Nord de la France : un « phénomène de propagations exceptionnelles » perturbe la réception TNT

Nord de la France : un « phénomène de propagations exceptionnelles » perturbe la réception TNT

Nord de la France : un « phénomène de propagations exceptionnelles » perturbe la réception TNT

L'ANFR prévient d'un « risque de mauvaise réception TNT du 12 au 15 février 2019 sur une grande partie du nord de la France ». L'image peut être pixélisée, le son saccadé et certaines chaînes partiellement inaccessibles.

En cause, un épisode météorologique particulier : des « variations importantes de la température et de la pression atmosphérique » ayant pour conséquence une propagation des ondes plus importante qu'à l'accoutumée.  De plus amples informations sont disponibles par ici.

Durant ces quelques jours, l'agence nationale des fréquences conseille « aux téléspectateurs concernés de patienter jusqu'à la fin de ces perturbations sans intervenir sur leur récepteur ».

Commentaires (15)


“une propagation des ondes plus importante qu’à l’accoutumée” : je ne comprends pas comment ça peut impliquer une mauvaise réception, ça devrait être l’inverse.

Je vais aller lire le lien.



Ah OK, ça explique, avec un dessin en prime :



dans certaines conditions climatiques particulières, la réception des ondes de télévision devient possible bien au-delà des distances pour lesquelles les fréquences ont été initialement planifiées, ce qui engendre des brouillages.



Ces phénomènes sont naturels et peuvent se produire en période de chaleur inhabituelle, ou à l’occasion de changements brusques de températures. Ils sont favorisés dans la grande majorité des cas par une masse d’eau qui se réchauffe brusquement, ou par des changements brusques de conditions météorologiques : hausse de pression atmosphérique, un ciel bien dégagé, une hausse rapide des températures, ou au contraire une baisse brusque du baromètre.


Toute la côte nord de la France connait ce problème depuis que la radio existe. Les émetteurs anglais propagent loin, très loin et perturbent les ondes en France. C’était plus perceptible sur l’analogique cela dit.


En gros, dans le lien donné dans l’article, il explique qu’il y a un risque de chevauchement.



tu as 3 antennes aligné ainsi:

A1—B—A2



A1 et A2 émettent sur la fréquence a et B sur la fréquence b.



La zone couverte par A1 peut chevaucher partiellement celle de A2 ce qui provoque un brouillage. Mais cette zone étant couverte par B, il n’y a pas de problème en temps normal.



Cependant, Ce qu’il peut se passer, c’est que cette zone de chevauchement risque de dépasser la zone couverte par B, et aller empiéter sur la zone normalement couverte par A2.


La propagation sporadique c’est marrant en FM, on peut choper des radios très éloignées, ca fait bizarre de capter une radio espagnole (Barcelone ou Valence) alors que j’etait du coté de Marseille. y’a tout de même presque 700 bornes au dessus de la méditerranée. Dommage que c’est rare et purement alleatoire, car les brouillages sont moins genants en fm



Les radio amateurs recherchent ces propagations pour capter des radios encore plus eloignées.


de toutes façons, les interférences ont toujours été plus problématiques en numérique qu’en analOgique:

analog: de la neige mais contenu a peu près compréhensible

numer: sautes d’image et son complet, et même quand ça reviens, on est obligé d’attendre la prochaine image-clé pour avoir un contenu potable


Le truc que je comprends pas, c’est l’aspect ponctuel du problème : vu que la météo influe, et que ça varie énormément entre l’hiver et l’été, il devrait y avoir des problèmes tout au long de l’année.



Je suppose donc que les émetteurs doivent avoir une puissance ajustable pour gérer les variations de météo, et j’imagine aussi que ça doit pouvoir être automatisé en ayant des récepteurs “témoins” dans les zones à risque de chevauchement, qui indiquent en direct qu’il faut réduire un peu la puissance d’émission.



A moins que ce soit précisément les variations brutales qui permettent aux ondes de se propager bien plus loin qu’elles ne le peuvent dans des conditions optimales mais stables ?








tazvld a écrit :



En gros, dans le lien donné dans l’article, il explique qu’il y a un risque de chevauchement.





Vi vi, c’est ce que je disais en indiquant qu’il y avait un schéma, mais merci pour ceux qui n’iront pas cliquer.



On m’avait expliqué qu’il y a une histoire en effet de variation de température et de couche d’atmosphère (la couche E) qui va provoquer des changement sur les rebonds que les ondes vont faire. Et je sais par exemple qu’il y a des heures dans la journées où la propagation des ondes radio seront optimale (il me semble que c’est le soir)


Il y avait eu ça y a quelques mois en Bretagne. Dans le Finistère, on captait les chaines locales d’Ille-et-Vilaine mais plus celle du Finistère, idem pour la radio c’était le bazar :

https://www.letelegramme.fr/bretagne/tnt-des-bretons-prives-de-tele-par-les-cond…


on attend maintenant la réaction des “Robins des toits” <img data-src=" />








polioman22 a écrit :



Toute la côte nord de la France connait ce problème depuis que la radio existe. Les émetteurs anglais propagent loin, très loin et perturbent les ondes en France. C’était plus perceptible sur l’analogique cela dit.





C’est gagnant quand même <img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



Pour suivre le phénomène&nbsp; :http://www.dxinfocentre.com/tropo_eur.html



&nbsp;


En même temps, avoir autre chose qu’un crachin (plutôt 5 crachins par jours) en Bretagne est un événement perturbant en soit.


Est-ce que l’inverse se produit ? Genre les anglais qui se retrouvent inondés de chaînes du nord de la France.

En tous cas, le sujet de la propagation des ondes est passionnant.








tazvld a écrit :



En même temps, avoir autre chose qu’un crachin (plutôt 5 crachins par jours) en Bretagne est un événement perturbant en soit.



Mauvaise langue : aujourd’hui, grand soleil toute la journée… et ce n’est pas la seule fois que ça arrive, hein !



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