L’Agence spatiale européenne (ESA) et le Centre national d'études spatiales français (CNES) examinent en tout cas officiellement cette possibilité.
« Il est prévu que le centre soit situé en région parisienne, ce qui donne la possibilité aux principaux acteurs européens du transport spatial de se regrouper en un même lieu et de faire de ce lieu un pôle emblématique du transport spatial en Europe ».
Ce projet est pour le moment en attente « d’approbation finale des organes de direction de l’ESA et du CNES fin 2022 ». S’il est validé, ce projet pourrait être terminé en « juin 2023 au plus tôt, selon le projet de construction choisi ».
Un appel général à manifestation d’intérêt de la part des acteurs du transport spatial européen a été publié. Les organisations qui le souhaitent peuvent envoyer (jusqu’au 31 décembre) une lettre d’intérêt à l’ESA via cette page.
Commentaires (9)
#1
Mais ce “centre” ne fait pas doublon avec l’ESA ? Quelle est sa finalité, à part ajouer une couche administrative supplémentaire ?
#1.1
Je pense qu’ils parlent d’un spatioport, non ?
#2
Et encore et toujours Paris…
#3
C’est vrai qu’un spatioport à Paris, ca aurait de la gueule. En fait, y a déjà une sorte de rampe de lancement près du champs de Mars (nom prédestiné) qui s’allume le soir. Je suis certain que lorsque Hidalgo aura perdu au 1er tour, elle mettra ce projet en top priorité pour Paris.
#3.1
Et ça disperse, iel ventile, ceci éparpille aux 4 coins de Paris façon puzzle.
Le CNES, ce tonton frugal.
#4
Non, on parle d’un endroit où les équipes des acteurs du spatial européen pourraient se retrouver pour travailler au même endroit, pour faciliter les synergies, les échanges et stimuler le secteur. Un genre de “pôle de compétitivité”.
L’ESA est une agence spatiale, le donneur d’ordre des industriels.
#5
Oui, c’est pénible et c’est en tant qu’ancien Parisien que je le dit. Tout caser en île de France ne rend service à personne au final car il y a déjà trop de monde là-bas donc les conditions de vie sons pas faciles et dès que l’on met les pieds ailleurs pour les vacances ou le travail, on a le droit aux sarcasmes perpétuels des régionalistes ( corses et bretons en première ligne plus les Bordelais et j’en passe).
#5.1
Personne ne nit qu’un “parigo” vit pas comme le reste du monte…
Après, la surpopulation, Rungis, les bidonvilles autour, c’est une vie.
Y’a pire ailleurs, rassures-toi!
#6
Il y a surtout mieux ailleurs pour la qualité de vie mais trop d’entreprises se croient obligées de s’installer à Paname. J’ai passé 10 belles années sur Paris intra-muros en tant que célibataire mais j’ai trouvé une autre ville, à taille humaine pour fonder une famille et je garde que les bons souvenirs de cette manière