Toutes les applications ProtonMail sont maintenant open source

Toutes les applications ProtonMail sont maintenant open source

Toutes les applications ProtonMail sont maintenant open source

L’éditeur n’est pas peu fier d’annoncer que tous les clients permettant de se connecter à son service sécurisé de courrier électronique sont maintenant open source, avec le dernier ajout en date : la version Android.

Le code est non seulement libéré (sous licence GPLv3), mais il a en plus fait l’objet d’un audit indépendant, comme toutes les autres applications. Pour rappel, le passage en open source avait débuté en 2015 avec l’application web, suivie par celle pour iOS. La version desktop du Bridge et les applications ProtonVPN sont elles aussi en open source.

Commentaires (12)


Je suis très content de Proton. Reste que leurs applications sont un poil désuètes.

Ce passage à l’open-source est une bonne chose seulement les modifications par d’autres développeurs sont acceptées.


Excellente nouvelle :)


Et le backend ?


Pourquoi une entreprise irait donner ce qui constitue la base de son économie ?

Autant demander à NextInpact de donner le code source de son système éditorial.








Pipalou a écrit :



Pourquoi une entreprise irait donner ce qui constitue la base de son économie ?

Autant demander à NextInpact de donner le code source de son système éditorial.





Parce que tu crois que le code c’est la base de l’économie de ProtonMail ?



Fun fact : y’a tout ce qu’il faut en open source pour créer un service Proton Mail - like sans écrire la moindre ligne de code.



Par contre pour mettre en place tout le système derrière, faire tourner et entretenir les serveurs, la réputation de ton serveur mail, le travail sur l’ergonomie pour rendre le chiffrement facile, le support technique et commercial … ça, bon courage. Et c’est pas du code.



Pour répondre à ton parallèle sur NextINpact, c’est presque insultant d’écrire que leur moteur éditorial est la base de leur économie. À ce que je sache, personne ne paie son abonnement NXI parce que leur « moteur éditorial » est cool mais parce que les articles sont bons. Ils seraient sur un bête WordPress que ça serait la même chose.









Pipalou a écrit :



Pourquoi une entreprise irait donner ce qui constitue la base de son économie ?







Ben je sais pas. Réfléchis. <img data-src=" />



La version FDroid ne devrait plus tarder alors !


Tout comme l’article, je parlais bien du logiciel et le parallèle porte uniquement sur cette partie. Évidemment qu’il existe une quantité importante de ressources similaires et on pourrait croire que n’importe qui peut le faire. Évidemment qu’il n’y a pas que le logiciel qui affiche ou traite les données derrière tout ça. Évidemment que le support n’est pas généré que par des robots ou des FAQ.

Mais oui le logiciel qui compose la partie backend de ProntonMail est l’une des bases de leur modèle économique. Il en va de même pour la partie éditorial d’un journal sur le web et il n’y a rien d’insultant à le dire.

Comment diffuser et se faire

référencer sans une bonne brique logiciel ? Peu importe le nombre de serveurs qu’il y a

derrière s’il n’y a pas d’API à laquelle s’interfacer.

Donner le code reviendrait à donner son savoir-faire et son temps pour que d’autres face concurrence sans toute la R&D, les développeurs, ergonomes ou que sais-je pour le faire.


Pourtant d’autres le font bien, donc je ne crois pas qu’ils se tireraient une balle dans le pied en libérant le code de la partie serveur.



Fun fact : il est possible de gagner de l’argent en faisant du libre. Ce n’est pas Red Hat qui dira le contraire…


Qui ? Microsoft Outlook ?


Vekin votre exemple avec red hat est un mauvais exemple. Red hat propose des services aux entreprises avec des solutions payantes dont une partie n’est pas ouverte. Vous confondez avec Fedora qui est effectivement ouvert.

Moi non plus je ne connais pas services du type ProtonMail qui libèrent la partie backend. Google, microsoft et consorts gardent ça précieusement et à juste titre. Ça ne veut pas dire qu’il n’utilisemt pas du code libre (ils contribuent grandement d’ailleurs)


Manque un “si” dans ta phrase, non?


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