Une proposition de loi pour mieux sensibiliser au cyberharcèlement dans les établissements scolaires
Le 21 octobre 2019 à 08h59
1 min
Droit
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Le député Sébastien Chenu (non inscrit, porte-parole du Rassemblement national), a déposé une proposition de loi « visant à une meilleure sensibilisation contre le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement ».
Il propose deux mesures principales : d’une part, obliger le chef d’établissement à signaler au référent académique tout « fait avéré de harcèlement ou de cyberharcèlement dont un élève est victime ou coupable ».
D’autre part, faire organiser au sein de chaque établissement une réunion annuelle « regroupant élèves, parents d’élèves et personnels éducatifs (…) afin de sensibiliser et informer contre le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement. »
L’éducation nationale a déjà plusieurs procédures en réponse à ces faits : plan de prévention, numéro d’écoute et de prise en charge au service des familles et des victimes (le 3020 et le 0800 200 000, dédié) et site et protocole dédiés.
Le 21 octobre 2019 à 08h59
Commentaires (11)
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Abonnez-vousLe 21/10/2019 à 07h58
L’idée de la réunion annuelle de la communauté éducative, des familles et des parents n’est pas mauvaise et apporterait plus de corps au harcèlement (surtout lorsqu’il est cyber) qu’un site dédié ou un numéro vert.
Le 21/10/2019 à 08h43
Ça n’existe pas déjà, les réunions parents-professeurs ou même parents-équipe éducative ? Ça a été supprimé, depuis mon année 2016-2017 où j’avais bossé comme assistant du directeur d’une école élémentaire publique ? J’ai encore de très bons souvenirs d’avoir mis sous pli des convocations de parents avec justement l’équipe pédagogique. Mais c’étaient des demandes individuelles, pas une convocation de tous les parents de l’école (ou d’une même classe) en même temps.
Le 21/10/2019 à 09h03
Une réunion parent-prof couvre plusieurs sujet et le harcèlement serait a peine abordé.
Finalement créer un moment dédié à ce fléau (que les parents ne voient pas et que les profs peuvent difficilement déceler) est une très bonne idée. Finalement ce serait un moment ou tout le monde poserait ses questions aussi bête soit elle aucune réunion actuelle ne donne réellement de temps pour cela.
Le 21/10/2019 à 09h16
Le 21/10/2019 à 09h30
Le 21/10/2019 à 09h31
Un peu facile comme réponse.
Le 21/10/2019 à 10h08
Peut être mais c’est pourtant la vérité… Comment gérer le moins visible si le visible n’es déjà pas géré ?
Le 21/10/2019 à 10h15
Ce qu’il faudrait c’est de véritable sanctions pour les harceleurs au lieu de les conforter dans cette manière d’agir et qui est aussi présente dans le monde adulte avec la justice. Tout le reste n’est que de la poudre au yeux sans sanctions et surtout ça risque d’envenimer les choses.
Le 21/10/2019 à 10h55
Mouais …
A mon époque, c’était le gros bordel en cours, la moitié du lycée était au courant, l’administration aussi et elle a jamais rien fait.
Je vois plus ça comme une contrainte supplémentaire du genre : “Ah, j’ai encore une réunion pour parler des cas sociaux. J’ai ma grille de mots croisés ?”
Bref, au lieu de parler de harcèlement (“Ah bon, il y a ça dans notre établissement ?”), il faudrait surtout trouver le cran de foutre dehors ceux qui en sont à l’origine.
Le 21/10/2019 à 12h01
C’est bien connu le personnel n’en a rien à faire du harcèlement. Je peux savoir sur quoi tu te bases au juste? (et ayant un esprit scientifique un exemple n’a pour moi pas valeur de règle).
Le 22/10/2019 à 10h16