L'OMS reconnaît l'addiction au jeux vidéo comme une maladie

L’OMS reconnaît l’addiction au jeux vidéo comme une maladie

L'OMS reconnaît l'addiction au jeux vidéo comme une maladie

L'Organisation mondiale de la santé avait fait part de son intention d'ajouter le trouble du jeu vidéo dans sa nouvelle Classification internationale des maladies (CIM-11) dès janvier 2018.

Elle devait encore être présentée et validée par l’Assemblée mondiale de la Santé pour être adoptée par les États membres. C'est désormais officiellement le cas (sous la référence 6C51 pour les jeux vidéo) avec une entrée en vigueur au 1er janvier 2022.

Elle décrivait l'année dernière le trouble « comme un comportement lié à la pratique des jeux vidéo ou des jeux numériques, qui se caractérise par une perte de contrôle sur le jeu, une priorité accrue accordée au jeu, au point que celui-ci prenne le pas sur d’autres centres d’intérêt et activités quotidiennes, et par la poursuite ou la pratique croissante du jeu en dépit de répercussions dommageables ».

« Des études montrent que le trouble du jeu vidéo ne touche qu’une petite partie des personnes qui utilisent des jeux numériques ou des jeux vidéo. Néanmoins, tout joueur doit être attentif au temps passé sur les jeux, en particulier si ses activités quotidiennes en pâtissent », ajoute l'OMS.

De son côté, l'Entertainment Software Association (ESA) fait part de son mécontentement et demande à l'OMS de revenir sur sa décision. « Le "trouble du jeu" n'est pas basé sur des preuves suffisamment solides pour justifier son inclusion dans l'un des plus importants outils d'établissement de normes de l'OMS », affirme-t-elle.

Commentaires (26)


Très bonne décision.



Même si je préfère le terme “dépendance” à “addiction” car on peut être addict de tout en fait. <img data-src=" />


génial maintenant on pourra vendre&nbsp; plein de médicamentent pour soigné cette maladie (sans bien sur se remettre en question 2 minutes )


En effet quand j’avais 16 ans je préférais largement me taper une partie de jeux vidéos en rentrant a 18h30 du lycée plutôt qu’avaler un gouté puis reprendre les transport pour 30 / 40 mn de sport, surtout l’hiver !


Le jeu vidéo n’est pas une drogue. C’est une activité comme une autre. Cependant le jeu vidéo fait parti des jeux en général, et il va énormément travailler avec notre système de récompense.

Là où une drogue va directement tapé dessus par voies chimiques, les activités doivent passer par la “voie normale”. Cependant, les concepteurs de jeux vidéo essaient d’exploiter à font ce système de récompense il sont conçus vraiment pour. Pour exemple les jeux vidéo dit “Juicy”, du fait qu’à la moindre “bonne action”, font péter des étoiles dans tous les sens, avec des couleur flashy, donnent énormément de récompenses visuels et sonores.



Donc oui, on peut être addict de tout. Tu peux kiffer la collection de timbres. Le jeu vidéo est juste taillé pour être le plus addictif possible, mais contrairement à une drogue chimique, elle nécessite de passer par une action, un effort.


Je parlais plutôt d’une dépendance psychologique.








tazvld a écrit :



Le jeu vidéo n’est pas une drogue. C’est une activité comme une autre. Cependant le jeu vidéo fait parti des jeux en général, et il va énormément travailler avec notre système de récompense.

Là où une drogue va directement tapé dessus par voies chimiques, les activités doivent passer par la “voie normale”.



Donc oui, on peut être addict de tout. Tu peux kiffer la collection de timbres. Le jeu vidéo est juste taillé pour être le plus addictif possible, mais contrairement à une drogue chimique, elle nécessite de passer par une action, un effort.





Les jeux vidéos ne sont pas vraiment une activité comme une autre… Il est moins fatiguant de jouer 2 heures à un jeu qui te procurera de l’adrénaline / dopamine que faire 2h de vélo, 1h de marche ou 20 minutes de jogging. Le jeux vidéos est aussi moins fatiguant que les échecs ou la pétanque. Quand tu joue à un jeu, tu bouge un peu ton poignet pour la souris et les doigts de l’autre main sur le clavier tout en fixant un écran. Sur une console c’est encore pire car tu reste dans la même position des heures dans le canapé face à la télévision.



Concernant la drogue et son illégalité tu devra te bouger les fesses pour en trouver, la consommation demande un effort physique, ça coute de l’argent et tu peut en consommer dehors. Rien de plus jouissif par exemple que de fumer un joint de cannabis puis de faire une partie de golf !



Et pour celui “qui ne tiens pas la drogue”, il sera difficile de pratiquer une activité physique même si très douce alors que faire une partie de jeux vidéos est possible et y redonne même de l’intérêt. Pour finir avec la “drogue”, certaines drogues peuvent aussi donner la pèche ou supprimer la douleurs ce qu permettra un regain envers l’activité physique.





Pour conclure, je pense que la classification des drogues devrait être prise au sens large et y inclure de nouveau critère comme le mélange, la facilité et la motivation à une activité physique ou non.



Fumer de la high te donnera de l’énergie et te motivera à faire une petite heure de marche en t’ouvrant au monde, alors que te goinfrer de cochonnerie sucrée fera de toi une boule de suif amorphe, ce qui aura tendance à t’orienter vers une les jeux vidéos puis vers la drogue pour supporter ton état.





ps : Je rapelle qu’il est interdit par la loi française de dire du bien de tout produit stupéfiant, même si ont est les plus gros consommateur d’europe alors que les plus répressif. En europe le pays le plus libéral est la hollande, avec des prisons vides et des rues pleines de vélo, sans casque avec très peut d’accident et beaucoup de portion piétonnes en ville.



“au jeux vidéo”

singulier, pluriel, singulier



Il faudrait choisir. <img data-src=" />


Du coup, si je suis accro aux jeux vidéo, je peux demander un arrêt maladie ? <img data-src=" />








skankhunt42 a écrit :



Les jeux vidéos ne sont pas vraiment une activité comme une autre… Il est moins fatiguant de jouer 2 heures à un jeu qui te procurera de l’adrénaline / dopamine que faire 2h de vélo, 1h de marche ou 20 minutes de jogging. Le jeux vidéos est aussi moins fatiguant que les échecs ou la pétanque. Quand tu joue à un jeu, tu bouge un peu ton poignet pour la souris et les doigts de l’autre main sur le clavier tout en fixant un écran.







Eu… ca dépend du jeu pour le coup, je suis plus crevé après 20 min de Sc2 que 20 min d’échec <img data-src=" />



Je ne vois pas où est le débat. À partir du moment où une activité devient trop intrusive dans ta vie et que tes relations, ton travail et/ou ta santé en pâtisse, c’est une dépendance. De fait, je ne vois pas trop pourquoi le JV y ferait exception.



On peut bien être accro aux jeux d’argent après tout, avec les conséquences désastreuses que ça peut avoir.








skankhunt42 a écrit :



Les jeux vidéos ne sont pas vraiment une activité comme une autre… Il est moins fatiguant de jouer 2 heures à un jeu qui te procurera de l’adrénaline / dopamine que faire 2h de vélo, 1h de marche ou 20 minutes de jogging. Le jeux vidéos est aussi moins fatiguant que les échecs ou la pétanque. Quand tu joue à un jeu, tu bouge un peu ton poignet pour la souris et les doigts de l’autre main sur le clavier tout en fixant un écran. Sur une console c’est encore pire car tu reste dans la même position des heures dans le canapé face à la télévision.



Concernant la drogue et son illégalité tu devra te bouger les fesses pour en trouver, la consommation demande un effort physique, ça coute de l’argent et tu peut en consommer dehors. Rien de plus jouissif par exemple que de fumer un joint de cannabis puis de faire une partie de golf !



Et pour celui “qui ne tiens pas la drogue”, il sera difficile de pratiquer une activité physique même si très douce alors que faire une partie de jeux vidéos est possible et y redonne même de l’intérêt. Pour finir avec la “drogue”, certaines drogues peuvent aussi donner la pèche ou supprimer la douleurs ce qu permettra un regain envers l’activité physique.





Pour conclure, je pense que la classification des drogues devrait être prise au sens large et y inclure de nouveau critère comme le mélange, la facilité et la motivation à une activité physique ou non.



Fumer de la high te donnera de l’énergie et te motivera à faire une petite heure de marche en t’ouvrant au monde, alors que te goinfrer de cochonnerie sucrée fera de toi une boule de suif amorphe, ce qui aura tendance à t’orienter vers une les jeux vidéos puis vers la drogue pour supporter ton état.





ps : Je rapelle qu’il est interdit par la loi française de dire du bien de tout produit stupéfiant, même si ont est les plus gros consommateur d’europe alors que les plus répressif. En europe le pays le plus libéral est la hollande, avec des prisons vides et des rues pleines de vélo, sans casque avec très peut d’accident et beaucoup de portion piétonnes en ville.









Alors je suis pas d’accord sur un point. Mais c’est un point particulier, quand ont fait des compétitions (donc e-sport) le jeu vidéo devient un sport que se soit physique et mentale.



Après je parle sur le côté compétition.



Tu mélange l’aspect addictif et l’activité physique. C’est 2 choses complètement séparés. Une activité addictive a beau être physique, elle n’en reste pas moins addictive.



Au passage, j’ai pu faire une séance de jeu vidéo en VR, et je peux t’assurer que physiquement, ça n’a rien à envier à une séance de step. Et pourtant, c’est bien du jeu vidéo.









Vekin a écrit :



Je ne vois pas où est le débat. À partir du moment où une activité devient trop intrusive dans ta vie et que tes relations, ton travail et/ou ta santé en pâtisse, c’est une dépendance. De fait, je ne vois pas trop pourquoi le JV y ferait exception.



On peut bien être accro aux jeux d’argent après tout, avec les conséquences désastreuses que ça peut avoir.





+1









DaFray31 a écrit :



Alors je suis pas d’accord sur un point. Mais c’est un point particulier, quand ont fait des compétitions (donc e-sport) le jeu vidéo devient un sport que se soit physique et mentale. Après je parle sur le côté compétition.





Pas besoin de compétition pour que ça sois physique et mentale, après j’aurais tendance à dire que plus tu joue avec ton cerveau et longtemps et moins tu en aura besoin par la suite, tout n’est que mémoire musculaire. Après “devoir” jouer 12h par jours pour rester au top je ne trouve pas ça vraiment sain, surtout dans les ligues amateurs.



Concernant la compétition j’ai pratiqué les deux et il est clair que le sport irl est bien plus bénéfique. Même si tu “t’enferme” tu va rencontrer des gens, alors qu’avec les jeux vidéos ça se finis très vite à coup de nuit blanche.









tazvld a écrit :



Tu mélange l’aspect addictif et l’activité physique. C’est 2 choses complètement séparés. Une activité addictive a beau être physique, elle n’en reste pas moins addictive.



Au passage, j’ai pu faire une séance de jeu vidéo en VR, et je peux t’assurer que physiquement, ça n’a rien à envier à une séance de step. Et pourtant, c’est bien du jeu vidéo.



&nbsp;

L’important c’est que l’activité sois un minimum physique sinon ton corps ce dégrade plus vite. Après comme le disais un autre membre, tu peut être addict à tout. La pire des addiction étant la vie elle même, qui t’oblige à travailler pour qu’elle puisse continuer.









Vekin a écrit :



Je ne vois pas où est le débat. À partir du moment où une activité devient trop intrusive dans ta vie et que tes relations, ton travail et/ou ta santé en pâtisse, c’est une dépendance. De fait, je ne vois pas trop pourquoi le JV y ferait exception.



On peut bien être accro aux jeux d’argent après tout, avec les conséquences désastreuses que ça peut avoir.





Je suis dépendant au boulot : ça prend beaucoup trop de temps dans ma vie, ca m’empêche de faire de l’activité physique et empiète sur mes relations :)



Ce n’est pas ça qui est défini ici. L’addiction ici c’est surtout le fait qu’une activité prenne le devant face à toutes autres activités “en dépit de répercussions dommageables”.

L’aspect physique n’a rien à voir avec le schmilblick, et il est aussi sain, voir plus*, de jouer à un jeu vidéo que de regarder un film ou lire un livre.

Au passage, d’après ce que j’ai compris (je tiens ça d’une personne qui fait des études en STAPS), même si le jeu vidéo n’est pas physique à proprement parlé, nous aurions tendance à réaliser dans notre tête les mouvements et donc à travailler nos réflexes. Notre cerveau aurait la même activité cérébrale que si nous réalisions le mouvement. Le jeu vidéo pourrait être ainsi utilisé comme pré-entraînement. Vu que l’on apprend beaucoup par mimétisme, ça ne me parait pas aberrant.



* : dans un jeu vidéo, on est actif, on est amener à réfléchir sur des stratégies, à prendre des décisions… cela fait travailler notre capacité à réfléchir, à apprendre et à retenir en plus de l’aspect imaginaire. Un jeu est souvent associé à l’apprentissage. J’ai cru comprendre que certains cherchaient à utiliser justement les jeux vidéo pour ralentir Alzheimer.



Au final, ce qui pose problème dans le jeu vidéo, ce n’est pas tant du point de vu de l’activité physique, mais le fait que c’est taillé pour être addictif. C’est un laboratoire de sciences du comportement humain, Pavlov et Skinner n’auraient pas rêvaient mieux.


Exactement, d’ailleurs pour moi c’est pas le jeu vidéo (travail/musique/sport/philatélie…)&nbsp; le soucis, mais plutôt les personnes qui n’ont aucun recule sur eux, et qui ce laisse submerger par leur passions.

&nbsp;

Maintenant il faut savoir a partir de quel durée on devient “dépendant ” et à quelle moment on ce néglige, faire une nuits blanche de temps en temps&nbsp; avec pose pour manger, boire et faire ses besoins, c’est différent de jouer non stop&nbsp; pendant 3 jour sans se bouger les fesse, sans boire ni manger.



et il y une différence ente le mec frustré qui échoue a un passage un peut difficile qui balance sa manette et celui qui défonce sa cloison a coups de points.&nbsp;



Donc je pense que l’addiction comme le décrit l’oms ne touche qu’une petite minorité, celle qu’on trouvera en fait divers aussi il faut savoir a quelle moment un proche doit être inquiet.



Mais pour la plupart ça va encore rabaisser le gameur dans l’esprit des gens.



&nbsp;


Moi, le boulot, j’arrête quand je veux !


En même temps le travail est une maladie, sinon la médecine du travail n’existerait pas. <img data-src=" />








Fabounnet a écrit :



…et il y une différence ente le mec frustré qui échoue a un passage un peut difficile qui balance sa manette et celui qui défonce sa cloison a coups de points…



&nbsp;





En effet, le 2ème est plus nerd que la moyenne. <img data-src=" />









tazvld a écrit :



L’aspect physique n’a rien à voir avec le schmilblick, et il est aussi sain, voir plus*, de jouer à un jeu vidéo que de regarder un film ou lire un livre.



&nbsp;

C’est également l’argument que j’utilise, je préfère jouer le soir au lieu de regarder passivement la télévision. Après concernant l’aspect physique, l’avantage du “vrai sport” c’est que ça maintiens en forme contrairement au jeux vidéos.



Concernant le reste je suis entièrement d’accord avec toi même si je vais ajouter un léger bemol : A partir d’un certain niveau le cerveau est quasiment débrancher dans un jeu, parfois j’ai l’impression que c’est quelqu’un d’autre qui joue à ma place. Reste à savoir si ça utilise plus le cerveau qu’une personne qui jouent de temps en temps et transpire à chaque action un peu difficile.



&nbsp;





Fabounnet a écrit :



Maintenant il faut savoir a partir de quel durée on devient “dépendant ”





Une bonne base est le temps moyen passé sur une tv, de 3 heures par jours.







Fabounnet a écrit :



et il y une différence ente le mec frustré qui échoue a un passage un peut difficile qui balance sa manette et celui qui défonce sa cloison a coups de points.&nbsp;





Ha le fameux coup de point dans la cloison ! Le “niveau de violence” dépend aussi de l’environnement. Par exemple depuis que j’ai déménagé dans une bonne ville avec un appartement sympa mon niveau de nervosité est quasiment zéro, maintenant !



Ton trait d’humour semble vouloir minimiser les faits, pourtant la dépendance au jeu (qu’il soit virtuel ou non) existe bien, tout comme celui au travail d’ailleurs (workaholic) <img data-src=" />



Quelqu’un qui joue à un tel rythme qu’il en oublie presque de boire, de manger, qui ne sort plus de chez lui, n’a aucune relation sociale en-dehors du jeu, ne travaille plus/pas (ou néglige son travail), investit une bonne partie sinon la totalité de son (maigre) budget là-dedans, néglige sa santé et son hygiène… représente peut-être une minorité de joueurs, mais elle existe bien. Si ce n’est pas de la dépendance (médicalement parlant), alors je ne sais pas ce que c’est <img data-src=" />



On peut être dépendant aux jeux d’argent mais pas aux jeux vidéo ? Allons donc <img data-src=" />


Cette sensation d’être détaché du monde extérieur, de voler au dessus du jeu, c’est ce que l’on appelle l’état de flow, une forme d’hyper concentration. Certain jeu sont plus adapté que d’autre pour atteindre un tel état.

Le jeu vidéo n’est pas la seul activité qui arrive à me mettre dans un tel état et de nombreuses activités demandant une certaine attention ont le même effet.


Et pourquoi pas la même chose pour la belote, la pétanque ou le travail? Ça rentre parfaitement dans leur définition <img data-src=" />


Et le travail alors ? Oups me suis fait grillé par Professeur Onizuka. Tiens bizarrement on ne parle pas de la dépendance à la télé chez les personnes âgées lol. En parlant de vrai sport, il m’est d’avis qu’avec la VR, on pourra faire du sport depuis chez soit. Suffit de voir “ Beat Saber ” ^^!








SebGF a écrit :



En même temps le travail est une maladie, sinon la médecine du travail n’existerait pas. <img data-src=" />





Étymologiquement, le travail c’est de la torture et pas une maladie.

Qu’attendent donc les protecteurs des droits de l’Homme pour enfin agir contre cette monstruosité institutionnalisée ?!



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