#Le brief du 15 novembre 2024

Bouygues Telecom finalise le rachat de La Poste Mobile et ses 2,4 millions de clients

Bouygues Telecom finalise le rachat de La Poste Mobile et ses 2,4 millions de clients

Le 15 novembre 2024 à 18h21

Le rachat n’a pas été un long fleuve tranquille. L’annonce du rachat et la signature d’un protocole d’exclusivité ont été annoncés en février, mais des « divergences » entre La Poste et SFR (qui détiennent respectivement 51 et 49 % de La Poste Mobile) ont été affichées publiquement en mai.

Le processus a continué de suivre son cours et l’autorité de la concurrence a donné son feu vert, sans condition, durant l’été. Restait alors à savoir si SFR allait exercer « son droit de préemption ». Finalement cela n’a pas été le cas et, début novembre, la marque au carré rouge donnait son feu vert au rachat.

Dans un communiqué, Bouygues Telecom vient d’annoncer « avoir finalisé aujourd’hui avec le
Groupe La Poste et SFR l’acquisition de La Poste Telecom, 1er opérateur virtuel du marché
français
 ».

Bouygues Telecom récupère ainsi 2,4 millions de clients Mobile (contre 2,3 millions annoncés en février, l‘opérateur virtuel a donc recruté entre temps) et pourra désormais « s’appuyer sur un réseau de distribution de La Poste reconnue pour ses valeurs de confiance et de proximité avec ses 7000 bureaux de poste ».

De son côté, la Poste Telecom « devient une filiale du groupe Bouygues Telecom. Elle regroupe 400 collaborateurs et a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 300 millions d’euros en 2023 ».

Le 15 novembre 2024 à 18h21

Bouygues Telecom finalise le rachat de La Poste Mobile et ses 2,4 millions de clients

Synchronisation des mots de passe : Microsoft abandonne son extension Chrome

Le 15 novembre 2024 à 17h37

Quand on choisit de synchroniser ses identifiants et mots de passe avec un compte Apple, Google ou Microsoft, il existe plusieurs moyens de les récupérer en fonction du contexte. Pour Microsoft, cela passe par son application Authenticator sur Android et iOS. On peut la configurer comme gestionnaire de mots de passe par défaut, permettant de rappeler ses identifiants dans les autres applications.

Et dans les navigateurs ? Microsoft synchronise bien sûr les données avec Edge. Pour les autres navigateurs basés sur Chromium, l’extension Autofill existe depuis février 2021. Firefox n’y a jamais eu droit.

Cependant, comme un lecteur nous en a informé, cette extension va disparaitre. Elle sera supprimée le 14 décembre, dans à peine un mois. Yoann, avec qui nous avons échangé, est concerné de près : il se sert de Vivaldi et utilisait jusqu’à présent la sauvegarde dans le compte de Microsoft.

Que donne Microsoft comme solution ? Une bascule vers Edge. « Pas question que j’abandonne Vivaldi », nous a cependant répondu Yoann. De fait, on comprend mal cet abandon chez l’éditeur. L’opération a toutes les apparences d’une tentative forcée de rabattre des utilisateurs vers Edge. Sur sa page, Microsoft dit avoir décidé de « simplifier ses offres ». Les personnes concernées apprécieront de devoir changer de navigateur parce que l’entreprise ne veut plus maintenir son extension.

Nous avons souligné ce problème dans notre récent article sur l’utilisation pratique des clés d’accès. Bien que ces dernières soient efficaces et globalement au niveau de leurs promesses, le choix de l’entreprise chez qui les stocker est déterminant.

Quel que soit le service que vous utilisez pour stocker et synchroniser vos secrets, mieux vaut s’assurer qu’il est disponible sur toutes les plateformes et dans tous les navigateurs dont vous vous servez. Dans le cas contraire, ce sera une source fréquente d’agacements.

Le 15 novembre 2024 à 17h37

Synchronisation des mots de passe : Microsoft abandonne son extension Chrome

275 millions d’utilisateurs pour Threads, qui réfléchit aux DM, à la publicité et à la modération

Le 15 novembre 2024 à 17h22

Si l’on parle beaucoup de Bluesky actuellement, notamment à cause de nombreux transfuges de X, le réseau social de Meta croît également. Et les chiffres sont difficilement comparables, puisque Threads a reçu 15 millions de nouveaux utilisateurs sur les seuls 15 derniers jours. Ce qui fait dire à The Verge que « Threads a grandi d’un Bluesky ce mois-ci ».

La force de frappe est bien sûr très différente. Bluesky est pratiquement « parti de rien », sans glissement depuis une autre plateforme, et avec très peu de fonctions initialement. Threads, de son côté, est rattaché à Instagram et son immense base d’utilisateurs. Les liens vers Threads sont nombreux et Meta pousse copieusement à son utilisation.

La croissance de Threads s’est accélérée nettement ces derniers mois. En juillet dernier, après un an d’existence, nous rapportions que le réseau cumulait 175 millions d’utilisateurs actifs (mensuels). Le 3 novembre, Adam Mosseri, à la tête d’Instagram, rapportait que ce nombre avait atteint les 275 millions. L’augmentation des utilisateurs n’est pas sans soulever des questions sur la modération… dont tente d’ailleurs de profiter Bluesky. Adam Mosseri a annoncé s’occuper du sujet.

Le même Mosseri a indiqué hier que Threads ne demande désormais plus, après l’inscription, si l’on souhaite suivre automatiquement tous les comptes que l’on suit déjà sur Instagram. Le responsable affirme qu’après un test de quelques mois, l’équipe s’est rendu compte que les utilisateurs allaient plus souvent sur Threads en partant d’une liste vierge.

« Nous savons qu'il nous reste encore beaucoup à faire, et nos équipes travaillent dur pour apporter à cette communauté ce dont elle a besoin. Nous vous apprécions tous », a également ajouté Mosseri. Il reste, en effet, de nombreux manques dans Threads, particulièrement quand on le compare à X, dont il est à l’heure actuelle le principal concurrent.

Toujours pas de messages directs intégrés

C’est notamment le cas des messages directs (DM). Répondant à un message de la journaliste Katie Notopoulos, Adam Mosseri a indiqué qu’il fallait y réfléchir. Le système de messages sur Threads est en effet particulier : il faut passer par Instagram. La journaliste trouvait pour sa part qu’il y avait une certaine « perversité » à se rendre sur l’Instagram d’une personne pour lui envoyer un message. Elle dit ne jamais avoir eu ce ressenti sur Twitter.

On peut lire dans les réactions que la demande est populaire. Beaucoup parlent de la friction à changer d’application pour discuter en tête-à-tête avec des personnes présentes sur Threads, d’autres de cassure dans l’expérience. D’autres encore suggèrent différentes approches, comme l’intégration d’un onglet dans Threads pour afficher la messagerie d’Instagram.

De nombreux travaux encore à prévoir

L’autre gros reproche fait à Threads est l’algorithme de son flux principal, contre lequel le journaliste Tom Warren, de The Verge, ne mâchait pas ses mots il y a quelques jours. Là encore, on peut lire dans les réponses les mêmes reproches que l’on peut lire sur X : l’impossibilité d’un ordre chronologique par défaut et la mise en avant des contenus à fort engagement, jugés par beaucoup comme autant de « clickbaits ».

Ce vendredi en fin de journée, Mark Zuckerberg a également annoncé (sur Threads) une nouvelle fonctionnalité : des flux personnalisés en fonction de sujets ou de centres d’intérêt.

Enfin, Threads se prépare à ajouter de la publicité à son réseau social dès le début de l’année prochaine, c’est du moins ce qu’affirme The Information en se basant sur des déclarations de trois sources. Elle devrait être ajouté progressivement, mais nos confrères n’ont pas plus de détails.

Le 15 novembre 2024 à 17h22

275 millions d’utilisateurs pour Threads, qui réfléchit aux DM, à la publicité et à la modération

  • Toujours pas de messages directs intégrés

  • De nombreux travaux encore à prévoir

Google Authenticator 7.0 passe à Material You et peut enfin se verrouiller

Le 15 novembre 2024 à 16h24

Les mises à jour d’Authenticator sont assez rares chez Google. Pourtant, l’application est importante chez l’éditeur, car elle peut fournir le second facteur sur les demandes de connexions, en générant les fameuses séries de six chiffres.

La version 7.0 avait commencé à être déployée en aout. Pourtant, elle n'est pleinement disponible pour l’ensemble des utilisateurs que depuis hier. Elle contient plusieurs évolutions significatives, dont le passage à Material You, avec adaptation automatique au thème utilisé sur l’appareil, qu’il soit clair ou sombre (la bascule était jusqu’à présent manuelle).

Outre cette modernisation de l’interface, on repère l’arrivée d’un champ de recherche en haut de l’écran, qui n’oblige plus à faire défiler ses comptes pour trouver la ligne qui nous intéresse ? Cette barre de recherche contient également à gauche le bouton du menu hamburger et à droite l’état du statut de synchronisation. Le scan de codes QR bénéficie quant à lui du flash et peut être appelé d’un appui long sur l’icône de l’application.

Plus important encore, une option permet – enfin ! – de verrouiller l’application après un certain temps quand elle n’est plus au premier plan. Une fonction courante sur ce type d’application et qui manquait cruellement sur celle de Google. Dans le menu associé, on peut choisir entre Immédiatement, 10 secondes, 1 minute et 10 minutes. Une fois verrouillée, l’application réclame le code PIN, le schéma ou l’identification biométrique, selon la configuration de l’appareil.

Le 15 novembre 2024 à 16h24

Google Authenticator 7.0 passe à Material You et peut enfin se verrouiller

Fedora 42 : vers un installeur Wayland et une édition KDE à part entière

Le 15 novembre 2024 à 15h50

Depuis plusieurs versions, l’une des nouveautés prévues est la bascule de l’installeur Anaconda vers WebUI. Comme Ubuntu l’a déjà fait avec Flutter, il s’agit de réécrire complètement le processus d’installation pour le moderniser et lui apporter de nouvelles fonctions. Dans le cas d’Ubuntu, on a pu voir, par exemple, des options d’accessibilité ajoutées dès le début de l’installation.

Pourtant, WebUI n’arrive pas. Il est à nouveau prévu pour Fedora 42, qui arrivera au printemps prochain. Mais parallèlement, l’équipe de développement travaille sur un autre projet : abandonner complètement X11 via le passage du processus d’installation à Wayland. Le serveur d’affichage a beau être utilisé par défaut depuis Fedora 25, X11 est toujours présent.

Dans la proposition faite par l’équipe, on apprend qu’elle veut se débarrasser de l’ensemble des dépendances X11 dans les images ISO d’installation. Dans la foulée, Xorg serait également supprimé dans les distributions CentOS Stream et bien sûr RHEL.

Comme l'indique l’équipe, ce n’est pas si simple. Il faut notamment supprimer TigerVNC, qui permet l’installation à distance avec interface graphique. L’idée serait de le remplacer par Gnome Remote Desktop (grd), avec à la clé une sécurité accrue et de meilleures performances.

Il faudrait également abandonner libXklavier (qui gère la disposition des claviers), à cause d’instabilités avec Wayland. Dans ce cas, c’est un peu le « bazar », car Wayland n’a pas d’API unifiée pour la gestion du clavier. L’équipe n’a pas les moyens de maintenir une solution personnalisée pour chaque spin (variante) de Fedora. Notant que plusieurs environnements de bureau se sont orientés vers l’API systemd-localed, elle recommande donc cette approche.

Fedora 42 s’annonce, quoi qu’il en soit, comme une version importante, avec des modifications majeures, comme le rapporte 9to5Linux. Par exemple, l’activation de Copy on Write sur DNF et RPM dans toutes les variantes du système, de nouveaux scripts d’installation pour le média Live ou encore l’unification de /usr/bin et /usr/sbin.

Enfin, KDE devrait être propulsé sur le devant de la scène avec Fedora 42, relevait récemment Phoronix. Une proposition de faire du spin KDE une édition officielle à part entière a été acceptée. En clair, il s’agirait d’une nouvelle édition de Fedora, proposée au même niveau que l’actuelle Workstation, toujours basée sur GNOME. Les deux devraient être proposées côte à côte, en reconnaissance du travail fourni par les développeurs du Fedora KDE Special Interest Group (SIG).

Le 15 novembre 2024 à 15h50

Fedora 42 : vers un installeur Wayland et une édition KDE à part entière

À regret, Google annonce qu’il ne diffusera plus de publicités politiques en Europe

Le 15 novembre 2024 à 15h18

Google prend de l'avance sur l'entrée en vigueur du futur règlement européen sur la transparence et le ciblage des publicités à caractère politique (surnommée TTPA, pour Transparency and Targeting of Political Advertising). Le moteur de recherche vient en effet d'annoncer qu'il cesserait la diffusion de publicités politiques sur ses différents services à compter d'octobre 2025. C'est à cette échéance qu'est programmée la mise en œuvre du texte, dix-huit mois après sa publication au Journal officiel de l'Europe.

Si Google prend soin d'annoncer cette mise en conformité avec près d'un an d'avance sur le calendrier réglementaire, c'est bien sûr pour faire passer un message. « Nous savons que les publicités politiques sont une ressource précieuse pour les électeurs qui souhaitent trouver des informations et pour les candidats qui souhaitent partager leur message. Nous regrettons donc de devoir prendre cette mesure », écrit le moteur de recherche.

Le règlement TTPA n'interdit pas à Google, ou à ses concurrents, de distribuer des publicités politiques. Il impose en revanche un certain nombre d'exigences en matière de transparence (identification de l'annonceur, du caractère politique de la publicité, et mention de l'élection ou du référendum associé) et d'utilisation des données personnelles (consentement spécifique à l'utilisation des données collectées dans le cadre d'une campagne politique, exclusion de certaines données personnelles comme l'origine ethnique ou l'opinion politique affichée).

Le règlement, notamment motivé par le scandale Cambridge Analytica, prévoit par ailleurs qu'il soit interdit à des entités basées en dehors de l’UE de financer des publicités politiques au sein de l’Union au cours des trois mois précédant une élection.

Ce sont ces exigences que dénonce Google, aussi bien pour leur portée que pour leurs modalités de mise en œuvre. « Par exemple, le TTPA définit la publicité politique de manière si large qu’elle pourrait englober des publicités liées à un éventail extrêmement large de sujets qu’il serait difficile d’identifier de manière fiable à grande échelle. Il existe également un manque de données fiables sur les élections locales permettant d’identifier de manière cohérente et précise toutes les publicités liées à une élection locale, régionale ou nationale dans l’un des 27 États membres de l’UE », estime le moteur de recherche.

Google rappelle pour l'occasion que ces zones de flou dans la réglementation l'ont déjà conduit à cesser la diffusion de publicités politiques dans plusieurs pays européens, dont la France, depuis juin 2021.

Le moteur de recherche opère pour mémoire un portail dédié à la publicité politique, qui permet de naviguer ou de rechercher parmi les campagnes politiques diffusées au travers des outils de Google, avec une indication du nombre de vues et de la fourchette de budget associés (exemple ci-dessous).

Le 15 novembre 2024 à 15h18

À regret, Google annonce qu’il ne diffusera plus de publicités politiques en Europe

DeepL Voice fournit des sous-titres traduits en temps réel

Le 15 novembre 2024 à 12h14

La société allemande, spécialisée dans la traduction, manquait depuis plusieurs années d’un service permettant d’afficher immédiatement des sous-titres traduits à partir de sources audio. Alors que de nombreuses entreprises s’y sont mises, dont Google et Microsoft, DeepL comble enfin cette absence.

Dans son billet de blog, DeepL cite plusieurs études pour étayer son propos. Ainsi, selon le NBER (National Bureau of Economic Research), 33,8 % du temps passé en réunion serait perdu à cause de problèmes de compréhension entre les participants. Pour Axios HQ, il en coûte aux entreprises jusqu’à 54 860 dollars par employé et par an, toujours à cause des incompréhensions et du temps perdu.

DeepL se propose bien sûr de réduire cette f(r)acture avec son nouveau produit. À TechCrunch, la société explique qu’il s’agissait de la demande la plus fréquente des clients depuis 2017. Pourquoi avoir mis tout ce temps ? Parce qu’elle a développé son propre modèle de langage, plutôt que de s’appuyer sur un modèle existant, comme GPT.

DeepL Voice se destine donc avant tout aux entreprises. Le nouveau service est divisé en deux versions : l’une pour les réunions, l’autre pour les conversations. Dans la première, des cadres apparaissent près des participants pour traduire ce qu’ils disent. DeepL met largement en avant les gains de temps quand les réunions réunissent des personnes d’un peu partout dans le monde.

Dans la seconde, c’est le téléphone qui sert d’interface entre deux personnes. Là encore, les cas d’usages envisagés se font toujours dans un cadre professionnel, par exemple quand un employé s’adresse à un client étranger.

Par TechCrunch, on apprend aussi plusieurs éléments importants. D’abord, que DeepL Voice n’est pas disponible sous forme d’API que les applications peuvent intégrer comme elles le souhaitent. DeepL travaille spécifiquement avec d’autres entreprises pour intégrer sa technologie. Dans le cadre des réunions, le seul produit à en bénéficier est pour l’instant Teams de Microsoft. Il n’est pas non plus question pour l’instant d’une intégration par exemple dans les navigateurs sous forme d’extension.

DeepL indique également que rien n’est sauvegardé. Les données vocales sont bien envoyées vers les serveurs, mais rien n’y serait stocké, ni pour des questions d’archivage ni pour l’entrainement des modèles. Il est possible, comme le notent nos confrères, que tout le monde ne soit pas à l’aise à l’idée que tous ses propos soient envoyés à une entreprise pour analyse. DeepL a cependant cherché à rassurer en indiquant que la question du RGPD ou de toute autre réglementation du même acabit était travaillée avec ses clients.

Avec les PC Copilot+, Microsoft propose de la traduction automatique, mais vers une poignée de langues pour l’instant. Cette solution, qui exploite le NPU des machines, a néanmoins l’avantage d’être locale.

Le 15 novembre 2024 à 12h14

DeepL Voice fournit des sous-titres traduits en temps réel

Le redémarrage automatique des iPhone inactifs est bien une fonctionnalité d’iOS 18

Le 15 novembre 2024 à 10h11

La semaine dernière, 404 Media relatait une histoire surprenante : des iPhone saisis par les forces de l’ordre américaines et stockés en toute sécurité redémarraient mystérieusement, sans aucune intervention humaine. Problème pour les autorités : après un redémarrage, les smartphones sont généralement plus sécurisés et donc plus difficiles à « craquer ».

AFU sans activité= reboot après 72 h

Nous en parlions cet été avec le cas de Cellebrite. Avant le premier déverrouillage (BFU ou Before First Unlock), l'appareil ne peut déchiffrer les données. On parle ensuite d’AFU (After First Unlock) après le premier déverrouillage (avec le code PIN), quand l'appareil enregistre la clé de déchiffrement afin de pouvoir y accéder.

Depuis l’annonce par 404 Media, des chercheurs se sont évidemment attelés à essayer de comprendre pourquoi des iPhone redémarraient. Les yeux étaient tournés vers iOS 18, et c’est confirmé comme le rapporte TechCrunch.

Nos confrères se font notamment l’écho de la chercheuse Jiska Classen qui a laissé un iPhone sous iOS 18.2 bêta 2 inactif (après un premier déverrouillage bien sûr) pendant plusieurs jours, en le filmant en continu. Au bout de 72 h, le smartphone a redémarré de lui-même.

C’était 7 jours dans iOS 18.0

La société Magnet Forensics confirme dans un billet de blog le délai de 72 h. Elle affirme aussi, comme la chercheuse, qu’aucun autre paramètre (réseau, batterie…) n’est pris en compte : seul le délai de 72 h détermine le reboot.

Magnet Forensics précise que le smartphone n’affiche aucun compte à rebours (ce que l’on peut aussi voir sur la vidéo de Jiska Classen) et qu’il n’y a pas de « bouton » pour annuler la procédure. « Il convient de noter que si la minuterie est de 72 heures (3 jours) dans iOS 18.1, elle était à l’origine de 7 jours dans iOS 18.0 ».

Voici le message affiché après un reboot (en état BFU) :

Le 15 novembre 2024 à 10h11

Le redémarrage automatique des iPhone inactifs est bien une fonctionnalité d’iOS 18

  • AFU sans activité= reboot après 72 h

  • C’était 7 jours dans iOS 18.0

Bluesky : 1 million de nouveaux utilisateurs en 24 h, malgré une petite panne

Bluesky : 1 million de nouveaux utilisateurs en 24h, malgré une petite panne

Le 15 novembre 2024 à 09h33

Le 15 novembre 2024 à 09h33

Bluesky : 1 million de nouveaux utilisateurs en 24 h, malgré une petite panne

La FTC va enquêter sur des pratiques de Microsoft sur le cloud

Le 15 novembre 2024 à 08h42

Selon le Financial Times, l'autorité de la concurrence américaine Federal Trade Commission (FTC) va lancer une enquête sur les pratiques de Microsoft pour maintenir sa position sur le marché du cloud.

L'agence américaine va notamment se pencher sur des accusations contre l'entreprise de Redmond, qui imposerait des contrats de licences punitifs pour empêcher les clients de transférer leurs données hors de ses outils. La FTC cible en particulier les logiciels dits « de productivité » tels que la suite bureautique Office 365.

Sont également visés l'augmentation des frais lors de la résiliation et l'incompatibilité de sa suite avec celles de ses concurrents.

Le journal économique américain souligne que l'ouverture de cette enquête marquerait encore un peu plus la patte de la dirigeante de l'agence Lina Khan sur une limitation plus agressive des monopoles des géants du numérique.

Le 15 novembre 2024 à 08h42

La FTC va enquêter sur des pratiques de Microsoft sur le cloud

QDlight : la recherche française se regroupe autour du photonique quantique

Le 15 novembre 2024 à 08h17

Dans un communiqué commun, la start-up Quandela, le CNRS, l’Université Paris-Saclay et l’université Paris Cité annoncent l’inauguration d’un « laboratoire commun QDlight dédié à la recherche en photonique quantique, ou l’art de maîtriser la lumière dans le régime quantique au sein de dispositifs à l’échelle nanométrique ».

Les chercheurs veulent « développer des émetteurs et protocoles pour générer de nouveaux états de lumière quantique, dans la perspective de réaliser un ordinateur quantique photonique tolérant aux erreurs et permettant de démontrer des protocoles de communication quantiques ».

Les photons sont pour rappel une des manières de créer des qubits, les bits quantiques utilisés dans les ordinateurs quantiques. Ils sont d’ailleurs au cœur de MosaiQ, l’ordinateur quantique à deux qubits installé chez OVHCloud.

Comme le rappelait encore IBM cette semaine, il n'y a pas que les qubits dans la vie. Pour avoir un système complet, il faut également des portes quantiques et surtout la possibilité aux qubits de les traverser par millions, voire par milliards, sans perdre leur état quantique. Le tout sans générer trop d’erreurs.

Le 15 novembre 2024 à 08h17

QDlight : la recherche française se regroupe autour du photonique quantique

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