Spotify lance un programme pour rémunérer les créateurs
Le 02 janvier à 15h00
2 min
Logiciel
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Comment encourager les créateurs de contenus à privilégier une plateforme plutôt qu'une autre, quand les logiques de notoriété encouragent à distribuer ses formats le plus largement possible ? Spotify répond à cette question avec l'annonce, formulée jeudi, du lancement d'un programme dédié à la monétisation des émissions et podcasts diffusés par son intermédiaire.
Baptisé Spotify Partner Program, il avait été annoncé le 13 novembre dernier et faisait l'objet d'un accès anticipé pour les créateurs sélectionnés par la plateforme. Il est désormais déployé à grande échelle aux États-Unis, en Angleterre, au Canada et en Australie.
Outre cette limitation géographique, Spotify impose un niveau d'audience minimal de 10 000 heures d'écoute et 2 000 auditeurs uniques au cours des 30 derniers jours, ainsi qu'un flux comptant au moins 12 épisodes.
Spotify propose deux axes principaux pour générer des revenus : la distribution de contenus vidéo réservées à une audience payante, directement sur Spotify, et un service de régie publicitaire permettant l'intégration de publicités dans des formats audio, aussi bien sur Spotify en version gratuite que sur d'autres plateformes dédiées au podcast. « Vous gagnerez 50 % des revenus reconnus pour chaque annonce placée dans votre émission si cette annonce a été monétisée par Spotify », précise le service.
« Cette double approche offre aux créateurs une plus grande flexibilité et un meilleur contrôle, les aidant à s’adapter aux changements de l’industrie et à maintenir des flux de revenus constants », estime Spotify.
Le 02 janvier à 15h00
Commentaires (10)
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Abonnez-vousModifié le 02/01/2025 à 16h30
digitalmusicnews
Le 02/01/2025 à 17h35
La rémunération totale des cadres de Spotify en 2024 c'est 1 milliard de $, principalement par de la vente d'action.
Pour gagner autant, un artiste sur Spotify devrait générer 371 milliards de stream (à $0.003/stream).
Pour comparaison, la championne de Spotify (Taylor Swift) a généré 'seulement' 26,6 milliards de streams.
=> Les cadres de Spotify ont gagné 14 fois ce qu'ils ont reversé à Taylor Swift.
Le 02/01/2025 à 19h08
Le 02/01/2025 à 19h42
La valeur de l'action est surtout adossée à la capacité de l'entreprise à générer des bénéfices dans le futur. Donc sa capacité à:
1. capter l'argent des abonnés.
2. NE PAS redistribuer cet argent aux employés.
3. NE PAS redistribuer cet argent aux artistes.
En 2023/2024:
1. le prix de l'abo spotify a augmenté de 1$ a 3$ (et pas à cause de la taxe FR)
2. des employés ont été licenciés: -1500 depuis dec-2023
3. les artistes sont moins rémunérés (ex: la barrière de 1000 streams/year)
Résultat: l'action spotify a fait +140% en 1 an. Et le top management en a profité pour revendre une partie de ses actions.
Le 02/01/2025 à 21h36
Ca reste une entreprise, avec les défauts de cette qualité.
On pourrait arguer que les artistes se font tordre le bras dans ce partenariat déséquilibré. Ce n’est pas complètement vrai d’une part, ils sont bien représentés et la concurrence existe. D’autre part, j’ai du mal à oublier à quel points les ayants droits nous tondent, eux, au quotidien en France avec la complicité de la Sacem, et qu’on ne peut même pas faire jouer la concurrence, nous.
Le 02/01/2025 à 17h08
Et quand on voit les ponctions des multiples intermédiaires de copie privé, et leur non efficacité de gestion c'est écœurant.
Sans même parler des subventions pour les spectacles vivant là c'est tout les "gros problèmes" régulièrement relevés par différents journalistes, sans que rien ne change.
Le 02/01/2025 à 20h34
* Il y a de très gros écarts. Deezer ($0.0064) paie un mieux que Spotify ($0.00437) (source). Tidal ($0.013) et Qobuz ($0.022) paient beaucoup plus
* Les revenus dépendent beaucoup des régions où sont jouées les musiques: par ex une lecture en Inde rapporte moins qu’une au Royaume-Uni
* Ça dépend aussi des formules d’abonnement. Celles gratuites avec pub rapportent moins.
Ça me laisse plein d’interrogations: Pourquoi certains services paient plus? Parce que leurs abonnés viennent de pays plus riches et qu’ils n’ont pas de formule payée par la pub? Parce qu’ils sont plus petits donc moins de levier de négociation face aux maisons de disques? Parce qu’ils font moins de marge? (Deezer est toujours déficitaire) Parce que leur abonnement est plus cher (Deezer: 108€/an; Qobuz: 150€)? Parce qu’ils ne font pas comme Spotify qui commande de la musique d’ambiance à la pelle (le genre de truc qu’on met en fond pour bosser) , musique qui leur coûte moins cher en royalities?
Le 02/01/2025 à 21h45
Problème : Tidal n’a jamais été rentable et ne vit que grâce aux levées de fonds.
Au passage j’invite tous les gens qui sont sur Spotify (j’y étais depuis le début jusqu’au mois dernier) à se rendre compte que Spotify est devenu la plateforme la moins intéressante au fil des augmentations successives. Tidal par exemple est 1 ou 2€ moins cher et propose du lossless. Sans compter que l’appli Spotify est devenue complètement daubée. Bon là c’est pas beaucoup mieux ailleurs mais c’est pas pire.
Le 03/01/2025 à 11h57
J'utilise maintenant Youtube Music, car j'ai un abonnement Premium et donc autant en profiter. Le seul truc qui m'embête avec Youtube Music, c'est la porosité entre les 2 appli, impossible de s'abonner à un artiste sur Music sans s'abonner en même temps de l'autre côté si ils ont une chaîne.
Le 03/01/2025 à 11h24
Du coup ce genre de mix, doit être facturé plus cher à qobuz, qui vent plus chez ses abos.