#Le brief du 26 décembre 2024

En mer Baltique, une « flotte fantôme » Russe suspectée de saboter des câbles sous-marins

En mer Baltique, une « flotte fantôme » Russe suspectée de saboter des câbles sous-marins

Le 26 décembre 2024 à 16h55

La mer Baltique se trouve dans le nord de l’Europe et dispose d’un accès à l’océan Atlantique par la mer du Nord. Elle borde de nombreux pays : Allemagne, Danemark, Finlande, Lituanie, Pologne, Russie, Suède, etc.

Fin 2022, des sabotages ont conduit à des fuites et des explosions des gazoducs Nord Stream 1 et 2. Un commando ukrainien est soupçonné d’avoir mené cette attaque, rappelle Wikipédia. Emmanuel Macron avait alors pris « la menace très au sérieux d'une potentielle coupure de câble ». Il avait demandé « une inspection des câbles sous-marins français, immergés à plusieurs dizaines de mètres de profondeur afin de s'assurer de leur sécurité ».

Plus récemment, deux câbles sous-marins de communications ont été endommagés dans cette même mer Baltique, mais sans grande conséquence sur le trafic Internet. Le ministre de la Défense allemand a rapidement parlé de « sabotage ». Le bateau d’origine chinoise Yi Peng 3 – en provenance de Russie et voguant à destination de l'Égypte – est suspecté d’avoir trainé son ancre au fond de la mer.

Deux jours avant les incidents sur ces câbles, un navire russe – Yantar – était escorté hors des eaux britanniques. Il était accusé de mener une mission d’espionnage sur les infrastructures sous-marines autour de l’Angleterre et de l’Irlande.

L’AFP fait état d’un nouvel incident en mer Baltique : « Ce jeudi, la police finlandaise a dit soupçonner un pétrolier, le Eagle S [battant pavillon des îles Cook, ndlr], en provenance de la Russie de faire partie "d’une flotte fantôme", et d’être impliqué dans la panne survenue la veille d’un câble sous-marin électrique entre la Finlande et l’Estonie ». Il s’agit du câble électrique EstLink 2, mais la panne « n’a pas affecté l’approvisionnement en électricité des Finlandais », ajoutent nos confrères.

Les autorités finlandaises ont ouvert une enquête pour « sabotage aggravé », explique Robin Lardot (directeur du Bureau national d’enquête finlandais) durant une conférence de presse. « Nous avons parlé à l’équipage et recueilli des preuves », ajoute-t-il, sans donner plus de détails.

Sur X, Alexander Stubb (président de la République de Finlande) affirme que « les risques causés par les navires appartenant à la flotte fantôme russe doivent être combattus ».

Après une situation très tendue en mer Rouge (qui permet de rejoindre l’Europe par le canal de Suez sans avoir à contourner l’Afrique), la mer Baltique est maintenant la cible de plusieurs actes de sabotages dont les responsabilités et motivations restent à définir précisément.

Le 26 décembre 2024 à 16h55

En mer Baltique, une « flotte fantôme » Russe suspectée de saboter des câbles sous-marins

En 2024, Broadcom et TSMC ont dépassé les 1 000 milliards de dollars de capitalisation

Le 26 décembre 2024 à 15h26

La première entreprise à dépasser ce palier symbolique était Apple, en 2018. Depuis, plusieurs autres entreprises ont dépassé les 1 000 milliards de dollars : Amazon en 2018 mais un mois après Apple, Microsoft en 2019, Alphabet en 2020, Meta en 2021 et NVIDIA en 2023 pour ne citer qu’eux.

Dans tous les cas, Apple, NVIDIA et Microsoft sont les trois seules entreprises à dépasser les 3 000 milliards de dollars. Apple en 2022, NVIDIA et Microsoft en 2024. Les records sont respectivement de 3 700 milliards, 3 650 milliards et 3 475 milliards de dollars.

Broadcom en très forte hausse sur 2024

En cette fin d’année 2024, deux nouvelles sociétés technologiques ont dépassé les 1 000 milliards de dollars de capitalisation boursière : Broadcom et TSMC. Le cours de bourse de Broadcom est actuellement à 240 dollars pour une capitalisation de 1 120 milliards de dollars, après un passage à 250 dollars.

Cela faisait suite à la publication des résultats trimestriels, évidemment bons, avec de belles perspectives pour les années à venir. Début décembre, l’action était à 166 dollars, soit une hausse de 50 % en deux semaines. Il y a un an, Broadcom était aux alentours de 100 dollars.

Il y a quelques semaines, c’était à TSMC de dépasser de manière stable cette limite, après avoir brièvement franchi les 1 000 milliards de dollars de capitalisation cet été. Depuis mi-octobre, la capitalisation est régulièrement au-dessus de 1 000 milliards de dollars avec un cours de l’action à plus de 1 000 dollars taïwanais.

Broadcom a dépensé des dizaines de milliards en acquisition

Comme le rappelle Les Échos, Broadcom « aurait pu être encore plus imposant si l'administration Trump n'avait pas bloqué en 2018 son union avec un autre géant du secteur, Qualcomm ». Une opération à 130 milliards de dollars annoncée fin 2017, à laquelle Donald Trump s’était opposé par un décret présidentiel.

Depuis, Broadcom a jeté son dévolu sur VMware pour 61 milliards de dollars. La grogne est rapidement montée face à une réorganisation complète des gammes assortie de hausses importantes des tarifs, de quoi renflouer les caisses rapidement et donner une belle image aux investisseurs.

La grogne s’est rapidement fait entendre. Des sociétés comme AT&T, Orange et Thales passent d’ailleurs par la case justice. Broadcom a depuis lâché un peu de lest sur la gestion des clients VWare.

Le 26 décembre 2024 à 15h26

En 2024, Broadcom et TSMC ont dépassé les 1 000 milliards de dollars de capitalisation

  • Broadcom en très forte hausse sur 2024

  • Broadcom a dépensé des dizaines de milliards en acquisition

Sur Steam, près de 19 000 jeux ajoutés en 2024

Le 26 décembre 2024 à 09h32

SteamDB se présente comme un projet personnel et rappelle que le site n'est pas affilié à Valve ou Steam. Il propose de nombreuses statistiques sur Steam, notamment le nombre de jeux publiés chaque année. 2024 est une année record avec 18 864 jeux au compteur ce 26 décembre, contre 14 311 en 2023 et 12 381 en 2022.

La progression est constante depuis près de 20 ans, à une exception près en 2019 qui a connu une baisse par rapport à 2018. Les nouveaux titres étaient passés de 8 883 à 8 097. Ils s’étaient ensuite approchés des 10 000 en 2020.

Sur les 18 864 titres de 2024, SteamDB précise que 14 918 d’entre eux (soit une large majorité) sont des « limited games », c’est-à-dire des jeux avec des « fonctionnalités de profil limitées ». La plateforme précise que « Steam active automatiquement les fonctionnalités de personnalisation de profil lorsque les jeux atteignent certaines métriques en termes de joueurs et de ventes, donnant l'assurance qu'un nombre raisonnable de clients sont engagés dans le jeu ».

Près de 15 000 jeux sont ainsi tagués, contre 10 442 en 2023, 8 895 en 2022, 7 995 en 2021 et 6 580 en 2020. Dans les données de SteamDB, la prise en compte des « limited games » a débuté au cours de l’année 2018. Si on enlève ces titres des statistiques, SteamDB annonce 3 946 jeux de plus en 2024, contre 3 869 en 2023. La barrière des 3 000 a été franchie en 2020.

Cette différence importante soulève la question de l’intérêt pour les plus de 15 000 « limited games ». Faut-il y voir un succès du jeu vidéo ou bien une explosion du nombre de jeux sans grand intérêt ? Vous avez deux heures…

Le 26 décembre 2024 à 09h32

Sur Steam, près de 19 000 jeux ajoutés en 2024

Un ancien responsable de la sécurité soupçonné du DDoS du groupe hospitalier Grand Ouest

Le 26 décembre 2024 à 08h51

Début octobre, le groupe Hospitalier Grand Ouest a été visé par une attaque par déni de service (DDoS). Selon France Info, un ancien responsable de la sécurité informatique du groupement d'hôpitaux de l'ouest de la France a été arrêté dans le cadre de cette cyberattaque.

Le DDoS aurait particulièrement affecté la clinique mutualiste La Sagesse de Rennes entre le 2 et le 4 octobre. L'établissement a dû reporter plusieurs interventions chirurgicales.

À côté d'une patiente âgée, un médecin observe une radio dentaire.

Bertrand Michel, colonel de l’Unité nationale cyber, a expliqué à nos confrères que, lors de ce DDoS, une rançon de 650 741 dollars a été exigée. Cette demande aurait « mis la puce à l'oreille des enquêteurs », puisque ce genre d'attaque n'est la plupart du temps pas accompagné de demande de ce type.

« C'est ce qui nous a mis sur une autre piste que celle d'un groupe de cybercriminels internationaux, auxquels on fait habituellement face », a-t-il expliqué.

Le Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N) de l’Unité nationale cyber (UNC) a ensuite pu trouver « des indices de compromission interne ».

Le suspect a démissionné en octobre, trois mois après avoir été embauché. Selon France Info, le personnel de l'établissement aurait reçu des mails de menace rédigés en anglais et en russe. Les enquêteurs auraient perquisitionné le domicile du suspect après avoir identifié son adresse IP. Il comparaitra en février.

Le 26 décembre 2024 à 08h51

Un ancien responsable de la sécurité soupçonné du DDoS du groupe hospitalier Grand Ouest

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