignants utilisant des IA pour noter leurs élèves et étudiants posent eux aussi problème

Google sur le point de lancer son grand réseau Localiser

Google sur le point de lancer son grand réseau Localiser

Le 08 avril 2024 à 07h03

La fonction est évoquée depuis des années et avait encore été abordée durant la conférence I/O de l’année dernière. Elle apparaît maintenant comme imminente : la nouvelle version du réseau Localiser.

Le fonctionnement est identique à ce qui existe chez Apple, les deux entreprises ayant travaillé ensemble sur plusieurs points. Ainsi, un appareil perdu ou volé, plutôt que de se contenter de communiquer par Wi-Fi ou connexion cellulaire, pourra utiliser le Bluetooth pour transmettre sa position brièvement aux appareils environnants, l’information remontant alors jusqu’au propriétaire.

Comme l’indique 9to5Mac, Google envoie actuellement des emails à des possesseurs de smartphones Android pour les avertir du lancement imminent du nouveau réseau. À l’heure où ces lignes seront publiées, il devrait être actif.

« Grâce au nouveau réseau Find My Device, vous pourrez localiser vos appareils même s'ils sont hors ligne. Vous pouvez également retrouver tous les accessoires Fast Pair compatibles lorsqu'ils sont déconnectés de votre appareil. Il s'agit notamment des écouteurs et des casques compatibles, ainsi que des trackers que vous pouvez attacher à votre portefeuille, à vos clés ou à votre vélo », indique Google dans son courrier.

Le réseau de Google devrait être plus efficace que celui d’Apple pour une raison simple : il y a bien plus d’appareils Android dans le monde que de produits Apple.

En outre, le partenariat avec Apple va permettre aux appareils Android de repérer les AirTag ayant l’air de suivre une personne, celle-ci étant alors avertie. Comme vu dans notre article sur iOS 17.5, l’inverse est aussi prévu. Il faudra malheureusement que les constructeurs de balises suivent les spécifications définies par Google et Apple pour qu’elles soient dûment reconnues.

Le 08 avril 2024 à 07h03

Google sur le point de lancer son grand réseau Localiser

X/Twitter promeut une fake news générée par Grok, son IA

X/Twitter promeut une fake news générée par Grok, son IAElon Musk cc-by-2.0 ZACK/MCOM

Le 08 avril 2024 à 07h01

Jeudi 4 avril, des utilisateurs du réseau social X, ont pu lire la fausse information que « L'Iran frappe Tel-Aviv avec des missiles lourds » dans l'onglet « news » du site, indique Mashable.

Le média américain explique que cette fake news a été généré par la nouvelle IA du réseau social, Grok, annoncée en novembre dernier par Elon Musk et mise à disposition des utilisateurs premium de X la semaine dernière.

Le réseau social a mis en place, en parallèle, une nouvelle page de « recherche » permettant de « voir des informations personnalisées en temps réel créées par Grok AI », explique Elon Musk. Si le CEO de X a annoncé cette fonctionnalité le vendredi 5 avril, Mashable explique qu'elle a commencé à être déployée le jeudi 4 avril. Cette page « recherche » (qui n'a pas l'air d'être déployée pour les utilisateurs francophones) affiche une sélection de tweets sur des sujets d'actualité ainsi qu'un résumé au-dessus de la liste.

Mais Mashable explique que des comptes Premium ont diffusé les mêmes fausses informations copiées-collées sur cette fausse attaque d'Israël par l'Iran. « Les posts mis en avant par X étaient remplis de ces comptes avec une coche bleue diffusant ces fausses nouvelles aux côtés d'une vidéo non vérifiée montrant des explosions », relate le média américain.

La nouvelle fonctionnalité du réseau a donc créé une page sur le sujet et Mashable déduit du fonctionnement de Grok expliqué par X que l'IA « a dû créer un récit écrit d'apparence officielle, ainsi qu'un titre accrocheur ».

Le 08 avril 2024 à 07h01

X/Twitter promeut une fake news générée par Grok, son IA

Intel présente sa technologie XeSS 1.3, des gains de 8 à 10 % attendus en moyenne

Intel présente sa technologie XeSS 1.3, des gains de 8 à 10 % attendus en moyenne

Le 08 avril 2024 à 07h00

Dans un billet de blog, Intel vante les mérites de la nouvelle version de XeSS. Il s’agit pour rappel de la technologie maison d’upscaling dans les jeux vidéo, concurrente directe du DLSS chez NVIDIA et du FSR chez AMD.

Intel fournit une série de résultats issus de benchmarks. Étant promus par l’entreprise, on les manipulera avec les pincettes de rigueur. Si on en croit les chiffres donnés, le gain serait de 10 % en moyenne dans les titres compatibles avec un GPU Arc A750 (en 1440p) et de 8 % pour la partie Arc intégrée sur le Core Ultra 7 155H (en 1080p).

« Grâce à l'optimisation des modèles, à une formation supplémentaire, et en particulier sur les éléments visuels difficiles, la nouvelle version de XeSS offre une reconstruction plus détaillée, un meilleur anticrénelage, moins d'images fantômes et une plus grande stabilité temporelle », indique Intel.

Le SDK de XeSS 1.3 est disponible sur GitHub. Les développeurs de jeux sont invités à se pencher sur ses nouveautés, puisqu’elles doivent être spécifiquement prises en charge pour avoir un impact.

Le 08 avril 2024 à 07h00

Intel présente sa technologie XeSS 1.3, des gains de 8 à 10 % attendus en moyenne

Google présente Jpegli, sa nouvelle bibliothèque de codage JPEG

Google présente Jpegli, sa nouvelle bibliothèque de codage JPEG

Le 08 avril 2024 à 06h59

« L'internet a changé notre façon de vivre, de travailler et de communiquer. Cependant, il peut devenir une source de frustration lorsque les pages se chargent lentement. Le codage des images est au cœur de ce problème », affirme Google.

Pour combattre ce phénomène, l’entreprise propose une nouvelle bibliothèque, Jpegli. Objectif : proposer un meilleur codage JPEG. Comme toujours, il s’agit de réduire le poids à qualité équivalente. Selon Google, le taux de compression est amélioré de 35 % avec des paramètres de compression de haute qualité.

La bibliothèque intègre le codeur et le décodeur, tous deux entièrement compatibles avec la norme JPEG originale. Une compatibilité API/ABI est également présente avec libjpeg-turbo et MozJPEG. Le code est open source, disponible sur GitHub et sous licence de type BSD.

Google assure qu’avec les opérations réalisées par Jpegli, « les images paraîtront plus claires et présenteront moins d'artefacts observables ». La vitesse opérationnelle serait comparable à libjpeg-turbo et MozJPEG, tout en améliorant le rapport qualité/compression.

Le codage des images peut en outre se faire sur plus de 10 bits. Cette opération « se fait dans le formalisme 8 bits original et les images résultantes sont entièrement interopérables avec les visionneuses 8 bits », indique Google. La dynamique sur 10 bits et plus est cependant dans une extension de l’API, donc optionnelle. Les applications devront être mises à jour pour tirer parti de ces capacités supplémentaires.

Tel qu’expliqué par Google, la compatibilité avec le JPEG 8 bits ordinaire était la priorité. Pour parvenir à une meilleure compression, elle s’est servie de techniques plus modernes, dont l’heuristique de quantification adaptative développée initialement pour JPEG XL. Jpegli peut d’ailleurs en reprendre optionnellement l’espace colorimétrique XYB pour pousser la qualité un cran plus loin.

« Jpegli est une nouvelle technologie prometteuse qui a le potentiel de rendre l'internet plus rapide et plus beau », n’hésite pas à conclure Google.

Le 08 avril 2024 à 06h59

Google présente Jpegli, sa nouvelle bibliothèque de codage JPEG

Comptes partagés : Disney+ va sonner la fin de la récré

Comptes partagés : Disney+ va sonner la fin de la récré

Le 08 avril 2024 à 06h57

Disney va rejoindre Netflix dans la chasse aux comptes partagés. Les tarifs accessibles et la complaisance face à cette pratique courante sont désormais loin.

Dans une interview accordée à CNBC, Bob Iger, le puissant CEO du groupe, a confirmé que la détection commencera en juin dans plusieurs pays, sans que l’on sache encore lesquels. Il a évoqué une « première véritable incursion » de l’entreprise dans la mise au pas des abonnés récalcitrants.

La société n’avait pas fait mystère de ses intentions. En août de l’année dernière, la nouvelle grille tarifaire montrait comment Disney+ marchait dans les pas de Netflix sur de nombreux points, jusque dans le découpage fonctionnel puisque la 4K, le HDR et le Dolby Atmos par exemple devenaient réservés à l’offre la plus onéreuse. Elle avait également prévenu que les comptes partagés seraient une priorité en 2024.

Disney s’est probablement donnée un peu de temps, pour observer comment le public allait réagir aux hausses de prix, y compris chez son concurrent, tout comme sa chasse aux comptes partagés. Chez Netflix, les résultats ont été très bons, loin des prédictions catastrophistes que l’on pouvait lire lors du durcissement des conditions. Il n’y avait plus de raisons d’attendre.

Le 08 avril 2024 à 06h57

Comptes partagés : Disney+ va sonner la fin de la récré

Apple licencie plus de 600 personnes en Californie

Apple licencie plus de 600 personnes en CalifornieUnsplash

Le 05 avril 2024 à 10h49

Il y a quelques semaines, on apprenait qu’Apple abandonnait son projet de véhicule électrique autonome (projet Titan). L’entreprise n’avait pas confirmé elle-même la nouvelle, mais le nombre de sources était élevé, pointant toutes dans la même direction.

On se souvient que Mark Gurman, chez Bloomberg, avait indiqué qu’un « petit » plan de licenciement était en préparation. On apprend désormais que 614 personnes sont licenciées en Californie par Apple, parmi lesquels des responsables d'ateliers d'usinage, des ingénieurs en matériel et des ingénieurs en conception de produits.

Apple n’a fait aucune déclaration sur le sujet, mais le chiffre est connu en vertu de la loi californienne, qui oblige les sociétés à poser un préavis de 60 jours pour les licenciements, document à la clé. Dans le courrier envoyé la semaine dernière au California Employment Development Department, consulté par le San Francisco Chronicle et CNBC, le préavis a été signalé le 28 mars pour une application le 27 mai.

Il est probable qu’il s’agisse des conséquences de l’arrêt du projet Titan. Les médias américains relèvent en effet que les postes semblent tous appartenir à des installations « satellites », et non au QG de l’entreprise, l’Apple Park.

C’est la première fois que Cupertino annonce une vague de licenciements. L’entreprise avait grandi plus lentement durant la crise sanitaire, s’épargnant les dizaines de milliers de licenciements observés chez pratiquement toutes les entreprises de la tech, y compris les plus grandes.

Le 05 avril 2024 à 10h49

Apple licencie plus de 600 personnes en Californie

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