Près de 37 000 sites 4G en service, Bouygues et Free toujours seuls sur les 700 MHz

Près de 37 000 sites 4G en service, Bouygues et Free toujours seuls sur les 700 MHz

Près de 37 000 sites 4G en service, Bouygues et Free toujours seuls sur les 700 MHz

SFR et Orange sont en tête des activations des antennes 4G (1136 et 906 respectivement), suivie par Bouygues Telecom (834) et Free Mobile (541). Les deux derniers sont toujours seuls sur les 700 MHz, avec une large avance pour Free Mobile (1 611 antennes en service, contre 120 pour BT).

Bouygues Telecom est par contre en tête en nombre de sites activés (+443), suivi par Orange (+331), SFR (+271) et Free Mobile (+193). Au total, 41 509 sites sont autorisés par l’ANFR, dont 36 996 en service.

Rappelons que depuis le 1er juillet, les opérateurs ont également accès à cette bande de fréquence dans la région Grand Est, suite au réaménagement des fréquences de la TNT.

Commentaires (5)


On peut m’expliquer la différence entre antennes 4G et sites activés ?

Qu’est ce qui est le plus important au final pour l’utilisateur ?








Keizo a écrit :



On peut m’expliquer la différence entre antennes 4G et sites activés ?

Qu’est ce qui est le plus important au final pour l’utilisateur ?





Un site (un pilonne par exemple) est un endroit où un opérateur est autorisé à installer ses équipements. Mais un site peut avoir plusieurs antenne (3 par exemple, pour pouvoir diffuser à 360°. Car une antenne à un champs d’émission. Elle ne diffuse dans toutes les directions autour d’elle). Et plus il y a d’antenne sur un site, moins les antennes seront surchargé par le nombre d’utilisateur connecté dessus (il faut bien sur que la collecte qui va au site soit assez conséquente pour ne par saturé).

Le plus important : les deux ! L’un ne doit pas allez sans l’autre. Si vous voulez capter de partout autour d’un site, il faut plusieurs antenne. (et il ne peut avoir d’antenne sans site, logique).



Sinon, pas mal pour tous avant l’été est la baisse d’activité qu’il va forcément avoir comme chaque année.






  • antenne = bande de fréquences

  • site = lieu de l’antenne ou des antennes (le point haut où sont situées la ou les antennes)



     

    L’important pour l’utilisateur est un mix entre différents paramètres :



  • des basses fréquences qui portent plus loin (dans les campagnes) ou qui traversent les obstacles quand il y en a (les immeubles, l’intérieur des habitations, etc) 

  • des hautes fréquences qui couvrent les micro-zones blanches qui peuvent apparaître ici ou là, de temps à autres dans la couverture d’une zone (hautes fréquences utiles en zones urbaines pour couvrir efficacement les extérieurs entre les bâtiments)

  • des sites placés de manière optimale afin de couvrir l’ensemble de la population et l’ensemble de la zone sans être ni trop puissants (ou trop nombreux) là où il y a peu de monde, ni pas assez puissants (pas assez nombreux) là où il y a beaucoup de monde ou beaucoup d’obstacles

  • un terminal mobile compatible avec les fréquences de son opérateur mobile et adapté à ses usages ; voire un terminal 4G+ LTE Advanced pour les mobinautes les plus demandeurs de bande passante afin de pouvoir profiter de l’agrégation de fréquences (se connecter à plusieurs antennes/fréquences à la fois, pour n’être jamais dépourvu ou ralenti le moment venu).




Le fait que les sites comportent plusieurs secteurs n’est pas pris en compte. C’est, d’après le nommage de l’ANFR,

-site = autorisation sur le même site pour émettre à plus de 5 Watts, quelle que soit la bande de fréquence

-antenne = simple addition des autorisations pour chaque bande de fréquence. Peu d’intérêt donc sauf à vouloir calculer une capacité radio disponible qui n’est de toute façon pas répartie uniformément sur le territoire.


Fermer