Microsoft dépasse les 110 milliards de dollars de chiffre d’affaires sur un an

Le 22 août 2018 à 09h54
1 min
Économie
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La société termine son année fiscale 2018 avec des revenus de 110,360 milliards de dollars pour 16,57 milliards de bénéfices net. Dans le premier cas, la hausse est de 14 % sur un an, tandis que les bénéfices sont en baisse de 35 %.
L'explication est simple : les bénéfices sont grevés de 13,7 milliards de dollars au titre de la réforme fiscale de Donald Trump (Tax Cuts and Jobs Act ou TJCA). Sans elle, ils auraient été de 30,27 milliards de dollars, en hausse d'un peu plus de 15 %.
Tous les voyants sont au vert chez Microsoft, avec des hausses sur tous ses secteurs d'activité. Azure est sans contestation en tête avec des revenus ayant grimpés de 89 % sur un an. Dynamics 365 suit avec 61 %, puis la section gaming (+ 39 %), Office 365 (+ 38 %), LinkedIn (+ 37 %), etc.
Le 22 août 2018 à 09h54
Commentaires (5)
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Abonnez-vousLe 22/08/2018 à 10h35
Et dire que même Linked in gagne de l’argent, on dira ce qu’on veut mais chez Crosoft ils font du bon boulot
Le 22/08/2018 à 17h20
Vous dites que l’explication est simple mais comment des suppressions de taxes peuvent-elles réduire les bénéfices ?
Le 22/08/2018 à 20h15
Le 23/08/2018 à 07h19
Quand tu es recruteur tu paye pour les fonctionnalités de recherche tout simplement. En gros ils ont rendu Linked In plus performant, plus mature et assez incontournable dans certains secteur donc les boites payent pour accès à un compte professionnel :)
Le 16/09/2018 à 18h06
La réforme a permis aux multinationales de bénéficier d’un taux d’imposition assez bas sur l’import de capitaux aux États-unis. Donc les stocks de liquidités qui restaient à l’étranger pour ne pas être taxées ont été rapatriées, d’où une augmentation des taxes : en fait ce sont des taxes qui auraient du être payées plus tôt et a un niveau bien plus élevé si ces capitaux avait été consolidés régulièrement aux USA.
Ce n’est pas la première fois que le gouvernement américain fait ce genre de réduction, donc, tant qu’il n’y a pas de besoin urgent de cash, de multiples entreprise entrepose les bénéfices fait à l’étranger dans des paradis fiscaux, en attendant parfois de nombreuses années le bon moment pour ne pas payé trop d’impôts dessus.