Début décembre, le réseau social dévoilait son application de messagerie pensée pour les enfants de moins de 13 ans. Rapidement, elle avait soulevé l'inquiétude de deux sénateurs.
Aujourd'hui, c'est au tour de Campaign for a Commercial-Free Childhood de monter au créneau. Dans une lettre ouverte adressée à Mark Zuckerberg, la coalition demande la suppression de l'application.
Elle explique qu'elle risque de « saper le développement sain des enfants » et que ces derniers « ne sont tout simplement pas prêts à avoir des comptes sur les médias sociaux ».
Commentaires (6)
#1
y’a un moment où faut se prendre en main aussi… il suffit de verrouiller l’installation d’apps sur le téléphone via mdp…
#2
Sans prendre la défense de Facebook, c’est aussi aux parents de jouer leur rôle et de restreindre l’accès à leurs gosses.
A un moment faut arrêter de materner tout le monde… Que chacun prenne aussi sa part de responsabilité.
Et puis l’interdiction est tellement efficace dans l’ensemble.
Interdire sans pédagogie… combat complètement contre-productif pour le coup.
#3
Messenger Kids si je ne me trompe pas ne permet pas l’accès au réseau social ? Parce que mon fils accède déjà à Whats App sur un smartphone et il communique avec les membres de la famille dessus.
Mais ça demande un peu de suivi.
#4
#5
#6
Comme précise : je ne défends pas Facebook ;)
Ce type d’application est une aberration à mes yeux et un danger.
Mais c’est un danger seulement parce que trop de parents laissent leur(s) gosse(s) accéder à tout et n’importe quoi. Qu’ils ne surveillent que très peu l’usage qu’ils font du smartphone, de la tablette ou d’internet en général.
Facebook sent une faille… ils s’y infiltrent si cela leur est bénéfique niveau business.
Le problème n’est pas tant Facebook, qui cherche à élargir toujours plus son panel d’utilisateurs afin d’augmenter ses revenus (avec des méthodes critiquables), que les parents qui ne prennent pas conscience de l’impact des nouvelles technologies et des géants du net sur leur progéniture (comme si c’était bisounours-land).
Je critique autant l’un que l’autre.
Mais dans le cas présent, demander une interdiction pure et simple ne changera rien au problème de fond qui est le manque de sensibilisation et de responsabilité.