#Le brief du 05 décembre 2023

Rockstar met en ligne le trailer de GTA VI

Rockstar met en ligne le trailer de GTA VI

Le 05 décembre 2023 à 07h39

Le studio avait annoncé que cette première bande-annonce serait mise en ligne début décembre, c’est désormais chose faite. La publication devait avoir lieu à 15 h, mais une fuite a poussé le studio à la publier plus vite que prévu.

On vous laisse découvrir les 90 secondes de vidéo, mais sachez simplement que l’histoire se déroule à Vice City, une ville virtuelle inspirée de Miami.

Le 05 décembre 2023 à 07h39

Rockstar met en ligne le trailer de GTA VI

La guerre électronique serait la plus grande faiblesse de l’Ukraine, et la principale force de la Russie

La guerre électronique serait la plus grande faiblesse de l’Ukraine, et la principale force de la RussieDpsu.gov.ua, CC BY 4.0, via Wikimedia Commons

Le 05 décembre 2023 à 07h26

« La Russie prend une avance décisive dans la guerre électronique » titre Capital, pour qui « l’Otan serait maintenant impuissante à aider Kiev à se défendre face au brouillage russe ».

La notion de « guerre électronique » regroupe, pour rappel, l'ensemble des opérations destinées à intercepter et/ou brouiller le spectre électromagnétique, et donc les informations et signaux des systèmes de communication de l'adversaire.

Seth Jones, éminent politologue expert en contreterrorisme, explique à ce titre à The Economist que « la guerre électronique est la plus grande faiblesse de l’Ukraine ». Les alliés de Kiev auraient en effet « trop porté leur attention sur une aide matérielle » essentiellement composée de chars, missiles et système d’artillerie, mais que l'OTAN a « complètement oublié la partie cyber-électronique de ce conflit ».

Or, l’armée ukrainienne ne disposait au début de la guerre que de systèmes d'armes électroniques « datant principalement de l'ère soviétique ». A contrario, souligne Seth Jones, la Russie a depuis de nombreuses années réclamé à son complexe militaro-industriel de « produire et développer une gamme impressionnante de capacités de guerre électronique afin de contrer les systèmes hautement interconnectés de l'organisation atlantique ».

Si l'Ukraine a depuis formé une armée de quelque 10 000 pilotes de drones « désormais constamment engagés » au combat, ils perdraient entre 2 000 drones par semaine et 10 000 drones par mois du fait des capacités de guerre électronique russes.

Les drones ukrainiens seraient en effet majoritairement bon marché, ne coûtant pas plus de 900 euros pièce, et donc susceptibles de voir leurs systèmes de guidage détruits, ou les liaisons radio avec les opérateurs coupées, au point que « les drones touchés planent sans but jusqu'à ce que leurs batteries s'épuisent et qu'ils tombent au sol ».

De plus, autour de Bakhmout, relève Capital, « les soldats ukrainiens estiment que la Russie déploie deux fois plus de drones d'assaut qu'elle ne peut le faire ».

Un rapport du Royal United Services Institute for Defence and Security (Rusi), un groupe de réflexion londonien, indique au surplus que les Russes disposent d'un « grand système d'armes électroniques tous les 10 kilomètres le long de la ligne de front », afin de « prendre le contrôle » des drones ukrainiens, tout en acquérant les coordonnées des endroits d'où ils sont pilotés, « avec une précision d'un mètre, pour les transmettre à une batterie d'artillerie ».

Le 05 décembre 2023 à 07h26

La guerre électronique serait la plus grande faiblesse de l’Ukraine, et la principale force de la Russie

Futur de l’IA : les femmes manquent dangereusement à l’appel

Futur de l’IA : les femmes manquent dangereusement à l’appel

Le 05 décembre 2023 à 07h22

Les aléas chez OpenAI ont braqué le projecteur sur un des déséquilibres bien connus du monde des technologies : les femmes manquent à la discussion autour de ce qu’est l’intelligence artificielle (IA) et du futur que cette technologie réservera à l’humanité.

Après que Sam Altman a été viré d’OpenAI, déjà, des voix s’élevaient, comme celle de Margaret Mitchell, pour souligner un problème de plus en plus flagrant : où étaient les femmes dans la frénésie ambiante ?

Sam Altman est revenu, le conseil d’administration d’OpenAI a été recomposé, et il ne comporte désormais plus que des hommes blancs. La chercheuse en sécurité de l’IA Helen Toner et l’ingénieure en robotique Tasha McCauley sont parties, remplacées « par des hommes douteux », selon les mots de Futurism : l’un d’eux est Larry Summers, qui était l’ami du trafiquant sexuel et financier Jeffrey Espstein, selon le Washington Post.

Dans le Guardian, la chercheuse Luba Kassova aligne d’autres chiffres : parmi les gens qui ont signé l’appel à réintégrer Altman, 75 % étaient des hommes, un rapport équivalent à celui constaté par McKinsey dans son étude « The State of AI » en 2022.

Le problème ? Un tel manque de diversité a des effets déjà largement documentés (pour n’en citer qu’un seul, signalons l’ouvrage L’intelligence artificielle, pas sans elles !, publié en 2019 par Aude Bernheim et Flora Vincent) sur les stratégies adoptées, les technologies construites, et, à terme, sur la société.

Selon le Pew Research Center, les femmes américaines sont entre 8 et 16 % plus nombreuses que leurs compatriotes à se déclarer inquiètes au sujet d’une variété de cas d’usages de l’IA.

Outre une question d’industrie, tout cela est – aussi – un problème médiatique : selon le GDELT Project, les hommes ont près de quatre fois plus de chance d’être cités dans les articles de langue anglaise liés à l’IA.

Elles existent, pourtant – nous en interviewons régulièrement.

Dans un phénomène probablement pas dû au hasard, les plus audibles d’entre elles font même figures de proue de l’éthique de l’IA et des réflexions critiques du développement de l’écosystème.

Parmi elles, Timnit Gerbu, Sasha Luccioni et Meredith Whittaker ont expliqué à Wired que si on leur demandait, elles ne rejoindraient pas le conseil d’OpenAI. Principale raison avancée : la crainte de ne servir qu’à éteindre les critiques, sans avoir de pouvoir réel face aux alliés d’Altman.

Le 05 décembre 2023 à 07h22

Futur de l’IA : les femmes manquent dangereusement à l’appel

Spotify licencie 1 500 personnes de plus

Spotify licencie 1 500 personnes de plus

Le 05 décembre 2023 à 07h15

Après 600 suppressions d'emploi en janvier et 200 en juin, Spotify annonce une nouvelle charrette de licenciements de 1 500 personnes.

Dans un communiqué publié lundi 4 décembre, le PDG de la plateforme musicale Daniel Ek explique qu' « afin d'aligner Spotify sur nos objectifs futurs et de nous assurer que nous sommes bien dimensionnés pour relever les défis à venir, j'ai pris la décision difficile de réduire notre effectif total d'environ 17 % dans l'ensemble de l'entreprise ». « Pour être franc, de nombreuses personnes intelligentes, talentueuses et travailleuses vont nous quitter », ajoute-t-il.

Pour justifier ces licenciements, Daniel Ek affirme que « la croissance économique s'est considérablement ralentie et le capital est devenu plus cher. Spotify n'échappe pas à ces réalités ».

S'adressant à ses employés, le PDG de Spotify leur explique que s'ils sont concernés, ils auront un entretien individuel d'ici à la fin de la journée de mardi et leur assure que l'entreprise respectera les lois locales.

L'entreprise employait 3 000 personnes en 2017 et environ 9 800 salariés fin 2022. Entre juillet et septembre 2023, la société a dégagé un bénéfice d'exploitation de 32 millions d'euros après en avoir perdu 247 millions au trimestre précédent.

Le 05 décembre 2023 à 07h15

Spotify licencie 1 500 personnes de plus

Wikipedia aura son thème sombre

Wikipedia aura son thème sombre

Le 05 décembre 2023 à 07h13

Dans un billet daté du 24 novembre, la fondation Wikimedia a proclamé une nouvelle qui devrait ravir bon nombre de personnes arpentant les pages de l’encyclopédie en ligne : oui, Wikipedia aura bien un thème sombre… et même après Next.ink !

La fondation indique clairement que cette demande est constante. Et pour cause : ce thème sombre existe dans les applications mobiles de Wikipedia depuis longtemps, alors que la version web n’a jamais eu cet honneur.

Pourtant, la fondation en reconnait les mérites : « Le mode sombre améliore l'accessibilité. Le premier avantage est qu'il réduit la fatigue oculaire. Lors d'une longue session de lecture ou d'édition, en particulier lorsqu'il fait sombre autour de nous, le contraste entre un écran lumineux et l'obscurité environnante peut être source d'inconfort. Le mode sombre atténue ce phénomène […] ».

Dans son billet, elle explique cependant que pendant longtemps, un tel projet n’était pas pensable pour la version web. Elle n’avait pas été prévue pour gérer les préférences des utilisateurs, ni même pour supporter plusieurs jeux de couleurs.

Cela étant, le projet débute tout juste. Comme pour le reste, la fondation en appelle aux bonnes volontés. Les personnes intéressées peuvent proposer leurs talents sur la page consacrée au projet.

Le 05 décembre 2023 à 07h13

Wikipedia aura son thème sombre

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