Taxe sur les géants du Net : Londres se lance, des entreprises s’inquiètent en Europe
Le 31 octobre 2018 à 09h34
2 min
Économie
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Philip Hammond, chancelier de l'Échiquier du gouvernement May, a annoncé une taxe de 2 % sur les revenus des services numériques, à compter d'avril 2020, rapporte CNN.
Elle serait réservée aux entreprises rentables, avec un chiffre d'affaires mondial annuel d'au moins 500 millions d'euros. Les Britanniques le disent sans ambage : cette taxe vise les géants technologiques, et non les jeunes pousses.
Côté européen, la taxe sur les géants du Net poussée par la France fait sortir des entreprises de leur réserve, selon Les Échos. Bruno Le Maire multiplie les déplacements pour promouvoir une taxe de 3 % sur le chiffre d'affaires de ces groupes.
Dans une lettre ouverte à la Commission, 16 sociétés européennes, dont Booking.com, Spotify, Supercell et Zalando réclament l'abandon du projet. Elle affecterait l'innovation et l'investissement sur le vieux continent, arguent-elles.
Au niveau mondial, l'OCDE planche sur une ponction similaire, mais la France et le Royaume-Uni estiment les travaux trop lents. Outre-Manche, on évoque un accord dans deux ans, une éternité. La version européenne devrait laisser sa place à la version mondialisée une fois celle-ci en place.
Au Royaume-Uni, certains craignent que ces taxes soient perçues comme des manoeuvres anti-américaines, alors que l'Oncle Sam multiplie les mesures protectionnistes, notamment sur l'acier européen.
Le 31 octobre 2018 à 09h34
Commentaires (34)
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Abonnez-vousLe 31/10/2018 à 10h15
avec un chiffre d’affaires mondial annuel d’au moins 500 millions d’euros
Mondial ? ça ratisse quand même large, d’autant que le CA n’est pas un bénéfice.
Une boite comme Spotify doit verser quand même beaucoup d’argent aux ayant droit…
Le 31/10/2018 à 10h18
“une taxe de 2 % sur les revenus des services numériques”
C’est tellement vague, donc toute les banques vont payer la taxe ? ( terminaux de payement et carte bancaire/ compte en ligne ( des fois payant mnt ), c’est bien un service numérique )
“ 16 sociétés européennes, dont Booking.com, Spotify, Supercell et Zalando réclament l’abandon du projet”
les pauvres bichons, il payent déjà pas d’impôts dans les pays où ils font du blé, c’est très très dur la vie dit donc ….
Le 31/10/2018 à 12h21
Dans une lettre ouverte à la Commission, 16 sociétés européennes, dont Booking.com, Spotify, Supercell et Zalando réclament l’abandon du projet. Elle affecterait l’innovation et l’investissement sur le vieux continent, arguent-elles.
Si vous payiez l’impôt juste comme tout le monde cela n’arriverait pas… " />
Vous réclamez des privilèges alors que vous faites parti des plus privilégiés, la guillotine est “l’innovation et l’investissement” que vous poussez " />
Le 31/10/2018 à 12h52
P. Hammond a annoncé une « proposition » de taxe, nuance.
Dans tous les cas et comme toujours, ce sont les consommateurs (dont les crétins qui la réclament) qui paieront in fine.
Le 31/10/2018 à 13h10
L’Europe en parle depuis des mois et des mois, Londres le fait. Finalement, il semblerait qu’il y a du bon dans le brexit.
Le 31/10/2018 à 19h04
Le 31/10/2018 à 21h40
De manière assez ironique mais logique, ce ne sont pas les consommateurs directs des GAFA qui paieront ces taxes puisque ces consommateurs-là sont précisément le fondement du business des GAFA : elles seront simplement répercutées et absorbées ailleurs dans la chaîne de valeur (intermédiaires, salariés, etc.) voire même partiellement récupérées en supprimant des postes/bureaux dans les pays concernés.
La naïveté concernant l’utilité de - ou les résultats à - subventionner des « producteurs de produits » est confondante : le marché n’a pas besoin de plus de laisse, il a besoin de plus de laissez-faire.
Au final tout le monde va y perdre sans le savoir, sauf les politocards et leurs danseuses qui pourront afficher leur vertu anticapitaliste et continuer leurs extorsions : tant que les gens continuent stupidement non seulement à payer mais à réclamer de payer encore plus, pourquoi se priveraient-ils ?
Le 01/11/2018 à 14h37
Disons l’inverse : quand tu achètes un poireau, tu t’attends à ce que cela aie une retombée économique et sociale. Les “consommateurs de GAFA” (sic) ont déjà payé, et l’idée de ce genre de taxe est d’obtenir la part de ces retombées qui n’est pas arrivée du fait de leurs structures en multinationales, leur permettant des échappatoires fiscaux interdits aux producteurs de poireaux. Ledit producteur perçoit cela comme inéquitable, puisque lui n’a pas accès à ces échappatoires, et que pourtant il lui faut bien payer un smartphone à ses ados qui seront bientôt étudiants… et quoi plus de “laissez-faire” va rendre les poireaux plus agréables à ramasser : le sol sera toujours aussi bas, non ? " />
Le 01/11/2018 à 16h52
Non, la seule retombée que j’attends de l’achat d’un poireau est une meilleure soupe (par ex.) parce que la valeur que j’en ai obtenue en l’échangeant contre autre chose est plus élevée que cette autre chose (par définition sinon il n’y aurait pas eu de transaction), ce qui fait qu’en définitive ma soupe (par ex.) est bien meilleure maintenant qu’elle n’aurait été sans ce poireau. Et c’est pareil pour celui/celle avec lequel j’ai réalisé cette transaction. On peut généraliser à toute l’économie de marché qui n’est que la somme de ce principe de base (l’échange).
Donc ici, la « part de ces retombées » n’est qu’un euphémisme pour décrire ce qu’on qualifie plus simplement de vol, une manière d’extraire illégitimement (mais légalement) de la valeur sans aucun autre mérite que d’avoir utilisé la loi et la violence pour l’imposer.
La traduction future est que cette taxe va rendre mes prochaine soupes moins bonnes puisque soit le poireau sera de moindre qualité pour compenser ce vol, soit je n’achèterai pas de poireau du tout, soit je le remplacerai par autre chose que j’aime moins, soit le producteur fera faillite parce que sa marge sera maintenant trop faible, soit, soit, soit : les possibilités des conséquences inattendues sont toutes négatives.
C’est une manière d’illustrer que l’imposition/taxation est une perte pure pour celui qui la subit, et par généralisation pour la société entière. Bien sûr les imposteurs et les corrompus qui soutiennent une telle iniquité se drapent dans les oripeaux de l’égalitarisme pour justifier leurs exactions, alors que le résultat sera la déliquescence un peu plus avancée de la société dans son ensemble.
S’il y a des « échappatoires fiscaux », c’est sûrement que les enfers fiscaux existent. Et si les producteurs de poireaux s’y font malheureusement plumer, il n’y a aucune logique à préférer le nivellement par le bas pour compenser, surtout quand on voit le lamentable état et échec socio-économique de ceux qui pratique la taxation/imposition à outrance (ie France). À qui profite le crime ? Ce ne sont pas aux Français en général, sinon on ne les entendrait pas se plaindre autant.
Le laissez-faire implique un taux d’imposition non confiscatoire (nul optimalement) qui permettrait au producteur de pouvoir s’acheter des machines pour planter et ramasser ses poireaux plutôt que de se casser le dos parce qu’on le lui interdit en lui volant (in)directement le fruit de son travail par des taxes et des impositions. QED.
Mais tant qu’on n’a pas été travailler dans les champs parce qu’on est un urbain biberonné (comme 90 % de ceux qui réclament plus de taxes) à la sociale-pseudodémocratie redistributive de la valeur volés à ceux qui travaillent, on ne peut pas le savoir.
Le 02/11/2018 à 13h47
Pfiouuu…. Il y a peu de risques que nous tombions d’accord, pour moi tu additionnes des approximations et des quiproquos sans pour autant parvenir à multiplier les poireaux !
" />
Le 02/11/2018 à 15h41
Le 02/11/2018 à 15h50
Je ne vais pas répondre à tous ces pâtés (qui pense clairement devrait s’exprimer succinctement) et mes « approximations » ne sont (peut-être) qu’incompréhensions et/ou interprétations déficientes de ta part et donc une incitation à approfondir…
Je vais faire bref. Ton erreur principale, entre autres, est d’assimiler l’argent à la valeur, ce qui est une hérésie (cf [1], page 38). L’argent n’est qu’un moyen, il ne peut être un système de mesure de valeur, ce qu’on peut prouver aisément.
Quand un maraîcher me vend un poireau, ce dernier vaut moins que le prix demandé pour le vendeur, sinon il ne le vendrait pas ; et il vaut plus que ce prix pour moi, sinon je ne l’achèterais pas.
Laisse infuser (ou percoler) ce principe économique fondamental : l’échange ne se réalise que si la valorisation des 2 agents économiques est différente !
Les modalités d’échange peuvent varier, mais ce principe reste toujours le même. Ainsi se crée la richesse, le différentiel entre les valorisations subjectives des agents économiques. Un marché n’est rien d’autre que l’agrégation de multiples transactions de biens/services relativement équivalents, dont le seul but/avantage est de renseigner les agents sur l’état relatif de leurs valorisations subjectives respectives par le montant approximatif, variable et en équilibre dynamique (= le prix du marché) qui dépend de l’offre et de la demande à un moment donné.
À aucun moment je n’ai parlé d’argent car c’est inutile.
Tout le reste (de l’économie à l’économie politique) découle de la compréhension de ce simple principe :
1/ la distribution (et donc la redistribution) de la valeur est automatique dans ce système ;
2/ elle est équitable puisque les agents ont échangé volontairement ;
3/ un impôt/une taxe est donc prélevé/e sur cette valeur et donc aux agents puisque 2/ ;
4/ un impôt/une taxe est donc du vol.
[1]https://mises-media.s3.amazonaws.com/Theory of Money and Credit.pdf
Le 02/11/2018 à 15h58
Le 02/11/2018 à 16h50
Le 02/11/2018 à 17h10
Alors pourquoi les taxer puisque l’existence de ces « géants » est le résultat direct du libre choix volontaire de leurs clients ?
Les pseudo raisons avancées ne sont que de piètres excuses pour tenter de masquer l’extorsion de valeur avec 0 justification rationnelle (un politique ne sait rien faire d’autre) parce qu’il n’en existe fondamentalement aucune d’économiquement valide : il n’y a jamais de monopole (durable) en système économique normal (ouvert de marché). Les seuls monopoles qui persistent sont ceux imposés par le politique (pour la même fin : extorquer). (Ce qui implique que les lois antitrusts ne servent à rien, ce qui est historiquement le cas.)
Le 02/11/2018 à 17h36
Sacré toi, toujours en train d’asséner des certitudes.
Le “libre choix volontaire”, cette blague. Pas qu’il n’y ait aucun choix exercé, mais il faut voir dans quel contexte (je pense par exemple à Windows imposé sur les PC, ce qu’avait dénoncé en son temps Jean-Louis Gassée quand il dirigeait Be Inc).
Il y a plus d’un monopole qu’on a cassé et heureusement ; rien qu’à penser en France au marché de la téléphonie mobile, ou l’accès Internet avant.
Ça vaut aussi pour les US, qui ont des lois antitrusts, et qui en ont démantelé. On n’a rien à gagner à se retrouver un jour avec un seul énorme Amazon qui te vend presque tout, avec toutes les pressions imaginables sur les fournisseurs ; et dans ce cas la concurrence est extrêmement difficile.
Déjà qu’il est difficile d’entamer un monopole partiel (et à mon avis complètement immérité techniquement et obtenu par des méthodes un peu douteuses) comme celui de Microsoft, merci à l’UE d’avoir un peu agi sur le sujet.
Le 02/11/2018 à 18h09
Si tu veux un traitement académique et historique extensif, Google est ton ami.
Tous tes ex. de monopoles étaient des monopoles d’État… qui n’ont pas été « cassés » par des loi anti-trusts mais par la position (néo-turbo-ultra-)libérale de l’UE imposée aux États, merci d’illustrer mon propos.
Dans un système de marché normal, il n’y a pas de monopole qui dure : répéter des aberrations imaginaires ne les rends pas moins aberrantes ou imaginaires. Le folklore collectiviste/néokeynésien a de sérieux atouts pour le podium de l’ignorance économique.
Le gouvernement US a surtout démantelé le seul monopole qu’il a fabriqué (ATT). Pour les autres cas, on peut juste rire.
Le 02/11/2018 à 18h22
Le 02/11/2018 à 18h31
Eh ben, t’es courageux :-) .
Avec toi il devrait avoir de quoi s’occuper.
Le 02/11/2018 à 19h12
1/ Mes liens sont pour illustrer.
2/ Oui, le cerveau humain ne sait faire que des comparaisons. Et l’intérêt de le mentionner est ?
3/ L’échange n’en reste pas moins une évaluation subjective par 2 parties seulement parce que la subjectivité de la valorisation comprend déjà tous les paramètres externes effectifs imaginables (sinon l’estimation serait objective).
4/ « Ce serait un troc sans argent, tu ferais les mêmes comparaisons et tu te rendrais vite compte que l’objet de la transaction n’est pas de comparer mais d’obtenir la chose troquée, ce qui amène à faire des trocs économiquement irrationnels » : l’objet de la comparaison est d’évaluer (mot qui contient l’idée de valeur). On n’achète pas un poireau pour le poireau lui-même mais pour la valeur qu’il apporte. Si à ce stade ce point trivial n’est pas assimilé, je ne peux rien faire.
5/ Des milliards de personnes qui « idéalisent » à chaque transaction qu’elles réalisent, cela fait beaucoup d’idéalisations qui commencent furieusement à ressembler à ce que le commun des mortels appelle, lui, la réalité.
6/ « ce qui est très différent de la richesse elle-même, en conviendras-tu ? » : définis « richesse elle-même ».
7/ On est tous des « professionnels de l’échange » vu le nombre de transaction qu’on fait en permanence. Et si le maraîcher n’en est pas un, personne n’en est.
8/ L’évaluation pré-échange est le seul intérêt et la seule fin sociale de l’économie en tant que science, qui n’est en définitive que la description de cet échange et de ses ramifications. Si les économistes orthodoxes (= mainstream = néokeynésiens) le reconnaissaient, ce qu’ils ne feront évidemment jamais, ils ne pourraient plus justifier ni de leur existence ni de leur salaire.
9/ Le dernier § est incompréhensible du point de vue logique, donc je ne peux le commenter plus qu’en disant qu’un échange volontaire et mutuellement bénéfique est difficilement envisageable autrement qu’équitable pour les 2 parties (sinon, par définition, il ne se serait pas fait).
Plus généralement, je ne vois pas trop où tu veux en venir avec tes commentaires à couper des cheveux en quatre, qui empilent évidences, HS et trop de smileys dans un fouillis déstructuré assez rébarbatif.
Le 03/11/2018 à 12h12
Bon mais vite fait alors, parce que le 🌞 est de retour " />
1/ Illustrer quoi ? un commentaire de la pensée d’autrui, une vulgarisation, un exposé d’une pensée propre ? OSEF, il vaut mieux être délié " />
2/ N’importe quoi. Par exemple, le cerveau n’est pas rationnel et sait apprécier des choses à la fois relatives et irrelavites telle que la beauté.
3/ & 4/ Les théories subjectivistes des échanges sont sombrement connues pour négliger les échanges contraints, on citera par exemple l’obligation d’assurer certains biens (logement, véhicule), mais surtout les obligations parentales. Ce qui est trivial, c’est qu’à l’époque de Ludwig von Mises, la convention des droits de l’enfant n’existait pas ! " /> Beaucoup d’autres choses ont changé et constituent autant de réfutations indirectes de ce type de théories : il faudrait pas croire que tout le monde va “perdre son temps” à tenter de répondre explicitement à ces discours quand il suffit d’écrire et d’appliquer des lois différentes…
5/ Mais non, c’est seulement que tu ne veux pas voir (ou admettre) que tous les échanges ne se font pas en regardant aux deux choses échangées. Si tu veux acheter ce magnifique chapeau qui t’a tapé dans l’œil, que c’est la 1ère fois que tu achètes un chapeau, est-ce que tu vas vraiment faire une étude économique complète du coût raisonnable d’un tel chapeau avant de l’acheter ? Non, certainement pas : l’émotion qui t’a amené à apprécier ce chapeau oblitère un part conséquente du choix rationnel, même subjectiviste.
6/ Tu as coupé la première moitié de la question " /> Il s’agit manifestement d’une question relativiste, ce n’est pas nécessaire de définir une notion absolue/objective de la richesse pour comprendre la différence entre elle-même et sa perception. Voir ci-dessus § 2/, la beauté.
7/ & 8/ Du tout, encore une fois tu négliges les échanges contraints (cf. 3/ & 4/) ainsi que les “demi-échanges” (cf. 5/)
8/ Plus précisément, ce 8/ est un excellentissime motif raisonnable pour ne surtout pas séparer “économie” et “sociale” (étant entendu que “sociale” n’est pas du tout “socialisme”) : il faut comprendre les échanges au sein des sociétés comme des actes sociaux, non pas économiques, pour se rendre compte que le subjectivisme dont tu fais l’éloge est une bien plus vaste entube que l’impôt/redistribution que tu décrie ! " /> (il suffit de regarder aux volumes d’argent dont il est question pour saisir l’idée de “vaste”…)
9/ Je te donne un exemple alors : si j’ai un million de veaux, et que mon voisin crie famine, je peux lui vendre un veau pour un prix qu’il accepterai, ce serait là un échange “volontaire et mutuellement bénéfique”, mais inéquitable : un échange équitable, dans cette situation, ce serait que je lui offre plusieurs veaux. D’où ce que j’ai écris : “L’équité d’un échange ne nait pas de la volonté d’accepter d’échanger” (sauf et seulement sauf si les 2 parties disposent d’une richesse infinie et n’échangent pas par nécessité).
10/ Certains ont les cheveux plus fins que d’autres, c’est pas pour autant qu’ils sont coupés en quatre… " /> Il n’y a rien d’HS ni d’évident à essayer de t’expliquer que l’impot/redistribution n’est pas un principe socialiste, ni un principe voleur : ceux qui prétendent le contraire sont des farfelus qui se perdent eux-mêmes dans les méandres d’un rationalisme trop poussé, trop éloigné de l’humain, et cela justifierai l’emploi de bien plus de smileys " />
Le 03/11/2018 à 16h15
1/ Illustrer une idée, mon propos, etc.
2/ « apprécier » n’est qu’une forme de comparaison (qui utilise des modèles internes).
Tu confonds rationnel/irrationnel avec absolu/relatif.
3/ & 4/ « échanges contraints » : aussi oxymoresque que l’amour haineux, l’esclavage libre, etc.
5/ L’échange n’a qu’un (1) seul but : acquérir plus de valeur. Si ce n’était pas le cas, on n’échangerait rien. C’est d’une logique axiomatique irréfutable. L’évaluation elle-même comprend déjà en elle-même tous les critères (rationnels, émotifs, etc.) nécessaires à son existence.
6/ Tu vas avoir du mal à définir une phrase entière. Regarde dans le dictionnaire la définition de « définition ».
7/ & 8/ Cf 3/ & 4/
8 / L’économie est une science sociale, donc le mentionner est une redondance inutile. Donc oui, un échange est un acte social parce qu’économique et vice versa. Nous voilà bien avancé. " />
9/ Que ferait-il de plusieurs veaux alors qu’il a juste faim ? Il est incapable de travailler ? Bref, un ex. bizarre qui ne démontre absolument en rien que ceux qui acceptent d’échanger librement le font de manière inéquitable. Logiquement, et on l’observe en permanence en pratique, si un des participants vient à seulement suspecter qu’un échange n’est pas équitable parce que le différentiel entre la valeur attendue et le prix est trop faible, alors il ne le fait pas.
10/ Nulle part j’ai écris que « l’impôt est un principe socialiste » seulement. C’est un principe collectiviste qui nie les droits. Si les individus ont des droits, ceux du gouvernement et des politiques dérivent nécessairement de ces droits individuels. Comme les individus n’ont pas le droit de taxer/imposer, il s’en suit que le gouvernement et des politiques n’ont pas ce droit. Donc quand on utilise la violence pour prendre ce qui n’est pas à soi, on est un voleur [2].
D’ailleurs on peut tout à fait redistribuer sans imposer/taxer : le système de marché redistribue ~98 % de la valeur sociale qu’il produit [1], c’est à dire l’essentiel de la valeur globale produite. Qui fait mieux ? Personne.
Tu confonds « rationalisme » avec mathématisation : on peut raisonner (c’est à dire manipuler des propositions/observations avec la logique pour aboutir à une conclusion) sans utiliser de chiffres ou d’équations (ce que je fais ~tout le temps).
En résumé, tu as de gros problèmes de définitions. " />
[1]https://www.nber.org/papers/w10433.pdf
[2]https://i.kym-cdn.com/entries/icons/original/000/021/100/taxationistheft.jpg
Le 03/11/2018 à 19h07
Je constate que tu te fatigues pour rien, ce sont des réponses de forme ou des non-réponses, du verbiage, de la logorrhée, appelle ça comme tu veux. C’est dommage.
1/ non-réponse
2/ verbiage faux (et mensonger, dans l’hypothèse où tu serais plus futé que ça)
3/ & 4/ pure formalisation de ta part, il n’y a aucun oxymore dans cette expression. Ceci dit, ravi de lire que tu n’as rien trouvé à répondre " />
5/ je suis laïc, et ne répondrais pas à ça ! C’est complètement " />. Et pourtant c’était pas dur à comprendre.
6/ logorrhée ; argumentum ad nauseam 🤮
8/ En écrivant que « l’économie est une science sociale », tu sépares “économie” de “sociale” au moyen de 3 mots. Et il n’y a pas de “vice-versa” ni de “parce que”. Te voilà effectivement plus avancé " />
9/ L’exemple en question était un proverbe asiatique, peut-être chinois, sauf que j’ai remplacé le poisson par le veau et la pêche par l’élevage… Bah oui, qu’est-ce que tu voudrais qu’il fasse d’autre avec plusieurs veaux ? évidemment qu’il sait travailler ! 🙄. Bref, tu es cruel en fait : pour toi tout doit reposer sur la capacité de chacun à suspecter quelque chose d’inéquitable. J’espère pour toi que tu ne rencontreras pas un escroc plus futé que ce que tu te crois, mais c’est seulement parce que je doute qu’en rencontrer un te permette de comprendre quelle est ton erreur d’appréciation sur les capacités d’évaluation et de choix libre de chaque partie lors d’un échange…
…Mais tu vas probablement me répondre qu’un marché libre fait disparaître les escrocs ? et les arnaqueurs ? et les menteurs ?
10/ rhétorique simpliste, irréaliste, et absurde. C’est comme si tu disais que les individus n’ont pas le droit d’avoir des chars d’assaut et avions de combat ; donc les armées d’état ne devraient pas non plus. J’imagine vite les dégâts si on confiait de telles armes à des milices… et pourquoi pas, tant que tu y es, demander le droit pour toi et pour chaque autre individu d’avoir l’arme atomique avant d’autoriser les états à en avoir ? " />
…Mais tu vas probablement me répondre qu’un marché libre fait disparaître les guerres ? et les armées ? et les armes aussi ? et même les fous de la gâchette ?
11/ « on peut tout à fait redistribuer sans imposer/taxer » : c’est évident, en effet. Inutile par contre de fournir un autre PDF à ce point-là hors-sujet par rapport à ce que tu écris " /> L’étude que tu as citée ne porte que sur un segment très restreint de marché.
Le problème de la redistribution du marché par le marché est l’absence de toute possibilité de choix libre quand aux orientations sociales de cette redistribution.
C’est comme pour apprendre à nager : on ne jette pas les gens à l’eau pour ensuite sélectionner ceux qui ne se noient pas. Simple question de civilisation.
…Mais tu vas probablement me répondre que tout le monde sait nager dans un marché libre ? même les cul-de-jatte ? même les manchots ?
12/ Non, non, je ne confonds pas, c’est bien toi qui n’a pas saisi le sens, voir 2/
" />
Le 03/11/2018 à 23h30
Et tu considères cela comme une réponse argumentée je présume ? L’objet de ton pipotron à incidence nulle est toujours aussi fumeusement cryptique que brumeusement incompréhensible. Aussi je ne m’étonne pas que tu ne captes rien à mes commentaires. Enfin comme on dit chez nous, ce sont les bidons vides qui font le plus de bruit. " />
Le 04/11/2018 à 08h21
J’ignore qu’est-ce que tu appelles une “réponse argumentée”, ça doit être une notion formelle, encore. " />
Il y a quelques arguments dans ce que j’ai écris, mais il y a aussi des ouvertures : tu n’as répondu quasiment à aucun et aucune ; un peu comme un “client mystère” qui chercherai obstinément du poireau pas frais sur les étals du marché en ignorant tout le reste, pourtant comestible et de qualité au moins correcte. " />
Donc tantôt je coupe les cheveux et j’écris trop, tantôt je ne capte pas quand j’écris moins, c’est de là que te viens cette impression de vide ! " />
Le 04/11/2018 à 09h20
Le 04/11/2018 à 16h30
Mazette, c’est que je l’ignore bien volontairement, n’étant pas un illusionniste !
" />
Le 04/11/2018 à 18h30
J’ai demandé une définition, pas une tentative de noyade sous un tombereau de pseudo philosophie personnelle apparentée de comptoir aussi abracadabrantesque qu’indigeste quand elle est en plus surchargée de smileys inutiles qui font passer son auteur pour un gamin.
Une définition, c’est court, simple et directe. À moins qu’on ne sache pas de quoi l’on parle. Tu n’es pas capable d’exprimer ou réfuter un point dans un espace-temps raisonnable. Auquel cas, joker.
Quelques points amusant tout de même :
« indexabilité » : on apprend au primaire que le terme approprié est transitivité.
Ta démonstration est fautive : il n’y aurait pas d’échange si un ou l’autre ou chacun des agents ne le valorisait pas assez pour le faire (une fois encore par définition).
« règlements de commerce imposés par des états » : non, les agents économiques sont parfaitement capables non seulement de produire spontanément les lois commerciales ce qu’ils ont faits historiquement [1] mais aussi et surtout de les garantir eux-mêmes (par ex. les tribunaux de commerce sont de la justice quasi privée en France – les juges sont des commerçants).
[1]http://myweb.fsu.edu/bbenson/SEJ1989.pdf
Le 05/11/2018 à 17h41
J’y suis pour rien si t’as pas les yeux en face des trous… même si tu n’es pas satisfait de ce que tu obtiens en me croyant à ton service, ce qui n’est pas le cas.
" />
Tu te démène pour trouver la formule “bien sentie”, sans répondre au moindre argument de fond, et j’en ai écris à la pelle : commence par y réfléchir, et pour ma part je ne te reprocherais pas l’absence de smiley dans ta réponse… s’il y en a une un jour qui soit autre chose que des ergoties ineptes.
" />
=> La transitivité (en maths) s’applique à une relation binaire rationnelle. Or il se trouve que ta définition de la valorisation subjective n’est pas rationnelle. Par exemple, quand on compare la valeur d’un poireau à un autre poireau d’une part ; et la valeur d’un poireau à de l’argent d’autre part, les deux comparaisons ne se font pas avec le même opérateur subjectif, ce qui est pourtant nécessaire pour pouvoir parler de transitivité. C’est encore un contre-sens de ta part, on va finir par croire que c’est ta spécialité !
" />
L’indexabilité est un outil permettant d’associer à chaque objet comparé un index. Comme tous les index sont issus d’un même ensemble (à l’inverse des poireaux et des montres, par exemple), on effectuera ensuite les comparaisons sur les index, toutes avec le même opérateur rationnel (définit sur l’ensemble en question), donc l’indexabilité “contient” l’idée de transitivité.
" />
=> J’ai déjà expliqué que ta notion de l’échange est incomplète, et tu ne fournis aucun argument de fond en réponse à cela : tu assène des définitions cycliques, c’est à dire des choses vraies parce que la définition que tu en donne dit qu’elles sont vraies. Et comme tu affirmes sans le prouver que tous les échanges sont libres, cela prouve au final que tu ne lis pas les actus de NXI, ou que tu ne les comprends pas : les exemples d’échanges non-libres foisonnent.
" />
=> C’est une jolie pirouette que de me dire que historiquement certains ont appris à nager sans qu’on leur donne de cours ; mais même toi tu crains la noyade (alors qu’un peu d’eau dans le vin n’a jamais noyé personne) : est-ce que tu penses raisonnable d’interdire toute forme de cours de natation ?
" />
=> Il y a encore une contradiction, entre d’un côté ta défense du “marché libre” où chaque agent, après avoir valorisé subjectivement les 2 parties d’une transaction déciderait de manière libre s’il accepte ou non l’échange ; et de l’autre côté le fait historique qu’il y ait eu des “lois commerciales spontanées” : s’il y a des lois, alors un agent peut être contraint par icelles d’accepter ou de refuser un échange, ce qui confirme qu’il y a bien des “échanges contraints” comme je te l’ai déjà dit : c’est toi-même qui vient d’ajouter à la discussion, avec ton PDF, que ce sont les “agents économiques” eux-mêmes qui souhaitent être contraints. Merci d’avoir abondé à mes arguments.
" />
Le 05/11/2018 à 20h39
Face à ce déluge de non-sens mi-HS, mi-ésotériques, mi-sophistiques et mi-HS (ce n’est pas un hasard s’il y a 2 mi-HS sur 4 mi-), difficile d’argumenter : même passé à la centrifugeuse le surnageant est par trop inconsistant pour pouvoir filtrer, et le culot… absent, vu que le fond manque aussi.
« ta notion de l’échange est incomplète » : c’est possible, mais ce n’est pas une critique valable puisqu’aux fondations de toute science, il existe un ensemble d’axiomes qu’on pose comme vrai a priori sans avoir aucun besoin de les démontrer, de justifier leur existence ou complétude (même en maths). Cette « notion » permet ainsi ici de bâtir une théorie économique falsifiable — certes peut-être pas complète, mais quelle théorie peut se targuer de l’être ?
Il se trouve que cette théorie et les explications qui en dérivent collent plutôt bien — et surtout mieux que les autres théories — à la réalité (c’est mon jugement éclairé) et est capable de prédictions vérifiées (ça, c’est pour la partie objectivité), ce qui est la fin et le principe même d’une théorie digne de ce nom. Comme scientifique, je n’exige pas plus d’une science (humaine en plus).
Sur le dernier § : l’existence de contraintes n’empêche pas d’échanger librement, la liberté étant définie quasi universellement négativement et donc relativement (il n’y a pas grand chose d’absolu dans cet Univers, à part peut-être la bêtise humaine). D’où cadre et Lois émergents, etc. C’est trivial. D’où l’intégralité de mon exposé que je t’invite à relire maintenant pour en apprécier la cohérence logique (entre autres).
Mais tu peux aussi continuer radoter avec du babillage fumoïdal jargonnesque pseudo culturel illogique envahi de smileys ridicules.
1,5⁄20 pour ton effort sur l’orthographe et la grammaire.
Le 06/11/2018 à 18h21
Moui, donc effectivement tu n’aimes pas les smileys, tu détestes les smileys, tu exècres les smileys, tu hais les smileys, etc. Comme je disais il y a quelques jours : c’est dommage.
Pour rester dans l’actualité pas trop vieille, celle à propos de SuperMicro et des “révélations” de Bloomberg, on a pu constater une dévaluation de SuperMicro par des gens qui comme toi n’aiment pas les smileys : si c’est ça que tu appelles être capable de prédictions vérifiées ; okay, j’avais bien compris avant de te connaitre ; ce n’est pas ce que quelqu’un de raisonnable appellerai de ses vœux au nom d’un dévoiement de la liberté.
Il y aurait tant à dire… Mais sans smileys je refuse :
Le 06/11/2018 à 20h06
C’est bien plus lisible, merci.
« “révélations” de Bloomberg » : non confirmées à ce jour. La « dévaluation » n’est pas une prédiction mais une conséquence (basique) de la loi de l’offre et la demande qui prédate la théorie de quelques centaines d’années (quand même).
« j’avais bien compris avant de te connaitre » : tu ne me connaissais pas que tu avais déjà des préjugés, classique. Note que tu ne perçois seulement que ce que je veux bien que tu perçoives. Rien ne dit en plus que ta perception est correcte.
« l’existence de contraintes est un obstacle aux échanges libres » : cela va possiblement t’étonner, mais je ne suis pas en désaccord. Les contraintes sont une réalité tangible qui font le sel de la vie mais leur existence n’implique aucunement iniquité ou non liberté de l’échange : les agents intègrent automatiquement ces contraintes — au moins celles pour lesquelles ils ont des informations — quand ils échangent. Comme les contraintes (et le vécu, l’activité, etc.) ne sont pas les mêmes de part et d’autre, le « calcul » de la valeur est aussi différent, d’où sa nécessaire subjectivité. Le livre de D. Kahneman Système 1 / Système 2 est une bonne introduction pour comprendre sur quelles bases un agent économique prend des décisions.
Pour conclure, la proposition qu’un bien/service échangé se fait sur la base de sa valorisation subjective est naturelle et permet d’expliquer un grand nombre de phénomènes observés dans le système fonctionnel spontané qui sert de moteur au développement économique.
On a le droit de ne pas être d’accord, mais il faut le démontrer ou proposer mieux.
Le 06/11/2018 à 20h42
Le 06/11/2018 à 21h44