La plateforme de streaming explique qu'actuellement elle « ne permet pas la monétisation si une vidéo comprend plus qu'une mention rapide du coronavirus ».
Cette restriction a été pensée pour « des événements à court terme d’une ampleur importante, comme une catastrophe naturelle », ce qui n’est plus le cas du coronavirus qui est « maintenant une partie continue et importante de la conversation quotidienne ».
Dans les prochains jours, YouTube autorisera donc les publicités sur des « contenus traitant du coronavirus pour un nombre limité de chaînes », sans préciser les critères à respecter. La plateforme se prépare aussi à « étendre la monétisation à davantage de créateurs et d'organismes de presse au cours des prochaines semaines ».
Commentaires (3)
#1
La plateforme agit de plus en plus comme un media…
#2
C’est surtout qu’avec ce genre de mesure, YouTube perd toute crédibilité dans son attaque de la prochaine directive européennes sur les droits d’auteur à l’ère du numérique.
#3
Yep, politique éditorial, choix des sujets… C’est clair que via ces actions, ils deviennent indirectement directeur de publication, donc responsable des contenus.