#Le brief du 13 juin 2023

DAS Synology BeeDrive : un SSD externe USB Type-C à 10 Gb/s, avec logiciel maison de sauvegarde

DAS Synology BeeDrive : un SSD externe USB Type-C à 10 Gb/s, avec logiciel maison de sauvegarde

Le 13 juin 2023 à 05h04

Des SSD externes, il en existe des dizaines de versions différentes, au bas mot. Afin de se démarquer, Synology mise sur la partie logicielle, un point fort de ses NAS. 

Le fabricant ne réinvente pas la roue : « Sélectionnez n'importe quel dossier que vous souhaitez sauvegarder. Toutes les modifications seront répliquées sur BeeDrive dès qu'elles se produiront, et jusqu'à cinq versions antérieures seront conservées en cas d'écrasement accidentel ».

Sur mobile, « BeeDrive vous permet de sauvegarder rapidement vos photos et vidéos via le Wi-Fi, ce qui vous permet de libérer l'espace de stockage de votre périphérique ». Mais ne cherchez pas dans les caractéristiques techniques la version du Wi-Fi supportée : BeeDrive n’a pas ce type de connexion.

Pour que la sauvegarde fonctionne, il faut que le smartphone et l’ordinateur sur lequel est branché le SSD externe soient sur le même réseau local. Une fonction BeeDrop permet aussi de transférer des fichiers d'iOS ou Android vers Windows.

Cachem nous propose un test du BeeDrive, permettant de mieux cerner les fonctionnalités logicielles. Dans l’ensemble, la facilité d’utilisation est bien présente, mais notre confrère regrette « qu’on ait l’obligation d’avoir un compte Synology pour l’utiliser. Il serait également intéressant de pouvoir créer des dossiers chiffrés directement avec le logiciel et/ou de pouvoir chiffrer les données avant la sauvegarde ».

BeeDrive est d’ores et déjà en vente à 151,14 euros pour 1 To et 251,94 euros pour 2 To.

Le 13 juin 2023 à 05h04

DAS Synology BeeDrive : un SSD externe USB Type-C à 10 Gb/s, avec logiciel maison de sauvegarde

CRY.ME, une messagerie sécurisée truffée de vulnérabilités à des fins pédagogiques

CRY.ME, une messagerie sécurisée truffée de vulnérabilités à des fins pédagogiques

Le 13 juin 2023 à 05h04

L'ANSSI et Crypto Experts ont présenté au SSTIC (le symposium sur la sécurité des technologies de l'information et des communications, qui se tenait à Rennes la semaine passée) CRY.ME, un « challenge de cryptographie sur une messagerie sécurisée ».

CRY.ME (pour CRYptographic MEssaging application) est présentée comme une plateforme de messagerie sécurisée basée sur Matrix et « contenant de multiples vulnérabilités cryptographiques à des fins pédagogiques ».

L'objectif est de tester les compétences cryptographiques des CESTIs (pour Centre d’évaluation de la sécurité des technologies de l’information), leurs capacités à identifier et, dans la mesure du possible, à exploiter plusieurs classes de vulnérabilités, de niveaux de difficultés divers.

Son GitHub précise (en anglais) que les documents afférents ont été écrits « in french » parce que ses développeurs sont Français, mais qu'ils pourraient éventuellement les traduire à l'avenir. Publié sous la licence Apache 2.0, CRY.ME s'appuie fortement sur le code source d'Element (le client Android de Matrix), son SDK et l'Android Yubikit (qui permet la prise en charge des Yubikeys), eux aussi sous licence Apache 2.0.

Le 13 juin 2023 à 05h04

CRY.ME, une messagerie sécurisée truffée de vulnérabilités à des fins pédagogiques

Une figure de la CNIL débauchée par un cabinet californien pour défendre les GAFAM à Bruxelles

Une figure de la CNIL débauchée par un cabinet californien pour défendre les GAFAM à Bruxelles

Le 13 juin 2023 à 05h04

Yann Padova, qui fut secrétaire général de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) de 2006 à 2012, aurait été recruté en tant qu'associé par le cabinet de Wilson Sonsini, « l'une des plus anciennes firmes californiennes, connectée à la Silicon Valley depuis 1961 », révèle La Lettre A : 

« À Bruxelles, il aura pour mission de défendre les intérêts des Gafam : à la suite du Digital Markets Act (DMA) et du Digital Services Act (DSA), les autorités européennes débattent actuellement du contenu du prochain Data Act et de la réforme du règlement général sur la protection des données (RGPD). »

Au sortir de la CNIL, Yann Padova avait rejoint Baker & Mc Kenzie Paris, « le 1er cabinet d'avocats d'affaires au monde », précise-t-il sur LinkedIn. Il avait ensuite passé deux ans à la Commission de Régulation de l'Energie (CRE) « en raison du développement des "réseaux et compteurs intelligents" qui vont collecter un grand nombre de données ».

Redevenu responsable de la pratique « données personnelles » chez Baker McKenzie depuis 2017, il avait « récemment traité les dossiers Doctissimo ou encore Criteo », souligne LLA, et plus récemment « trouvé des arguments visant à relativiser les atteintes à la vie privée, juste après une amende de 150 millions d'euros infligée par la CNIL à Google Analytics ».

Yann Padova avait également été short-listé en 2019 parmi les trois candidats sélectionnés par la Commission européenne pour être le futur contrôleur européen des données (CEPD ou EDPS en anglais), et fini deuxième au vote.

Le 13 juin 2023 à 05h04

Une figure de la CNIL débauchée par un cabinet californien pour défendre les GAFAM à Bruxelles

Meta publie MusicGen, un algorithme de génération de musique

Meta publie MusicGen, un algorithme de génération de musique

Le 13 juin 2023 à 05h04

L’équipe de recherche audio de Meta vient de publier un modèle de langage open source, MusicGen, capable de générer des morceaux à partir de requêtes (prompts) textuelles.

L’idée est très proche de celle d’un ChatGPT : l’internaute peut décrire le style de musique voulu, télécharger un morceau en guise d’exemple si besoin, puis n’a plus qu’à cliquer sur « générer ». Entraîné sur 20 000 heures de musique sous licence (dont 10 000 de morceaux en haute qualité et des données tirées des bibliothèques de Shutterstock et Pond5), l’outil fait suite à un générateur similaire publié début mai par Google, Music LM.

Le 13 juin 2023 à 05h04

Meta publie MusicGen, un algorithme de génération de musique

Désinformation : des associations dénoncent l’exemption de modération proposée pour les médias

Désinformation : des associations dénoncent l’exemption de modération proposée pour les médias

Le 13 juin 2023 à 05h04

Proposition législative à laquelle le Parlement européen travaille actuellement, l’European Media Freedom Act (EMFA) propose actuellement d’instituer une exemption de modération pour les médias. L’idée, soutenue par le gouvernement français, est que les plateformes numériques envoient une notification aux médias concernés par des décisions de suspension ou de restriction de contenu pour leur laisser un délai de contestation de la décision.

Pour le groupe #jesuislà, l’Institute for Strategic Dialogue, AI Forensics et AlgoTransparency, qui signent une lettre ouverte à destination de la Ministre de la Culture Rima Abdul Malak, il s’agit d’une « fausse bonne idée ». Selon elles, « le coût et le temps associés à la mise en œuvre de ce mécanisme de notification préalable à l'examen des contenus vont probablement conduire les plateformes à limiter leurs actions de modération ». 

Or, si les « cas de modération abusive de contenus journalistiques par les plateformes sont très rares » et généralement corrigés assez vite, « les cas de sous-modération de contenus faux ou haineux restent extrêmement nombreux ».

En l’état, l’EMFA « permet à n’importe quel acteur de se déclarer « média » auprès des plateformes » s’inquiètent les signataires : si l’exemption de modération était adoptée, des acteurs de la désinformation pourraient se déclarer « média » auprès des plateformes, et ainsi profiter d’un dispositif qui fait craindre aux associations une absence de modération de fait.  

Envisagée au moment du Digital Services Act, une telle exemption avait finalement été abandonnée.

La lettre ouverte cite les prix Nobel de la Paix Maria Ressa et Dmitry Murtov, qui ont appelé en septembre 2022 à « protéger la liberté des médias en coupant court à la désinformation en amont », notamment en veillant à ce que « les nouvelles législations sur la technologie et les médias » ne prévoient « aucune dérogation ou règle spéciale concernant une quelconque organisation ou personne ».

Le 13 juin 2023 à 05h04

Désinformation : des associations dénoncent l’exemption de modération proposée pour les médias

Google DeepMind annonce transformer les algorithmes de tri grâce à AlphaDev

Google DeepMind annonce transformer les algorithmes de tri grâce à AlphaDev

Le 13 juin 2023 à 05h04

Les algorithmes de tri et de hachage sont utilisés des milliards de fois chaque jour – et leur exigence d’efficacité croît avec l’augmentation de la demande computationnelle.

Dans un article publié dans Nature, les équipes de GoogleMind détaillent comment l’intelligence artificielle peut aider à transformer les pratiques. En substance, l’équipe a demandé à un modèle d’apprentissage profond par renforcement, AlphaDev, de trouver de meilleures routines algorithmiques de tri. Le modèle a été construit en s’inspirant d’AlphaZero et Alpha Go, deux IA spécialisées dans les jeux.

En travaillant sur les niveaux d’instructions de bas-niveau plutôt qu’à l’étape des langages de haut niveau (qu’est C++, comme Java ou Python), AlphaDev a produit un algorithme de tri plus efficace que ce qui avait jusque-là été humainement imaginé pour trier des séries de données, explique l’équipe de DeepMind dans un article de blog. L’algorithme en question s’est révélé 70 % plus rapide que le meilleur algorithme connu pour le tri d’une liste de cinq éléments. Un autre a fait 1,7 % plus rapide que l’existant pour trier une liste de 250 000 éléments. L’équipe a traduit les algorithmes en C++ et les a publiés en open source.

Le 13 juin 2023 à 05h04

Google DeepMind annonce transformer les algorithmes de tri grâce à AlphaDev

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