Xiaomi se défend d’être une « entreprise militaire chinoise communiste »
Le 18 janvier 2021 à 08h16
1 min
Économie
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Dans un communiqué, la société affirme « fonctionner conformément aux lois et réglementations des juridictions dans lesquelles elle exerce ses activités ». Elle rappelle aussi fournir « des produits et services à usage civil et commercial ».
Xiaomi ajoute qu’elle « n'est pas détenue, contrôlée ou affiliée à l'armée chinoise », et qu'elle n'est pas une « entreprise militaire chinoise communiste » et qu’elle « prendra les mesures appropriées pour protéger ses intérêts et ceux de ses actionnaires ».
Le 18 janvier 2021 à 08h16
Commentaires (15)
Le 18/01/2021 à 09h53
« fonctionner conformément aux lois et réglementations des juridictions dans lesquelles elle exerce ses activités »
Les loi de chine leur oblige d’ouvrir les vannes, ils sont donc a la botte de l’armée chinoise comme toute boite chinoise.
Le 18/01/2021 à 10h11
Que penser du Cloud Act et du Patriot Act des USA du coup ?
Le 18/01/2021 à 10h13
disons que le Cloud Act ne visent que les ressortisant américains, et la la boite a encore des recours légaux devant le tribunal (voir les différents procès état contre, apple, microsoft etc),
La chine eux soit t’ouvre les vannent soit tu disparait et ta boite est saisie par le gouvernement donc tout entreprise chinoise n’ont aucun choix
Le 18/01/2021 à 11h24
C’est beau de croire au chevalier blanc il y en a pas un pour rattraper l’autre surtout … Et l’Europe fait le jambon au milieu de ça.
Le 18/01/2021 à 11h03
pas détenue tant qu’elle n’est pas nationalisée. j’espère pour eux que ça va durer, mais avec Alibaba qui tremble, on peut être inquiet ou dubitatif.
Le 18/01/2021 à 11h14
Personne ne vous croit lol. C’est exactement ce que dirait une entreprise militaire communiste chinoise pour se défendre.
Le 18/01/2021 à 11h34
oui enfin entre la chine et les US, c’est la peste ou le choléra niveau vie privée.
Le 18/01/2021 à 12h04
Mine de rien, la Chine a commencé à prendre des mesures là-dessus alors que les US en sont toujours à discuter sur le sort des GAFA (Microsoft étant exclu bien entendu). Une première mine de rien pour un pays où la vie privée est secondaire. Après ce n’est pas innocent. Il y a deux ou trois buts là-dessous : baisser le pouvoir des plateformes des BRIC, se faire bien voir par la population et se faire une virginité vis à vis du reste du monde pour pouvoir mieux vendre leur services.
Disparition ? J’adore on devrait aussi utiliser ce mot pour les gardes à vue en France.
Le PCC n’est pas l’armée à ce que je sache. Mais bon c’est pas grave, les US interdisent leurs sociétés et des boites étrangères de commercer avec la Chine, la cotation des sociéts chinoises sur le marché boursier le plus dynamique du monde et Trump a aussi pris la décision d’interdire aux fonds de pension américain d’investir dans des entreprises chinoises. Et puis bien sur je passe sur la NSA, Google, FB, etc… comme l’a démontré Assange et Snowden.
On se demande qui est à la botte de qui.
Le 18/01/2021 à 11h54
Mais … pas du tout ?
Le 18/01/2021 à 12h04
hum, il faut un mandat pour accédé au information, hors un mandat US n’est valable que pour un ressortisant US, si les information demandée sont celle d’un ressortissant hors US, il est invalide.
Cela permet “juste” au autorité US d’obtenir des données d’américain si ces données sont stockée en europe.
Donc bah si enfait.
Le 18/01/2021 à 13h02
Parce que les Juges US ne sont pas à la botte des intérêts US (Cf. Alstom/G.E.) ?
Par ailleurs, je doute que la NSA ait besoin d’un quelconque mandat…
Et il est bien évident que je ne suis pas plus pro-chinois.
Le 18/01/2021 à 13h36
Attention, la notion d’”US Person” est tout de même relativement extensive et ne se limite pas aux personnes de nationalité américaine, loin de là. S’il te venait à l’idée de fonder une association loi 1901 réfléchis-y à deux fois avant d’accepter un américain comme secrétaire de l’association, par exemple, ça peut t’éviter des surprises…
Le 18/01/2021 à 12h06
oui c’est sûr, ont parle de l’interdiction de vendre quoi que se soit si on ne passe pas par une boite chinoise ?
Car la les US bloque uniquement les boites soupsonnée (ou prise sur le fait selon le points de vue) de servir au reinseignement chinois.
Le 18/01/2021 à 12h33
Il faudrait te mettre à jour ce n’est plus le cas depuis des années. Par contre, le PCC interdit ou bloque les entreprises extérieures sur certains type de produits comme le crédit par exemple mais elle le fait aussi avec ses propres sociétés voir le cas de Ants.
Maintenant regarde en Europe comment on essaie de rattraper ça vis à vis des investissements américains. La Chine ne veut pas être bloqué comme nous actuellement et perso. c’est parfaitement compréhensible.
L’Europe se retrouve bêtement obligé d’acheter du soja US (et c’est qu’un exemple parmi 36 000) pour éviter les sanctions américaines (jusqu’au prochaines) au détriment de nos propres agriculteurs de colza. On marche sur la tête.
Le 19/01/2021 à 08h56
Le nouveau slogan de Trump ? Red is Dead!
C’est sûr que c’est un programme qui va fédérer aux US.
La nouveauté avec cette accusation est l’association claire avec l’armement. Les Chinois font fonctionner à fond leur usines d’armement et les Américains ne trouvent pas du tout cela drôle.
Peut-être devrions nous nous en inquiéter aussi ?
Derrière ces accusations et cette mise au ban, il y a selon moi, une tentative de freiner la course à l’armement des Chinois et à la réutilisation de technologies civiles pour un usage militaire.
Les technologies clef dont ne disposent pas encore les Chinois, à priori, sont les processeurs, d’où le fait d’interdire à Huawey d’utiliser ses ARM. Et pour les empêcher d’en concevoir eux-même, interdiction d’acheter les machines de lithographie.
Mais cela ne va pas fonctionner très longtemps car les chinois ont de l’argent, de l’ambition à revendre et des compétences quand ils s’en donnent la pêne.
Ce n’est qu’une question de temps avant que les Chinois n’aient plus du tout besoin des Américains (et de nous non plus), et soient en mesure de couler les USA en revendant massivement la dette US qu’ils possèdent, dépréciant le dollar aussi sec.