Une proposition de loi pour mieux sensibiliser au cyberharcèlement dans les établissements scolaires

Une proposition de loi pour mieux sensibiliser au cyberharcèlement dans les établissements scolaires

Une proposition de loi pour mieux sensibiliser au cyberharcèlement dans les établissements scolaires

Le député Sébastien Chenu (non inscrit, porte-parole du Rassemblement national), a déposé une proposition de loi « visant à une meilleure sensibilisation contre le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement ».

Il propose deux mesures principales : d’une part, obliger le chef d’établissement à signaler au référent académique tout « fait avéré de harcèlement ou de cyberharcèlement dont un élève est victime ou coupable ».

D’autre part, faire organiser au sein de chaque établissement une réunion annuelle « regroupant élèves, parents d’élèves et personnels éducatifs (…) afin de sensibiliser et informer contre le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement. »

L’éducation nationale a déjà plusieurs procédures en réponse à ces faits : plan de prévention, numéro d’écoute et de prise en charge au service des familles et des victimes (le 3020 et le 0800 200 000, dédié) et site et protocole dédiés. 

Commentaires (11)


L’idée de la réunion annuelle de la communauté éducative, des familles et des parents n’est pas mauvaise et apporterait plus de corps au harcèlement (surtout lorsqu’il est cyber) qu’un site dédié ou un numéro vert.


Ça n’existe pas déjà, les réunions parents-professeurs ou même parents-équipe éducative ? Ça a été supprimé, depuis mon année 2016-2017 où j’avais bossé comme assistant du directeur d’une école élémentaire publique ? J’ai encore de très bons souvenirs d’avoir mis sous pli des convocations de parents avec justement l’équipe pédagogique. Mais c’étaient des demandes individuelles, pas une convocation de tous les parents de l’école (ou d’une même classe) en même temps.


Une réunion parent-prof couvre plusieurs sujet et le harcèlement serait a peine abordé.



Finalement créer un moment dédié à ce fléau (que les parents ne voient pas et que les profs peuvent difficilement déceler) est une très bonne idée. Finalement ce serait un moment ou tout le monde poserait ses questions aussi bête soit elle aucune réunion actuelle ne donne réellement de temps pour cela.








secouss a écrit :



que les parents ne voient pas et que les profs peuvent difficilement déceler





Quand c’est visible ni les parents ni les profs agissent…









skankhunt42 a écrit :



Quand c’est visible ni les parents ni les profs agissent…







Faux … Enfin simpliste :

1- Que faire ?

1-1 Je suis prof, je vois un élève en difficulté il refuse de me parler, soucis j’ai 6 à 9 classe de 28 élèves chacune, ais je le temps de m’occuper spécialement d’un sur 168 ?

1-2 Je suis un parents, je vois les soucis de mon fils, je tente d’en parler mais il évite le sujet, je ne peux pas comprendre je ne sais pas quoi faire.



2- J’agis

2-1 Je suis un prof, j’en parle à mon équipe pédagogique, le CPE, l’assistante sociale. Nous décidons de parler à toute la classe lors d’un cours spécifique sur le sujet, problème nous n’avons pas vraiment le temps ni les moyens, quel support ? Quel intervenant ?

2-2 Je suis parent je décide d’agir, je le fais parler, tente de l’éloigner des écrans mais comment faire sans l’isoler ? Mon enfant est il bizarre ? Si je le pousse à moins s’insérer deviendra t il un paria ? …. Qui va me répondre ==> associations ? Psy ? Profs ?



Au final c’est un sujet ultra complexe car extérieur au cercle éducatif comme parental (Internet) le travail dois se faire de concert entre milieu éducatif et parental, l’état agit ici sur le seul levier à sa disposition, donner des outils au corps enseignant pour qu’il agisse (liste d’associations, temps dédié, fiches pédagogiques, sensibilisation) C’est un bon début, car rien ne dis que les parents feront quand même quelquechose



Car souvent les parents vont dire “c’est la vie, ça ira mieux plus tard” et bottent en touche. Ou s’ils ont plus de moyens lance le ptit chez un psy. Ici on leur donne quelques lieux pour parler de ça et échanger les bonnes idées.



Un peu facile comme réponse.


Peut être mais c’est pourtant la vérité… Comment gérer le moins visible si le visible n’es déjà pas géré ?


Ce qu’il faudrait c’est de véritable sanctions pour les harceleurs au lieu de les conforter dans cette manière d’agir et qui est aussi présente dans le monde adulte avec la justice. Tout le reste n’est que de la poudre au yeux sans sanctions et surtout ça risque d’envenimer les choses.


Mouais …



A mon époque, c’était le gros bordel en cours, la moitié du lycée était au courant, l’administration aussi et elle a jamais rien fait.

Je vois plus ça comme une contrainte supplémentaire du genre : “Ah, j’ai encore une réunion pour parler des cas sociaux. J’ai ma grille de mots croisés ?”



Bref, au lieu de parler de harcèlement (“Ah bon, il y a ça dans notre établissement ?”), il faudrait surtout trouver le cran de foutre dehors ceux qui en sont à l’origine.


C’est bien connu le personnel n’en a rien à faire du harcèlement. Je peux savoir sur quoi tu te bases au juste? (et ayant un esprit scientifique un exemple n’a pour moi pas valeur de règle).








Coeur2canard a écrit :



C’est bien connu le personnel n’en a rien à faire du harcèlement.





Je n’ai pas dis qu’ils en ont rien à faire mais ils n’ont absolument aucun pouvoir.

 





Coeur2canard a écrit :



Je peux savoir sur quoi tu te bases au juste?





Lycée “pro” ou grosse dent c’est fait casser les dents, gros nez c’est fait cassé le nez et neuneu à finis dans une benne à ordure. Ma mère à aussi bossé 5 ans dans une école primaire. Dans les deux cas j’ai jamais vu aucune action pour tenter les “bully”.



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