#Le brief du 22 novembre 2024

Amazon double la mise et injecte 4 milliards de dollars dans Anthropic

Le 22 novembre 2024 à 17h07

Un an après avoir investi 4 milliards de dollars dans Anthropic, Amazon double la mise : la société vient en effet d'annoncer qu'elle allait apporter 4 milliards de dollars de fonds supplémentaires à cette startup spécialisée dans l'IA, éditrice des grands modèles de langage Claude. En dépit de ces 8 milliards de dollars d'investissement, Amazon reste à ce stade un actionnaire minoritaire d'Anthropic, prend soin de préciser la startup.

Cet apport d'argent frais intervient dans le cadre d'un partenariat plus global entre les deux entreprises qui fait d'AWS, la division cloud d'Amazon, le principal partenaire d'Anthropic en matière d'infrastructures, qu'il s'agisse de faire tourner les modèles au quotidien ou de les entraîner.

Anthropic indique par ailleurs renforcer sa collaboration avec les Annapurna Labs d'AWS, l'entité chargée de développer les accélérateurs Trainium dédiés à l'IA, dont la deuxième génération avait été présentée fin 2023 par Amazon. « Grâce à une collaboration technique approfondie, nous écrivons des noyaux de bas niveau qui nous permettent d'interagir directement avec le silicium Trainium et de contribuer à la pile logicielle AWS Neuron pour renforcer Trainium », écrit Anthropic.

Soutenue par Amazon, mais aussi par Google (2 milliards de dollars investis à l'automne 2023), Anthropic se positionne comme la grande rivale d'OpenAI sur le marché en plein essor de l'intelligence artificielle générative. Début septembre, l'entreprise a par exemple lancé une offre baptisée Claude for Enterprise, qui concurrence directement la formule dédiée aux grands comptes de ChatGPT.

Le 22 novembre 2024 à 17h07

Amazon double la mise et injecte 4 milliards de dollars dans Anthropic

Apple accusée de « freiner l’innovation » sur les navigateurs mobiles

Apple accusée de « freiner l’innovation » sur les navigateurs mobiles

Le 22 novembre 2024 à 16h32

Comme le rapporte TechCrunch, une enquête de la Competition and Markets Authority (CMA) britannique est arrivée à la conclusion provisoire que la politique d'Apple « freine l'innovation dans les navigateurs que nous utilisons pour accéder au Web sur les téléphones mobiles ».

Deux griefs : l’accord Google-Apple et Webkit

Le rapport explique également qu’un « accord de partage des revenus entre Google et Apple a réduit les motivations à se concurrencer dans le domaine des navigateurs mobiles sur les appareils Apple », détaille Reuters.

Toujours selon nos confrères, « Apple oblige les navigateurs mobiles concurrents au Royaume-Uni à utiliser le moteur d'Apple, Webkit, ce qui limite les capacités des navigateurs à se différencier ». Pour rappel, Apple a bien ouvert les vannes au début de l’année pour se conformer au DMA… mais en Europe seulement, au grand dam de Mozilla.

Apple crie au scandale (ou presque)

Bien sûr, Apple n’est pas du même avis et craint que les éléments évoqués dans le rapport « pour examen futur en vertu de Digital Markets, Competition, and Consumers Act compromettent la confidentialité et la sécurité des utilisateurs, et n'entravent [sa]capacité à créer le type de technologie qui distingue Apple ».

La CMA laisse jusqu’au 13 décembre 2024 aux parties intéressées pour faire leurs commentaires. Ils seront examinés en décembre, avec des audiences. Enfin, la CMA rappelle qu’à cause des délais légaux, elle est « tenue de publier son rapport final avant le 16 mars 2025 ».

Le cloud gaming aussi était dans le viseur du régulateur, mais le sujet est finalement abandonné. Les modifications déjà faites par Apple « semblent avoir des implications positives pour la concurrence sur ce marché ».

Cette annonce arrive quelques heures seulement après que le ministère de la Justice américain a demandé la vente de Chrome pour séparer le navigateur des activités de Google. TechCrunch rappelle que l’enquête avait été ouverte il y a plus de trois ans.

Le 22 novembre 2024 à 16h32

Apple accusée de « freiner l’innovation » sur les navigateurs mobiles

  • Deux griefs : l’accord Google-Apple et Webkit

  • Apple crie au scandale (ou presque)

NumSpot : le « cloud souverain » français qui vise SecNumCloud se lancera début 2025

Le 22 novembre 2024 à 15h37

Lancé en octobre 2022, NumSpot est pour rappel une alliance entre quatre acteurs afin de développer une offre de « cloud souverain et de confiance ». On y retrouve Docaposte (filiale numérique du groupe La Poste et chef de file du projet), la Banque des Territoires, Dassault Systèmes et Bouygues Telecom.

La bêta déjà là, la version finale approche

En cette fin de semaine, « NumSpot annonce la commercialisation de sa plateforme de services au premier trimestre 2025 ». La plateforme, actuellement testée en version bêta, « intègrera des services d’infrastructure (IaaS) et des services de plateforme (PaaS) managés offrant ainsi aux utilisateurs une expérience complète ».

Au deuxième semestre, de nouvelles fonctionnalités seront ajoutées, notamment le multi-zones. Pour l’autoscaling, « mécanique de passage à l’échelle automatique, des services autour des données et des conteneurs », il faudra attendre 2026.

Certifications SecNumCloud et HDS en cours

NumSpot explique que sa solution « s’appuie sur des services disposant des qualifications et certifications conformes aux attentes de ces secteurs (HDS, SecNumCloud…), qui garantissent une mise en conformité plus facile et rapide avec les réglementations en vigueur telles que DORA, NIS2… ».

Mais la certification SecNumCloud n’est pas héréditaire, NumSpot n’en profite pas directement et doit en faire la demande. « Le dépôt du dossier de demande de qualification sur le périmètre de la plateforme cloud de NumSpot a été réalisé en septembre 2024 », ajoute la plateforme. Quant à HDS, « les travaux de mise en conformité de la plateforme NumSpot sont en cours. La certification est visée pour le premier semestre 2025 ».

Numspot et Docaposte se sont également associés à LightIOn et Aleia pour proposer une solution d’IA générative « souveraine et de confiance ».

Bleu et S3NS aussi sont dans la course

Bleu (Orange, Capgemini et Microsoft) aussi est dans le processus de certification SecNumCloud, tandis que S3NS a pris un peu d’avance puisque le « jalon 0 » est déjà validé, « sans réserve ». S3NS (Thales et Google) espère une certification durant l’été 2025, soit un an après l’étape J0.

Le 22 novembre 2024 à 15h37

NumSpot : le « cloud souverain » français qui vise SecNumCloud se lancera début 2025

  • La bêta déjà là, la version finale approche

  • Certifications SecNumCloud et HDS en cours

  • Bleu et S3NS aussi sont dans la course

Signal a sa version native pour Windows on Arm

Signal a sa version native pour Windows on Arm

Le 22 novembre 2024 à 10h00

Comme l'a repéré Neowin, la nouvelle version 7.34.0 de Signal est officiellement compatible avec les appareils sous Windows 11 utilisant des processeurs ARM.

« Cette mise à jour introduit la prise en charge de nouveaux processeurs sous Windows, tels que le Snapdragon X Elite », explique la note de version, ajoutant que l'application n'a désormais plus besoin d'émulation.

En effet, comme nous l'avions vu dans notre test d'un PC Copilot+ équipé d’un Snapdragon X, Signal était très lent et la différence était flagrante avec l'application utilisée sur un x86.

Le 22 novembre 2024 à 10h00

Signal a sa version native pour Windows on Arm

Amazon visée par la Commission européenne

Le 22 novembre 2024 à 09h42

Selon des sources de l'agence de presse Reuters, la Commission européenne devrait lancer en 2025 une enquête sur d'éventuels abus de position dominante à l'encontre d'Amazon.

Boites en carton Amazon
Photo de ANIRUDH sur Unsplash

La plateforme de vente en ligne est suspectée de favoriser les produits de sa propre marque. Cette pratique est interdite pour les « contrôleurs d'accès » (gatekeepers) listés dans le cadre du DMA et dont fait partie Amazon.

L'entreprise de Jeff Bezos risque une amende d'un montant pouvant aller jusqu'à 10 % de son chiffre d'affaires mondial annuel.

L'entreprise affirme que ses algorithmes ne font pas de distinction selon qu'il s'agit d'un produit Amazon ou d'un produit tiers. Le traitement serait de la même façon équivalent entre les produits vendus par Amazon et ceux vendus par un tiers.

Le 22 novembre 2024 à 09h42

Amazon visée par la Commission européenne

WhatsApp déploie la transcription des messages vocaux

Le 22 novembre 2024 à 08h32

Il y a les adeptes du « vocal », et ceux que la pratique agacent : après tout, il est souvent plus rapide de lire un message que de l'écouter. Le sujet ne devrait bientôt plus être un motif de friction pour les utilisateurs de WhatsApp. Le réseau social, propriété de Meta, annonce avoir commencé à déployer une fonctionnalité de transcription des messages vocaux au sein de son application.

« La transcription des messages vocaux est générée sur votre appareil. Vos messages vocaux personnels restent protégés par le chiffrement de bout en bout. Personne, pas même WhatsApp, ne peut écouter vos messages vocaux ou voir le contenu de leurs transcriptions », promet la société.

WhatsApp indique que cette nouvelle fonctionnalité – déjà testée depuis plusieurs semaines en bêta – sera déployée dans le monde entier, « dans les semaines à venir », avec une prise en charge des langues qui dépend du système d'exploitation, dont les API sont utilisées pour la traduction en local. Sur Android, le réseau social indique ainsi gérer l’anglais, l’espagnol, le portugais et le russe. La liste est plus longue sur iOS (version 16 minimum), où s'ajoutent le français, l'arabe, le chinois, le coréen, le japonais.

Sur Android comme sur iOS, le réglage permettant d'activer ou de désactiver la transcription des messages audio est accessible via le menu Paramètres > Discussions > Transcrire les messages vocaux. « Il nous tarde de développer davantage cette expérience pour l’améliorer et la rendre plus transparente », promet WhatsApp.

Le 22 novembre 2024 à 08h32

WhatsApp déploie la transcription des messages vocaux

Let’s Encrypt fête ses 10 ans

Le 22 novembre 2024 à 07h45

C’est, en effet, le 18 novembre 2014 que le projet a été annoncé officiellement. Son ambition était de devenir une autorité de certification gratuite permettant à tout un chacun d’avoir un certificat SSL/TLS. Il était alors lancé par l'Internet Security Research Group (ISRG), qui regroupait notamment Mozilla, l’Electronic Frontier Foundation (EFF), l’Internet Society, Akamai, Cisco et Automattic.

L’attente aura été longue avant que la beta publique n’arrive, en décembre 2015. Un mois avant, Let’s Encrypt signait un accord avec l’autorité de certification IdenTrust, permettant à ses certificats d’être reconnus par pratiquement tous les navigateurs existants. Un rappel toujours salutaire : un cadenas ne signifie pas qu'un site est fiable, simplement que la liaison est sécurisée.

Début 2016, nous avions publié un long dossier sur l’arrivée de Let’s Encrypt et la tentative ratée CAcert, une « Autorité de Certification communautaire qui émet gratuitement des certificats pour tous » fondée en 2003. Problème, faute d’accord comme celui entre let’s Encrypt et IdenTrust, CAcert n’a jamais vraiment pu décoller.

On parle d’une époque lointaine où Next INpact (c’était notre nom de l’époque) entamait sa transition vers HTTPS… Depuis, nous avons toujours eu à cœur de respecter la confidentialité et la vie privée. Notre site est pour rappel sans aucune publicité, ni trackeur, ni cookies tiers pour l’ensemble des visiteurs (abonnés ou non). C’est d’ailleurs pour cela que nous n’avons pas besoin de vous afficher de bandeau RGPD.

Le 22 novembre 2024 à 07h45

Let’s Encrypt fête ses 10 ans

#LIDD : le (mono)mythe de l’entrepreneur

#LIDD : le (mono)mythe de l’entrepreneur

Le 22 novembre 2024 à 06h00

Il y a quelques semaines, Refuznik nous a proposé une vidéo de Nota Bonus (la chaine bonus de Nota Bene) dans laquelle il reçoit avec Anthony Galluzzo autour du sujet : « Le mythe de l'entrepreneur : on casse les clichés ».

Dans un précédent LIDD, Anthony Galluzzo était déjà revenu sur « le “mythe de l’entrepreneur”, une contre-histoire d’Apple » dans le cadre d’un podcast chez France Culture. Rien de surprenant sur le fond puisqu’il a écrit un livre sur le sujet.

« Quand on parle de Steve Jobs, plusieurs idées peuvent nous venir en tête, comme ses débuts dans un garage où il serait parti de rien, le fait qu’il serait un génie, un modèle à suivre… Et cette figure de l’entrepreneur, elle est loin de ne concerner que lui, et ne date d’ailleurs pas d’aujourd’hui, puisqu’elle remonte à la fin du 19e siècle, avec Thomas Edison par exemple ! Une figure, qui n’est d’ailleurs pas si réelle que ça… ».

Le 22 novembre 2024 à 06h00

#LIDD : le (mono)mythe de l’entrepreneur

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