#Le brief du 05 novembre 2024

Sur X, le nouveau bouton Bloquer fait de la figuration

Le 05 novembre 2024 à 14h53

Chose promise, chose due ? Suite aux annonces formulées par Elon Musk fin septembre, le réseau social X a déployé dimanche la nouvelle version de son bouton Bloquer, dont l'effet se révèle désormais nettement moins « bloquant » que par le passé.

« Cet utilisateur pourra voir vos posts publics, mais ne pourra plus interagir avec eux. [Le compte bloqué] ne pourra pas non plus vous suivre ni vous envoyer de messages, et vous ne verrez pas de notifications à son sujet », indique désormais X, lorsqu'on essaie de bloquer un compte.

L'option Bloquer proposait auparavant un comportement plus radical, en interdisant à l'utilisateur concerné de consulter nos publications, listes d’amis, réponses, médias et comptes suivis.

Depuis le rachat de Twitter, devenu X, Elon Musk n'a jamais caché son insatisfaction quant à cette fonction. « Le blocage des posts publics n'a pas de sens. Il faut l'abandonner au profit d'une forme plus forte de mise en sourdine », écrivait-il déjà en juin 2023.

La FAQ mise en ligne par X pour présenter la nouvelle fonction Bloquer défend cette ligne. Elle souligne que l'internaute peut passer son compte en privé s'il ne souhaite pas que les utilisateurs bloqués puissent consulter ses messages.

Depuis fin septembre, plusieurs observateurs et médias rappellent que les conditions d'utilisation des magasins d'applications de Google et d'Apple (voir capture ci-dessous) exigent que les logiciels qui accueillent du contenu généré par les utilisateurs disposent de fonctions de modération, dont la capacité à signaler et bloquer un utilisateur, sans préciser la nature exacte de ce blocage. Aucune des deux plateformes ne s'est pour l'instant exprimée à ce sujet.

« Sur Bluesky, les utilisateurs ont baptisé la fonction de blocage "le blocage nucléaire" parce qu'il s'agit d'un outil très puissant pour réduire le harcèlement et le dogpiling [harcèlement par effet de meute, ndlr] », réagissait le concurrent Bluesky fin septembre.

Le 05 novembre 2024 à 14h53

Sur X, le nouveau bouton Bloquer fait de la figuration

Netflix : perquisitions à Paris et Amsterdam pour des soupçons de fraude fiscale

Le 05 novembre 2024 à 14h11

La perquisition du Parquet national financier (PNF) et des policiers de l’office anticorruption a été annoncée ce matin par Marianne, puis confirmée par des sources de plusieurs de nos confrères français, dont une source policière à Franceinfo : « Une action de coopération pénale entre les autorités françaises et néerlandaises est conduite depuis de nombreux mois dans le cadre de cette procédure et a fait l’objet d’une coordination par Eurojust ».

Libération, s’appuyant sur une source judiciaire, ajoute que des perquisitions « sont conduites simultanément au siège des sociétés Netflix à Amsterdam par des magistrats et enquêteurs néerlandais, accompagnés par des magistrats et enquêteurs français ».

Franceinfo rappelle que cette enquête a été ouverte en novembre 2022. Elle porte « sur des soupçons de blanchiment de fraude fiscale aggravée et de travail dissimulé en bande organisée de la part de Netflix en France ».

Logo Netflix

Selon La Lettre (article d’aout 2023), « jusqu'en 2021, le géant américain du streaming minimisait son imposition en déclarant aux Pays-Bas son chiffre d'affaires réalisé en France […] Entre 2019 et 2020, Netflix Services France a ainsi dû au total débourser seulement 981 000 euros d'impôts sur les bénéfices », précisait notre confrère. Par contre, « une fois ce montage abandonné », les revenus de la plateforme de streaming sont passés 47,1 millions en 2020 à 1,2 milliard d’euros en 2021 et 1,3 milliard d’euros en 2022.

Suite à la révélation de cette enquête durant l’été 2023, Netflix était sortie du silence via un de ses porte-parole, comme le rappelle Le Monde : « Nous nous conformons aux règles fiscales de tous les pays dans lesquels nous opérons à travers le monde ».

Le 05 novembre 2024 à 14h11

Netflix : perquisitions à Paris et Amsterdam pour des soupçons de fraude fiscale

Amazon Prime Video propose des « récaps » résumés par IA

Le 05 novembre 2024 à 12h41

Amazon vient d'annoncer le lancement, en bêta, d'une nouvelle fonctionnalité intégrée à son offre de streaming Prime Video : la possibilité de générer, à la demande, un résumé d'un épisode de série, voire le rappel du contenu d'une saison complète.

Baptisée X-Ray Recaps, cette nouvelle option enrichit la fonctionnalité X-Ray, qui permet déjà d'afficher des informations contextuelles sur le contenu en cours de lecture lors de la mise en pause (nom des acteurs présents à l'écran, bande originale, etc.).

Pour cette fonction « Récap », Amazon s'appuie sans surprise sur une brique d'intelligence artificielle générative. Dans son communiqué d'annonce, l'entreprise n'oublie pas de mettre en avant les offres commerciales de sa branche AWS.

« En utilisant une combinaison de modèles Amazon Bedrock et de modèles d'IA personnalisés formés sur Amazon SageMaker, X-Ray Recaps analyse divers segments vidéo, combinés à des sous-titres ou à des dialogues, pour générer des descriptions détaillées d'événements, de lieux, de moments et de conversations clé », indique Amazon. La société promet par ailleurs que des garde-fous sont mis en œuvre pour « garantir la génération de résumés concis et sans spoiler ».

X-Ray Recaps fait pour l'instant l'objet d'une disponibilité limitée aux abonnés Prime Video utilisant une clé Fire TV aux États-Unis, mais la firme promet que d'autres appareils seront pris en charge d'ici la fin de l'année, avant, peut-être, un déploiement à plus grande échelle à l'international.

Le 05 novembre 2024 à 12h41

Amazon Prime Video propose des « récaps » résumés par IA

PlayStation 5 Pro : 16,7 TFLOPS pour le GPU, plus de 50 jeux « améliorés » au lancement

Le 05 novembre 2024 à 11h24

Il y a deux mois, Sony officialisait sa PlayStation 5 Pro, à 800 euros avec 2 To de stockage. Dans les grandes lignes, elle reprend le même CPU (Zen 2 avec 8 cœurs et 16 threads), mais avec une partie GPU RDNA 2 qui passe de 36 à 60 Compute Units, tandis que la bande passante grimpe de 448 à 574 Gb/s.

Alors que la console sera disponible dans deux jours (7 novembre), Sony dévoile la liste des jeux « améliorés » pour cette nouvelle version de la console. Ils sont plus d’une cinquantaine et « de nombreux autres suivront », affirme le fabricant.

En attendant la disponibilité dans le commerce, de premiers exemplaires ont été expédiés par Sony à des créateurs de contenus, notamment la chaine Digital Foundry qui en propose un « unboxing ».

Dans la vidéo, on peut découvrir le manuel, qui indique que la console dispose d’une puissance de 16,7 TFLOPS sur la partie GPU, contre 10,28 TFLOPS sur celui de la PS5, soit 63 % de plus.

La fiche indique aussi 16 Go de GDDR6 (comme sur la PlayStation 5) complétés par 2 Go de DDR5. Ces derniers sont certainement pour le système afin de laisser l’intégralité de la GDDR6 (plus rapide) disponible pour le GPU et les graphiques.

Le 05 novembre 2024 à 11h24

PlayStation 5 Pro : 16,7 TFLOPS pour le GPU, plus de 50 jeux « améliorés » au lancement

L’État finalise le rachat d’Alcatel Submarine Networks

L’État finalise le rachat d’Alcatel Submarine Networks

Le 05 novembre 2024 à 10h30

Annoncée en juin dernier, la prise de participation majoritaire de l’État français au sein du capital d'Alcatel Submarine Networks (ASN) se concrétise mardi, avec la signature, à Calais, du contrat d'achat d'actions. L'opération porte sur 80 % du capital d'ASN, aujourd'hui détenu par Nokia. Elle est réalisée par l'entreprise de l'Agence des participations de l’État (APE). Le montant, d'après la promesse d'achat formulée en juin, gravite aux alentours de 100 millions d'euros, compte tenu de la dette associée, sur la base d'une valorisation d'entreprise estimée par Nokia à 350 millions d'euros.

ASN, qui réunit 2 000 salariés en Europe, dont environ 1 370 en France, réalise pour mémoire l’essentiel de ses activités dans la fabrication et la pose des câbles sous-marins utilisés pour les grandes liaisons internationales dans le secteur des télécommunications.

« ASN dispose de compétences industrielles et stratégiques uniques. Par conséquent, maîtriser cette technologie et les infrastructures qui en dépendent est un enjeu de souveraineté et d’indépendance technologique pour la France et ses partenaires européens, alors même que les zones de conflictualité s’élargissent », fait valoir Bercy dans un communiqué.

« Par cette prise de participation, l’État entend donner les moyens à un ASN autonome d’accélérer sa croissance profitable. Il est à noter que les accords discutés avec Nokia prévoient, à terme, la possibilité pour l’État d’acquérir 100 % du capital de l’entreprise ; Nokia demeurera actionnaire minoritaire dans une première phase pour faciliter la transition », précise de son côté l'APE dans son rapport d'activités (PDF).

Au terme de cette opération, Alcatel Submarine Networks et ses navires câbliers battront donc officiellement pavillon tricolore. Une forme de retour aux sources pour cette société née en France il y a trente ans, puis passée aux mains du Finlandais Nokia en 2015 lors du rapprochement initié avec Alcatel-Lucent.

Le 05 novembre 2024 à 10h30

L’État finalise le rachat d’Alcatel Submarine Networks

BitWarden passe son SDK sous GPLv3 pour en finir avec les interrogations sur sa licence

Le 05 novembre 2024 à 09h06

Le gestionnaire de mots de passe, connu pour son code open source, a été entouré d’une petite polémique ces derniers temps. En cause, une modification dans le SDK, qui ne permettait plus de reconstruire le client BitWarden en restant sur du code libre, du moins pas sans erreur.

La société s’était déjà exprimée sur le sujet, indiquant qu’il s’agissait d’un bug. Elle avait ajouté que son engagement pour le code open source et le logiciel libre restait intact. La situation n’étant toujours pas claire pour une partie des utilisateurs, BitWarden a décidé de franchir une nouvelle étape.

L’entreprise a ainsi présenté un commit sur GitHub proposant un passage d’une licence maison pour le SDK à la GPLv3. Kyle Spearin, directeur technique, très présent dans la conversation depuis le début des craintes exprimées, a indiqué le 26 octobre : « Nous avons fait quelques ajustements sur la façon dont le code du SDK est organisé et emballé pour vous permettre de construire et d'exécuter l'application avec seulement la GPL/OSI ».

« Le dépôt original sdk repository sera renommé en sdk-secrets, et conservera sa structure de licence SDK Bitwarden existante pour nos produits commerciaux Secrets Manager. Le dépôt et les paquets sdk-secrets ne seront plus référencés dans les applications clientes, puisque ce code n'y est pas utilisé », a-t-il ajouté, faisant référence à un autre produit commercial de l’entreprise.

Et effectivement, quand on se rend maintenant sur le fichier LICENCE du SDK interne sur GitHub, on peut voir que les développeurs peuvent choisir entre la GPLv3 et la BitWarden Software Development Kit License v1.0. L'entreprise espère donc en avoir fini avec les questions sur son code open source, mais The Register tempère dans un article publié hier : dans le message accompagnant le commit sur GitHub, il était question d'améliorer le langage de la licence « pour la plupart des crates ». Nos confrères tiquant sur cette « plupart », ils ont contacté BitWarden pour obtenir un éclaircissement, mais l'entreprise n'a pas encore répondu.

Le 05 novembre 2024 à 09h06

BitWarden passe son SDK sous GPLv3 pour en finir avec les interrogations sur sa licence

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