Pays-Bas : perte des disques de sauvegardes du registre des donneurs d’organes
Le 12 mars 2020 à 09h05
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Le ministre de la santé néerlandais a mis en ligne un courrier pour faire part d’une violation de données personnelles. « Lorsque les archives papier du registre des donateurs ont été détruites, il est apparu que deux disques durs externes assurant la sauvegarde de tous les formulaires des donneurs (…) n’étaient plus dans le coffre-fort où ils étaient stockés ».
La fuite avait été signalée par la cellule centrale d’information sur les professions de santé (CIBG). Dans un autre courrier celle-ci révèle que ces supports contenaient les fichiers numérisés de 6,9 millions de formulaires enregistrés entre février 1998 et juin 2010. Y étaient stockés les données d’état civil (nom, prénom, sexe, date de naissance et adresse), le choix du donneur, sa signature et son numéro de sécurité sociale. Dernier détail, les disques n’étaient pas protégés.
« Il est actuellement difficile de savoir où ces supports se trouvent » mais « rien n'indique que les disques ou les données aient été volés ». Si cette administration considère que les risques d’exploitation sont faibles, ils ne sont pas pour autant exclus sur le terrain de la fraude documentaire.
Un audit indépendant est actuellement en cours. « Le service évaluera également les procédures de sécurité et les instructions existantes pour les resserrer si nécessaire » avance le ministère.
En 2018, le parlement néerlandais votait une loi considérant que tous les citoyens majeurs seraient à l’avenir donneurs d'organes, sauf refus explicite. Le texte entrera en vigueur le 1er juillet prochain. Les citoyens recevront deux courriers. Sans réaction, ils seront automatiquement inscrits. Le premier semestre 2016, 57 personnes étaient mortes faute d’avoir reçu une transplantation d'organe.
Le 12 mars 2020 à 09h05
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