Voici de nouveaux polymères capables de se dégrader « dans l’eau en une semaine »
Le 25 mai 2022 à 08h02
2 min
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« Très facilement modulables et polyvalents dans leurs usages, les plastiques posent néanmoins un problème de taille : leur dégradation. La plupart d’entre eux mettent un temps considérable à se décomposer dans la nature », rappelle le CNRS.
Un nouveau matériau polymère « très facilement dégradable » a été mis au point par l’équipe de Julien Nicolas (chercheur CNRS de l’Institut Galien Paris-Saclay) « grâce à une technique de polymérisation permettant de concevoir des macromolécules à l’architecture contrôlée et homogène ».
Ainsi, « en insérant un monomère fragile dans le polyacrylamide, un polymère couramment utilisé dans de nombreux secteurs industriels, celui-ci peut, selon la nature du monomère ajouté, soit devenir soluble dans l'eau, soit présenter une solubilité ajustable en fonction de la température, notamment aux alentours de celle du corps humain ». Dans ce dernier cas, cela permet d’entrevoir de nouvelles applications biomédicales.
« À quel point sont-ils dégradables ? » se demande le CNRS : « Dans l’eau, ils peuvent se dégrader à plus de 70 % en l’espace d’une semaine, contre plusieurs mois voire des années pour les polymères biodégradables de référence actuels, comme le PLA ou la PCL par exemple ».
Le 25 mai 2022 à 08h02
Commentaires (61)
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Abonnez-vousLe 25/05/2022 à 08h18
Cool.
Ca m’interesserait de savoir quels sont les produits de dégradation, par contre.
Le 25/05/2022 à 08h38
C’est cool que ça soit soluble dans l’eau, comme ça on trouvera moins de tortues ou autres êtres marins la corde au cou, et sinon ça reste toxique dans l’eau?
Le 25/05/2022 à 08h55
Ça se dégrade dans l’eau, cool ! Comme ça on pourra boire des résidus de polymères. Espérons que ce soit aussi efficace que le redbull quand on les boira !
Le 25/05/2022 à 09h01
Les résidus ne sont pas forcement toxiques et certains peuvent aussi se dégrader. C’est pour ca que c’est interessant de savoir quels sont ces résidus précisement.
Par exemple, dans le cas du polyacrylamide, le monomère de base (l’acrylamide) est cancérigène (youpi) mais est biodégradable avec une cinétique qui semble rapide.
Le 25/05/2022 à 09h08
N’est ce pas le type de produit sur lequel la société Carbios bosse depuis une dizaine d’années ?
Le 25/05/2022 à 09h22
Carbios c’est plutôt la réutilisation de 100% du PET (et la possibilité de faire des éléments en PET 100% recyclé) via une dégradation du monomère par voie enzymatique.
En gros, de la « biodégradation » mais pas de pouvoir rejeter des déchets dans la nature en espérant qu’ils se dégradent naturellement
Le 25/05/2022 à 09h16
aahhhhhhhhh le marron des frites…
Le 25/05/2022 à 11h32
Ça serait vraiment une bonne chose, la pollution au plastique est un vrai fléau pour la nature.
Le 25/05/2022 à 13h13
https://webmedias.ac-nice.fr/chasseursdactu/2018/03/22/gros-plan-le-6eme-continent/
https://www.bioalaune.com/img/article/2012/5293-cb37ce378d5b71d41730386484262ae7.jpg
Le 25/05/2022 à 13h15
Fréro Delavega comme source scientifique ! On est bien parti.
Le 25/05/2022 à 13h59
c’est pas vrai, peut être ?
qu’il y-a, bien, un 6ème continent !
Le 25/05/2022 à 15h53
Non, ce n’est pas vrai, ce n’est pas un continent, on ne peut pas marcher dessus.
Le 27/05/2022 à 06h54
Tu l’organises en achetant du plastique, il est très simple de ne pas en acheter, et donc de ne pas en jeter. L’effet positif est que tu n’as quasiment plus de poubelle à sortir ! d’une pierre deux coups ! :)
Le 27/05/2022 à 12h37
Je n’ai pas compris en quoi le fait de ne pas acheter de plastique diminue drastiquement le volume de ce qu’on met à la poubelle. Ce ne sont en tous cas pas les sacs en plastiques qui prennent de la place.
Le 30/05/2022 à 07h07
Tu crois que je fais partie des gens qui jettent leurs déchets dans la nature ?
Tu donnes des conseils pour CSP+ urbains, ce n’est pas ceux qui polluent.
Malheureusement les barakis resteront des barakis et il va falloir que le plastique qu’ils jettent en grande quantité soit biodégradable plutôt que pas
Le 25/05/2022 à 12h11
Toujours pareil, ca depend de la toxicité des produits de dégradation…
Le 25/05/2022 à 13h38
Un sac en plastique soluble, le jour où tu as les mains moites, tu as toutes tes courses par terre…
Le 25/05/2022 à 13h41
Il n’y a plus de sacs en plastique en France quand tu fais tes courses.
Le 25/05/2022 à 13h44
Il y en a encore pour les fruits et légumes, qui peuvent être mouillés d’ailleurs.
Le 25/05/2022 à 13h46
Ah bon ?
Rien qu’au rayon fruits et légumes, il y en a.
Et hors la grande distribution alimentaire, il y en a plein. Achète donc une paire de chaussure, un article de sport, des vêtements… ou va tout simplement chez l’épicier du coin.
Le 25/05/2022 à 13h55
République Française
Le 25/05/2022 à 15h55
Merci.
J’ai un peu généralisé en oubliant le “à usage unique”.
Le 26/05/2022 à 09h45
Ca c’est dans la théorie, dans la pratique chaque fois que je vais chercher à bouffer chez un traiteur asiatique, par exemple, il m’emballe le tout dans un sac plastique, et pas le truc ultra fin qui pète rien qu’en les regardant qu’on trouve aux rayons fruits/légumes des magasins mais le bon sac plastique bien épais “ à l’ancienne”. (et à coté de ça ils te mettent les couverts jetables merdiques en bambou quasi inutilisables tellement c’est fragile ).
Je ne parles même pas des magasins qui continuent à te fournir les même sacs jetables qu’avant l’interdiction à la différence qu’aujourd’hui ils sont devenus payants (c’est bien connu quand c’est payant c’est automatiquement écolo …), ou comment détourner l’esprit de la loi pour se faire toujours plus de pognon sur le dos des clients.
Le seul commerce que je fréquente qui n’utilise que des sacs en papier, et encore uniquement si tu lui en demande un, c’est ma brulerie
Le 27/05/2022 à 13h48
J’ai déjà vu exactement les mêmes sacs qu’avant, gratuits comme avant, mais avec l’inscription “sac réutilisable”…
Et apparemment, les couvert jetables (même en bois) c’est très bientôt interdit.
Le 30/05/2022 à 12h12
Les sachets au rayon fruits et légumes sont en plastique et à usage unique et ne sont pas concernés par les textes de loi.
J’ai eu des sacs de caisse en plastique la dernière fois que j’ai acheté des fringues et des chaussures, il y a 2 mois.
Tous les épiciers de mon quartier (même les “nights shops” qui ne vendent que de l’alcool) donnent des sacs plastiques à la caisse.
Le 25/05/2022 à 15h28
Si, l’antarctique !
Le 25/05/2022 à 16h32
J’espère juste qu’ils ne fabriqueront pas de parapluie avec.
Le 25/05/2022 à 17h07
Va falloir avoir le bon timing pour faire ses courses :
C’est pas facile l’écologie.
Le 26/05/2022 à 10h17
Tu as oublié de préciser que chaque plat est dans un contenant refermable en plastique dur (quoique certains les font peut-être en carton). C’est réutilisable chez soi, mais si on y va souvent, on se retrouve à en avoir beaucoup trop.
Et les couverts fragiles c’est pour te pousser à manger avec des baguettes
Le 27/05/2022 à 13h46
Mes restaus habituels emballent ça dans des contenants en alu fermés par un couvercle en carton donc pas vraiment réutilisable. Après les 2 matières sont, il me semble, assez facilement recyclables
Pour les couverts perso je trimballe toujours avec moi un jeu de couverts de camping en inox donc je refuse systématiquement leur truc jetables, ça fait toujours ça en moins jeté inutilement.
Je ne parlais pas des grands sacs plastiques du style de ceux que distribuent les grandes surfaces qui effectivement eux sont relativement résistants, et qui existaient d’ailleurs bien avant l’interdiction des sacs jetables, mais des petit trucs merdiques tout fins qu’on trouve par exemple chez Leroy Merlin (leurs petits sacs verts transparents) qui sont aussi fragiles que les sacs gratuits d’avant et qui pour une dizaines de centimes ne dissuadent personne d’en faire une conso “industrielle”
Le 27/05/2022 à 00h58
Nia nia nia…
L’idée c’est que tu paies ton sac en plastique (ce qui déjà peut dissuader d’en acheter trop souvent, même si coûte que dalle), mais qu’il est relativement solide, et qu’on te le remplace gratuitement quand il commence à s’abimer.
Rien d’idiot donc.
Le 30/05/2022 à 06h31
Acheter sans plastique, pousse à acheter en vrac : donc juste la bonne quantité et pas le +30% ou un le un “offert” pour deux achetés quasi imposés par les commerçants. Quand tu achètes moins, tu gaspilles moins.
Sinon je pense que tu sous-estimes largement le contenu de tes poubelles, c’est peu ragoutant mais tu devrais ausculter leur contenu: la plupart des déchets sont du plastique ! Je suis passé de sortir de la poubelle à 1x par semaine voir plus régulièrement à moins d’une fois par mois (et elle n’est pas du tout pleine, c’est en général pour l’odeur).
C’est assez simple sans grosse contrainte : J’ai arrêté l’emballé, utilise un compost pour le marc de café et les restes alimentaires, et continue de déposer carton / papier et verre aux containers de quartier.
Si je vais au kebab à côté, j’y vais avec 2 “tupperware” en verre un pour le kebab et un pour les frites : ça évite de ramener cette boite en polystyrène totalement inutile, 1,5m de papier alu, une 10aines de serviettes en papier et ou les trucs à sauce en plastique : Tout ça n’a aucune utilité et rempli dans ta poubelle 5-10min après que tu sois rentrés chez toi… Tu passes un peu pour un martien au début, mais après t’es “chef VIP” grille tout le monde et a une tonne de frites dans ton tupperware. (bah oui ça fait faire aussi des économies au patron cette histoire)
Je pense que si chacun faisait un petit effort (pas besoin de faire la totale comme moi :) ) déjà simplement choisir le truc le moins emballé quand t’hésites entre deux produits, ça fait finalement des tonnes de déchets en moins dans la nature…
Le 30/05/2022 à 06h38
Le principe, c’est de revenir avec la boite dans le sac la fois d’après (bon il faut y penser), tu peux en profiter pour mettre une vraie fourchette / couteau bien solide pour lui montrer ton intérêt pour ses merdes en bambous
Le 30/05/2022 à 07h13
Je te rassure : tu passes pour un parisien pur jus, pas pour un martien.
J’ai les mêmes au boulot.
Es-tu au courant que le problème de la pollution plastique est minime en France mais désastreux dans les pays en développement ?
Le 30/05/2022 à 07h50
Je trie habituellement sur place et repose les serviettes, sauces et autre trucs inutiles, sur le comptoir dans les fast-foods. Après je suis sûr que, suivant à quel moment et qui les y retrouve, une partie finit à la poubelle quand-même, mais bon je ne peux pas lutter contre toute la bêtise du monde.
En effet, mais certains plats froids sont préparés et emballés à l’avance, donc ça paraît compliqué de les transvaser. Mais vu les autres retours d’expérience ici, il suffit peut-être de demander.
Ou les reposer sur le comptoir comme les sauces.
Le 30/05/2022 à 12h15
Encore mieux: “valorisable énergétiquement”.
Le 30/05/2022 à 12h17
Les serviettes en papier, comme les couverts jetables qui ne seraient pas emballés, iront directement à la poubelle pour une simple question d’hygiène.
Le 30/05/2022 à 12h25
Suffit de le dire à la commande : “pas de couverts, pas de serviette SVP. Merci.”
Enfin ca râle un peu ici mais chaque petit pas est un mieux, et ca définit le nouveau standard pour le pas d’après.
Perso chez moi en Belgique, il n’y a quasiment plus de sacs plastique dans les supermarchés, et il y a même le supermarché où je vais le plus souvent (Okay, pour ne pas le citer) qui ne met plus rien du tout au rayon fruits et légumes (i.e. même plus de sacs en papier non plus) : il faut soit venir avec ses sacs à fruits et légumes réutilisables (en tissu léger), soit les acheter sur place, soit prendre les fruits / légumes à la pièce, soit repartir brodine. Et c’est très bien, faut juste avoir en permanence des sacs de courses et des sacs de fruits / légumes dans sa voiture / son vélo / son sac à dos (dépendant de comment on fait les courses), c’est juste une toute petite habitude à prendre qui ne coûte rien.
Le 30/05/2022 à 12h44
L’épicier chez qui je vais le plus souvent utilise, comme le primeur de mon enfance des sacs en papier pour les fruits et légumes. Mais c’est celui qui donne des sacs plastiques en caisse (je n’en ai pas besoin, j’ai mon cabas ou mon caddie de grand’mère).
J’ai également un Leclerc pas loin qui a distribué des filets en textile léger pendant un moment.
Il y a des trucs qui vont globalement dans le bon sens mais à côté d’autres trucs tout à fait incohérents, comme le vrac en supermarché/hypermarché (céréales, bonbons, café…). Tu ne peux pas apporter tes contenants, pour une bête raison de tarage fixe des balances, donc plastique jetable.
Le 30/05/2022 à 16h09
Le +30% n’est pas gâché, je le consomme :-) .
Après, pour l’achat en vrac c’est pas souvent possible (mais tu le sais déjà).
En effet il y a un certaine part de plastique, mais le sujet initial c’était les sacs en plastique. Et c’est pas ça qui bouffe de la place.
Je te suis sur ce point bien sûr.
En effet, quand on parle du plastique dans les océans, c’est pas franchement la France ou autres pays comparables qui sont en cause, pays où les ordures sont pour l’essentiel collectées et traitées.
Le 31/05/2022 à 05h55
Désolé mais je lis deux points totalement faux : les poubelles que tu jettes finissent toujours dans la nature : enfouis ou bruler ça revient plus ou moins au même. Quand au tri c’est bien mais i lfaut bien comprendre qu’une grande partie de ce qui est trié n’est pas recyclé : Soit par ce qu’on ne sait pas faire et que la filère de ramassage / tri est en avance sur la filière de recyclage (2 ex : les films souples autour des packs d’eau ou les barquettes en polystyrène du rayon boucherie (ou de fast food)
“C’est pas moi qui pollue le plus c’est insérer catégorie de population” : Peu importe que quelqu’un pollue plus ce qui compte c’est là où on peut agir. Et clairement même un petit geste quand 10millions de Français le font ça représente une montagne (au sens littéral malheureusement) de déchet en moins.
Le 31/05/2022 à 06h50
La raison essentielle pour laquelle une grosse part de ce qui est collecté après tri n’est pas recyclé, c’est le coût.
Le plastique, par exemple, est une matière qui ne coûte rien ou presque à produire.
Il y a aussi le marketing… le plastique recyclé n’est pas incolore et transparent. Pour cela, il faudrait des opérations de tri bien plus minutieuses (et donc coûteuses). Qui achèterait une bouteille d’eau minérale (ou de soda) qui a la couleur de la pâte à modeler quand on a mélangé les couleurs ?
C’est aussi le marketing qui veut te faire croire qu’il faut acheter de l’eau en bouteille. Mettre dans du plastique de l’eau pour la mettre sur des camions alors qu’elle coule du robinet (pour incroyablement moins cher au passage), ça devrait tout simplement être interdit, ou au moins limité à des besoins très spécifiques.
Autres produits particulièrement détestables: les savons liquides et autres gels douche. On prend du savon, on rajoute de l’eau, on conditionne en bouteilles plastique pour mettre sur des camions. Et là, c’est le meilleur des cas: généralement on prend un détergent industriel auquel on ajoute tout un tas d’additifs, qu’on te présente comme des soins pour la peau mais qui ne sont là que pour contrebalancer les effets du puissant détergent. A noter qu’un des plus grands imposteurs de la politique française fait un sacré pognon avec ce type de produits hyper polluants: un certain Nicolas Hulot.
Un pain de savon c’est un produit qui peut être naturel, c’est emballé dans du papier, c’est incroyablement moins cher…
Le 31/05/2022 à 07h11
D’où le fond de mon propos: Mieux vaut éviter de produire et acheter des déchets.
Le 31/05/2022 à 06h29
Question de nombre, en vendant plus y’a forcément plus de gens qui se trouvent avec ce “plus” périmé.
Et bien justement non, la filière de tri est assez opaque, certains plastiques sont triés, ramassés avec nos bacs de tri et finissent en balles bien triées, expédiées en Asie par conteneur parce que personne ne peut le recycler en Europe. Une fois en Asie le “recyclage” est en fait un dépôt sauvage proche du port…
Autre problème, la plupart (tous ?) des plastiques ne sont pas recyclables à l’infini. Pour faire une bouteille plastique recyclée : tu prends 80% de plastique recyclé et 20% de neuf. Quand cette bouteille arrive une seconde fois au recyclage, sa matière est moins pure et il faut 40%-50% de plastique neuf et elle sera probablement teintée (pour qu’on ne voit pas les micros morceaux de reste d’étiquettes, ou de plastique coloré qui aurait mal été trié). Le troisième recyclage ne sera pas possible en bouteille, donc ça finira en gros truc (semelle de chaussure, parechoc, banc en plastique ou vêtement polaire) : qui eux ne sont plus du tout recyclables. Tu comprends bien qu’avec ce cycle il y’a de moins en moins de “bon plastique pur à bouteille transparente”, et de plus en plus de plastique de second / troisième main dont aucun industriel n’a besoin. (et oui la filière de banc en plastique recyclée est moins importante que la production d’eau en bouteille !) Finalement une partie non négligeable du tri fini… enfoui ou brulé.
https://www.futura-sciences.com/maison/questions-reponses/recyclage-fois-plastique-peut-il-etre-recycle-15650/
Le 31/05/2022 à 06h58
J’ai oublié de répondre sur ce point le
Code de la consommation - Art L120-2 dit que le commerçant doit accepter. Bon pas la peine de faire le rappel à la loi :) Il ne faut pas hésiter à demander, les réactions sont variées, certains trainent la patte parce que ça les fait bosser différemment ou ralenti le service, la plupart sont habitués (par ex ton traiteur va peut-être remplir ton contenant dans l’arrière-boutique), et de plus en plus sont ravis, car également estomaqué par la quantité abyssale de trucs jetables qu’ils consomment (et achètent). Les refus sont rares et sont en général liés à l’hygiène : typiquement un boucher refusera de mettre deux types de viandes crus en contact dans une boite. C’est normal, mais en tant que consommateur on ne connait pas forcément cette règle élémentaire pour un boucher.
Le 31/05/2022 à 07h18
Quoi ?
Il vaut mille fois mieux une poubelle brûlée ou enfouie dans un lieu qui ne bougera pas qu’une poubelle répandue dans la nature.
Réflexion de l’américain qui prend un coca light “i do not want to get fat” et continue de bouffer un burger ultra gras ultra sucré ultra salé
ou de mes collègues de bureau qui se félicitent de l’arrêt des pailles en plastique en faisant quinze fois le tour de la terre en avion pour leurs vacances au soleil
À un moment il y a un truc qui s’appelle les ordres de grandeur.
Le 31/05/2022 à 07h29
Moui, enfin il n’y a pas grand monde qui va t’entendre. NXI doit approcher les 80 % d’hommes, avec un profil social qui me fait deviner que ce n’est pas les clients du dernier shampooing à la mode. Je prends moi-même un gros bloc de savon qui dure des années.
Le 31/05/2022 à 07h31
Tu devrais visiter un centre d’enfouissement, je pense que tu n’as pas compris ce que c’était… Le terme ne représente pas du tout le procédé…
Le 31/05/2022 à 10h11
J’ai déjà nettoyé un terrain en aval d’une route. Bien évidemment on retrouve des bouteilles en verre et en plastique, une minorité d’autres déchets. Je préférerais largement que ce soit dans un grand tas, même tout sale, qu’éparpillé dans la nature.
Le 31/05/2022 à 09h36
Je ne dis pas que la situation est parfaite, mais on a beaucoup moins de déchets qui trainent en France que dans des pays moins développés. Plus proche de nous, en France et plus précisément en Corse, à la fin des années 80 j’étais étonné de toutes les décharges sauvages qu’on voyait au milieu des pentes de certains beaux paysages, chose que je n’ai jamais vues dans les Pyrénées par exemple.
On est d’accord, et ça vaut pour d’autres matériaux que le plastique (parce que déjà c’est difficile à faire).
Bonne question. En vrai je ne sais pas, mais j’aurais tendance à dire comme toi.
Jancovici, sors de ce corps ;-) .
(suis un peu fan de lui depuis plus de 10 ans)
Chez moi j’ai du savon classique, mais pour emporter le savon liquide est pratique.
Le 31/05/2022 à 09h41
J’aurais tendance à te suivre, surtout que la consommation de l’eau en bouteille n’a cessé d’augmenter je crois ces dernières décennies.
Après, j’avoue aimer boire de la Saint-Yorre après le sport, mais sinon je bois l’eau du robinet.
Ça me paraît fantaisiste ton histoire de “puissant détergent”, surtout qu’il n’y a pas besoin de ça pour se sentir propre après une douche ; comme tu dis, c’est surtout du savon et de l’eau mis en bouteille plastique.
Tu as une source fiable pour ce que tu dis sur les gels douches de Hulot (“hyper polluants”) ?
Le 31/05/2022 à 12h25
Je t’invite à simplement lire les étiquettes, tu verras qu’il n’y a pas de savon…
Voici la composition d’un gel douche de M. Hulot ça donne pas envie ces produits considérés comme toxiques.
En quoi ce n’est pas hyper polluant de mettre sur des camions des flacons comprenant majoritairement de l’eau ?
Le 31/05/2022 à 12h46
Tu as regardé la même fiche pour un savon ? Il y a certains composés qui sont les mêmes.
Ici, les problèmes signalés sont surtout liés aux parfums, ce qui est connu.
Mais, je crois que les produis de Hulot se sont améliorés, avant, c’était pire. Et l’emballage en plastique reste le problème principal.
Le 31/05/2022 à 13h14
Je lis systématiquement les étiquettes.
Si tu prends un véritable savon de Marseille, tu n’as aucun de ces composés.
Le 31/05/2022 à 10h19
Je réagis peut-être à côté de la plaque mais il y a une crise des déchets en Corse qui traine depuis un certain temps. L’exécutif corse semble incapable de trouver une solution. Ça peut peut-être jouer et s’ajouter à la frustration de la population ? J’ignore si c’était le cas dans les années 1980
Dans l’absolu il me semble qu’il y a une assez bonne corrélation entre niveau d’éducation/de développement et respect de la nature/ne pas jeter ses déchets. Des témoignages que j’ai eus dans les pays du tiers monde où avant tu jetais une épluchure dans le fossé, maintenant tu jettes le plastique dans le fossé
Le 31/05/2022 à 10h25
J’ai croisé des disciples de jancovici qui reprennent ses éléments de langage, j’ai assez peur de leur nullité en économie (comme 80 % de la classe politique, hein) et des conclusions malthusiennes qu’ils assument sans problème.
Littéralement la personne qui demande la décroissance, je lui envoie cet article, elle me répond que c’est tant mieux que le budget des armées augmente pour gérer les émeutes et les famines
Sur Jancovici et l’économie
Le 31/05/2022 à 10h53
Oui il y a certains courants idéologiques ou politiques qui aiment Jancovici pour le côté alarmiste de ses prévisions.
Pour ma part, ce que je trouve remarquable chez Jancovici, c’est toutes ses présentations et analyses (dont les ordres de grandeur justement :-) ), et sa vision assez globale de la question climat-énergie, avec parfois des idées (à mon avis bien vues) sur le fonctionnement humain des sociétés et la construction en fonction des conditions naturelles (la solidarité plus élevées dans les pays nordiques par ex).
Bonne ambiance.
J’ai lu le début mais j’ai arrêté, c’est un peu nul je trouve. Le fait que le discours classique en économie politique soit basé sur la croissance, c’est facile à vérifier. Que ces dernières années les économistes académiques prennent plus en compte les limites des ressources naturelles c’est sans doute le cas, mais on reste globalement dans l’idée qu’on a besoin de croissance.
Ce que je retiens de tout ce que présente Jancovici, c’est qu’on va au-devant de graves problèmes de climat, de matériaux et d’énergie, 3 points sur lesquels il est raccord avec d’autres scientifiques, comme Bihouix pour le coté matériaux/minerais, et pour le climat évidemment le GIEC. Problèmes qu’on n’avait pas il y a 200 ans vu la population de l’époque et son usage des ressources.
Le 2e point que je retiens c’est qu’on a intérêt à faire de gros effort pour décarboner l’économie, même pas pour la “planète” (qui s’en fout), mais pour nous pour éviter un choc encore plus grand parce qu’entièrement subi. Le problème c’est qu’en l’état de la technique, on est tellement dépendant des fossiles que décarboner signifie baisser notre niveau de vie de façon très importante. Comme on l’a fait remarquer, le confinement a donné une idée de ce que signifiait concrètement une décroissance, et encore on avait des ressources.
Ensuite, pour les solutions, c’est une autre histoire. Je n’ai pas d’idée magique, je suis plutôt pessimiste parce qu’effectivement, la baisse des ressources en énergie et matériaux va être difficile pour tout le monde, pas en permanence mais il y aura des à coups (comme en ce moment, quelque que soit la raison). Déjà, en France on n’arrive pas à garder une taxe carbone prévue de longue date, on cède face à des manifestants minoritaires et violents ; donc aucun gouvernement n’arrivera à mettre en place des mesures efficaces pour décarboner, le résultat est trop difficile pour trop de monde.
Il faudrait une dictature ou une guerre (chose que je ne souhaite absolument pas) pour qu’on arrive à mettre en place des mesures réellement efficaces… . Jancovici pense aussi que les démocraties vont être balayée par nos problèmes d’énergie et climat, du fait des tensions croissantes intra et inter-pays. Je pense qu’il a malheureusement raison, car les sociétés modernes libérales doivent leurs avantages (économiques et sociaux/sociétal) à l’énergie abondante et bon marché des fossiles.
Déjà que dans un pays comme la France, un des plus riches du monde et protecteur, le vote populiste atteint des sommets
(oups j’ai fait long)
Le 31/05/2022 à 16h23
Bof, ça parle juste de risques (légers et sur certains composants), ça ne dit rien des quantités qui seraient réellement embêtantes. Les UV sont un risque mais ce n’est pas pour autant qu’on a arrêté de marcher au soleil en allant au boulot ou faire ses courses.
Je ne donne absolument pas dans ces mouvements récents qui veulent faire comme si tout ce qu’on mangeait, buvait et respirait était risqué, c’est même plutôt une absurdité alors qu’on n’a jamais autant eu les moyens de contrôler et vérifier notre environnement, sans parler de l’espérance de vie.
Les émissions pourries et anxiogènes d’une Lucet (et d’autres), je trouve ça scandaleux.
Je ne comprends pas ta remarque, étant donné qu’on pense la même chose, si tu me relis :-) .
Le 31/05/2022 à 17h52
Ce serait aussi bien que le patron demande à ne pas donner par défaut 25 serviettes par personne et des sauces même quand on a dit avant qu’on n’en voulait pas. Y en a qui vont nous répondre que les clients le demandent, forcément quand on les y a habitués… S’ils doivent faire l’effort pour en avoir plus d’une ou 2 ça va se réduire tout seul.
Ah ben je savais pas, merci de l’info.
Une boîte à savon (en plastique certes, mais une seule pour longtemps, ou pourquoi pas une boîte alu récupérée) fait l’affaire. Même une petite, le savon se découpe très bien et on peut l’y laisser très longtemps.
Pourquoi les serviettes ? En général on te les met à la fin au comptoir, au pire il faut juste demander à un gars présent de les reprendre. Mais c’est sûr que s’il les retrouve 5 minutes après sur le comptoir sans avoir d’où elles viennent, il va sans doute pas les garder.
En effet, jamais compris l’intérêt, et même jamais compris comment ça s’utilise, les rares fois où j’ai du le faire, j’ai du tellement en mettre que si je le faisais au quotidien la bouteille me tiendrait à peine la semaine.
Pour faire un savon, à minima il faut un acide gras (huile dont la composition peut-être compliquée mais qui a généralement un nom), un réactif basique (hydroxyde de sodium pour un savon solide, hydroxyde de potassium pour un savon liquide), et un solvant (de l’eau). Le résultat de la réaction est du savon et de la glycérine (un alcool). Suivant le procédé de fabrication, la glycérine est conservée ou supprimée, ce n’est pas gênant car compensable par un surplus d’huile. Normalement tous les savons contiennent ces 4 produits (même si normalement, le réactif a disparu pendant la réaction).
Tout le reste sont soit des additifs (parfums, colorants, agents de texture, aides à la fabrication), soit des restes de produits qui faisaient partie de l’huile utilisée et qui n’ont pas réagi. C’est surtout là-dessus et sur le choix de l’huile que se fait la différence, et le débat de l’utilité ou la nocivité de ces produits est relativement sans fin. Et je n’ai jamais regardé l’étiquette d’un gel douche (voir plus haut) donc je ne sais pas ce qu’il y a dedans.
Le 01/06/2022 à 06h59
L’association de consommateurs qui publie ça déconseille l’utilisation de ces gels douches aux enfants, adolescents et aux femmes enceintes quand même.
Il n’y a rien de ces composés dans le savon de Marseille. A la fois meilleur pour la santé, pour la planète et ton budget.
Par mesure d’hygiène. Une serviette qui a touché une surface potentiellement souillée (on ne désinfecte pas le comptoir après chaque client) ne doit pas être donnée à un client.
Et dans certaines chaînes, c’est même dans le protocole annexé au règlement intérieur.
Le principe de la saponification, j’ai vu ça au collège (en 4ème si je me souviens bien).
Et j’ai bien précisé “véritable savon de Marseille”. On sait quelles huiles peuvent être utilisées, et qu’il n’y a aucun additif tels que des conservateurs, parfums, stabilisateurs, anti-mousse…
Le 01/06/2022 à 07h48
Donc comme j’ai dit, il faut la faire reprendre par celui qui vient de la poser, comme ça elle ne touche rien qu’elle n’a déjà touché. J’y penserai les prochaines fois.
J’expliquais aussi pour les autres, pour indiquer sur l’exemple donné ce qu’il est normal de retrouver dans un savon et ce qui est en plus.
Après tout ce qui est linalool, limonène et tout ce qui contient des syllables en yl, composés qu’on retrouve dans de nombreux savons, ils viennent des huiles essentielles et parfums. Ce sont des composés plus ou moins naturels mais allergènes, après pour ceux qui n’y sont pas directement sensibles, je ne crois pas qu’il y ait de problème à long terme, mais comme je disais, c’est un débat sans fin sur chaque composé. Il faut voir aussi leurs proportions, rarement mentionnée. Pour ceux qui n’en veulent pas, il suffit d’utiliser un savon non parfumé.
Tout ceci retiré de l’exemple donné, il reste quand-même un tiers des composés dont je ne connais pas l’utilité et qui ne sont pas indispensables dans un savon, même parfumé.