Pour son gros chiffre rond de version, le nouvel Opera propose en figure de proue un bloqueur de crypto-miners, c'est-à-dire ces fameux codes JavaScript chargés d'utiliser les ressources de votre processeur pour miner des crypto-monnaies.
La protection est activée par défaut, à condition que le bloqueur de publicités soit lui aussi actif. Dans les options du navigateur, l'utilisateur peut cependant choisir quelles protections il active. Par exemple, il peut laisser celle contre les cryptominers, nommée NoCoin, et supprimer celles contre les publicités et trackers (EasyList et EasyPrivacy).
L'efficacité réelle de NoCoin reste à déterminer puisqu'il s'agit d'une technologie maison. Comme les autres bloqueurs intégrés, elle fait cependant appel à une liste mise à jour régulièrement. Nous avons par exemple constaté que sur l'un des miroirs de The Pirate Bay, Opera 50 grimpait à 100 % d'utilisation CPU, alors qu'un uBlock Origin dans Chrome s'en débarrasse très bien.
Parmi les autres nouveautés de cette version, signalons une prise en charge complète de Chromecast (vidéos, onglets ou bureau), le support de l'Oculus Rift pour le VR Player, l'intégration native d'un décodage logiciel pour ce dernier quand aucun matériel n'est disponible, une détection automatique des formats de vidéos en réalité virtuelle et un bouton Quitter pour ce mode.
On note également une sauvegarde des pages en format PDF (depuis le menu principal), une réorganisation du menu contextuel des onglets, l'ajout des crypto-monnaies dans le convertisseur d'unités, des vidéos plus fluides sous macOS ou encore une solution VPN intégrée décrite comme plus rapide.
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