#Le brief du 30 mars 2020

Un site gouvernemental pour aider ceux qui ont du mal avec les outils numériques

Un site gouvernemental pour aider ceux qui ont du mal avec les outils numériques

Le 30 mars 2020 à 09h22

Dans le Téléphone sonne de France Inter, Cédric O annonce le lancement de Solidarite-numerique.fr. « Plus de 1 200 médiateurs numériques ont répondu à l’appel, plus de 50 tutoriels pour vous former » a précisé le secrétaire d’État sur son compte Twitter

« À peu près 13 millions de Français aujourd'hui, un Français sur cinq, [ne] se sent sans aucune capacité numérique - non pas qu'il n'a pas accès à Internet chez lui ou au travail - mais parce qu'il ne sait pas se servir d'Internet et qu'il ne sait pas faire les démarches de base comme se déclarer sur pôle emploi, déclarer ses impôts ».

L’idée est d’accompagner ces personnes, sachant qu’un numéro est également disponible (01 70 772 372).

Dans le lot, des aides pour les démarches en ligne, la téléconsultation de son médecin, les échanges avec ses proches, le télétravail ou faire ses courses en ligne.

Le 30 mars 2020 à 09h22

Un site gouvernemental pour aider ceux qui ont du mal avec les outils numériques

Les irrépartissables et les 25 % de la copie privée au chevet des auteurs affectés

Les irrépartissables et les 25 % de la copie privée au chevet des auteurs affectés

Le 30 mars 2020 à 09h22

Les sociétés de gestion collective vont pouvoir piocher dans les 25 % de la redevance pour copie privée afin d’aider financièrement les titulaires de droits d’auteur et de droits voisins. 

Ces aides seront réservées à ceux « dont les revenus découlant de l'exploitation en France des œuvres et des objets protégés se trouvent gravement affectés en raison de la crise sanitaire ».

Jusqu’à présent, un quart des sommes collectées sur les supports d’enregistrement servait à financer des actions d'intérêt général d'aide à la création, la diffusion du spectacle vivant, l'éducation artistique et culturelle, la formation des artistes ou les actions de défense. 

SACEM, SACD, SPEDIDAM, SCPP et autres sociétés pourront également utiliser les « irrépartissables », ces sommes qui n'ont pas pu être réparties notamment parce que leurs destinataires n'ont pas pu être identifiés.

Cette ouverture fait suite à un échange sur Twitter entre Pascal Rogard, directeur général de la SACD, et le juriste Cédric Manara. 

Le 30 mars 2020 à 09h22

Les irrépartissables et les 25 % de la copie privée au chevet des auteurs affectés

Fake news, recherches, mesures économique, la Commission européenne dévoile son plan de bataille

Fake news, recherches, mesures économique, la Commission européenne dévoile son plan de bataille

Le 30 mars 2020 à 09h22

Si l’Organisation mondiale de la Santé diffuse plusieurs conseils pour manger sainement durant le confinement, de son côté, la Commission européenne plaide pour un accroissement de la production des EPI, ou équipements de protection individuelle. 

Elle s’appuie sur les lignes directrices dressées par un  groupe de sept épidémiologistes et virologues indépendants.  

L’institution « travaille main dans la main avec les États membres en vue d’évaluer les stocks disponibles d’EPI dans l’UE, les capacités de production et les besoins anticipés ». 

Dans le même temps, « les exportations d’équipements de protection individuelle hors de l’UE sont désormais soumises à une autorisation à l’exportation délivrée par les États membres ».

Une législation a aussi été adoptée pour que les compagnies aériennes n’aient plus à exploiter de « vols fantômes », ces vols qui étaient obligatoires pour « se conformer à la règle du « créneau utilisé ou perdu » en vertu de laquelle les compagnies aériennes sont tenues d’utiliser au moins 80 % de leurs créneaux horaires pour pouvoir les conserver l’année suivante ».

Outre une ribambelle de mesures économiques, la Commission a mobilisé 140 millions d’euros pour mettre au point un vaccin, de nouveaux traitements et autres tests de dépistages. 

Sur le terrain des « fake news », Bruxelles est en « contact étroit avec les plateformes de médias sociaux ». Toutes « ont pris des mesures pour favoriser les contenus faisant autorité et pour rétrograder ou supprimer les contenus trompeurs, illicites et préjudiciables, par exemple les théories du complot relatives à l’origine du virus ou à sa propagation prétendument intentionnelle ».

« Plus de 110 informations mensongères sur le coronavirus ont été dénoncées, publiées et rectifiées sur le site www.EUvsDisinfo.eu ».

Le 30 mars 2020 à 09h22

Fake news, recherches, mesures économique, la Commission européenne dévoile son plan de bataille

Le confinement étendu jusqu’au 15 avril, la politique pénale se précise

Le confinement étendu jusqu’au 15 avril, la politique pénale se précise

Le 30 mars 2020 à 09h22

Sans surprise, le gouvernement a publié le décret prorogeant les mesures de confinement jusqu’au 15 avril. L’interdiction de sortir sans disposer d’un des motifs dérogatoires est donc allongée de 15 jours. 

L’exécutif a également revu l’échelle des peines applicables

Si la première violation des obligations de confinement est toujours sanctionnée à hauteur de 135 euros (amende de 4e classe), la récidive dans les 15 jours est punie désormais de 200 euros (contre 1 500 euros d’amende dans la version antérieure), nouveau quantum pour cette amende de 5e classe.   

En cas de violations constatées à plus de trois reprises dans un délai de 30 jours, les nouveaux faits constituent toujours un délit puni de six mois d’emprisonnement et de 3 750 € d’amende. 

De son côté, le ministère de la Justice a publié une circulaire à l’attention des procureurs et des présidents des cours d’appel et autres tribunaux judiciaires. Elle présente les dispositions pénales applicables pendant l’état d’urgence sanitaire. 

« L’historique des verbalisations dressé à l’encontre d’une personne peut être consulté sur le fichier ADOC (Accès au Dossier des Contraventions), qui recense l’ensemble des contraventions des quatre premières classes relevées par radars ou procès-verbaux électroniques ».

Officiers et agents de police judiciaire « ont désormais accès à cette application ».

« Dans l’établissement des procédures contraventionnelles de 5e classe et délictuelles, la preuve devra être rapportée de ces verbalisations successives » prévient le document.

Il reconnaît aussi que les restrictions aux libertés fondamentales « engendrent des réactions de résistance passives ou plus hostiles de la part de certaines personnes, notamment sur la voie publique ».

« De la même manière, le confinement à domicile peut être de nature à aggraver les risques de violences conjugales ou sur les mineurs au sein de cellules familiales fragiles ». 

Le ministère demande ainsi une réponse forte à l’encontre des auteurs de ces infractions. Par exemple, « il vous appartiendra par conséquent de donner une suite pénale aux infractions d’outrage, de rébellion, voire de violences commises au préjudice des forces de sécurité intérieure ». 

Dans la sphère familiale, le ministère plaide pour le recours à l’éviction du conjoint violent « à chaque fois qu’une situation de danger est caractérisée ». 

Le 30 mars 2020 à 09h22

Le confinement étendu jusqu’au 15 avril, la politique pénale se précise

Un bug dans iOS empêche les VPN de chiffrer l’intégralité du trafic

Un bug dans iOS empêche les VPN de chiffrer l’intégralité du trafic

Le 30 mars 2020 à 09h22

Le souci a été découvert par un consultant en sécurité de la communauté Proton et exposé en conséquence par ProtonVPN.

Ce bug, présent dans la gestion du réseau du système mobile, entraine l’impossibilité sur les moutures 13.3.1 et ultérieures (donc la 13.4 récemment sortie) de faire basculer toutes les connexions actives vers le VPN une fois celui-ci activée.

Selon ProtonVPN, ce n’est pas un problème pour la majorité des connexions établies, de courte durée. Mais certaines peuvent durer « de plusieurs minutes à plusieurs heures », avec pour risque une récupération des données de l’utilisateur et une fuite de l’adresse IP si quelqu’un espionne.

Apple a été informée de la situation et a confirmé que le bug était actuellement examiné. Il devrait donc être corrigé dans une prochaine mise à jour.

En attendant, la solution pour s’assurer que toutes les connexions passent bien par le VPN quand ce dernier a été activé est simple : le mettre en marche puis activer et désactiver le mode avion. Celui-ci coupe pour rappel toutes les connexions. Sa désactivation entraine leur réinitialisation, qui se fera donc à travers le VPN.

Le 30 mars 2020 à 09h22

Un bug dans iOS empêche les VPN de chiffrer l’intégralité du trafic

Nouveau MacBook Air : pas de problème avec le revêtement anti-reflet selon Apple, mais…

Nouveau MacBook Air : pas de problème avec le revêtement anti-reflet selon Apple, mais…

Le 30 mars 2020 à 09h22

Dans un mémo interne envoyé par Apple à ses Authorized Service Providers et récupéré par MacRumors, il est fait mention de soucis liés au revêtement anti-reflet des nouveaux MacBook Air.

Le souci n’est pas spécifique à ces machines : on le retrouve depuis 2015 dans les MacBook Pro 13 et 15 pouces et dans le MacBook 12 pouces supprimé depuis. Il se manifeste par une usure du revêtement, souvent par pression des touches du clavier ou des abords du touchpad.

Interrogée à ce sujet par MacRumors, la firme a cependant démenti : il s’agissait d’une « erreur » dans le mémo, qui a été corrigée.

Faux, répond un technicien d’un centre de réparation agréé, pour qui le problème est connu de longue date et n’épargne pas davantage le nouveau MacBook Air que le modèle précédent, puisque la dalle est la même.

Les clients peuvent être d’autant plus frustrés qu’un programme de réparation existe pour les MacBook et MacBook Pro touchés par le souci depuis des années, mais pas pour les MacBook Air.

Le 30 mars 2020 à 09h22

Nouveau MacBook Air : pas de problème avec le revêtement anti-reflet selon Apple, mais…

Masque barrière : l’Afnor met à disposition son modèle pour particuliers et professionnels

Masque barrière : l’Afnor met à disposition son modèle pour particuliers et professionnels

Le 30 mars 2020 à 09h22

L’Association française de normalisation explique que « la pénurie de masques chirurgicaux et FFP2 à suscité la multiplication de tutoriels et patrons pour la confection de masques de protection »… avec des « qualités hétérogènes et parfois douteuses ».

Elle a donc décidé de « capitaliser sur une expertise collective de premier plan en produisant un document de référence proposant des exigences à satisfaire pour fabrication de nouveaux masques ».

Il s’agit bien de « masques barrières » avec un « niveau d’exigence moins ambitieux que les masques chirurgicaux et FFP2 qui doivent être en priorité utilisés par les personnels de santé et les populations exposées ».

Dans son annexe, l’Afnor propose aussi une liste de laboratoires pour les entreprises souhaitant faire tester leurs prototypes avant de lancer une fabrication en série. Ce document s’adresse aussi « à celles et ceux qui disposent des matériaux et des compétences pour se lancer dans la confection artisanale. De nombreux schémas sont proposés dans le document, ainsi que des patrons prêts à l’emploi ».

L’Association rappelle enfin que « le masque barrière n’est pas soumis à une évaluation de conformité par des organismes notifiés ou laboratoires. Sa conception selon les règles de l’art, sa fabrication et son contrôle de qualité de la production reste à la responsabilité du fabricant ».

Enfin, un rappel important : « Ce masque n’exonère à aucun moment des gestes barrières. C’est une protection supplémentaire pour les personnes saines lorsqu’elles se déplacent ou travaillent », explique Rim Chaouy, responsable de pôle santé et sécurité au travail d’Afnor.

Pour le moment, la réception des documents peut prendre un peu plus de temps que prévu : « Vous êtes très nombreux à vouloir télécharger ce document. Nous vous demandons un peu de patience et de persévérance », explique l’Association. Pour récupérer les fichiers, il faudra remplir un questionnaire avec vos nom, prénom et adresse email. 

Le 30 mars 2020 à 09h22

Masque barrière : l’Afnor met à disposition son modèle pour particuliers et professionnels

La bêta de Dropbox sait synchroniser le bureau de macOS

La bêta de Dropbox sait synchroniser le bureau de macOS

Le 30 mars 2020 à 09h22

Dropbox a beau remanier son client – qui n’est plus du goût de tout le monde – l’un des principaux reproches n’a jamais changé : le service passe toujours par un dossier unique dans lequel il faut placer ses dossiers.

Dans une préversion du client pour macOS cependant, Dropbox sait synchroniser le Bureau ainsi que les dossiers Documents et Téléchargements.

Pour que cet apport soit efficace, il vaudra mieux souscrire à l’une des formules payantes du service, car les 2 Go royalement fournis avec les comptes gratuits risquent très vite d’être saturés.

Il s’agit néanmoins d’un mouvement dans le bon sens, car il place Dropbox face à iCloud comme solution intégrée pour sauvegarder des données qui n’auraient pas été spécifiquement déplacées dans le bon dossier.

Le bureau est tout particulièrement une zone de « triage » depuis laquelle les fichiers attendent d’être reclassés, ou tout simplement pour avoir sous les yeux des documents utilisés fréquemment.

L’ajout fait suite, comme le note 9to5Mac, à la réécriture du moteur de synchronisation de Dropbox il y a quelques semaines, en vue de faciliter son évolution et sa fiabilité.

Le 30 mars 2020 à 09h22

La bêta de Dropbox sait synchroniser le bureau de macOS

Google ne veut pas de poissons du 1er avril cette année

Google ne veut pas de poissons du 1er avril cette année

Le 30 mars 2020 à 09h22

Le géant du Net est un habitué des poissons, il en propose de nombreux chaque année, parfois très élaborés. Mais pas en 2020.

Dans un mémo interne repris par Business Insider et The verge, l'entreprise demande à ses employés de mettre en pause tous les poissons prévus pour cette année et de les reporter en 2021 par « respect pour tous ceux qui combattent la pandémie de Covid-19 ».  

« Nous avons déjà arrêté les efforts centralisés sur les blagues du 1er avril, mais nous nous rendons compte qu’il peut y avoir de petits projets au sein d’équipes que nous ne connaissons pas ». Elle demande donc aux responsables de veiller à ce que la directive soit appliquée. « Notre objectif le plus important en ce moment est d’aider les gens », explique l’entreprise. 

Le 30 mars 2020 à 09h22

Google ne veut pas de poissons du 1er avril cette année

Chômage partiel : moins de 20 % pour Bouygues Telecom, Free et Orange s’en passent pour le moment

Chômage partiel : moins de 20 % pour Bouygues Telecom, Free et Orange s’en passent pour le moment

Le 30 mars 2020 à 09h22

Lors de la présentation de ses résultats annuels, SFR s’était attiré la colère des syndicats avec sa volonté de placer entre 40 et 60 % de ses effectifs au chômage partiel : « Il y a manifestement un effet d’aubaine, un opportunisme », affirmait le délégué central CFDT.

Dans une lettre interne que s’est procurée le Figaro, Thomas Reynaud (directeur général de Free) affirme qu’il a décidé « de ne pas déclencher le chômage partiel en mars et en avril et de ne pas faire appel à la solidarité nationale ».

« Nous avons la chance d’être une entreprise solide et d’appartenir à un secteur relativement épargné, les télécoms. Parce que nous sommes solides, nous devons être solidaires », explique le directeur général, comme pour répondre à SFR (sans jamais le citer évidemment). 

Selon les Echos, Orange aurait également écarté la piste du chômage partiel pour le moment. Ne reste donc plus que le cas de Bouygues Telecom, qui vise moins de 20 % selon Reuters.

Didier Casas, directeur général adjoint de l’opérateur, explique à nos confrères que la société « va compenser la perte des salaires pour les salariés qui sont en chômage partiel » pendant les 15 premiers jours et « prendra à sa charge les 16 % qui normalement sont en baisse de rémunération ». « En échange, Bouygues Telecom demande à ses salariés de prendre une semaine de congés », ajoute Reuters.

Le 30 mars 2020 à 09h22

Chômage partiel : moins de 20 % pour Bouygues Telecom, Free et Orange s’en passent pour le moment

Déploiements de la fibre et Covid-19 : InfraNum alerte et veut un « plan de continuation »

Déploiements de la fibre et Covid-19 : InfraNum alerte et veut un « plan de continuation »

Le 30 mars 2020 à 09h22

La fédération regroupant des acteurs de la filière des Infrastructures du numérique prévient que « le Plan France Très Haut Débit, lancé en 2013 et représentant plus de 20 milliards d'euros d'investissement en construction de réseaux, pourrait être stoppé d'ici la fin du mois, avec des conséquences économiques et sociales dramatiques ».

InfraNum s’explique : 

« L'ensemble des acteurs du secteur - des sous-traitants intégrateurs aux opérateurs - sont en alerte maximale concernant les activités de production et de déploiement de réseaux. 

Sans la mobilisation totale de tous les acteurs - ensemble de la chaîne logistique sous-jacente (travaux publics, énergie, transport, etc), collectivités donneurs d'ordres et État - la production pourrait tomber à l'arrêt total d'ici la fin du mois de mars, avec une inertie de 12 mois pour remettre le secteur à flot et des conséquences sociales et économiques dramatiques. 

Ce scénario catastrophe (arrêt complet au 2e trimestre 2020), conduirait à une perte de chiffre d'affaires de plusieurs milliards d'euros et la mise au chômage technique de 20 000 collaborateurs dès ce trimestre, dont de possibles licenciements et un réemploi très progressif, c'est-à-dire partiel jusqu'au début 2021 ».

La fédération ajoute que « les industriels peinent à équiper leurs collaborateurs d'équipements de protection » et demande le soutien financier de l’État. « Il est impérieux d'éviter un arrêt total de la production dans le secteur des infrastructures numériques car ce scénario coûterait plus cher à l'État que son soutien franc et immédiat à la filière. Des mesures peuvent et doivent être prises d'ici la fin du mois », lâche Étienne Dugas, président d'InfraNum.

Le 30 mars 2020 à 09h22

Déploiements de la fibre et Covid-19 : InfraNum alerte et veut un « plan de continuation »

OneWeb explose en plein vol et cherche un repreneur

OneWeb explose en plein vol et cherche un repreneur

Le 30 mars 2020 à 09h22

Dans un communiqué, la société explique qu’elle a demandé à être placée sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites. OneWeb compte « utiliser cette procédure pour maximiser la valeur de la société et la vendre ». Elle comptait proposer un accès mondial à Internet via les satellites, comme SpaceX avec Starlink.

74 satellites sont pour le moment en orbite, la dernière fournée ayant été lancée il y a quelques jours à peine par Arianespace. La moitié des 44 stations au sol est terminée ou en cours de construction. Elles ont pu réaliser des démonstrations à 400 Mb/s avec une latence de 32 ms. 

La société était à la recherche de fonds pour poursuivre son activité, mais « l’impact financier et les turbulences du marché liées à la propagation de Covid-19 » n’auraient pas permis de terminer ce processus explique OneWeb.

Pour Adrian Steckel, directeur général de OneWeb, cela ne fait aucun doute : « Notre situation actuelle est une conséquence de l'impact économique de la crise de Covid-19 ».

Comme le rappelle La Tribune, « les difficultés de financement de l'opérateur satellitaire ne datent pas de la crise provoquée par le Covid-19, même si cette dernière a accéléré son crash ». 

La société a levé plus de 3 milliards de dollars, dont 1,25 milliard il y a tout juste un an.

Le 30 mars 2020 à 09h22

OneWeb explose en plein vol et cherche un repreneur

Fermeture (temporaire ?) du principal hébergeur de services web cachés *.onion sur TOR

Fermeture (temporaire ?) du principal hébergeur de services web cachés *.onion sur TOR

Le 30 mars 2020 à 09h22

Daniel's Hosting (DH), le plus grand fournisseur d'hébergement web gratuit pour les services cachés sur le dark Web, a fermé ses portes aujourd'hui après avoir été piraté pour la deuxième fois en 16 mois, a appris ZDNet.

Près de 7 600 services cachés ont été mis hors ligne à la suite du piratage, au cours duquel un attaquant a supprimé l'intégralité de la base de données du portail d'hébergement web.

Daniel's Hosting était devenu le plus grand fournisseur d'hébergement web pour les services cachés sur Tor après le piratage et la suppression par le collectif Anonymous de Freedom Hosting II, un autre fournisseur d'hébergement populaire du dark web, après avoir découvert qu'il abritait des sites pédopornographiques.

Daniel's Hosting avait échappé à de telles accusations grâce à une politique de modération agressive qui, bien qu’imparfaite, l'avait aidé à découvrir et éliminer les sites illégaux hébergés sur son service.

Daniel Winzen, le développeur de logiciels allemand à l’origine du service, conseille aux utilisateurs qui ont besoin d'un hébergement gratuit sur le dark Web d'utiliser d'autres fournisseurs d'hébergement similaires, comme Freedom Hosting Reloaded, Ablative Hosting, OneHost ou IBHost.

« Je prévois toujours de relancer le service ultérieurement avec de nouvelles fonctionnalités et des améliorations », précise Winzen à ZDNet. « Ne pas avoir à administrer les services tout le temps me donnera, je l'espère, plus de temps pour le développement réel. Cependant, il peut se passer des mois avant que je ne sois prêt à le relancer. »

Le 30 mars 2020 à 09h22

Fermeture (temporaire ?) du principal hébergeur de services web cachés *.onion sur TOR

Un fonds d’intervention pour lutter contre les menaces technologiques ès-Covid-19

Un fonds d'intervention pour lutter contre les menaces technologiques ès-Covid-19

Le 30 mars 2020 à 09h22

« En temps de crise, les gens ont plus que jamais besoin d'accéder à l'information pour protéger leur santé, leur sécurité et leur liberté », écrit l'Open Technology Fund (OTF), le fonds créé par le département d'État américain pour défendre les libertés et les droits de l'homme sur Internet (voir Les USA luttent aussi contre la surveillance de masse).

Créé pour aider les ONG, militants, journalistes et autres défenseurs des droits de l'homme confrontés à défendre leurs libertés des attaques et entraves technologiques auxquels ils pourraient faire l'objet, il vient de lancer un Fonds d'intervention rapide pour les projets liés à la pandémie de COVID-19. Seront priorisées toutes les demandes d'intervention rapide liées à la pandémie et qui pourraient inclure :

  • Des solutions de contournement pour accéder aux informations bloquées sur la santé et la sécurité et pour répondre à la censure accrue liée au COVID-19
  • L'hébergement sécurisé pour les sites de santé et de sécurité
  • Conseils et assistance sur les meilleures pratiques de sécurité numérique lors du travail à domicile, y compris la mise à jour de ressources existantes
  • Recherche et documentation sur la censure des informations portant sur le COVID-19, la santé et la sécurité et/ou le recours croissant à des technologies de surveillance.

Dans sa dernière lettre d'information, l'OTF évoque à ce titre des blocages et restrictions d'accès à Internet en Inde et au Myanmar, des mesures de restriction visant la presse et les journalistes dans plusieurs pays du Moyen-Orient, en Thaïlande, Russie et en Afrique du Sud, ainsi que la machine de propagande et la « guerre de l'information » menées par la Chine en la matière.

Le 30 mars 2020 à 09h22

Un fonds d’intervention pour lutter contre les menaces technologiques ès-Covid-19

Coronavirus : les caméras thermiques ne fonctionnent pas

Coronavirus : les caméras thermiques ne fonctionnent pas

Le 30 mars 2020 à 09h22

NBC News a identifié plus de 10 sociétés de sécurité aux États-Unis, en Europe et en Chine qui commercialisent des caméras thermiques capables de déterminer qui, dans une foule, serait susceptible d'avoir de la fièvre, pour certaines associées à de la reconnaissance faciale et au tri des individus grâce à l'IA, afin d'atténuer la propagation du coronavirus.

Sauf que cette technologie, selon des experts de l'imagerie thermique et de la surveillance des virus interrogés par NBC, est une méthode par trop imprécise pour analyser les foules, et ne mesurant pas la température interne du corps humain. De plus, le coronavirus ne produit de la fièvre que plusieurs jours après l'infection... s'il y a des symptômes.

Une étude récente menée en Islande sur une partie importante de la population a ainsi révélé que 50 % des personnes testées positives étaient asymptomatiques.

« Le gros problème est que tout le monde ne fait pas de fièvre. La grande majorité des cas sont légers à modérés », a déclaré le Dr Joseph Fair, virologue et épidémiologiste. « Et puis nous avons aussi des gens asymptomatiques qui sont très contagieux. Cela vous donne l'impression de passer par une sorte de dépistage, mais leur efficacité est très limitée ».

Pour autant, les entreprises qui commercialisent ce type de caméras profitent de la peur de la pandémie pour en faire la promotion auprès de services de police, agences gouvernementales, écoles, hôpitaux, magasins et entreprises privées.

Interrogées par NBC, elles expliquent en effet que les caméras thermiques sont « sans aucun doute clairement l'article le plus vendu en vidéosurveillance en ce moment, et que les entreprises se bousculent pour obtenir des produits partout ». 

« La seule chose à laquelle je le comparerais, c'est quand je suis entré dans l'industrie des caméras de surveillance après le 11 septembre, lorsque le prix n'était pas un problème », a déclaré l'un d'entre eux.

Le 30 mars 2020 à 09h22

Coronavirus : les caméras thermiques ne fonctionnent pas

Fermer