#Le brief du 07 mars 2024

Canonical souffle sa 20e bougie

Canonical souffle sa 20e bougie

Le 07 mars 2024 à 07h34

C’est en effet le 5 mars 2004 que Mark Shuttleworth lance (et finance) la société Canonical, la société derrière Ubuntu. Mark Shuttleworth connait bien le monde Linux puisqu’il était un développeur de Debian dans le milieu des années 90, c’est-à-dire au début de la distribution.

« Son objectif avoué avec cette nouvelle distribution Linux est de populariser ce système d'exploitation via sa société Canonical Ltd. En 2005, il fonde la Ubuntu Foundation et lui apporte une contribution initiale de 10 millions de dollars. La fondation a pour but de rémunérer les développeurs d'Ubuntu », explique Wikipedia.

La première version d'Ubuntu – 4.10 alias Warty Warthog – est sortie le 20 octobre 2004. Elle était disponible sur un CD pour x86 et PowerPC. Une version Live CD était aussi présente pour ceux qui voulaient simplement tenter l’expérience.

Le 07 mars 2024 à 07h34

Canonical souffle sa 20e bougie

Free s’emmêle les pinceaux et mélange les factures de ses clients

Free s’emmêle les pinceaux et mélange les factures de ses clientsPhoto de Igor Omilaev sur Unsplash

Le 07 mars 2024 à 07h19

Mardi soir sur X, Yoan Lecouffe explique qu’il « obtient les factures d’autres clients avec les coordonnées et mails » lorsqu’il essaye de télécharger la sienne depuis son espace client. Il ajoute que, « dans ce problème plutôt grave, j’ai aussi le détail des numéros appelés par les autres clients… dans le détail des factures ». Un autre client confirme.

Hier, l’Assistance Freebox confirme : « la facture Freebox de certains de nos abonnés s'est malheureusement affichée sur le compte Freebox d'autres abonnés hier soir. Cela concerne un très faible nombre de factures », sans plus de précision sur ce que l’opérateur entend par « très faible ».

« Nos équipes ont aussitôt pris en charge le sujet et le bug a été corrigé dans l'heure qui a suivi. Les abonnés concernés seront informés par email. Nous vous prions de nous excuser pour le désagrément », précise enfin l'équipe de Free.

Le 07 mars 2024 à 07h19

Free s’emmêle les pinceaux et mélange les factures de ses clients

Un accord européen sur la « cybersolidarité »

Un accord européen sur la « cybersolidarité »

Le 07 mars 2024 à 06h52

Le réglement sur la cybersolidarité avait été proposé par la Commission européenne en avril 2023. Elle se félicite aujourd’hui de l’accord trouvé avec le Parlement et le Conseil. Pour rappel, six pays européens (dont la France) demandaient à la Commission fin 2022 d’« adopter une politique plus ambitieuse en matière de cyberdéfense ».

Trois axes sont mis en avant par le nouveau règlement (qui doit encore être formellement approuvé) :

  • « la mise en place d'un système européen d'alerte en matière de cybersécurité, composé d'un réseau de cyberpôles nationaux et transfrontaliers […]
  • un mécanisme d'urgence en matière de cybersécurité qui renforcera les capacités de préparation et de réaction aux cyberincidents importants et majeurs […]
  • un mécanisme européen d'examen des incidents de cybersécurité afin d'examiner et d'évaluer les incidents importants ou majeurs après qu'ils se sont produits, dans le but de formuler des recommandations visant à améliorer la position de l'UE en matière de cybersécurité ».

L’accord n’est qu’une première étape. Le règlement est « maintenant soumis à l'approbation formelle du Parlement européen et du Conseil. Une fois formellement adoptée, la loi sur la cybersolidarité entrera en vigueur le 20e jour suivant celui de sa publication au Journal officiel », précise la Commission

Le règlement sur la cybersolidarité augmentera le financement des actions en matière de cybersécurité au titre du programme pour une Europe numérique pour la période 2025 - 2027.

Le 07 mars 2024 à 06h52

Un accord européen sur la « cybersolidarité »

Un ingénieur de Microsoft alerte sur les images violentes générées par Copilot Designer

Un ingénieur de Microsoft alerte sur les images violentes générées par Copilot Designer

Le 07 mars 2024 à 06h35

L'ingénieur Shane Jones, qui travaille sur les intelligences artificielles de Microsoft depuis six ans, a envoyé [PDF] ce mercredi 6 mars une lettre ouverte à la Federal Trade Commission (FTC) ainsi qu'une autre au Conseil d'administration de Microsoft pour leur faire part de ses préoccupations concernant l'IA générative d'image de l'entreprise, explique CNBC.

Le média américain raconte que l'ingénieur qui appartient à la « red team » testant Copilot Designer est devenu malade en voyant les images générées. L'ingénieur a vu l'IA associer des démons et des monstres à une terminologie sur les droits à l'avortement, mais aussi « des adolescents armés de fusils d'assaut, des images sexualisées de femmes dans des tableaux violents, la consommation d'alcool et de drogues par des mineurs ». Le média a pu recréer ces scènes avec l'outil.

Shane Jones ne travaille pas sur l'outil en question, mais teste sur son temps libre l'outil en tant que membre de la « red team » de l'entreprise. Il aurait signalé les problèmes en interne en décembre mais l'entreprise n'aurait pas voulu retirer le produit. Il a déclaré à CNBC que Microsoft l'aurait réorienté vers OpenAI mais que la startup ne lui a pas répondu.

Il a alors publié une lettre ouverte sur LinkedIn demandant à OpenAI de retirer Dall-E 3 du marché, mais le département juridique de Microsoft lui a demandé de la retirer, ce qu'il a fait.

Finalement, il s'est résolu à signaler le problème aux autorités compétentes : « je demande à la FTC de contribuer à informer le public sur les risques liés à l'utilisation de Copilot Designer. Ceci est particulièrement important pour les parents et les enseignants qui pourraient recommander à leurs enfants d'utiliser Copilot Designer pour des projets scolaires ou à d'autres fins éducatives », écrit-il dans sa lettre.

Le 07 mars 2024 à 06h35

Un ingénieur de Microsoft alerte sur les images violentes générées par Copilot Designer

Intellexa, marchand du logiciel espion Predator, fait l’objet de nouvelles sanctions états-uniennes

Intellexa, marchand du logiciel espion Predator, fait l’objet de nouvelles sanctions états-uniennesHackerNews

Le 07 mars 2024 à 06h32

Mediapart relève que le département du Trésor états-unien vient d'édicter de nouvelles sanctions contre cinq sociétés du groupe israélien Intellexa et ses deux principaux dirigeants. Ils ont tenté de pirater les téléphones de citoyens américains, dont « des officiels gouvernementaux, des journalistes et des experts ».

Ces sanctions résulteraient des révélations (« Predator Files ») faites en octobre 2023 par un consortium de 15 médias internationaux, dont Mediapart. Elles portent sur l'espionnage, par le Vietnam, des téléphones de dizaines de personnalités européennes. On y retrouve l’eurodéputé français Pierre Karleskind et la présidente du Parlement européen, Roberta Metsola. L’espionnage porte aussi sur des américains, dont quatre parlementaires, plusieurs journalistes de la chaîne d’information CNN et des universitaires.

Ces sanctions font suite à une première salve annoncée en juillet 2023, précise Mediapart. Elle visait Intellexa et ses dirigeants, dont l’Israélien Tal Dilian, ancien patron de l’unité d’élite de cyberrenseignement de Tsahal. Ils se voient ainsi interdits d’effectuer la moindre transaction avec des entités ou des individus basés aux États-Unis.

Malgré la décision des États-Unis, Intellexa « peut continuer d'opérer sans entrave dans l’Union européenne. Personne ne lève le petit doigt, ni les autorités nationales […] ni la Commission européenne », a réagi l’eurodéputée néerlandaise Sophie in ’t Veld, présidente de la commission d’enquête du Parlement européen sur les logiciels espions.

Mediapart rappelle qu'Intellexa est « au cœur de nombreux scandales ». Il y a des soupçons d'espionnage de dizaines de personnalités, et notamment d'opposants politiques et journalistes, par le gouvernement grec. Citons également la vente de Predator par la société française Nexa (ex-Amesys, qui a quitté l'alliance Intellexa fin 2021) à une milice soudanaise et plusieurs régimes autoritaires comme l’Égypte, Madagascar et le Vietnam.

Le marchand d'armes de surveillance français avait même mandaté Alexandre Benalla pour tenter de vendre Predator à l’Arabie saoudite, peu de temps après l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi par le régime de Riyad.

Le 07 mars 2024 à 06h32

Intellexa, marchand du logiciel espion Predator, fait l’objet de nouvelles sanctions états-uniennes

Free mobile ajoute six destinations en Amérique latine dans son forfait… attention au hors forfait

Free mobile ajoute six destinations en Amérique latine dans son forfait… attention au hors forfait

Le 07 mars 2024 à 06h30

Les six nouveaux pays sont la Bolivie, le Salvador, le Guatemala, le Honduras, le Nicaragua et Panama. Les destinations sont ainsi incluses « dans l’enveloppe d’Internet à l’étranger (roaming) de 35 Go/mois en 4G et
ce, sans surcoût
 ». Les 35 Go par mois sont pour rappel mutualisé entre toutes les destinations.

Mais attention à ne pas dépasser cette enveloppe, car la facture peut rapidement être très salée : «Au-delà des 35 Go/mois en 4G : 7,50 euros par Mo depuis la Bolivie, le Salvador, le Guatemala, le Honduras et le Nicaragua, et 9,70 euros par Mo depuis le Panama ». Dans le deuxième cas, on n’est donc pas loin des… 10 000 euros le Go.

Free ajoute que « les abonnés au forfait Free 5G bénéficient des appels, SMS/MMS illimités depuis Monaco. Ils peuvent également utiliser sans surcoût l’enveloppe de 35 Go/mois d’internet depuis Monaco ».

L’Arcep rappelle que, « pour protéger les usagers des surprises de facturation excessives, le volume de données téléchargées en itinérance internationale est plafonné, dans le monde entier, à 50 euros (plafond par défaut), sauf si un autre plafond a été convenu avec l'opérateur. Un message d'avertissement doit être envoyé à l'utilisateur à 80 %, puis à 100 % de la limite convenue. Au-delà de cette limite, le téléchargement de données en itinérance est verrouillé par l'opérateur, sauf demande expresse de la part de l'utilisateur. Ce mécanisme de protection ne concerne pas les services voix et SMS ».

Le 07 mars 2024 à 06h30

Free mobile ajoute six destinations en Amérique latine dans son forfait… attention au hors forfait

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