La Cour suprême vient d'affirmer [PDF] que l'interdiction de TikTok prévue par la loi votée pour ce cas particulier pouvait entrer en vigueur ce week-end. Elle rejette donc le recours de l'entreprise et de ByteDance qui affirmaient que l'interdiction violait le premier amendement.
« Il ne fait aucun doute que, pour plus de 170 millions d'Américains, TikTok offre un moyen d'expression distinctif , un moyen d'engagement et une ressource de communauté » reconnait la Cour suprême.
« Mais le Congrès a déterminé que la cession était nécessaire pour répondre à ses préoccupations de sécurité nationale bien étayées concernant les pratiques de collecte de données de TikTok et ses relations avec un adversaire étranger », affirme la Cour. Elle ajoute : « nous concluons que les dispositions contestées ne violent pas les droits du premier amendement des requérants ».
« L'arrêt de la Cour d'appel des États-Unis [...] est confirmé », conclut la Cour suprême.
Pour la Cour suprême, TikTok peut être interdite aux États-Unis dès dimanche
En ce début d’année, le PCI-SIG, en charge de développer le PCI Express, vient d’annoncer que la version 0.7 du PCIe 7.0 était disponible pour ses membres. Le PCIe 7.0 avait été annoncé pour la première fois en 2022.
En plus de doubler la bande-passante par rapport au PCIe 6.0, cette mouture passe au PAM 4. Au-delà de doubler le débit, le but est de proposer « une faible latence et une haute fiabilité », tout en améliorant « l’efficacité énergétique », affirme le PCI-SIG.
Cette version 0.7 arrive après la 0.5 en avril 2024 et la 0.3 en juin 2023. C’est surtout l’occasion de rappeler que le PCIe 7.0 est toujours prévu pour 2025. Mais autant dire que ce n’est pas un goulot d’étranglement pour le moment puisque les dernières RTX 50 de NVIDIA ne sont « que » PCIe 5.0, contre PCIe 4.0 pour la génération précédente.
Le PCIe 7.0 ne vise pas spécialement les joueurs pour le moment, mais plutôt l’Ethernet 800G, l’intelligence artificielle, l’informatique quantique, le calcul haute performance…
Le PCIe 7.0 (512 Go/s) toujours en piste pour 2025, la version 0.7 disponible
iOS 18.3 est en cours de développement et on peut accéder à la bêta depuis les réglages de l’appareil. Avec la bêta 3 sortie hier soir, plusieurs personnes ont remarqué qu’une fonction avait disparu : les résumés de notifications pour les applications d’actualités.
Ces résumés ont provoqué bien des problèmes depuis leur arrivée. Le modèle IA d’Apple se prend régulièrement les pieds dans le tapis, au point d’annoncer de fausses informations.
Particulièrement gênant quand il s’agit des notifications de l’application d’un média, comme s’en était émue la BBC. La fonction d’Apple lui avait fait annoncer, entre autres, que « Luigi Mangione s’est tiré une balle », en référence à l’homme qui a abattu en pleine rue Brian Thompson, PDG de UnitedHealthcare. Or, il n’en était rien.
MacRumors, qui a remarqué l’arrêt du fonctionnement, indique que d’autres changements ont eu lieu. Les résumés sont ainsi présentés en italique pour mieux les distinguer des notifications classiques. En outre, on peut agir sur les résumés directement depuis l’écran verrouillé, via un glissement vers la gauche sur la notification.
Les résumés peuvent toujours être désactivés depuis Paramètres > Notifications, mais l’Europe n’est pas encore concernée. Le bouquet Apple Intelligence n’arrivera en effet qu’en avril, très probablement avec iOS 18.4. Sur les Mac, on peut déjà se servir d’Apple Intelligence au sein de l’Union, mais uniquement quand le système est en anglais.
On notera qu’Apple avait promis effectivement une mise à jour pour mieux présenter les résumés pour ce qu’ils sont. Cependant, on ne sait rien d’une éventuelle mise à jour sous le capot, pour agir directement sur la génération des contenus. Le fait qu’Apple désactive les résumés pour les applications de médias sonne comme un aveu d’échec, même si l’entreprise aime à répéter depuis plusieurs mois qu’il s’agit d’une fonction en bêta.
Apple met en pause ses résumés de notifications pour les actualités dans iOS 18.3
Le septième lancement test de Starship avec le propulseur Super Heavy s'est fini plus tôt que prévu dans la nuit de jeudi 16 à vendredi 17 janvier. SpaceX a perdu le contrôle du deuxième étage de sa fusée très rapidement alors que l'objectif de la mission était, entre autres, de tester une « mise à jour en bloc » de celui-ci.
Comme l'explique Space News, cette modification de l'étage supérieur était une « refonte complète » pour permettre un allongement de deux mètres pour atteindre une longueur de 52 mètres et accueillir des réservoirs plus grands contenant 25 % d'ergols en plus.
La fusée de SpaceX a pourtant bien décollé peu après 17 h 37, heure de l’Est nord-américain, ET (23 h 37 à Paris). Et le premier étage s'est séparé correctement environ deux minutes et 45 secondes après pour revenir avec succès, pour la seconde fois, sur le pas de tir afin d'être récupéré par des bras mécaniques. SpaceX a de nouveau montré qu'elle était capable de gérer un lanceur réutilisable pour sa fusée.
Mais les informations du deuxième étage ont ensuite montré qu'un de ses six moteurs s'est éteint à 7 minutes et 40 secondes du décollage, suivi petit à petit par 4 autres.
« Nous avons perdu toute communication avec le vaisseau », a affirmé ensuite l'animateur du live proposé par SpaceX, Dan Huot, ajoutant « cela nous indique clairement qu’il y a eu une anomalie avec l’étage supérieur ».
SpaceX avait prévu un test de rallumage de moteur Raptor et le déploiement de 10 simulateurs embarqués de futurs satellites Starlink v3, ce qui n'a pas pu être fait.
Comme l'indique l'AFP, le régulateur américain de l’aviation (FAA) a expliqué avoir « brièvement ralenti et détourné les avions autour de la zone de chute des débris de véhicules spatiaux ». La FAA ajoute que « les opérations normales ont repris » par la suite.
Cette nuit, Elon Musk a publié sur son réseau social de premières explications : « nous avons eu une fuite d’oxygène/carburant dans la cavité au-dessus du pare-feu du moteur du vaisseau qui était suffisamment importante pour créer une pression dépassant la capacité de ventilation. Outre la vérification des fuites, nous allons ajouter des dispositifs anti-incendie à ce volume et probablement augmenter la zone de ventilation. Rien ne suggère pour l'instant de repousser le prochain lancement au-delà du mois prochain ».
En décembre 2013, le satellite Gaia de l’Agence spatiale européenne (ESA) décollait du Centre Spatial Guyanais à Kourou à bord d’une fusée Soyouz-STB. Les observations scientifiques ont débuté en juillet 2014. 11 ans plus tard, « Gaia cesse ses observations » titre l’Observatoire de Paris.
« Nous marquons aujourd’hui la fin des observations scientifiques, et nous célébrons cette incroyable mission qui a dépassé toutes nos attentes, avec une durée de vie presque deux fois supérieure à celle initialement prévue », explique Carole Mundell de l’Agence spatiale européenne.
La mission du satellite était de « construire la carte la plus détaillée et la plus précise de la Voie lactée ». Mais Gaia « ne s’en est pas tenu aux seules étoiles de notre galaxie. Il a aussi scruté d’autres objets : depuis les astéroïdes proches au sein du Système solaire jusqu’aux galaxies très, très éloignées de la Voie lactée ».
Un premier jeu de données issu des observatoires de Gaia était publié en 2016 sous le nom DR1 (Data Release 1), avec notamment la position dans le ciel de plus d'un milliard d’étoiles. En 2018, c’était au tour du second jeu de données DR2, avec pas moins de 1,7 milliard d’étoiles. On passe à près de deux milliards avec le catalogue DR3 en 2022.
« À ce jour, sont recensées plus de 13 000 publications détaillant les résultats scientifiques de la mission : un nombre record ! », se félicite l’Observatoire de Paris. Et ce n’est pas fini puisque Gaia DR4 et DR5 sont attendus, avec des détails sur des exoplanètes, des trous noirs, « et une connaissance de la Voie lactée encore plus précise ». Gaia a aussi détecté un trou noir « qui ne devrait pas exister ».
Le catalogue Gaia DR4 couvrira cinq ans et demi d’observation. Il est attendu pour fin 2026 et devrait contenir 550 To de données. Quant à DR5, il englobera l’intégralité des dix ans et demi d’observation et devrait être mis en ligne vers « la fin de la décennie ».
Le satellite en lui-même doit réaliser des dernières opérations : « Après plusieurs semaines de tests, Gaia quittera son orbite actuelle autour du point de Lagrange L2 ( à 1,5 million de km de la Terre dans la direction opposée au Soleil), pour être placée sur son orbite héliocentrique finale, loin de la sphère d’influence de la Terre. Le véhicule spatial sera passivé le 27 mars 2025, afin d’éviter de causer tout dommage ou interférence avec d’autres véhicules spatiaux ».
Fin de partie pour le satellite Gaia, deux catalogues encore à venir
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