Spotify ouvre les portes de ses podcasts, Google promeut l'inclusion

Spotify ouvre les portes de ses podcasts, Google promeut l’inclusion

Spotify ouvre les portes de ses podcasts, Google promeut l'inclusion

Dans un communiqué, Spotify déclare essayer une nouvelle plateforme de podcasts, ouverte à tous. Les créateurs pourront fournir l'adresse de leur flux pour que Spotify le référence, comme n'importe quel autre service.

Spotify promet des statistiques sur les performances d'écoute, sur l'engagement ou encore des données démographiques sur les auditeurs. Il y a deux ans, des podcasteurs français nous assuraient que le manque de données d'écoute fiables était un des grands freins à la monétisation de ces émissions.

Les podcasts sont un domaine déjà pris en main par les services de streaming musicaux, Spotify, Deezer et Google Play Musique en tête.

Google annonce d'ailleurs lancer un programme pour créateurs, après le lancement de son application dédiée en juin.

« Les femmes et personnes de couleur sont toujours sous-représentées en tant qu'hôtes, et beaucoup des podcasts les plus populaires viennent de zones urbaines occidentales » estime le groupe, qui promet de recruter des participants dans le monde entier.

Les inscriptions au programme sont ouvertes jusqu'au 18 novembre, pour un démarrage en janvier 2019. Google compte former les lauréats, promouvoir l'utilisation d'outils gratuits et montrer les émissions qui en résultent comme des modèles. Du mentorat, un premier financement et une formation de 20 semaines sont promis.

Commentaires (8)


On peut aussi promouvoir les meilleurs talents, sans distinction de sexe ou taux de mélanine.

Ce n’est plus dans l’air du temps, dommage…


Justement, comme les podcasts sont l’apanage des urbains occidentaux et que Google Podcasts App a vocation à diffuser une diversité de choix venant du monde entier, il est utile d’atténuer ce biais sociologique en adaptant la sélection des candidats podcasteurs à des profils différents.



Autrement-dit, parler de “meilleurs talents” (d’ailleurs, qu’est-ce que le talent?), c’est promouvoir le mérite qui est une inventionde ceux qui détiennent le pouvoir : la caste des gens déjà en place et qui refuse de promouvoir des “talents” émergents qui pourraient changer l’ordre établi.


D’ailleurs, Science po Paris ouvre régulièrement une partie de ses places à des candidats qui n’auraient pas l’opportunité de postuler à la sélection “classique” mais qui ont du potentiel: https://www.sciencespo.fr/à-propos/une-université-ouverte-à-tous


Premièrement, il y a des personnes de couleur et des femmes dans les villes occidentales, je dirais même plus que dans les campagnes.



Deuxièmement, la diversité la plus importante, c'est celle des idées, et ce n'est pas ce que google défend ici.      

 

Promouvoir quelqu'un sur la couleur de peau ou le fait que son appareil reproductif est aussi intéressant que de sélectionner quelqu'un  parce qu'il est roux, gaucher, bisexuel, chauve ou que sais-je encore pour me faire entendre des podcasts: cela n'a aucun lien avec la qualité de leur prestation.






Mais comme je le disais, mon discours ne semble plus être avoir la cote, du coup je vais continuer de sélectionner mon médecin, mon mécano, mon youtubeur ou mon représentant politique sur la base de ses idées ou de son talent/qualité de prestation, pas sur sur des critères génétiques visibles, mais je ferais ça discrètement, promis.

De la discrimination positive donc.

Donc, de la discrimination, pure et simple.

Compatible avec la mentalité anglo-saxonne, beaucoup moins acceptée par chez nous, à raison selon moi.



Mais bon, “l’inclusif” est à la mode, ça évite de se poser les bonnes questions : par exemple, pourquoi cette inclusion ne se fait pas spontanément et naturellement… c’est toujours plus pratique, quand on ne veut pas se pencher sur le fond d’un problème, de ne pas se poser de questions dessus…








Sirodo a écrit :






 Mais comme je le disais, mon discours ne semble plus être avoir la cote, du coup je vais continuer de sélectionner mon médecin, mon mécano, mon youtubeur ou mon représentant politique sur la base de ses idées ou de son talent/qualité de prestation, pas sur sur des critères génétiques visibles, mais je ferais ça discrètement, promis.







Il n’est pas question de racisme. Là, vous parlez d’un autre sujet. Encore heureux que vous choisissez vos prestataires selon des critères de qualités professionnelles. En tout cas, je vous le souhaite. D’ailleurs, la honte ou la fierté n’a rien à voir là dedans : cette dernière phrase est inepte.



 





Sirodo a écrit :



… 



 Promouvoir quelqu'un sur la couleur de peau ou le fait que son appareil reproductif est aussi intéressant que de sélectionner quelqu'un  parce qu'il est roux, gaucher, bisexuel, chauve ou que sais-je encore pour me faire entendre des podcasts: cela n'a aucun lien avec la qualité de leur prestation.       

...







Dans la Société, il y a plein de gens différents qui ne fréquentent pas les mêmes milieux, qui n’ont pas accès aux mêmes réseaux, etc. Parmi ces gens, il y en a quelques-uns qui feraient un travail différent si on leur permet de se former et de développer des compétences. Rien n’est figé dans l’enseignement, tout se transmet et s’additionne. La caricature que vous présentez dans ce paragraphe, j’ose penser que vous n’y croyez pas sincèrement. Mais vous ne serez pas obligé d’écouter les podcasts de Google, ce sera un moindre mal pour vous.



 



Sirodo a écrit :



Premièrement, il y a des personnes de couleur et des femmes dans les villes occidentales, je dirais même plus que dans les campagnes.



 Deuxièmement, la diversité la plus importante, c'est celle des idées, et ce n'est pas ce que google défend ici.       









Et les idées sont cultivées comment si ce n’est par l’augmentation de la diversité et par la rencontre de personnes vivant dans des milieux différents ? Cultiver l’entre-soi n’a jamais développé la diversité des idées.



Cela-dit, je ne sais pas ce que souhaite réellement faire Google avec ses podcasts. Vous avez l’air d’avoir des infos. Ca m’intéresse que vous m’expliquiez ce que “défend” Google ici ?



Si vous pouviez développer vos solutions, ça m’intéresse. Sinon votre commentaire m’a l’air de ressembler à tous ces commentaires fréquents dans le web 2.0 : on étale ses préjugés, ses ressentiments et son indignation pour tout et n’importe quoi en quelques minutes de façon péremptoire et sans rien apporter de nouveau.



Comme je l’ai dit précédemment sur ce fil de commentaires, je ne sais pas ce que souhaite faire Google, mais je ne vois pas le mal à diversifier les profils de candidats, surtout pour des podcasts. C’est vous qui utilisez l’expression “discrimination positive”. L’universalisme est un joli dogme qui vaut bien celui du communautarisme.








Radithor a écrit :



Si vous pouviez développer vos solutions, ça m’intéresse. Sinon votre commentaire m’a l’air de ressembler à tous ces commentaires fréquents dans le web 2.0 : on étale ses préjugés, ses ressentiments et son indignation pour tout et n’importe quoi en quelques minutes de façon péremptoire et sans rien apporter de nouveau.



Comme je l’ai dit précédemment sur ce fil de commentaires, je ne sais pas ce que souhaite faire Google, mais je ne vois pas le mal à diversifier les profils de candidats, surtout pour des podcasts. C’est vous qui utilisez l’expression “discrimination positive”. L’universalisme est un joli dogme qui vaut bien celui du communautarisme.





Ce que compte faire google ?

C’est dans l’article :

“Google compte former les lauréats, promouvoir l’utilisation d’outils gratuits et montrer les émissions qui en résultent comme des modèles. Du mentorat, un premier financement et une formation de 20 semaines sont promis.”

Un financement donc, et une formation, sur critères de géographie, de sexe et de couleur. C’est donc de la discrimination positive ; si tu ne le vois pas je ne peux rien de plus pour toi.

Ici il n’y avait pas de problème pourtant, personne ne met de bâtons dans les roues à ces “populations” pour venir sur la plateforme, elles ont exactement les mêmes droits et les mêmes chances que tout le monde.

Et je n’ai pas de “solutions” à proposer, quand il s’agit d’un non-probleme. Et encore moins une solution discriminante, désolé pour toi si tu vois le rejet de toute forme de discrimination, fut-elle positive, comme un préjugé.



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