#Le brief du 21 janvier 2022

La justice européenne interrogée sur l’accès des autorités de police aux données d’un smartphone

La justice européenne interrogée sur l’accès des autorités de police aux données d’un smartphone

Le 21 janvier 2022 à 08h57

Le tribunal administratif régional du Tyrol (Autriche) a saisi la Cour de justice de l’Union européenne pour jauger la compatibilité avec le droit européen de l’accès au téléphone d’une personne par les autorités, en matière de prévention, recherche, détection et poursuite d’infractions pénales.

Elle veut savoir si cet accès doit être limité à la criminalité grave. De même, les autorités nationales chargées de la sécurité peuvent-elles bénéficier, de leur propre initiative, au cours d’une procédure d’enquête pénale, et sans autorisation d’une juridiction ou d’une autorité administrative indépendante, d’« un accès complet et non contrôlé à l’ensemble des données numériques stockées » dans l’appareil ?

Autre question : est-il possible d’exploiter ces données sans que la personne concernée ne soit informée de la mesure au préalable ou, à la rigueur a posteriori ?

Les faits remontaient à février 2021. Les douanes avaient saisi un colis contenant 85 grammes de cannabis. Les fonctionnaires de police étaient remontés jusqu’au destinataire. S’en suivaient perquisition du domicile, mais aussi saisie du téléphone, le détenteur du smartphone ayant refusé de communiquer le code de déverrouillage. Ce n’est qu’après coup qu’il découvrit que les autorités avaient tenté plusieurs fois de rentrer dans son appareil.

Dans ce domaine sensible, en France, la Cour de cassation a considéré en 2020 que refuser de fournir le code de déverrouillage d’un téléphone peut constituer une infraction, si ce code a un lien avec le chiffrement des données.

Le 21 janvier 2022 à 08h57

La justice européenne interrogée sur l’accès des autorités de police aux données d’un smartphone

Apple change à nouveau de responsable mondiale des communications

Apple change à nouveau de responsable mondiale des communications

Le 21 janvier 2022 à 08h57

Stella Low avait pris les rênes des communications en mai dernier. Dans une réponse à BuzzFeed, Apple indique simplement qu’elle a décidé de consacrer plus de temps à sa famille. Avant Apple, elle avait eu en charge les communications de Cisco, Unisys et Dell.

Moins d’un an après sa prise de poste, elle est remplacée par Kristin Huguet Quayle, qui travaille chez Apple depuis 2005. Apple ne tarit évidemment pas d’éloges :

« Kristin a joué un rôle déterminant en partageant l'histoire faite d'innovations incroyables et les valeurs fortes d'Apple pendant plus de 15 ans. Avec une expérience extraordinaire et une longue pratique managériale, Kristin est particulièrement bien placée pour son nouveau rôle de supervision des communications mondiales ».

Le 21 janvier 2022 à 08h57

Apple change à nouveau de responsable mondiale des communications

OnlyOffice intègre Jitsi à ses éditeurs en ligne et applications

OnlyOffice intègre Jitsi à ses éditeurs en ligne et applications

Le 21 janvier 2022 à 08h57

Alors que la suite bureautique vient tout juste de sortir en version 7.0, aussi bien pour sa version en ligne que ses applications Desktop, Ascensio revient pour une autre annonce : l’intégration de Jitsi.

Dans un billet, l’entreprise lettone indique que de nombreux utilisateurs demandaient un outil de visioconférence. Le choix s’est porté sur Jitsi pour son aspect open source et sa gratuité, permettant de renforcer l’aspect collaboratif du produit.

On retrouve la plupart des fonctionnalités attendues pour ce type de service, comme le verrouillage de la salle par un mot de passe, les communications chiffrées ou encore l’affichage automatique de l’intervenant.

Ascensio évoque plusieurs scénarios : rencontrer les collègues pour discuter d’un document, organiser des réunions audio et vidéo pour les grandes équipes, organiser des webinaires pour montrer les résultats d’un travail, ou encore diffuser des contenus audio et vidéo à partir d’un ordinateur.

L’activation de Jitsi se fait manuellement par l’ajout d’un plugin. La documentation a été mise à jour pour intégrer des installations étape par étape, que ce soit pour le service en ligne, auto-hébergé ou les applications Desktop. L’aide n’est pour l’instant disponible qu’en anglais.

Le 21 janvier 2022 à 08h57

OnlyOffice intègre Jitsi à ses éditeurs en ligne et applications

Twitter autorise les images de profil NFT

Twitter autorise les images de profil NFT

Le 21 janvier 2022 à 08h57

Le réseau social en profite pour rappeler ce que sont les NFT (acronyme de "Non-Fungible Tokens", ou jetons non fongibles) : « des objets digitaux dont vous êtes propriétaire. Votre preuve de propriété est stockée sur une blockchain, qui est une base de données digitale accessible au public ».

Vous pouvez désormais arborer une image de profil NFT, alors affichée dans une forme hexagonale. « Pour choisir un NFT comme photo de profil, vous devez connecter votre portefeuille de cryptomonnaie », explique Twitter. Les portefeuilles suivants sont supportés : Argent, Coinbase Wallet, Ledger Live, MetaMask, Rainbow et Trust Wallet. 

De plus, « à l'heure actuelle, Twitter ne prend en charge que les images NFT statiques (JPEG, PNG) émises sur la blockchain Ethereum (par exemple, les jetons ERC-721 et ERC-1155) ». Des détails sont disponibles sur cette page. « Si vous vendez ou transférez le NFT de votre photo de profil, le format hexagonal de la photo de profil se transformera en cercle. L'image restera la même, mais elle n'affichera aucun détail NFT concernant son propriétaire ». 

La disponibilité est limitée : il faut un abonnement Blue et être sur iOS pour le moment. Néanmoins, la photo de profil au format hexagonal sera visible sur toutes les plateformes. 

Le 21 janvier 2022 à 08h57

Twitter autorise les images de profil NFT

ASIC pour miner des bitcoins : Intel a déjà deux générations de puces sur le marché

ASIC pour miner des bitcoins : Intel a déjà deux générations de puces sur le marché

Le 21 janvier 2022 à 08h57

Ce projet, évoqué il y a peu par Raja Koduri et dévoilé à l'occasion d'une conférence à venir, a fait l'objet d'une petite enquête par nos confrères d'Anandtech.

Ils ont ainsi pu découvrir que la version qui sera détaillée, BZM1 (7 nm), dispose d'un hashrate de 137 GH/s pour 2,5 watts, ce qui reste inférieur à des solutions concurrentes.

BZM2 a déjà été conçue et doit être cette fois être fabriquée par TSMC en 5 nm. Aucun détail n'a néanmoins été donné. Depuis, des internautes s'étonnent d'ailleurs qu'Intel n'ait jamais réellement parlé de ces initiatives, qui semblent réservées à certains clients.

De son côté, Raja Koduri a confirmé que, malgré l'arrivée de BZM2, BZM1 n'était pas en fin de vie.

Le 21 janvier 2022 à 08h57

ASIC pour miner des bitcoins : Intel a déjà deux générations de puces sur le marché

Orbi RBKE963 : le Wi-Fi 6E maillé de Netgear disponible en France

Orbi RBKE963 : le Wi-Fi 6E maillé de Netgear disponible en France

Le 21 janvier 2022 à 08h57

Pour le moment, les nouveaux kits proposés en noir et en blanc sont une exclusivité de la boutique du constructeur. Ils sont pour rappel les premiers quad band de la gamme : une en 2,4 GHz, deux en 5 GHz (dont une pour la communication avec les satellites) et une en 6 GHz.

« Il permet de profiter des nombreux canaux disponibles dans la bande 6 GHz, peu encombrée, pour connecter les appareils les plus véloces du réseau. Il est ainsi le compagnon parfait pour vos périodes de télétravail », ajoute le constructeur.

Il précise que ses kits Orbi RBKE963 ont « la capacité de générer un réseau dédié à l'IoT pour tous les appareils connectés de la maison (caméra de sécurité, thermostat intelligent, capteurs, etc) ». Ils disposent également d'un port WAN à 10 Gb/s.

Reste que la « douloureuse » portera bien son nom : comptez 1 700 euros pour un pack de trois. Ce, alors que pour rappel, la bande des 6 GHz n'apporte pas un débit supérieur au 5 GHz, seulement des canaux supplémentaires et peu encombrés.

Le 21 janvier 2022 à 08h57

Orbi RBKE963 : le Wi-Fi 6E maillé de Netgear disponible en France

Avis trompeurs : « 55 % des sites web contrôlés enfreignent les règles de l’UE »

Avis trompeurs : « 55 % des sites web contrôlés enfreignent les règles de l'UE »

Le 21 janvier 2022 à 08h57

Cette statistique est calculée à partir de vérifications effectuées sur « 223 grands sites web à la recherche d'avis de consommateurs trompeurs ».

« Pour près des deux tiers des boutiques, places de marchés, sites de réservation, moteurs de recherche et sites de services de comparaison en ligne qui ont été analysés, des doutes ont été émis sur la fiabilité des avis: pour 144 des 223 sites web contrôlés, les autorités n'ont pas pu confirmer que les opérateurs déployaient suffisamment d'efforts pour garantir que les avis soient authentiques », explique la Commission.

Cette dernière donne d’autres chiffres : « 104 des 223 sites web contrôlés n'informent pas les consommateurs de la manière dont les avis sont recueillis et traités », « 118 sites web ne contenaient pas d'informations sur la manière dont les avis trompeurs sont évités », « 176 sites web n'indiquent pas que les avis encouragés (c'est-à-dire assortis d'une récompense financière) sont interdits », etc.

La Commission indique enfin que « les autorités nationales contacteront les opérateurs concernés pour qu'ils modifient leur site web et, si nécessaire, engageront des actions conformément à leurs procédures nationales ».

Le 21 janvier 2022 à 08h57

Avis trompeurs : « 55 % des sites web contrôlés enfreignent les règles de l’UE »

Samsung tiendra en février son Unpacked 2022

Samsung tiendra en février son Unpacked 2022

Le 21 janvier 2022 à 08h57

Le fabricant ne donne pas la date exacte de sa conférence annuelle, mais certains pensent savoir que ce serait le 8 ou le 9 ; à confirmer donc.

Dans tous les cas, le constructeur promet une nouvelle fois monts et merveilles : « Nous vous présenterons l’appareil de la série S le plus remarquable que nous ayons jamais créé. La prochaine génération de Galaxy S est là, rassemblant les plus grandes expériences Samsung Galaxy en un seul appareil ultime ».

Il sera donc probablement question de la série Galaxy S22, qui devrait récupérer encore quelques fonctionnalités de la gamme Note… qui pourrait donc laisser définitivement sa place. « Préparez-vous pour l'expérience Ultra ultime », annonce le fabricant en guise de conclusion.

Le 21 janvier 2022 à 08h57

Samsung tiendra en février son Unpacked 2022

Les objets connectés, entre « ententes et abus de position dominante »

Les objets connectés, entre « ententes et abus de position dominante »

Le 21 janvier 2022 à 08h57

La Commission européenne vient de publier les conclusions « de son enquête sectorielle en matière de concurrence sur l'Internet des objets (IDO) pour les consommateurs ». Elle pointe du doigt « plusieurs problèmes de concurrence potentiels sur les marchés en forte croissance des produits et des services ».

« Ce marché est caractérisé par des barrières élevées à l'entrée, un nombre réduit d'acteurs verticalement intégrés et des préoccupations, notamment, quant à l'accès aux données, à l'interopérabilité ou aux pratiques d'exclusivité », explique Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive chargée de la politique de concurrence.

« Nous sommes convaincus que les conclusions de l'enquête sectorielle orienteront les futurs travaux de la Commission en matière de contrôle de l'application de la législation et de réglementation. Nous espérons également qu'elles encourageront les entreprises à agir de manière proactive pour remédier à ces préoccupations », ajoute-t-elle.

Le rapport note à juste titre une croissance rapide des objets connectés, qui s'installent de plus en plus dans notre vie quotidienne. De plus, « il existe une tendance à une plus grande disponibilité des assistants vocaux en tant qu'interfaces utilisateur permettant d'interagir avec d'autres dispositifs intelligents et d'autres services ».

Les parties prenantes de l’étude affirment que l’un des principaux obstacles à l’entrée est « le coût des investissements technologiques, qui est particulièrement élevé sur le marché des assistants vocaux ». Il faut dire que les acteurs confortablement installés ont les moyens : Amazon (Alexa), Google (Home) et Apple (Siri).

Plusieurs sources de problèmes potentiels sont mises en avant :

« l'existence de certaines pratiques d'exclusivité et de vente liée pour les assistants vocaux, ainsi que de pratiques limitant la possibilité d'utiliser différents assistants vocaux sur le même dispositif intelligent »… un point que nous avons déjà soulevé il y a longtemps, mais sur lequel rien n’a bougé.

Deuxième point : « la position des assistants vocaux et des systèmes d'exploitation de dispositifs intelligents en tant qu'intermédiaires entre les utilisateurs, d'une part, et les dispositifs intelligents ou les services de l'IDO pour les consommateurs, de l'autre ».

La Commission pointe du doigt « l'accès étendu des fournisseurs d'assistants vocaux aux données ». Dernier point et pas des moindres : « le manque d'interopérabilité dans le secteur de l’Internet des objets pour les consommateurs en raison de la prédominance des technologies propriétaires, qui conduit parfois à la création de normes "de fait" ».

Le 21 janvier 2022 à 08h57

Les objets connectés, entre « ententes et abus de position dominante »

L’Echo Show 15 débarque en France, pour 249,99 euros

L’Echo Show 15 débarque en France, pour 249,99 euros

Le 21 janvier 2022 à 08h57

Amazon avait annoncé cette nouvelle version de son écran connecté en septembre dernier lors de sa conférence annuelle.

Elle dispose d’un écran de 15,6" (1920 x 1080 pixels) avec deux haut-parleurs et une caméra de 5 Mpixels. L’ensemble est animé par une puce Amlogic Pop1 avec « moteur réseau neuronal Amazon AZ2 ». Pas de Hub Zigbee dans cette version.

L’Echo Show 15 est désormais en précommande pour 249,99 euros, avec une disponibilité prévue à partir du 17 février. Elle vient compléter la famille qui comprend déjà des modèles de 5, 8 et 10".

Le 21 janvier 2022 à 08h57

L’Echo Show 15 débarque en France, pour 249,99 euros

Le Conseil constitutionnel recadre l’usage des drones

Le Conseil constitutionnel recadre l’usage des drones

Le 21 janvier 2022 à 08h57

« Non-conformité partielle ». Le Conseil constitutionnel a censuré plusieurs dispositions relatives aux drones et caméras installées dans des aéronefs, dans la loi relative à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure. Il y a ajouté plusieurs réserves d'interprétation, pour imposer sa grille de lecture sur l’autel des droits et libertés.

Une nouvelle fois, il a rappelé que ces yeux électroniques dans le ciel, « eu égard à leur mobilité et à la hauteur à laquelle ils peuvent évoluer », sont susceptibles « de capter, en tout lieu et sans que leur présence soit détectée, des images d'un nombre très important de personnes et de suivre leurs déplacements dans un vaste périmètre ».

Une atteinte à la vie privée qui doit être accompagnée de solides garanties, quand bien même l’objectif poursuivi est la prévention des atteintes à l'ordre public.

Si ces dispositifs supposent une autorisation préfectorale, le Conseil constitutionnel a exigé que le préfet s’assure d’abord « que le service ne peut employer d'autres moyens moins intrusifs » ou « que l'utilisation de ces autres moyens serait susceptible d'entraîner des menaces graves pour l'intégrité physique des agents ».

Le texte interdit le couplage drone-reconnaissance faciale. Dans une autre réserve d’interprétation, le Conseil constitutionnel prévient que cela ne signifie aucunement que les autorités puissent procéder à un tel traitement « au moyen d'autres systèmes automatisés de reconnaissance faciale qui ne seraient pas placés sur ces dispositifs aéroportés ».

Au passage, il a considéré comme contraire aux textes fondamentaux la procédure d’urgence qui permettait de lancer ces essaims de drones, sans autorisation du préfet, pendant une durée de quatre heures. Le législateur a été trop généreux puisqu’il voulait autoriser ces vols sans les réserver à des situations d’une particulière gravité. Même sort pour les drones utilisés par la police municipale, pour les mêmes raisons.

Le 21 janvier 2022 à 08h57

Le Conseil constitutionnel recadre l’usage des drones

Le Parlement européen adopte le rapport sur la proposition de règlement DSA

Le Parlement européen adopte le rapport sur la proposition de règlement DSA

Le 21 janvier 2022 à 08h57

« Les députés approuvent un projet de mesures qui lutte contre les contenus illicites, afin d’assurer la responsabilité des plateformes et d’améliorer les processus de modération de contenus ». Le Digital Services Act a ainsi été approuvé par le Parlement européen par 530 voix pour, 78 contre et 80 abstentions.

Ce vote servira de mandat de négociation avec la présidence française du Conseil qui représente les États membres.

Le projet de législation « définit clairement les responsabilités et les obligations des prestataires de services intermédiaires », indique le Parlement européen. « Ces mesures établissent une procédure de notification et d’action, ainsi que des garanties pour la suppression de produits, services ou contenus illicites ».

Les fournisseurs de services d’hébergement « devraient donner suite aux notifications "sans retard excessif, en tenant compte du type de contenu illégal notifié et de l’urgence d’agir" ».

Des garanties « renforcées » ont été prévues pour assurer que les notifications soient « traitées de manière non arbitraire et non discriminatoire et dans le respect des droits fondamentaux, notamment la liberté d’expression ».

Les très grandes plateformes en ligne « seront soumises à des obligations spécifiques en raison des risques particuliers qu’elles présentent en ce qui concerne la diffusion de contenus préjudiciables et illicites ». Elles devront évaluer les risques et les mesures d’atténuation de ces risques, outre mettre en place « des audits indépendants et une transparence des "systèmes de recommandation " ».

Outre une « exemption pour les micros et petites entreprises de certaines obligations liées à la législation sur les services numériques », le texte demande plus de transparence dans la publicité ciblée et sa monétisation.

« Le refus de consentement ne doit pas être plus difficile ou plus long pour le destinataire que l’octroi du consentement ». En outre, « en cas de refus ou de retrait du consentement, les destinataires se verront proposer d'autres options pour accéder à la plateforme en ligne, notamment des "options fondées sur la publicité sans suivi" ».

« Les techniques de ciblage ou d'amplification impliquant les données de mineurs à des fins d'affichage de publicités seront interdites, tout comme le ciblage de personnes sur la base de catégories spéciales de données permettant de cibler des groupes vulnérables ».

Le non-respect des obligations des plateformes devra pouvoir générer des dédommagements pour les utilisateurs, via des voies de recours.

Le texte prévoit aussi « une possible interdiction pour les plateformes en ligne d’utiliser des techniques de tromperie ou de "nudge" pour influencer le comportement des utilisateurs par le biais "d’interfaces truquées" ».

Relevons enfin que « les très grandes plateformes en ligne devraient fournir au moins un système de recommandation qui ne soit pas basé sur le profilage ». Une disposition voudrait reconnaître « le droit d'utiliser et de payer des services numériques de manière anonyme » plénière).

Le gouvernement rappelle qu’il appartiendra à la France de conduire maintenant les « trilogues », à savoir ces réunions informelles entre les représentants du Parlement, du Conseil et de la Commission, pour aboutir à un texte acceptable. Pour Cédric O, « il est impératif d’actualiser rapidement les règles issues de la directive e-commerce et de responsabiliser les plateformes à hauteur de leur rôle dans la diffusion des contenus. »

Nous reviendrons plus en détail sur ce volet.

Le 21 janvier 2022 à 08h57

Le Parlement européen adopte le rapport sur la proposition de règlement DSA

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