Sur Mars, la mission InSight est prolongée de deux ans
Le 22 janvier 2021 à 09h23
1 min
Sciences et espace
Sciences
La sonde est sur la planète rouge depuis plus de deux ans. Les résultats de cette mission et de son sismomètre SEIS, développé par le CNES (en partenariat avec l’IGP de Paris et le JPL, entre autres), sont à la hauteur des espérances.
La sonde arrive néanmoins au bout de sa mission primaire qui est de deux ans. Sans aucune surprise, « la mission martienne InSight est prolongée par la NASA de deux années, jusqu’en décembre 2022 ».
Le CNRS ajoute que l’Agence spatiale américaine ainsi que le CNES (pour les contributions françaises et internationales qu’il coordonne) apportent « un soutien financier élevé ».
Le 22 janvier 2021 à 09h23
Commentaires (8)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 22/01/2021 à 10h38
Ou comment dépenser les deniers publics pour des missions sans intérêt pour le bien de l’humanité, mais pour satisfaire l’ego de certains scientifiques …
Le 22/01/2021 à 15h11
C’est plus subtil que ça : même si on coupait les financements de la NASA, on ne transformerait pas tous ces scientifiques en fermiers ou en ouvriers. On les mettrait tout simplement au chômage et ils ne seraient plus productifs. Sans compter tous les sous-traitants industriels qui bossent pour eux et qui peuvent utiliser leurs compétences pour des missions disons plus terre à terre. L’argent que possède un pays (le PIB) n’est que l’image des flux qui s’y tiennent. Ce n’est pas une somme en soit qui est stockée quelque part. Si on coupe un flux (armée, science etc…) Le PIB est amputé d’autant mais ça ne rend pas les pauvres plus riches.
Le 25/01/2021 à 08h42
Le programme Apollo a permis le développement de tout un tas de technologies qui sont aujourd’hui utilisés dans le civil : imagerie médicale, matériaux, dev logiciels et circuits imprimés (que tu utilises pour nous illuminer de tes commentaires ;)).
En dehors du savoir scientifique, cela permet de développer des techniques de pointe dont certains trouveront une utilité dans d’autres champs d’application.
Le 22/01/2021 à 10h51
C’est vrai que comprendre la structure interne d’autres planètes n’apportera absolument rien sur la compréhension de notre propre planète et donc ne nous apportera rien du tout….
Le 22/01/2021 à 11h43
Dommage que le forage n’ait pas fonctionné.
Le 22/01/2021 à 12h04
Je suis sûrement candide mais j’ose croire que quand on lance un projet de ce type y a quand même de la réflexion. Et donc que cela apporte quelques choses. Et pas juste un defi technique. Après j’avoue avoir du mal a comprendre cette envie de mars. On sait qu’on ne pourra jamais y faire quoi que ce soit (colonisation…) alors si c’est pour tester des techniques (ce qui est intéressant) pourquoi ne pas s’entraîner sur la lune. Qui est proche et qui possède déjà des conditions bien complexes
Le 23/01/2021 à 09h28
Non, “on sait” pas.
Le 23/01/2021 à 17h33
Sur l’article consacrée à SEIS (premier lien) une phrase m’a fait frétiller de la moustache :
[Gottlieb on]
« Raaayhhh… Looove… Leiiiigh ! »
[/Gottlieb off]