La capsule contenant des échantillons de l’astéroïde OSIRIS-REx est revenue sur Terre en septembre. Elle s’est posée sur le sol après une chute ralentie avec un parachute. Mais, comme l’explique Clubic, « une enquête interne vient de montrer que la NASA est passée à deux doigts de la catastrophe ».
La NASA s’est en fait mélangée les pinceaux dans le câblage du parachute… Une situation assez incroyable étant donné la quantité de vérifications effectuées sur ce genre de mission. L’occasion de se rappeler que l’Agence spatiale américaine a déjà perdu une mission pour avoir mélangé les mesures en pieds et en mètres.
Quoi qu’il en soit, dans le cas d’OSIRIS-REx, la sonde devait ouvrir un petit parachute de guidage – appelé « drogue » – à une trentaine de kilomètres d’altitude. Il ne sert pas vraiment à ralentir la capsule, mais à bien la positionner. Il est ensuite largué juste avant l’ouverture du parachute principal à 3 km d’altitude.
Dans un méli-mélo digne de La Septième Compagnie (le fil rouge sur le bouton rouge…), la NASA explique son erreur : « À 30 km, le système a déclenché le signal pour couper le "drogue" alors qu’il était encore emballé dans la capsule. Lorsque la capsule a atteint 3 km, le "drogue" s’est déployé. Puisque son cordon de rétention avait été coupé, il a été immédiatement éjecté. Le parachute principal s’est déployé comme prévu ».
Plus de peur que de mal puisque les échantillons sont arrivés sains et sauf, simplement avec une minute en avance sur l’horaire. Cela n’a l’air de rien, mais une minute dans ce genre de situation peut tout changer. La sonde Schiaparelli, écrasée sur le sol martien, en sait quelque chose. Si le parachute n’avait pas fonctionné correctement, les échantillons d’OSIRIS-REx auraient pu connaitre le même destin.
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