Un supercalculateur BullSequana au CEA, avec des processeurs Marvell ThunderX2 (Arm)
Le 15 novembre 2018 à 09h30
1 min
Sciences et espace
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D'ici la fin de l'année, le Commissariat à l'Énergie atomique recevra son premier supercalculateur Atos basé sur la technologie Arm. Il sera installé à la Direction des applications militaires à Bruyères-le-Châtel en Île-de-France.
Dans le détail, il comprend « un rack BullSequana avec 92 lames BullSequana X1310, trois nœuds de calcul par lame, deux processeurs Marvell ThunderX2 dotés de 32 cœurs cadencés à 2,2 GHz, basés sur le jeu d'instructions Armv8-A, avec 256 Go par nœud et un réseau d'interconnexion EDR InfiniBand ». Chaque cœur physique peut gérer quatre threads et huit canaux de mémoire.
Ce système a été développé par Atos et financé par la Commission européenne. Il « vise à évaluer la capacité des systèmes utilisant la technologie Arm à faire face aux besoins HPC au niveau exascale, à développer l'écosystème logiciel correspondant et à émettre des recommandations pour un système exascale fondé sur la technologie Arm ».
En attendant, le CEA a déjà reçu un premier jeu de lames et affirme que « les premiers résultats montrent que ce nouveau système représente une architecture très prometteuse pour les applications gourmandes en mémoire ».
Le 15 novembre 2018 à 09h30
Commentaires (6)
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Abonnez-vousLe 15/11/2018 à 10h14
“et fiancé par la Commission européenne” le mariage c’est pour quand ?
Le 15/11/2018 à 12h05
Le 15/11/2018 à 13h22
Attention CEA : Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives
Et oui faut pas les oublier les énergies alternatives même si on n’écrit pas CEAEA
Le 15/11/2018 à 13h28
Certes, mais il est écrit dans l’article : Il sera installé à la Direction des applications militaires à Bruyères-le-Châtel en Île-de-France.
Je doute que ça soit pour des simulations concernant les énergies alternatives.
Le 15/11/2018 à 16h41
C’est un prototype destiné à des tests par toutes les communautés. Il n’y a pas besoin de d’être dans des applications militaires (ni même au CEA) pour pouvoir accéder à ce calculateur.
En attendant, le CEA a déjà reçu un premier jeu de lames et affirme que « les
architecture très prometteuse pour les applications gourmandes en
mémoire ».
Pour les applications dont les performances sont limitées par la bande passante mémoire surtout.
Le 16/11/2018 à 19h23
Ça poutrerait ça en ordinateur personnel ?