La société rappelle qu’elle veut « mettre au point la première unité de recyclage des batteries lithium-ion en boucle fermée sur le sol européen ».
Elle ajoute que le recyclage de batteries électriques se fait aujourd'hui principalement à l’étranger, alors que cela « représente un enjeu de souveraineté dans un contexte de dépendance et de concurrence pour l’accès aux matières premières ».
Avec son projet ReLieve, en partenariat avec Suez, « Eramet favorise donc la sécurisation des approvisionnements en métaux nécessaires à la fabrication des batteries électriques en Europe, et participe à l’économie circulaire ».
La Commission européenne soutient le projet avec « une subvention d’un montant de près de 70 millions d’euros ».
Un démonstrateur préindustriel est en construction à Trappes, son démarrage est prévu pour l’été 2023. « En parallèle, Eramet étudie la construction d’une usine de recyclage dans le nord de la France ».
Commentaires (14)
#1
Sinon faire comme Bolloré l’entreprise semble avoir réussi à résoudre un problème insoluble.
Je ne sais pas en fait, je doute sur l’efficacité du recyclage des batteries.
Déjà les petites souvent soudées dans de petits appareils finissent soit dans la poubelle destinée à l’incinérateur et une partie dans les centres de tri. Bien peu partent en déchèteries les conditions et l’éloignement de ces centres rendants les accès de plus en plus difficiles.
A suivre.
#1.1
Ce n’est pas parfait, mais il y a déjà un réseau de recyclage partiellement efficace.
Certains annoncent 95% des matériaux
(citations de wikipedia)
Le soucis c’est que 95% des matériaux ça ne veut pas dire 95% de matériaux rares, on récupère un pourcentage plus important de matériaux communs (plastique) que de matériaux rares (lithium).
Après on est sur une filière récente (moins de 20 ans je crois). Normalement en Europe on est censé payer le “recyclage” à l’achat pour favoriser le déploiement de l’industrie. (Ça va dans un budget qui est utilisé pour financer les initiatives).
Au cas ou, pour les petites batteries on serait entre 10 à 13 % qui finissent à la poubelle en Belgique (59% sont collectée, le reste est soit en utilisation, soit “dans un tiroir”).
Je suppose que pour les voitures et autres grosses batteries ont sera proche des 100%.
#2
Il faudrait faire la même chose avec tout les matériaux et notamment les terres rares!
#3
D’après ce que j’avais lu, ce n’est pas nécessairement le cas (on récupère déjà une bonne proportion du cobalt, pas étonnant vu ce qu’il peut rapporter, et du lithium).
C’est plus difficile de les oublier dans un tiroir
#3.1
On ne sait jamais
Je croyais aussi qu’on récupérait beaucoup plus du lithium et autres, mais je ne parviens pas à trouver une information à ce sujet.
Donc j’ai traité ça comme pour les panneaux solaires, on récupère beaucoup de la masse totale (verre + cadre), mais on récupère moins des métaux rares
#3.2
(on récupère déjà une bonne proportion du cobalt, pas étonnant
vu ce qu’il peut rapporter
de tête : ça doit être de l’ordre de 75 Euro/kg.
et c’est 30% de la batterie
pas étonnant qu’elle soit SI chère à l’achat !!!
#4
En tout cas, une chose est sûre, récupérer le lithium est plus important puisqu’il est jusqu’à présent présent dans toutes les chimies de VE, contrairement au cobalt.
Pour ce qui est du prix de la batterie, ce n’est pas si cher que ça (~10000$ pour une batterie de 60kWh). Ce qui est cher, c’est ce qu’en demande parfois le constructeur auto.
#5
Non, pas possible. Musk will save us.
#6
Quitte à donner de l’argent public, pourquoi ne pas nationaliser cette société ?
Sinon, ne fois qu’elle aura une solution, elle pourrait se faire racheter par un privé, et adieu la solution universelle (et les 70M€)…
#6.1
L’État français en détient déjà 28,4 % et 30 % des droits de vote pas loin de la minorité de blocage qu’il pourrait atteindre en cas de besoin.
Je pense qu’il n’est pas nécessaire de tout acheter.
#6.2
Ok merci. Où trouves-tu ce genre d’info ? Elles sont publiques ?
#6.3
Là, c’était directement sur Wikipédia via mon moteur de recherche habituel et j’ai vérifié l’info sur un site de bourse. (Le nom de la société me disait quelque chose mais je ne me souvenais pas dans quel domaine elle opérait).
Oui, ce genre d’info est publique à partir d’un certain seuil (5 % de mémoire) puis d’autres seuils, il y a obligation pour celui qui détient les actions de publier les “franchissements de seuil” à la hausse ou à la baisse.
#6.4
Ici par exemple : Eramet sur ABC Bourse
#7
Anéfé, sur ABC Bourse FSI-Equation est actionnaire à hauteur de 27,13% (l’année n’est pas indiquée, mais cela donne un idée, et c’est proche de la valeur 28,4%).
Et l’Agence de Participation de l’État détient l’intégralité des titres de FSI-Equation.