L’itinérance « comme à la maison » est une réalité depuis le 15 juin 2017, après des années de batailles. Le règlement en place est valable jusqu’au 30 juin 2022, mais la Commission européenne a déjà proposé de le prolonger de dix ans, avec de nouvelles règles.
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La Commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie du Parlement lui emboîte le pas et a voté elle aussi « pour étendre de dix ans supplémentaires le système de "l’itinérance aux tarifs nationaux" », avec également de nouvelles contraintes pour les opérateurs.
En plus de continuer à utiliser son téléphone portable sans coût additionnel lors d’un déplacement dans l’Union européenne, il est question de profiter de « la même qualité de vitesse de connexion mobile à l’étranger que dans leur pays d’origine » (pas de 3G alors que la 4G est disponible par exemple), de proposer un accès gratuit aux services d’urgence et de « mettre fin aux surtaxes pour les appels intra-UE ».
Avant de se mettre en place, ce nouveau règlement doit encore faire l’objet d’un accord entre le Parlement et le Conseil. Une première étape est franchie puisque « le rapport a été adopté par 67 voix pour, aucune contre et 7 abstentions » au Parlement. De plus, « les députés ont voté pour ouvrir les négociations avec le Conseil ».
Commentaires (8)
#1
Quelqu’un sait m’expliquer pourquoi cela est mis en place avec une date de fin ?
#1.1
Ça m’a beaucoup étonné aussi … sans doute que les opérateurs sont frileux et qu’ils ont imposé une possible porte de sortie au cas où
#1.2
On peut le comprendre, d’autant que ça posait question sur les écarts des coûts d’abonnement entre les pays.
En tout cas, ces nouvelles règles vont obliger Free à passer en 4G et 5G à l’étranger, et le coût des appels intra-UE sont une bonne nouvelle, car la situation actuelle est un peu aberrante quand ça coûte moins cher d’appeler son pays d’origine depuis un pays étranger que l’inverse.
#1.3
Le fait que ce ne soit que dans un sens peu paraître aberrant, et je l’ai longtemps pensé. Par contre, ça a une logique. En effet, les opérateurs avaient peur de perdre une bonne part de leur revenu avec la mise en place de cette loi en 2017, et ils se sont dit qu’une personne lambda est plus souvent dans son pays d’origine et donc plus susceptible d’appeler vers un autre pays de l’UE que l’inverse. Ainsi ils se gardaient un petit coussin de revenu complémentaire.
Mais j’avoue que quand ce inclus dans le forfait dans les 2 sens, je serai ravi
#1.4
En soit, j’aurais compris qu’on facture les appels à montant faible dans les deux sens, plutôt que de faire une incohérence d’usage où tu comprends pas quand tu payes ou non.
Il serait bon aussi de mettre en place une facturation obligatoire “à la seconde dès la dernière seconde” pour l’étranger, ce n’est pas le cas chez RED par exemple.
#1.5
Ce que tu appelles logique, moi je l’appelle arnaque qui profite d’une faille d’application de la loi contre son esprit initial. Chacun son point de vue, mais tant mieux que ce soit rectifié.
Dès la première seconde, sinon ça ne veut pas dire grand chose.
#1.6
De mémoire ils suivent la réglementation qui ne spécifie que quand on est dans un pays “voisin”. Mais il y a certainement eu du lobbying de la part des opérateurs européen pour laisser ce vide réglementaire quand on appelle depuis son pays d’origine.
#2
Enfin. Parce que c’est super bizarre, si t’es a l’étranger, tu peux appeler partout en Europe, pas de soucis, mais par contre, si t’es en France, ah non, c’est surtaxé.
Faire que l’Europe entière soit comme le pays d’achat du forfait, voilà quelque chose de bien !