Il s’agit dans les grandes lignes de « mesures visant à rendre l'approvisionnement de matières premières en Europe plus sûr et durable », à l‘horizon 2030 et 2050.
Ce plan « examine les défis actuels et futurs et propose des mesures visant à réduire la dépendance de l'Europe à l'égard des pays tiers ». La liste des « matières premières critiques » a été mise à jour au passage. Les lithium, bauxite, titane et strontium y font leur entrée.
Maroš Šefčovič, vice-président chargé des relations interinstitutionnelles et de la prospective, explique que « l'Europe aura besoin, par exemple, de 18 fois plus de lithium d'ici à 2030 et jusqu'à 60 fois plus d'ici à 2050 ». Pour davantage de détails, une étude prospective d’une centaine de pages a été publiée. Une foire aux questions est également disponible.
Commentaires (5)
#1
On n’a plus qu’à devenir des champions du recyclage et cela devrait déjà bien diminuer nos besoins
#2
FAQ : <>
🤔🤔🤔
#3
Peu de chances, la plupart des matériaux qu’on utilise sont fortement dégradés (récupérer des métaux dans une batterie, ça se fait, mais ce ne sont pas des métaux rares; en revanche, toute la m…e dans les processeurs et les circuits d’un appareil électronique, c’est tellement un mélange en quantités très faibles que ce n’est pas recyclable) et d’autres sont carrément perdus, du moins en partie, à l’usage.
#4
#5
Ça serait pas du luxe, mais il faut voir si c’est industrialisable (les processus chimiques des organismes ne sont pas particulièrement efficaces pour nos usages industriels).