#Le brief du 11 septembre 2024

Microsoft lance un Xbox Game Pass Standard, à mi-chemin entre Core et Ultimate

Le 11 septembre 2024 à 17h00

En juillet, on apprenait que les tarifs des offres Game Pass de Microsoft augmentaient, de 2 à 3 euros selon les formules. Microsoft annonçait également la disparition de son offre Game Pass classique, au profit d’une nouvelle qui restait à déterminer.

L’éditeur a donc présenté hier sa nouvelle formule, baptisée Xbox Game Pass Standard. Elle prend logiquement place entre les offres Core, dont elle reprend bien sûr la base, et Ultimate, qui concentre tous les avantages des autres abonnements, avec des bonus en prime.

Que contient cette offre Standard ? Comme Core, elle est faite pour les consoles Xbox. Elle ajoute plusieurs « centaines de jeux » à la bibliothèque Game Pass. On y retrouve des titres issus de séries comme Halo et Age of Empires, et des jeux tels que Minecraft, Forza Horizon 5 et Tom Clancy's Rainbow Six Siege.

Contrairement à l’abonnement Ultimate, elle n’intègre ni le jeu dans le cloud ni les titres le jour de leur sortie. En revanche, ce nouvel abonnement garde les tarifs préférentiels sur une partie du catalogue pour les achats de jeux. L’offre Standard est proposée à 12,99 euros par mois, contre 6,99 euros pour Core et 17,99 euros pour Ultimate.

Les offres Core et Standard ne concernent que les consoles Xbox. Les PC ont leur propre Game Pass (11,99 euros par mois), tandis que l’abonnement Ultimate « arrose » toutes les plateformes, débloque les titres le jour de leur sortie et permet le jeu depuis le cloud.

Le 11 septembre 2024 à 17h00

Microsoft lance un Xbox Game Pass Standard, à mi-chemin entre Core et Ultimate

Telegram fait volte-face et commence à coopérer avec les autorités

Le 11 septembre 2024 à 16h35

« Le revirement est inédit », souligne Libération. Johanna Brousse, cheffe de la section J3 de la Junalco (parquet de Paris, qui a signé le mandat de recherche de Pavel Durov), confirme au journal que « la porte s’ouvre vraiment » :

« Selon nos informations, la plateforme de messagerie a en effet donné suite à des demandes formulées par l’Office mineurs (Ofmin) de la police nationale et la gendarmerie dans plusieurs enquêtes pénales, en livrant des éléments susceptibles d’identifier certains suspects. Des dossiers de pédocriminalité, notamment, sont concernés. Un changement de pied perceptible dès la garde à vue de Dourov. »

« Nous constatons en effet que, depuis quelque temps, Telegram est plus enclin à collaborer avec la justice », indique par ailleurs le parquet fédéral belge à Libération : « Nous surveillons ce dossier de près, en espérant que la collaboration continuera d’évoluer dans le bon sens ».

Alors que Telegram se vantait depuis des années de ne pas traiter les requêtes liées au contenu illégal sur son réseau, sa FAQ a été discrètement modifiée la semaine passée pour indiquer qu'il est désormais possible de signaler les contenus illégaux, « en quelques clics seulement ».

Sur Telegram, Pavel Durov a par ailleurs répondu aux accusations dont il fait l'objet en rétorquant s'être fixé « comme objectif de veiller à ce que nous améliorions considérablement les choses » en matière de modération des contenus illégaux.

Dans un second message, publié le lendemain, le milliardaire franco-russe a par ailleurs déclaré vouloir faire de la modération de sa plateforme une « matière à éloges » plutôt qu’une « matière à critiques », relève Libération.

Il a en outre annoncé la disparition d’une fonctionnalité controversée, la « recherche de personnes à proximité », au nom de « problèmes avec des bots et des escrocs ». Libération souligne qu'« en réalité, elle était accusée par les autorités de nombreux pays d’encourager les trafics en tous genres, en particulier de stupéfiants ».

Toujours la semaine passée, Telegram avait aussi supprimé des « deepfakes » pornographiques de collégiennes, étudiantes et célébrités à la demande des autorités sud-coréennes. Ce ménage a fait suite à un scandale ayant fait réagir jusqu'au président de la République de la Corée du Sud. La police du pays a ouvert une enquête judiciaire au sujet de la chaîne Telegram concernée, qui réunissait 220 000 personnes.

Le 11 septembre 2024 à 16h35

Telegram fait volte-face et commence à coopérer avec les autorités

Pixtral 12B, le premier modèle multimodal de Mistral

Le 11 septembre 2024 à 16h00

Mistral rend disponible via un torrent Pixtral 12B, son premier modèle multimodal qui peut traiter des textes comme des images. L'entreprise a fait son annonce via un simple tweet incluant le lien magnet du torrent.

Elle donne un peu plus d'informations sur son compte GitHub sur lequel elle clame « vous pouvez désormais insérer des images et des URL dans le message de l'utilisateur en plus du texte ».

Vaibhav Srivastav, de Hugging Face, détaille sur X un peu plus les caractéristiques de Pixtral 12B. Entre autres, la structure du modèle concernant le texte reprend celle du modèle Mistral Nemo 12B auquel est ajouté un adaptateur de vision de 400M, la taille des images peut atteindre 1024 x 1024 pixels et les poids du modèle sont partagés sur Hugging Face.

Mistral ne communique pas clairement sur la licence choisie pour l'utilisation de ce modèle.

Selon Sophia Yang, qui travaille chez Mistral, le modèle devrait être disponible bientôt sur la plateforme de l'entreprise et dans la liste de modèles utilisables via son chatbot.

Le 11 septembre 2024 à 16h00

Pixtral 12B, le premier modèle multimodal de Mistral

Les fuites continuent : Truffaut informe ses clients et pointe lui aussi un prestataire

Le 11 septembre 2024 à 15h45

Les jours se suivent et se ressemblent. Lundi, Boulanger a annoncé être victime d’une fuite de données sur « quelques centaines de milliers de clients ». Mardi, c’était au tour de Cultura sur 1,5 million de clients, avec le dépôt d’une plainte. En fin de semaine dernière, c’était DiviaMobilités. Point commun entre Cultura et Divia : la fuite vient d’un prestataire externe, dont l’identité n’est pas précisée.

Ce mercredi, c’est au tour de Truffaut, comme l’indique Guillaume Champeau sur X : « Nous vous informons qu’un de nos prestataires informatiques externes a été visé par un acte de cyber malveillance. Ainsi, les données personnelles liées aux commandes réalisées sur Truffaut.com ont été ciblées. Aucune donnée bancaire n’est concernée ».

L’enseigne ajoute que l’incident est résolu et elle reprend un élément de langage de Boulanger avec une « vigilance renforcée ». Truffaut se distingue en donnant dans son message la messagerie pour contacter son délégué à la protection des données (DPO) : [email protected]. On regrette par contre que la liste précise des données dérobées ne soit pas donnée.

Comme nous l’expliquions hier, un pirate affirme détenir et mettre en vente des bases de données provenant de Cultura, Truffaut et Divia. Pour le moment, c’est donc un carton plein. Mais d’autres sociétés pourraient suivre suivant la présence du prestataire. Selon Zataz (merci floh), le prestataire pourrait être Octave.biz et on pourrait s’attendre à d’autres annonces de fuites chez GrosBill, PepeJeans et CyberTek.

Selon SaxX., la base de données Truffaut mise en vente contiendrait 277 000 comptes clients. On l’a vu avec Cultura et Boulanger, les chiffres ne sont généralement pas les mêmes entre les services presse des enseignes et les revendications du pirate. Nous avons contacté Truffaut pour de plus amples renseignements, sans réponse pour l’instant.

Comme toujours, le principal risque est une tentative de phishing. Une personne malveillante peut tenter de se faire passer pour Truffaut avec les données récupérées et vous soutirer ensuite d’autres informations, voire de l’argent. Prudence donc.

Le 11 septembre 2024 à 15h45

Les fuites continuent : Truffaut informe ses clients et pointe lui aussi un prestataire

Royaume-Uni : Amazon compte investir près de 10 milliards d’euros dans le cloud

Le 11 septembre 2024 à 11h38

18 milliards d’euros en Allemagne, 15,7 milliards en Espagne, 1,2 milliard en France… Amazon continue sur sa lancée européenne et annonce cette fois-ci vouloir investir 8 milliards de livres (9,5 milliards d’euros) dans le cloud, sur cinq ans, au Royaume-Uni. 


Le projet doit « soutenir environ 14 000 emplois », selon l’entreprise – qui opérera par l’intermédiaire d’Amazon Web Services (AWS) – et servir à construire, gérer et maintenir plusieurs centres de données.

Le groupe emploie déjà 75 000 personnes dans le pays, sur plus d’une centaine de sites.

Le 11 septembre 2024 à 11h38

Royaume-Uni : Amazon compte investir près de 10 milliards d’euros dans le cloud

Prochain lancement de Starship : pas avant fin novembre

Le 11 septembre 2024 à 10h10

Selon SpaceX, la Federal Aviation Administration (FAA) ne lui autoriserait pas de nouveau lancement de sa fusée Starship avant fin novembre. Dans un billet de blog publié le 10 septembre, l'entreprise spatiale d'Elon Musk met la pression sur le régulateur aérospatial américain. Le prochain lancement de la fusée dans sa version Super Heavy doit tester le retour du fameux premier étage sur le site de lancement et sa récupération en plein vol. La FAA n'a pas communiqué sur le sujet.

« Il s'agit d'un retard de plus de deux mois par rapport à la date précédemment communiquée de la mi-septembre », explique SpaceX.

L'entreprise affirme que ce retard n'est pas dû à un nouveau problème de sécurité, mais à des analyses des conséquences environnementales du lancement. SpaceX qualifie ces analyses de « superflues ».

Elle assure que, selon elle, « les réglementations et les mesures d'atténuation en matière d'environnement servent un objectif noble, découlant de garanties de bon sens visant à permettre le progrès tout en prévenant les incidences excessives sur l'environnement ».

SpaceX vise notamment les informations publiées par CNBC. Le média américain a publié en aout dernier un article affirmant que « SpaceX a pollué à plusieurs reprises des eaux au Texas cette année », selon un rapport du régulateur du Texas (Texas Commission on Environmental Quality, TCEQ). L'entreprise avait répondu par un long post publié sur X expliquant que les différents régulateurs lui ont indiqué qu'elle pouvait poursuivre ses opérations de lancement malgré les avis d'infraction.

Dans son nouveau long billet de blog, SpaceX accuse les régulateurs de laisser entraver le processus d'autorisation « par des questions allant de la frivolité à l'absurdité patente ». L'entreprise discrédite les critiques en affirmant qu'elles s'appuient sur de l' « hystérie de mauvaise foi » de « détracteurs en ligne ».

Space News raconte que la FAA rencontre aussi des critiques des membres du Congrès américain. Sa façon de mettre en œuvre la réglementation sur les autorisations de lancement menacerait, selon eux, la compétitivité américaine dans l'espace.

Le 11 septembre 2024 à 10h10

Prochain lancement de Starship : pas avant fin novembre

Pornhub a bloqué le mot-clé « dormir », sans lien apparent avec le procès de Mazan

Le 11 septembre 2024 à 09h50

En français, en anglais, en thaï ou en turc, sur X, sur Instagram et ailleurs, nombreuses sont les personnes qui ont repéré ces derniers jours le blocage du mot-clé « dormir » (« sleep » ou « sleeping » en anglais), et fait le lien avec le procès des viols de Mazan, au cours duquel 51 personnes sont jugées pour viols aggravés.

Lorsqu’un internaute cherche de tels mots-clés, Pornhub renvoie le message : « Votre recherche pourrait être liée à des contenus sexuels illégaux, incluant des images intimes non consensuelles ou des abus sexuels liés aux images ».

Pour autant, le blocage a débuté plus tôt que le procès, ouvert ce 2 septembre. Libération a ainsi repéré que des redditeurs évoquaient le sujet dès 2022 ou 2023, sans message spécifique accompagnant le blocage à l'époque.

Dès 2019, le site indiquait par ailleurs que ce type de mot-clé, comme beaucoup d’autres, était interdit dans les vidéos pour les créateurs qui souhaitaient les commercialiser. Sa politique de modération reste cependant évasive, dans la mesure où les blocages restent relativement simples à contourner grâce à des synonymes.

Pornhub indique simplement qu’en cas de présence « d’un élément lié au sommeil (…), la personne doit se réveiller dans un délai raisonnable à compter du début de tout acte sexuel, et le consentement doit être exprimé clairement par cette personne ».

Comme le souligne Libération, le fait d’entamer un acte sexuel avec une personne endormie correspond pourtant directement à la définition de l’agression sexuelle ou du viol, dans la mesure où la personne ne peut exprimer son consentement en amont de l’acte.

Le 11 septembre 2024 à 09h50

Pornhub a bloqué le mot-clé « dormir », sans lien apparent avec le procès de Mazan

Les PowerToys 0.84.1 corrigent les soucis de jeunesse de WorkSpaces, ZoomIt en approche

Le 11 septembre 2024 à 08h38

La version 0.84, en dépit de sa numérotation, a introduit un important nouvel outil. Baptisé WorkSpaces, ou « Espace de travail » chez nous, il permet de lancer d’un clic plusieurs applications, chacune prenant la taille et la position préalablement paramétrées. Nous l’avons d’ailleurs pris en main.

Comme on pouvait s’en douter, le nouvel outil comporte des problèmes de jeunesse. La mouture 0.84.1 des PowerToys en corrige donc plusieurs. WorkSpaces ne détectait ainsi pas correctement certaines applications courantes comme Discord et Steam. Dans l’éditeur, les boutons sont en outre mieux mis en valeur. Enfin, un lien a été réparé dans la page de présentation, au premier démarrage.

On sait également que Microsoft prépare plusieurs nouveaux outils, dont Files Action Menu (ajout d’action dans le menu contextuel) et New+ (création rapide de dossiers ou fichiers à partir de modèles, depuis le menu contextuel là encore). Comme on l'a appris hier soir, il faudra en compter un autre : ZoomIt.

Le nom de l’outil réveille peut-être des souvenirs chez certaines personnes. L’outil fait partie des SysInternals, une suite d’outils gratuite créée par Mark Russinovich en 1996 et rachetée par Microsoft en 2006. Russinovich est aujourd’hui directeur technique de la plateforme Azure. Et comme on peut le voir sur cette page, la suite est toujours vivante, ZoomIt ayant même reçu une version 8.0 en février dernier.

De quoi s’agit-il ? D’un petit logiciel permettant de zoomer sur n’importe quel endroit de l’écran, de laisser des annotations, d’insérer du texte, de dessiner, d’afficher des chronomètres, etc. Surtout, il peut enregistrer des sessions, permettant la création de vidéos de démonstration, dans lesquelles on peut ainsi zoomer et annoter pour expliquer.

Le 11 septembre 2024 à 08h38

Les PowerToys 0.84.1 corrigent les soucis de jeunesse de WorkSpaces, ZoomIt en approche

GPU : AMD vise le « leadership en termes de prix » et délaisse le très haut de gamme

Le 11 septembre 2024 à 08h22

La confirmation a été donnée par Jack Huynh, vice-président senior et directeur général du groupe commercial Informatique et technologies graphiques chez AMD, lors d’une session de questions/réponses pendant l’IFA de Berlin.

Notre confrère Paul Alcorn de Tom’s Hardware était revenu sur les nombreuses rumeurs indiquant qu’AMD ne proposerait pas de GPU très haut de gamme avec sa prochaine génération RX 8000. Il lui a donc posé la question de la stratégie d’AMD.

Voici sa réponse :

« Ma priorité numéro un à l’heure actuelle est de développer notre activité, pour nous permettre d’atteindre plus rapidement une part de marché de 40 à 50 %. Est-ce que je vise 10 % du marché disponible ou 80 % ? Je suis pour les 80 % parce que je ne veux pas qu'AMD soit une entreprise pour les seules personnes qui peuvent acheter des Porsche et des Ferrari. Nous voulons construire des systèmes de jeu pour des millions d'utilisateurs ».

Après, il existe aussi une autre possibilité : viser à la fois le très haut de gamme et le reste du marché, à la manière de ce que propose NVIDIA. Jack Huynh promet néanmoins que sa société aura le « leadership en termes de prix ». Il ajoute qu’AMD a besoin de montrer qu’elle peut atteindre « 40 % de part » de marché pour attirer les développeurs, et ainsi relancer l’intérêt des joueurs, de manière à relancer un cercle vertueux.

La stratégie d’AMD est donc de resserrer sa gamme de GPU, certainement pour limiter les coûts de développement, et ainsi proposer des produits plus attractifs pour essayer d’augmenter ses parts de marché. Stratégie qui n’est pas nouvelle chez AMD.

Le 11 septembre 2024 à 08h22

GPU : AMD vise le « leadership en termes de prix » et délaisse le très haut de gamme

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