Le réseau social Bluesky a inauguré mercredi la possibilité de diffuser, et donc de consulter, des vidéos par son intermédiaire.
Annoncée via un billet de blog, cette nouvelle fonctionnalité impose toutefois une restriction : les vidéos sont limitées à une durée maximale de 60 secondes. Pour le reste, Bluesky se veut relativement agnostique : son interface Web ou ses applications mobiles acceptent ainsi les formats courants (.mp4, .mpeg, .webm, .mov), à raison d’une vidéo par post, avec possibilité d’attacher des sous-titres. La capacité d’envoi quotidienne est par ailleurs fixée à 25 vidéos ou 10 Go par jour. « Nous nous réservons la possibilité d’ajuster cette limite », indique l’équipe.
Bluesky signale également que la publication de vidéos est limitée aux adresses mail vérifiées – afin de limiter le spam, et qu’il est possible d’appliquer certains labels (adulte par exemple) à ses publications. Enfin, la plateforme indique que les vidéos doivent passer le filtre élaboré par l’association Thorn de défense en ligne des enfants et l’éditeur Hive avant publication, afin de détecter les contenus qui nécessiteraient un avertissement particulier ou un blocage préventif.
Les vidéos sont ensuite affichées directement dans le flux Bluesky, avec une lecture automatique par défaut, qui s’enclenche son coupé. L’utilisateur peut désactiver cet « auto-play » dans son profil.
Porté par une vague de popularité sans précédent suite aux déboires de Twitter au Brésil, Bluesky s’est félicité jeudi matin d’avoir enregistré un pic d’activité record, « 10% supérieur » au précédent, sans toutefois préciser les volumes ou les métriques concernés.
Commentaires (2)
#1
#2
Je ne poste que des vidéos de décapitation.
(Par contre, certaines sont assez longues lorsque je le fait avec une petite cuillère en ASMR et une minute.. bof)