#Le brief du 14 novembre 2024

L’Europe inflige une amende de 798 millions d’euros à Meta pour les petites annonces Facebook

L’Europe inflige une amende de 798 millions d’euros à Meta pour les petites annonces Facebook

Le 14 novembre 2024 à 17h37

La Commission européenne annonce avoir infligé à Meta une amende de 798 millions d’euros pour avoir intrinsèquement lié Facebook et sa Marketplace dédiée aux petites annonces. L’exposition systématique du service aux yeux des utilisateurs d’un réseau social en position dominante constitue selon l’Europe un avantage déloyal, auquel Meta doit mettre un terme.

« Meta a lié son service d’annonces publicitaires en ligne, Facebook Marketplace, à son réseau social personnel, Facebook, et a imposé des conditions commerciales déloyales à d’autres fournisseurs de services d’annonces publicitaires en ligne. Elle a cherché par là à conférer à son propre service Facebook Marketplace des avantages que d’autres fournisseurs de services d’annonces publicitaires en ligne ne pouvaient égaler », affirme Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive chargée de la politique de concurrence au sein de la Commission européenne, dans un communiqué.

Dans sa communication, la Commission européenne indique en premier lieu avoir constaté que tous les utilisateurs de Facebook ont automatiquement accès aux annonces de la Marketplace, et qu'ils y sont régulièrement exposés, « qu'ils le souhaitent ou non ». Elle estime de ce fait que les concurrents risquent d'être évincés du réseau social, « étant donné que le lien confère à Facebook Marketplace un avantage substantiel en matière de distribution que les concurrents ne peuvent égaler ».

Elle argue par ailleurs que Meta utilise les données relatives aux publicités générées par d'autres annonceurs, sur Facebook ou sur Instagram, au profit de Facebook Marketplace, ce qui constituerait là encore un avantage déloyal.

Cette condamnation fait suite à une enquête formelle ouverte en juin 2021.

Meta a rapidement réagi jeudi, par l’intermédiaire d’un communiqué qui entreprend de démonter l’argumentaire de la Commission européenne. Le groupe affirme que la création de Marketplace répond à un besoin exprimé par les utilisateurs de Facebook, et souligne que ces derniers avaient créé plus de 400 000 groupes en Europe précisément dédiés à l’achat/vente de produits d’occasion, avant la mise en ligne de l’espace dédié en 2016.

Elle dénonce par ailleurs tout lien déloyal : « cet argument ignore le fait que les utilisateurs de Facebook peuvent choisir d’interagir, ou non, avec Marketplace, et beaucoup ne le font pas ». Meta récuse par ailleurs l’accusation selon laquelle ses outils bénéficieraient des données publicitaires de concurrents : « Nous n’utilisons pas les données des annonceurs à cette fin et nous avons déjà mis en place des systèmes et des contrôles pour le garantir ». L'entreprise de Mark Zuckerberg reproche par ailleurs à la Commission de ne pas démontrer le préjudice éventuel subi par ses concurrents et souligne que des plateformes comme eBay ou Leboncoin ont continué à croître sur le marché européen depuis 2016.

« Il est décevant que la Commission ait choisi de prendre des mesures réglementaires à l’encontre d’un service gratuit et innovant conçu pour répondre à la demande des consommateurs, en particulier lorsque des personnalités politiques européennes de premier plan appellent l’UE à être plus compétitive, innovante et tournée vers l’avenir », tacle en conclusion Meta. La maison mère de Facebook précise sans surprise qu’elle interjettera appel de cette décision.

Le 14 novembre 2024 à 17h37

L’Europe inflige une amende de 798 millions d’euros à Meta pour les petites annonces Facebook

GOG lance un programme de préservation pour « faire vivre des jeux pour toujours »

Le 14 novembre 2024 à 15h58

La plateforme s’engage « pour que les titres classiques restent jouables, maintenant et à l’avenir », avec une centaine de titres pour commencer. D’autres seront ajoutés dans les prochains mois.

Si un jeu fait partie de ce programme, GOG mettra à disposition toutes les ressources nécessaires pour maintenir sa compatibilité avec les systèmes futurs. Si vous achetez un jeu éligible, cela signifie donc qu’il « fonctionnera sur les configurations PC populaires actuelles et futures ». Cela concerne le jeu, mais aussi les manuels, les bonus et DLC.

« En conservant ces titres emblématiques, GOG vous aide à protéger et à revivre les souvenirs qui vous ont façonné, sans DRM et avec une assistance technique dédiée », ajoute la plateforme. On retrouve dans la liste des jeux comme The Witcher, Worms, Fallout, Wing Commander, Populous, Caesar 3, etc. Une page dédiée a été mise en ligne.

Dans la même idée de sauvegarder une partie de notre patrimoine numérique, Internet Archive propose lui aussi des jeux vidéo jouables en ligne. Envie de vous refaire un Rick Dangerous (oui, c’est ma madeleine de Proust), c’est possible !

GOG a publié trois billets de blog pour expliquer son ambition sur trois jeux : Diablo sorti en 1996, Heroes of Might and Magic III en 1999 et la trilogie Resident Evil.

La boutique en ligne termine avec une pique bien placée contre Steam : « GOG est la seule plateforme à engager ses propres ressources pour s’assurer que les jeux que vous achetez restent jouables ».

Valve expliquait il y a quelques semaines qu’on n’achète pas vraiment un jeu et que le paiement ne donne droit qu’à une licence d’utilisation : « L'achat d'un produit numérique accorde une licence pour le produit sur Steam ».

Le 14 novembre 2024 à 15h58

GOG lance un programme de préservation pour « faire vivre des jeux pour toujours »

#Flock : Amazon Haul of flemme

Le 14 novembre 2024 à 15h33

Dans la série « il y en avait déjà beaucoup trop, mais je vous le mets quand même »... Daria résumerait parfaitement la situation d’un « triste monde tragique ».

Note de service : comme avec l'ancien nouveau président Trump ou Lina Khan récemment, Flock s'autorise désormais quelques incartades en réaction à l'actualité du moment, mais il vous donne toujours – et même plus que jamais ! – rendez-vous le samedi à 13h37 pour sa chronique hebdomadaire, à retrouver dans la rubrique dédiée.

Le 14 novembre 2024 à 15h33

#Flock : Amazon Haul of flemme

Windows 11 on Arm : Microsoft publie l’image ISO

Le 14 novembre 2024 à 11h46

Microsoft vient de l’annoncer dans un billet de blog. L’entreprise explique que « l’utilisation principale des fichiers ISO Windows 11 Arm64 est de créer des machines virtuelles sur des appareils locaux pour le développement », mais vous pouvez aussi vous en servir pour l’installer sur des machines.

La version Arm de Windows 11 est installée sur les ordinateurs Copilot+ avec une puce Snapdragon X. Nous vous avons d’ailleurs proposé un retour d’expérience après un mois d’utilisation. Ce n’est pas la première version de Windows pour des puces Arm, loin de là.

Bien évidemment, Microsoft précise que « les machines virtuelles Arm64 ne sont pas prises en charge dans Hyper-V sur le matériel x64 », ou x86-64 qui est la version 64 bits du x86.

Par contre, « les machines virtuelles Arm64 peuvent être créées à l’aide d’ordinateurs Mac avec des puces Apple Silicon basées sur Arm ».

Le 14 novembre 2024 à 11h46

Windows 11 on Arm : Microsoft publie l’image ISO

Final Cut Pro 11 met l’accent sur l’IA

Le 14 novembre 2024 à 10h59

Treize ans après la sortie de Final Cut Pro X, Apple a publié dans la nuit de mercredi à jeudi une nouvelle mouture de son logiciel de montage vidéo vedette. Baptisée Final Cut Pro 11 et disponible via le Mac App Store soit à l'achat pour 350 euros, soit sous forme de mise à jour pour les détenteurs d'une licence, cette nouvelle mouture fait la part belle aux « outils améliorés par l'IA ».

Final Cut Pro 11 inaugure notamment une nouvelle fonctionnalité de « masque magnétique ». Réservée aux Mac équipés d'une puce Apple et fonctionnant sous Sequoia, elle permet d'isoler un sujet de son environnement, sans qu'il soit nécessaire de tourner sur fond vert ou de passer par une étape de rotoscopie, pour traiter séparément le sujet et les arrière-plans au sein d'une même séquence.

Final Cut Pro 11 s'enrichit également d'un nouvel outil de transcription automatique de la piste audio en sous-titre, qui « fait appel à un modèle linguistique basé sur l’IA », lequel requiert un téléchargement préalable précise Apple.

Ces deux fonctions s'inscrivent, selon Apple, dans le prolongement des fonctionnalités qui capitalisent déjà sur l'IA au sein de Final Cut Pro, comme la balance automatique des couleurs, du contraste ou de la luminosité, ou l'isolation de la voix sur les pistes audio.

Le logiciel s'ouvre par ailleurs à l'édition de vidéos spatiales, tirant parti des possibilités de capture offertes par les iPhone 15 Pro, 16 ou 16 Pro, ainsi que par le casque Apple Vision Pro.

Entre autres nouveautés, Apple évoque également une fonction « Zoom vertical pour adapter à la fenêtre », qui permet d'adapter la hauteur de son plan à la timeline, de nouveaux effets « Mise en valeur » et « Image dans l’image », et la capacité à traiter davantage de formats vidéo grâce à de nouvelles extensions dédiées.

Final Cut Pro pour iPad passe en version 2.1

Lancée au printemps 2023, la version iPad de Final Cut Pro passe quant à elle en version 2.1. Rappelons que sur tablette, le logiciel de montage est disponible sous forme d'abonnement, facturé 4,99 euros par mois ou 49 euros par an. Les nouveautés concernent notamment l'introduction de nouveaux outils d'amélioration de la couleur, de la luminosité ou du contraste, là aussi soutenus par un algorithme d'apprentissage automatique.

Apple signale également l'introduction de nouvelles encres de type aquarelle, crayon, stylo plume pour dessiner au sein d'une vidéo, la capacité à gérer des projets jusqu'à 120 images par seconde, ainsi qu'une nouvelle offre de niveaux et de réticules pour la composition des images.

Cette mise à jour s'accompagne d'une nouvelle version du client logiciel dédié à la capture vidéo, Final Cut Camera. Ce dernier gagne notamment un enregistrement Log HEVC, la capacité à gérer la 4k à 120 images par seconde sur iPhone 16 pro.

Le 14 novembre 2024 à 10h59

Final Cut Pro 11 met l’accent sur l’IA

  • Final Cut Pro pour iPad passe en version 2.1

Blizzard remastérise Warcraft et Warcraft II

Blizzard remastérise Warcraft et Warcraft II

Le 14 novembre 2024 à 10h30

« Don't you have a kingdom to run ?  » À l'occasion d'un événement célébrant les trente ans de la série Warcraft, Blizzard a lancé les versions remastérisées de ses deux premiers opus, Warcraft : Orcs and Humans, sorti donc en 1994, mais aussi et surtout Warcraft II : Tides of Darkness, publié en 1995.

Les deux jeux, rebaptisés Warcraft Remastered et Warcraft II Remastered, viennent dans leur version complète, extension Beyond the Dark Portal comprise pour le second. Ils profitent pour l'essentiel d'une mise à jour graphique et technique, qui permet d'exploiter les définitions des écrans modernes, jusqu'à la 4K, avec la possibilité de choisir entre le rendu « classique » et de nouvelles « illustrations soigneusement actualisées et réalisées à la main ».

Blizzard promet par ailleurs une bande son fidèle à celle des jeux originaux, mais avec des thèmes musicaux « désormais non compressés et mieux équilibrés », ainsi qu'une interface revue et corrigée. Les deux premiers Warcraft, que d'aucuns ont pratiqués en ligne, conservent enfin leur dimension multijoueurs, mais au travers de l'actuel client Battle.net cette fois.

Alors que les versions originales étaient disponibles sur Mac, les deux Warcraft remastérisés ne sont pour l'instant distribués que sur Windows, avec processeur x86.

Une version 2.0 pour Warcraft III Reforged

Blizzard a également profité de l'occasion pour annoncer la sortie d'une mise à jour d'envergure pour Warcraft III Reforged, la version remastérisée de Warcraft III sortie en 2020 dont le goût d'inachevé et les nombreux défauts techniques avaient provoqué la grogne des joueurs.

Ce remake du remake est présenté comme le fruit d'un travail de repasse global sur l'interface et les éléments graphiques du jeu, avec l'introduction d'un classement (ladder) optimisé, la possibilité de paramétrer ses propres raccourcis et d'autres options de personnalisation. Warcraft III Reforged 2.0 est disponible sous forme de mise à jour pour les détenteurs du jeu.

Pour le reste, Activision Blizzard affiche les tarifs suivants :

  • 9,99 euros pour Warcraft I: Remastered,
  • 14,99 euros pour Warcraft II: Remastered,
  • 39,99 euros pour le Battle Chest de Warcraft Remastered réunissant les trois jeux.

Le 14 novembre 2024 à 10h30

Blizzard remastérise Warcraft et Warcraft II

  • Une version 2.0 pour Warcraft III Reforged

Le premier vol commercial d’Ariane 6 est retardé à début 2025

Le 14 novembre 2024 à 09h29

Le vol inaugural était un succès, l’APU faisait des siennes

Le 9 juillet était une journée de fête pour l’Europe spatiale : Ariane 6 décollait sans encombre et larguait ses charges utiles avec la séparation des trois conteneurs. Tout ne s’est pour autant pas déroulé comme prévu. Rien à signaler sur la première heure de la mission, mais elle s’est terminée prématurément à cause d’un problème avec l’unité auxiliaire de propulsion (Auxiliary Power Unit, APU).

En conséquence, les deux derniers passagers n’ont pas été libérés pour ne pas faire de débris supplémentaires en orbite. Il s’agissait de la capsule Nyx Bikini de The Exploration Company et de la SpaceCase SC-X01 d’Arianegroup.

Les causes du problème sont connus : « L'analyse montre qu'une mesure de température a dépassé une limite prédéfinie et que le logiciel de vol a correctement déclenché un arrêt, entrant dans la longue phase de cabrage sans la poussée de l'APU et dégradant ainsi le déroulement de la phase de démonstration ». Un correctif a été trouvé et testé.

Le premier vol commercial d’Ariane début 2025…

Le CNES affirmait alors que, « après le succès du premier vol, il n’existe pas de point bloquant la préparation de la deuxième mission Ariane 6 ». Malgré tout, Arianespace vient d’annoncer du retard pour le second lancement, qui est désormais programmé pour début 2025. On n’est plus à cela près, Ariane 6 a déjà quatre ans de retard.

« L’analyse de millions de données recueillies à l’occasion du premier vol est désormais terminée. Ces données confirment l’excellent comportement et les performances d’Ariane 6, ainsi qu’un nombre limité d’écarts par rapport aux prévisions. Ces écarts sont parfaitement compris et sont en cours de traitement. La correction du logiciel de vol nécessaire pour le ré-allumage de l’APU et la désorbitation de l’étage supérieur a été effectuée », explique Arianespace.

La société continue d’annoncer des bonnes nouvelles : « l’étage principal et l’étage supérieur de ce vol sont maintenant intégrés dans les usines d’ArianeGroup, aux Mureaux en France et à Brême en Allemagne. Ils seront prochainement transportés vers la Guyane française à bord de Canopée ».

Enfin, pour ce qui est du complexe de lancement d’Ariane 6 (ELA 4), « le passage de relai de son exploitation vers Arianespace et ArianeGroup est désormais effectif et des activités sont en cours pour en finaliser la préparation en vue du deuxième vol et des suivants ».

Ariane 6

…« à partir de la mi-février »

Malgré tout, la date du prochain vol d’Ariane 6 glisse de fin 2024 « au premier trimestre 2025, à partir de la mi-février ». Dans le même temps, « Arianespace prépare avec ses clients les lancements suivants de l’année 2025, dont les dates prévues sont inchangées ».

En juillet, suite au succès du premier lancement d’Ariane 6. Stéphane Israël (CEO d’Arianespace) précisait que le second vol (le premier commercial) aurait lieu pour le compte du ministère de la Défense français. Une douzaine de vols sont prévus pour l’année prochaine et le carnet de commandes comprenait alors 29 réservations.

Le 14 novembre 2024 à 09h29

Le premier vol commercial d’Ariane 6 est retardé à début 2025

  • Le vol inaugural était un succès, l’APU faisait des siennes

  • Le premier vol commercial d’Ariane début 2025…

  • …« à partir de la mi-février »

The Guardian quitte X

The Guardian quitte X

Le 14 novembre 2024 à 08h23

La tendance s’accélère : après le rachat de Twitter par Elon Musk, puis sa transformation en X, un nombre croissant d’utilisateurs ont quitté la plateforme – scientifiques, politiques, etc.

Depuis l’élection de Donald Trump pour un deuxième mandat, les concurrents du réseau social ont vécu un nouveau bond dans leur nombre d’abonnés, Bluesky enregistrant 700 000 nouvelles créations de comptes en moins d’une semaine. 
À leur suite, le média britannique the Guardian, reconnu internationalement, a à son tour annoncé renoncer à utiliser la plateforme, au profit des multiples autres qu'il utilise déjà.

Dans un communiqué, le média indique réfléchir depuis longtemps à cette évolution, à cause du « contenu souvent dérangeant promu ou trouvé sur la plateforme, notamment les théories conspirationnistes d'extrême droite et le racisme ».

Aujourd’hui, « Nous pensons que les avantages d'être sur X sont maintenant dépassés par les inconvénients et que les ressources pourraient être mieux utilisées pour promouvoir notre journalisme ailleurs ».

Le 14 novembre 2024 à 08h23

The Guardian quitte X

AMD licencie 4 % de ses effectifs

AMD licencie 4 % de ses effectifs

Le 14 novembre 2024 à 08h16

AMD a confirmé mercredi la mise en œuvre d'un plan de restructuration qui entraîne le licenciement de 4 % de ses effectifs, soit environ 1 000 personnes sur un contingent d'environ 26 000 salariés dans le monde.

« Dans le cadre de l’alignement de nos ressources sur nos opportunités de croissance les plus importantes, nous prenons un certain nombre de mesures ciblées qui entraîneront malheureusement une réduction de nos effectifs mondiaux d’environ 4 % », a précisé un porte-parole d'AMD, cité notamment par CRN.

L'entreprise n'a en revanche pas précisé quels étaient les pays, ou les branches de son activité, visés par cette restructuration. La publication de ses derniers résultats financiers, survenue le 29 octobre dernier, donne toutefois quelques indications plausibles.

Pour le troisième trimestre de son exercice fiscal, AMD indique en effet que sa division dédiée aux centres de données enregistre un chiffre d'affaires en hausse de 122 % sur un an, à 3,5 milliards de dollars, porté par l'accueil réservé aux GPU Instinct et aux CPU Epyc, utilisés notamment dans le domaine de l'IA. La division data centers représente ainsi près de 50 % des 6,8 milliards de dollars de chiffre d'affaires trimestriel du groupe.

La firme affiche par ailleurs une croissance de 29 % sur un an sur son cœur de métier, le segment qui réunit les processeurs et chipsets dédiés aux PC, fixes ou mobiles, qui pèse 1,9 milliards de dollars sur le trimestre. AMD accuse en revanche un recul marqué sur le segment Gaming, avec 462 millions de dollars, soit - 69 %, pour la branche qui réunit ses GPU Radeon, mais aussi et surtout ses activités de développement semi-personnalisé pour les fabricants de consoles.

Enfin, AMD affiche un recul de 25 %, avec 927 millions de dollars de chiffre d'affaires, au sein de la division dédiée à l'embarqué.

Le 14 novembre 2024 à 08h16

AMD licencie 4 % de ses effectifs

Fermer