Plusieurs acteurs ont déposé des recours devant les autorités de contrôle de six pays européens. « Elles viennent s’ajouter à celles déposées dans 15 autres pays de l’UE entre 2018 et 2019 » détaille le site Liberties (Belgique, Bulgarie, République tchèque, Estonie, France, Allemagne, Hongrie, Irlande, Italie, Luxembourg, Pologne, Espagne, Slovénie, Pays-Bas, Royaume-Uni).
En cause ? Les systèmes d'enchères en temps réel, chers à Google et l’IAB. « Ils impliquent le partage des données sensibles d'une personne sans son consentement » résume l’ONG. Cela peut inclure « l'historique de navigation personnel tel que ses préférences sexuelles ou ses emplacements récents, avec des centaines, voire des milliers d'entreprises en ligne ».
L’action a été coordonnée par l'Union des libertés civiles pour l'Europe (Liberties), l'Open Rights Group (ORG) et la Fondation Panoptykon.
Commentaires (3)
#1
Bien vu, ils attaquent le cœur de la machine du capitalisme de surveillance.
#2
Ca ne sert a rien d’exagérer les choses lorsque les faits sont déjà condamnables par le RGPD.
#3
Attaquer…devant les autorités de contrôle
Le capitalisme de surveillance révise “la mouche du coche” et sourit de tous ses crocs…